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Archive pour la catégorie ‘Enseignement’

La lampe sur le lampadaire

lundi 25 septembre 2023

« On n’allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau. » Par ces paroles, Jésus incite ses disciples à mener une vie irréprochable, en leur conseillant de veiller constamment sur eux-mêmes, puisqu’ils sont placés sous les yeux de tous les hommes, comme des athlètes dans un stade vus de tout l’univers (1Co 4,9).

Il leur déclare : « Ne vous dites pas : ‘ Nous pouvons maintenant rester assis tranquilles, nous sommes cachés dans un petit coin du monde ‘, car vous serez visibles à tous les hommes, comme une ville située au sommet d’une montagne (Mt 5,14), comme dans la maison une lumière qu’on a mise sur le lampadaire… Moi, j’ai allumé la lumière de votre flambeau mais c’est à vous de l’entretenir, non seulement pour votre avantage personnel, mais encore dans l’intérêt de tous ceux qui l’apercevront et seront, par elle, conduits à la vérité. Les pires méchancetés ne pourront pas jeter une ombre sur votre lumière, si vous vivez dans la vigilance de ceux qui sont appelés à amener au bien le monde entier. Que votre vie donc réponde à la sainteté de votre ministère, pour que la grâce de Dieu soit partout annoncée. »

Saint Jean Chrysostome (v. 345-407)

 

 

 

« N’ai-je pas le droit de disposer de mes biens comme il me plaît ? »

dimanche 24 septembre 2023

Ces hommes étaient prêts à travailler mais « personne ne les avait embauchés » ; ils étaient laborieux, mais oisifs par manque de travail et de patron. Ensuite, une voix les a embauchés, une parole les a mis en route et, dans leur zèle, ils n’ont pas convenu d’avance du prix de leur travail comme les premiers. Le maître a évalué leurs travaux avec sagesse et les a payés autant que les autres. Notre Seigneur a prononcé cette parabole pour que personne ne dise : « Puisque je n’ai pas été appelé pendant ma jeunesse, je ne peux pas être reçu. » Il a montré que, quel que soit le moment de sa conversion, tout homme est accueilli… « Il sortit le matin, à la troisième, à la sixième, à la neuvième et à la onzième heure » : on peut comprendre cela du début de sa prédication, puis du cours de sa vie jusqu’à la croix, parce que c’est « à la onzième heure » que le larron est entré dans le Paradis (Lc 23,43). Pour qu’on n’incrimine pas le larron, notre Seigneur affirme sa bonne volonté ; si on l’avait embauché, il aurait travaillé, mais « personne ne nous a embauchés. »

Ce que nous donnons à Dieu est bien indigne de lui, et ce qu’il nous donne bien au-delà de ce que nous méritons. On nous embauche pour un travail proportionné à nos forces, mais on nous propose un salaire tout à fait disproportionné… Il agit de la même façon envers les premiers et les derniers ; « ils reçurent chacun une pièce d’argent » portant l’image du Roi. Tout cela signifie le pain de la vie (Jn 6,35), qui est le même pour tous ; le remède qui donne la vie est le même pour tous ceux qui le prennent.

Dans le travail de la vigne, on ne peut pas reprocher au maître sa bonté, et on ne trouve rien à redire de sa droiture. Dans sa droiture, il a donné comme il avait convenu, et dans sa bonté, il s’est montré miséricordieux comme il l’a voulu. C’est pour enseigner cela que notre Seigneur a prononcé cette parabole, et il a résumé tout cela par ces mots : « N’ai-je pas le droit de faire ce que je veux dans ma maison ? »

Saint Éphrem (v. 306-373)

 

 

 

« Les Douze accompagnaient Jésus, ainsi que des femmes. » (Lc 8, 1-2)

vendredi 22 septembre 2023

« Ma chair consumée, mes os se sont attachés à ma peau. » (Jb 19,20 Vg) Les os désignent la force du corps ; la chair, sa faiblesse. Puisque donc Christ et Église sont une seule personne, que peuvent représenter les os ? le Seigneur ; la chair ? les disciples, qui à l’heure de sa passion n’ont connu qu’une sagesse de faibles. Et la peau, qui est extérieure à la chair et demeure sur le corps, que représente-elle, sinon les saintes femmes, qui, prêtes à une assistance corporelle, servaient le Seigneur dans les charges extérieures.

Quand ses disciples, pourtant si faibles encore, prêchaient aux peuples la foi en la vérité, ils étaient la chair attachée à ses os. Et quand les saintes femmes préparaient ce qui lui était extérieurement nécessaire, elles étaient comme la peau qui demeure extérieurement sur le corps. Mais lorsqu’est arrivée l’heure de la croix, une lourde crainte, devant la persécution des Juifs, a envahi ses disciples : ils ont fui l’un après l’autre, les femmes sont restées là. Ainsi sa chair comme consumée, les os du Seigneur sont restés attachés à sa peau, parce que sa force, devant la fuite des disciples au moment de sa passion, a trouvé ces femmes tout près d’elle. (…) Les femmes, elles, n’ont pas eu peur, elles n’ont pas fui, et même, l’Écriture en témoigne, jusqu’au sépulcre elles ont tenu.

