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Archive pour la catégorie ‘Histoire’

Présentation de la Vierge Marie – Mémoire

jeudi 21 novembre 2013

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Les parents qui aiment Dieu lui ont, de tout temps, consacré leurs enfants, avant et après leur naissance. Parmi les Juifs, existait de plus l’usage de consacrer quelques fois à Dieu les enfants en bas âge ; on les amenait au Temple, où avait lieu la cérémonie de la consécration, puis ils habitaient dans les dépendances du Temple et servaient les prêtres et les lévites dans leurs fonctions. Nous avons des exemples de cette consécration spéciale dans la personne de Samuel et de quelques autres saints personnages. Il y avait aussi des appartements pour les femmes dévouées au service divin.

L’évangile ne nous apprend rien de l’enfance de Marie ; son titre de Mère de Dieu efface tout le reste. Mais la tradition est plus explicite ; elle nous apprend que la Sainte Vierge, dans son enfance, fut solennellement offerte à Dieu dans son temple. Cette présentation est le sujet de la fête qu’on célèbre aujourd’hui. Où mieux que loin du monde, dans l’enceinte du temple, Marie se fût-elle préparée à sa mission ? Douze années de recueillement, de prière, de contemplation, telle fut la préparation de l’élue de Dieu.

Voici, d’après saint Jérôme, comment se divisait la journée de Marie au temple : depuis l’aurore jusqu’à 9 heures du matin, elle priait ; de 9 heures à 3 heures elle s’appliquait au travail des mains ; ensuite elle se remettait à la prière, jusqu’au moment où arrivait sa nourriture. Marie, au jour de sa présentation, nous apparaît comme le porte-étendard de la virginité chrétienne. Après elles, viendront des légions innombrables de vierges consacrées au Seigneur, dans le monde ou à l’ombre des autels ; Marie sera leur éternel modèle, leur patronne dévouée, leur guide sûr dans les voies de la perfection.

 

 

 

Neuvaine au Christ Roi

vendredi 15 novembre 2013
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Cette année 2013, nous prions la neuvaine du 15 au 23 novembre. Fête du Christ, Roi de l’univers, le dimanche 24 novembre 2013.

HISTOIRE :

La fête du Christ Roi de l’univers fut établie par le Pape Pie XI, le 11 décembre 1925. C’est aussi le dernier dimanche du temps ordinaire de l’Eglise. Le dimanche suivant sera le 1er Dimanche de l’Avent.

PAROLE DE DIEU :

« Tout pouvoir m’a été donné au Ciel et sur la terre. Allez donc, de toutes les nations faites des disciples. Et moi, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin des temps. » (Matthieu 28, 18)

Telles sont les dernières paroles du Christ ressuscité dans l’évangile de saint Mathieu. Elles nous aident à pressentir les dimensions inouïes du mystère que l’Église fête pour couronner l’année liturgique : le mystère du Christ Roi, de la royauté du Christ.

EXPLICATIONS

Le Christ est Roi, c’est affirmer, à un premier niveau, que le Christ a pouvoir non seulement sur la terre, mais sur le cosmos tout entier.

C’est proclamer aussi qu’il est le maître de l’histoire pour tous les peuples et dans tous les temps, et qu’il mène souverainement le destin de chaque homme, de chaque couple, de chaque famille, de chaque communauté…

Prier le Christ Roi, c’est reconnaître que l’amour du Christ lui donne tous les droits; c’est reconnaître que le Christ a le droit de nous aimer comme il veut, autant qu’il veut.

Celui que fêtons comme notre Roi, c’est le Fils de Dieu qui est aussi le fils de Marie. Le maître du monde et de l’histoire a dit « maman » à une femme de la terre, et c’est ce même Jésus Christ qui a tout pouvoir dans le ciel.

