ACCUEIL

Archive pour la catégorie ‘Carême 2012’

Bulletin n°45

mardi 20 mars 2012

Télécharger le bulletin au format PDF

 

Message du 15 mars 2012

Neuvaine au Padre Pio

mardi 20 mars 2012

Toi, qui as touché la sensibilité et la réflexion humaines par ton chemin de croix terrestre, adresse à notre Père Céleste les suppliques de ses serviteurs aveuglés et sourds à la passion du Fils Notre Seigneur. Que le sang qui fut versé par ton corps serve à notre éducation et notre évolution pour la gloire de Marie Mère des hommes et pour que sa Demeure soit le dôme de la nouvelle chrétienté. Par ton intercession, permets que nous soyons emplis d’Amour et de Paix, et que soit libéré de nos cœurs l’ostracisme séculier. Fais que dans tout notre être circule la douce chaleur de la compréhension pascale. Que notre cause soit entendue et sanctifiée par votre intercession et permette l’affranchissement de ce monde au saint enseignement de la Parole Divine ; qu’elle soit entendue et vécue par les serviteurs de Dieu pour la réalisation de la Maison Mariale.

.

.

.

« Ainsi faut-il que le Fils de l’homme soit élevé, afin que tout homme qui croit obtienne par lui la vie éternelle. »

lundi 19 mars 2012

« Ayez entre vous les mêmes sentiments qui sont dans le Christ Jésus : lui, de condition divine, ne retint pas jalousement le rang qui l’égalait à Dieu. Mais il s’anéantit lui-même, prenant condition d’esclave, et devenant semblable aux hommes. S’étant comporté comme un homme, il s’humilia plus encore, obéissant jusqu’à la mort, et à la mort sur une croix ! C’est pourquoi Dieu l’a exalté et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom » (Ph 2,5-9)… Ce texte extraordinairement riche fait clairement allusion à la première chute… Jésus Christ revient sur les pas d’Adam. Contrairement à Adam, il est vraiment « comme Dieu » (cf Gn 3,5). Mais être comme Dieu, être égal à Dieu, c’est « être Fils » et donc totalement relation : « Le Fils ne peut rien faire de lui-même » (Jn 5,19). C’est pourquoi celui qui est véritablement égal à Dieu ne se cramponne pas à son autonomie, au caractère illimité de son pouvoir et de son vouloir. Parce qu’il parcourt le chemin inverse, il devient le tout-dépendant, il devient le serviteur. Parce qu’il ne prend pas le chemin de la puissance, mais celui de l’amour, il peut descendre jusqu’au mensonge d’Adam, jusqu’à la mort, et là, ériger la vérité, donner la vie.

Ainsi, le Christ devient le nouvel Adam par qui la vie humaine prend un nouveau départ… La croix, lieu de son obéissance, devient ainsi le vrai arbre de vie. Le Christ devient l’image opposée au serpent, ainsi que le dit Jean dans son évangile. De cet arbre ne vient pas la parole de tentation, mais la parole de l’amour sauveur, la parole de l’obéissance, par laquelle Dieu lui-même s’est fait obéissant, et nous offre ainsi son obéissance comme champ de la liberté. La croix est l’arbre de vie à nouveau accessible. Dans sa Passion, le Christ, pour ainsi dire, a écarté le glaive fulgurant (Gn 3,24), a traversé le feu et a dressé la croix comme véritable axe du monde, sur lequel se relève le monde. C’est pourquoi l’eucharistie, comme présence de la croix, est l’arbre de vie qui reste toujours au milieu de nous et nous invite à recevoir les fruits de la vie véritable.

Cardinal Joseph Ratzinger [Pape Benoît XVI]
Sermons de carême 1981 (trad. Au commencement, Fayard 1986, p. 84 rev.)

.

.

4ème DIMANCHE DE CAREME

dimanche 18 mars 2012

Le courage de la vérité

Sûrs de l’amour indéfectible de Dieu pour l’humanité et pour chacune et chacun d’entre nous, nous sommes appelés à entrer dans la foi. Nous irons vers la vie et la lumière et nous pourrons faire la vérité.

2 Chroniques 36, 14-16.19-23

Psaume 136 (137)

Éphésien 2, 4-10

Jean 3, 14-21

.

.

.

Qui s’élève sera abaissé ; qui s’abaisse sera élevé.

samedi 17 mars 2012

Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 18,9-14.
Jésus dit une parabole pour certains hommes qui étaient convaincus d’être justes et qui méprisaient tous les autres :
« Deux hommes montèrent au Temple pour prier. L’un était pharisien, et l’autre, publicain.
Le pharisien se tenait là et priait en lui-même : ‘Mon Dieu, je te rends grâce parce que je ne suis pas comme les autres hommes : voleurs, injustes, adultères, ou encore comme ce publicain.
Je jeûne deux fois par semaine et je verse le dixième de tout ce que je gagne. ‘
Le publicain, lui, se tenait à distance et n’osait même pas lever les yeux vers le ciel ; mais il se frappait la poitrine, en disant : ‘Mon Dieu, prends pitié du pécheur que je suis ! ‘
Quand ce dernier rentra chez lui, c’est lui, je vous le déclare, qui était devenu juste, et non pas l’autre. Qui s’élève sera abaissé ; qui s’abaisse sera élevé. »

.