Le Seigneur peut donc dire : « Ma chair consumée, mes os se sont attachés à ma peau. » C’est-à-dire : ceux qui auraient dû être le plus étroitement attachés à ma force ont été consumés de crainte au moment de ma passion, et celles que j’avais chargées de services extérieurs, je les ai trouvées, dans ma passion, sans terreur, fidèlement attachées à moi.

Saint Grégoire le Grand (v. 540-604)

 

 

 

Apprenez à devenir fous pour être sages devant Dieu

mercredi 20 septembre 2023

« Et que je ne trouve pas un seul sage parmi vous. » (Jb 17,10 Vg) Pourquoi, en effet appeler à la sagesse et souhaiter cependant de ne pas trouver sages [les amis de Job], sinon parce que ne peuvent venir à la véritable sagesse des hommes abusés par la suffisance de leur fausse sagesse ? C’est d’eux qu’il est écrit : « Malheur à vous qui êtes sages à vos yeux et devant vous-mêmes prudents ! » (Is 5,21) Et c’est à eux qu’il est dit encore : « Ne vous complaisez pas dans votre propre sagesse. » (cf. Rm 12,16 ; Pr 3,7)

De là vient encore que, si le grand prédicateur [ Paul ] rencontrait des sages selon la chair, il leur demandait d’acquérir la vraie sagesse en commençant par devenir fous : « Si l’un d’entre vous, leur dit-il, se croit un sage au jugement de ce monde, qu’il se fasse fou pour être sage » (1 Co 3,18) et la Vérité dit elle-même : « Je te bénis, Père, Seigneur du ciel et de la terre, toi qui as caché ces choses aux sages et aux prudents et qui les as révélées aux tout-petits. » (Mt 11,25)

Ainsi, comme ceux qui sont sages devant eux-mêmes ne peuvent parvenir à la véritable sagesse, le bienheureux Job, qui désire la conversion de ceux qui l’écoutent, est en droit de souhaiter de ne pas trouver parmi eux un seul sage, c’est-à-dire : apprenez à devenir fous devant vous-mêmes pour pouvoir être véritablement sages devant Dieu.

Saint Grégoire le Grand (v. 540-604)

 

 

 

« Jeune homme, je te l’ordonne, lève-toi ! »

mardi 19 septembre 2023

Nous trouvons dans l’Évangile trois morts ressuscités visiblement par le Seigneur, mais des milliers invisiblement… La fille du chef de la synagogue (Mc 5,22s), le fils de la veuve de Naïm et Lazare (Jn 11)…sont le symbole des trois sortes de pécheurs que le Christ ressuscite aujourd’hui encore. La jeune fille était encore dans la maison de son père…; le fils de la veuve de Naïm n’était plus dans la maison de sa mère, mais pas encore dans le tombeau…; Lazare était enseveli…

Il y a donc des gens dont le péché reste dans le cœur, mais qui ne l’ont pas commis en acte… Ils ont consenti au péché, le mort est à l’intérieur de l’âme, il n’est pas encore transporté au-dehors. Or, il arrive souvent…que des hommes fassent cette expérience en eux-mêmes : après avoir entendu la parole de Dieu, le Seigneur semble leur dire : « Lève-toi. » Ils condamnent le consentement qu’ils ont donné au mal, et ils reprennent souffle pour vivre dans le salut et la justice… D’autres, après le consentement, vont jusqu’à l’acte ; ils transportent le mort qui était caché dans le secret de leur demeure et l’exposent devant tous. Faut-il désespérer d’eux ? Le Sauveur n’a-t-il pas dit à ce jeune homme : « Je te l’ordonne, lève-toi » ? Ne l’a-t-il pas rendu à sa mère ? Il en est ainsi de celui qui a agi de la sorte : s’il est touché et remué par la parole de vérité, il ressuscite à la voix du Christ, il est rendu à la vie. Il a pu faire un pas de plus dans la voie du péché, mais il n’a pas pu périr pour toujours.

Quant à ceux qui s’enchaînent dans des habitudes mauvaises au point de leur ôter même la vue du mal qu’ils commettent, ils entreprennent de défendre leurs actes mauvais, ils s’irritent quand on les leur reproche… Ceux-là, écrasés sous le poids de l’habitude du péché, sont comme ensevelis dans le tombeau… Cette pierre placée sur le sépulcre, c’est la force tyrannique de l’habitude qui accable l’âme et ne lui permet ni de se lever ni de respirer…

Écoutons donc, frères très chers, et faisons en sorte que ceux qui vivent, vivent, et que ceux qui sont morts, revivent… Que tous ces morts fassent pénitence… Que ceux qui vivent, conservent cette vie, et que ceux qui sont morts se hâtent de ressusciter.

Saint Augustin (354-430)

 

 

 

« Dis seulement une parole… »

lundi 18 septembre 2023

« Seigneur, mon serviteur est couché, paralysé, et il souffre beaucoup. Même s’il est esclave, celui que ce mal étreint n’en est pas moins homme. Ne regarde pas la bassesse de l’esclave, mais plutôt la grandeur du mal ». Ainsi parlait le centurion ; et que dit la Bonté suprême ? : « Je viens et je le guérirai. Moi qui, par souci des hommes, me suis fait homme, qui suis venu pour tous, je n’en mépriserai aucun. Je le guérirai. » Par la rapidité de sa promesse, le Christ aiguillonne la foi : « Seigneur, je ne suis pas digne que tu entres dans ma maison. » Tu vois comment le Seigneur, comme un chasseur, a fait sortir la foi cachée dans le secret ? « Dis seulement une parole et mon serviteur sera guéri de son mal, libéré de la servitude de sa maladie. Car moi qui suis soumis à des supérieurs, j’ai des soldats sous mes ordres, je dis à l’un : ‘Va’, et il va, à l’autre : ‘Viens’, et il vient. J’ai ainsi connu la force de ton pouvoir. À partir de celui que j’ai, j’ai reconnu celui qui me dépasse. Je vois les armées des guérisons, je vois les miracles en troupe attendre tes ordres. Envoie-les contre la maladie, envoie-les comme j’envoie un soldat. »

Jésus a été dans l’admiration et a dit : « Je n’ai pas trouvé une si grande foi en Israël. Celui qui était étranger à la vocation, qui ne faisait pas partie du peuple de l’alliance, qui n’avait pas eu part aux miracles de Moïse, qui n’avait pas été initié à ses lois, qui n’avait pas connu les paroles prophétiques, a devancé les autres par sa foi. »

Basile de Séleucie (?-v. 468)

 

 

 

« Ne devais-tu pas, à ton tour, avoir pitié de ton compagnon ? »

dimanche 17 septembre 2023

L’Église doit considérer comme un de ses principaux devoirs – à chaque étape de l’histoire, et spécialement à l’époque contemporaine – de proclamer et d’introduire dans la vie le mystère de la miséricorde, révélé à son plus haut degré en Jésus Christ. Ce mystère est, non seulement pour l’Église elle-même comme communauté des croyants, mais aussi en un certain sens pour tous les hommes, source d’une vie différente de celle qu’est capable de construire l’homme exposé aux forces tyranniques de la concupiscence qui sont à l’œuvre en lui. Et c’est au nom de ce mystère que le Christ nous enseigne à toujours pardonner. Combien de fois répétons-nous les paroles de la prière que lui-même nous a enseignée, en demandant : « Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés » (Mt 6,12), c’est-à-dire à ceux qui sont coupables à notre égard.

Il est vraiment difficile d’exprimer la valeur profonde de l’attitude que de telles paroles définissent et inculquent. Que ne révèlent-elles pas à tout homme, sur son semblable et sur lui-même ! La conscience d’être débiteurs les uns envers les autres va de pair avec l’appel à la solidarité fraternelle que saint Paul a exprimé avec concision en nous invitant à nous « supporter les uns les autres avec charité » (Ep 4,2). Quelle leçon d’humilité est ici renfermée à l’égard de l’homme, du prochain en même temps que de nous-mêmes ! Quelle école de bonne volonté pour la vie en commun de chaque jour, dans les diverses conditions de notre existence !

Saint Jean-Paul II (1920-2005)

 

 

 

La foi, base de toute vie chrétienne

samedi 16 septembre 2023

La foi est un fondement. Songez à un monument qui attire les regards par sa grandeur et l’harmonieux ensemble de toutes ses proportions. Qu’est-ce qui lui donne sa solidité ? Les assises. Que celles-ci viennent à être ébranlées, aussitôt les murailles se lézardent et l’édifice est en danger ; si on ne le consolide, il est voué à la ruine. C’est là l’image de la vie spirituelle. Celle-ci est un édifice que Dieu, de concert avec nous, se construit en nous, à sa gloire, c’est un temple qu’il veut habiter. Mais si nous ne posons pas un fondement ferme, il est impossible de bâtir l’édifice. Et plus celui-ci s’élève, plus il est nécessaire que les assises soient profondes et inébranlables. Quand l’homme spirituel pense arriver au sommet de la perfection, à la cime de la contemplation, si en lui la foi, qui est la base du vrai amour, ne s’affermit pas en proportion, tout peut s’écrouler.