.

Pénitence

vendredi 16 mars 2012

« Je vais vous demander une contribution à vous, à tous.

Chaque vendredi de chaque semaine, à 9h30 précises et jusqu’à 10H00, pardon, 21h30 et 22h00, je vous demande tous ensemble de me consacrer une demi-heure de prière, une demi-heure pour tous ceux qui souffrent sur cette terre, pour tous ceux qui n’ont pas le loisir de connaître ce que vous connaissez aujourd’hui, pour tous ceux qui vont subir tant de chose.

Je veux que cette demi-heure, vous l’apportiez à tous sans distinction ni de couleur, ni de race, car tout être humain est identique.

A chacun d’entre vous je vais demander aussi, je sais que certains ne le feront pas, mais je vous le demande. Je vais vous demander le Vendredi de faire pénitence, je vous demanderai de prendre le pain et l’eau lors du Vendredi. Mais vous ne le ferez pas pour Jésus, vous le ferez, pour tous vos frères qui ont faim. Je ne vous demande pas de faire les deux repas, simplement un. Pour ceux qui n’auront pas la force de le faire, parce que je sais que beaucoup ne le feront pas, alors je leur demande seulement d’avoir une pensée et peut-être d’éviter une friandise, d’éviter quelque chose de particulier qu’ils aimeraient prendre ce jour-là. »

Marie Mère des hommes – septembre 1994

 

Le doigt de Dieu

jeudi 15 mars 2012

« Que ta main intervienne pour me secourir ! » (Ps 118,173) C’est le Fils unique du Père qu’on appelle la main de Dieu, lui par qui Dieu a tout créé. Cette main est intervenue quand elle a pris notre chair, non seulement en ne causant aucune blessure à sa mère, mais encore, selon le témoignage du prophète, en prenant sur elle nos maladies, en se chargeant de nos souffrances (Is 53,4).

Oui vraiment, cette main toute pleine de remèdes et de médicaments a guéri toute maladie. Elle a écarté tout ce qui conduit à la mort ; elle a ressuscité des morts ; elle a brisé les portes de l’enfer ; elle a enchaîné le fort et l’a dépouillé de ses armes ; elle a ouvert le ciel ; elle a répandu l’Esprit d’amour dans le cœur des siens. Cette main délivre les prisonniers et éclaire les aveugles ; elle relève ceux qui sont tombés ; elle aime les justes et garde les étrangers ; elle accueille l’orphelin et la veuve. Elle arrache à la tentation ceux qui sont menacés d’y succomber ; elle restaure par son réconfort ceux qui souffrent ; elle redonne la joie aux affligés ; elle abrite sous son ombre ceux qui peinent ; elle écrit pour ceux qui veulent méditer sa Loi ; elle touche et bénit le cœur de ceux qui prient ; elle les affermit dans l’amour par son contact ; elle les fait progresser et persévérer dans leurs œuvres. Enfin, elle les conduit à la patrie ; elle les ramène au Père.

Car si elle s’est faite chair, c’est pour attirer l’homme par un homme, unissant notre chair à sa chair, pour ramener dans son amour la brebis errante à Dieu, le Père tout-puissant et invisible. Puisque cette brebis, pour avoir quitté Dieu, était tombée dans la chair, il était nécessaire que le mystère de l’Incarnation de cette main la conduise, pour la soulever et pour la ramener au Père (Lc 15,4s).

Saint Amédée de Lausanne (1108-1159), moine cistercien, puis évêque
4e Homélie mariale ; SC 72 (trad. SC, p. 115 rev.)

.

.

Pardonner à notre frère de tout notre cœur

mardi 13 mars 2012

La première parole que notre Seigneur prononça sur la croix fut une prière pour ceux qui le crucifiaient ; et c’est alors qu’il fit ce qu’écrit Saint Paul : « Aux jours où il vivait dans la chair, il offrit prières et sacrifices » (He 5,7). Certes, ceux qui crucifiaient notre divin Sauveur ne le connaissaient pas…, car s’ils l’avaient connu ils ne l’auraient pas crucifié (1Co 2,8). Notre Seigneur donc, voyant l’ignorance et la faiblesse de ceux qui le tourmentaient, commença à les excuser et à offrir pour eux ce sacrifice à son Père céleste, car la prière est un sacrifice… : « Mon Père, pardonne-leur parce qu’ils ne savent ce qu’ils font » (Lc 23,34). Combien grande était la flamme d’amour qui brûlait dans le cœur de notre doux Sauveur, puisqu’au plus fort de ses douleurs, au temps où la véhémence de ses tourments semblait lui ôter même le pouvoir de prier pour lui-même, il vint par la force de sa charité à s’oublier soi-même, mais non ceux qu’il avait créés…

Il voulait par là nous faire comprendre l’amour qu’il nous portait, lequel ne pouvait être diminué par aucune sorte de souffrance, et nous apprendre aussi quel doit être notre cœur à l’endroit de notre prochain…

Or, ce divin Seigneur s’étant employé à demander pardon pour les hommes, il est tout certain que sa demande lui fut accordée, car son divin Père l’honorait trop pour lui refuser quelque chose de ce qu’il lui demandait.