Le saint concile [de Trente] compare encore la foi à une racine. Voyez cet arbre majestueux, au tronc puissant, aux branches vigoureuses, au feuillage abondant et touffu. D’où lui viennent cette force et cette beauté ? De quelque chose qu’on n’aperçoit pas : les racines. Celles-ci plongent dans le sol pour s’y fixer et y puiser les sucs nourriciers nécessaires à la vie de ce géant. Que les racines viennent à se dessécher : l’arbre va dépérir. La racine de la vie chrétienne c’est la foi. Sans elle, tout se flétrit, tout se dessèche, tout meurt. Elle est la condition nécessaire de toute vie et de tout progrès spirituel.

Bienheureux Columba Marmion (1858-1923)

 

 

 

« Il passa la nuit à prier Dieu. »

mardi 12 septembre 2023

La prière du Christ à Gethsémani est la rencontre de la volonté humaine de Jésus Christ avec la volonté éternelle de Dieu… Le Fils s’est fait homme pour qu’ait lieu cette rencontre de sa volonté humaine avec celle du Père. Il s’est fait homme pour que cette rencontre soit pleine de la vérité sur la volonté humaine et sur le cœur humain, ce cœur qui veut faire disparaître le mal, la souffrance, le jugement, la flagellation, la couronne d’épines, la croix et la mort. Il s’est fait homme pour que sur ce fond de la vérité sur la volonté humaine et sur un cœur humain apparaisse toute la grandeur de l’amour qui s’exprime dans le don de soi et le sacrifice : « Oui, Dieu a tant aimé le monde qu’il lui a donné son Fils unique » (Jn 3,16). A l’heure où le Christ prie, l’amour éternel doit se confirmer par l’offrande du cœur humain. Et il se confirme : le Fils ne refuse pas à son cœur de devenir l’autel, le lieu de l’élévation, avant de devenir l’emplacement de la croix…

La prière est donc la rencontre de la volonté humaine avec la volonté de Dieu. Son fruit privilégié est l’obéissance du Fils envers le Père : « Que ta volonté soit faite ». Cependant, l’obéissance ne signifie pas d’abord le renoncement à sa propre volonté, mais une réelle ouverture du regard spirituel, de l’ouïe spirituelle, vers cet Amour qui est Dieu même. C’est cet Amour que Dieu est (1Jn 4,16), lui qui a tellement aimé le monde qu’il lui a donné son Fils unique. Voici donc l’homme, voici Jésus Christ, le Fils de Dieu ; après sa prière à Gethsémani il se relève, raffermi par cette obéissance par laquelle il a de nouveau rejoint cet amour, ce don du Père au monde et à tous les hommes.

Cardinal Karol Wojtyla (Saint Jean Paul II)

 

 

 

 

Ne cachez pas la vérité !

lundi 11 septembre 2023

Jésus : « Souvenez-vous du courage avec lequel, au milieu même de Mes ennemis pendant même qu’ils complotaient pour Me perdre, J’ai proclamé, à leur face, la criant bien haut, la doctrine de vérité, et ces vérités mêmes que Je savais leur être les plus odieuses, les plus insupportables… Souvenez-vous avec quel courage J’ai fait devant eux, au milieu d’eux, ces miracles, ces guérisons, ces actes qui les transportaient de rage et leur faisaient jurer Ma Mort… Je l’ai fait pour vous, pour votre bien, afin de prêcher la vérité bien haut et afin de donner, à tous les hommes, une leçon de courage dans l’accomplissement des devoirs religieux en particulier ; afin de donner, aux pasteurs des âmes, une leçon de courage dans la prédication. Ne cachez pas la vérité, quoi qu’il doive vous en coûter ; si vous en êtes martyrs, tant mieux : vous régnerez plutôt avec Moi dans la maison de Mon Père…

Mais, souvenez-vous de l’exemple que Je vous donne. Je suis la lumière, Je n’ai pas le droit de me mettre sous le boisseau : il faut que J’éclaire les hommes, même malgré eux, jusqu’à ce que Mon Père fasse sonner l’heure de Mon repos ; vous de même, vous qui êtes pasteurs d’âmes ; je vous ai mis sur le chandelier (…) ; vous êtes obligés de semer la semence que Je vous ai confiée, de crier sur les toits la doctrine que Je vous ai confiée à l’oreille. Criez, semez, prêchez ; faites-le avec une joie d’autant plus douce qu’en le faisant, non seulement vous M’obéissez, mais vous M’imitez…

Qu’on vous écoute ou qu’on ne vous écoute pas, prêchez toujours, et priez toujours pour que vos paroles rapportent du fruit ; si elles n’en rapportent pas, continuez sans tristesse ni découragement, avec une certaine joie de cet insuccès, puisque, n’ayant pas de succès, vous partagez Mon sort… »

Saint Charles de Foucauld (1858-1916)