Saint François de Sales (1567-1622), évêque de Genève et docteur de l’Église
Sermon pour le Vendredi saint, 25/03/1622 (français modernisé)

.

.

Temple

lundi 12 mars 2012

Frères et sœurs, nous le croyons, Jésus Christ est pour nous, vraiment et à jamais, le lieu de la rencontre du Père ; mais le Père nous trouve-t-il chaque jour ouverts à cette rencontre, en attente de ce dialogue où il va nous promouvoir dans notre liberté filiale ?

Même quand nous nous approchons de Dieu pour la prière, notre cœur de croyants demeure parfois encombré de marchandises et de calculs, comme un temple profané. Même quand nous désirons sincèrement les rendez-vous d’alliance avec le Père qui nous appelle, des trésors factices, une lassitude de la joie, une fixation sur l’immédiat ou une propension trop humaine à la facilité peuvent toujours retarder ou dévaluer la rencontre. Il est des jours où Jésus pourrait surgir dans notre vie, pour nous dire, à nous aussi, avec l’insistance d’un véritable ami : « Enlève cela d’ici ; ne fais pas de la maison de mon Père une maison de trafic. »

« Car le temple de Dieu est saint, et ce temple, c’est nous. » Ici l’enseignement de saint Paul vient s’articuler sur celui de Jésus : puisque le Corps ressuscité de Jésus, « en qui habite corporellement la divinité » (Col 2,9), est le Temple de Dieu par excellence, nous, chrétiens, membres de ce Corps, sommes avec le Christ le temple où habite l’Esprit de Dieu. Cela se vérifie pour chaque disciple personnellement et pour tous les frères et sœurs en cohésion de foi et de charité. Tous nous entrons, comme autant de pierres vivantes, dans la construction d’une vivante maison de Dieu, l’Église sainte, d’où est bannie toute distinction de race, de classe et de culture ( 1 P 2,5).

Ce Temple, qui n’est pas fait de main d’homme, le Voyant de l’Apocalypse le contemple sous son aspect achevé et définitif : la Jérusalem d’en haut. Il nous transporte en pensée à la fin des temps, quand Dieu aura fini de faire toutes choses nouvelles. Alors la communauté des rachetés rejoindra le Christ, comblée de joie, comme une jeune épousée, et avec le pressentiment d’un immense bonheur à vivre. Dieu lui-même essuiera toute larme de nos yeux, et il n’y aura plus de mort, plus de pleurs, de cris ni de détresse, car la première création aura disparu (Ap 21,1-4).

Mais Paul, lui, préfère regarder le Temple de Dieu en train de se faire sous nos yeux, dans notre histoire. C’est Dieu qui construit, certes : nous sommes « l’édifice bâti par Dieu » ( 1 Co 3,9) ; c’est lui qui a choisi et posé la pierre d’angle, celle que les hommes bâtisseurs sont toujours tentés de rejeter : le Christ, sur qui repose toute la construction ; mais sur cette fondation divine, les hommes doivent continuer à bâtir le Temple. S’il n’est pas fait de main d’homme, les hommes doivent y mettre la main.

Toutefois, selon Paul, les disciples ne bâtiront pas n’importe comment. Tout d’abord on ne peut édifier que sur le Christ, sur le projet et les paroles du Christ. Non pas un Christ réduit aux dimensions d’un sage ou d’un réformateur, mais l’Homme-Dieu parlant de Dieu et donnant Dieu : « Nul ne peut poser d’autre fondement que celui qui s’y trouve, et qui est Jésus Messie » (1 Co 3,11). D’autre part chacun des bâtisseurs doit regarder avec quoi il cons-truit. Dans l’Église, seule la charité bâtit en dur, seul l’amour assure l’éternité de la construction.

Et c’est bien ce que le Seigneur veut nous rappeler en nous rassemblant tous autour de sa table, bâtisseurs et bâtisseuses en habits de dimanche, mais porteurs de nos outils de tous les jours. « Si le Seigneur ne bâtit la maison, en vain peinent les maçons » (Ps 127,1). Réunis dans la maison de prière, laissons Dieu cimenter entre nous son Église par l’amour que l’Esprit verse en nos cœurs et par la communion qu’il nous offre au corps et au sang de son Fils.

(Texte complet sur « Le Carmel en France » – Lien sur l’image)

Début de la neuvaine de St Paul pour Ardouane

dimanche 11 mars 2012

Première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 1,22-25.

.
Frères, alors que les Juifs réclament les signes du Messie, et que le monde grec recherche une sagesse,
nous, nous proclamons un Messie crucifié, scandale pour les Juifs, folie pour les peuples païens.
Mais pour ceux que Dieu appelle, qu’ils soient Juifs ou Grecs, ce Messie est puissance de Dieu et sagesse de Dieu.
Car la folie de Dieu est plus sage que l’homme, et la faiblesse de Dieu est plus forte que l’homme.

..


.