Bien des gens, il est vrai, même parmi les chrétiens, pourraient s’offusquer de cette fête du Christ Roi, en disant : cette seigneurie du Christ sur l’histoire n’est vraiment pas évidente ! » Mais Jésus nous a prévenus d’avance, lorsqu’il a répondu à Pilate : « Ma royauté n’est pas de ce monde. » (Jean 18, 37)

La fête du Christ Roi ne célèbre par le triomphe de l’Église, mais bien plutôt l’entrée de l’Église dans l’œuvre universelle du Christ miséricordieux. Mais dans ce Seigneur si proche de nous, nous reconnaissons avec allégresse, avec enthousiasme, le maître du monde et de l’histoire, « afin qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse au ciel, sur terre, et dans le monde des morts, et que toute langue proclame : « Jésus Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père.  »

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PRIONS AINSI CHAQUE JOUR DE LA NEUVAINE :

* Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Amen !

* Faire un petit chant au Saint-Esprit de votre connaissance.

* Prière de la Neuvaine

Seigneur, en ce jour où nous magnifions ta grandeur, où nous sommes tellement heureux de dire notre action de grâce, donne-nous d’abandonner toutes nos vérités, mesquines et tristes, pour embrasser La Vérité, l’unique, la tienne. Viens régner dans nos cœurs, viens y fonder la paix que toi seul peux donner.

Donne nous de vivre selon la loi de ton royaume, accueille-nous dans ta miséricorde, grave-la en nos coeurs par le feu de ton Esprit. Apprends-nous à ne rien retenir pour nous-mêmes, que Dieu puisse prendre toute la place en nos âmes.

Nous t’acclamons et nous te choisissons, toi notre sauveur, toi « l’alpha et l’oméga, celui qui est, qui était et qui vient, le Tout-Puissant. » Toi seul peux combler nos cœurs, toi seul, Seigneur donnes un sens à nos vies, tu es Jésus, Christ et Seigneur !

Tous sur la terre, nous avons besoin de toi.

A toi, l’Agneau de Dieu avec le Père et le Saint-Esprit soient le règne la puissance et la Gloire, pour les siècles et les siècles. Amen !

* Chantez un chant de louange de votre connaissance à la Gloire de Jésus-Christ.

* Prendre un temps de silence et d’action de grâce.

* Priez un Notre-Père et un je Vous Salue Marie

* Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Amen !

* QUE LE CHRIST ROI NOUS BENISSE !

 

 

 

 

 

Bx Jean-Paul II, « le Géant de Dieu » (1920-2005)

mardi 22 octobre 2013

Le Bienheureux Jean-Paul II sera canonisé le 27 avril 2014, IIe dimanche de Pâques et dimanche de la Divine Miséricorde.

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La Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements a émané le décret fixant au 22 octobre la mémoire liturgique du bienheureux Jean-Paul II, inscrite au calendrier diocésain de Rome et de la Pologne.

« Frères et sœurs, n’ayez pas peur d’accueillir le Christ et d’accepter son pouvoir ! Aidez le Pape et tous ceux qui veulent servir le Christ et, avec la puissance du Christ servir l’homme et l’humanité entière ! N’ayez pas peur ! Ouvrez, ouvrez toutes grandes les portes au Christ ! À sa puissance salvatrice ouvrez les frontières des États, les systèmes économiques et politiques, les immenses domaines de la culture, de la civilisation, du développement. N’ayez pas peur ! »

Ces paroles mémorables, prononcées le 22 octobre 1978 dans l’homélie du début du pontificat (>>> Vidéo Extraits du discours du pape) restent, désormais, sculptées dans les cœurs de tous les chrétiens et des hommes de bonne volonté du monde entier.

Ce que le Pape demandait à tous, lui même l’a fait en premier : il a ouvert au Christ la société, la culture, les systèmes politiques et économiques, en inversant, avec la force d’un géant qui venait de Dieu, une tendance qui pouvait sembler irréversible.

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arol Józef Wojty?a, devenu Jean-Paul II à son élection au Siège apostolique d’octobre 1978, est né le 18 mai 1920 à Wadowice, petite ville située à 50 km de Cracovie. Il est le plus jeune des trois enfants de Karol Wojty?a et d’Émilie Kaczorowska. Sa mère mourut en 1929. Son frère aîné Edmund, qui fut médecin, est décédé en 1932 ; leur père, ancien sous-officier, en 1941. Leur sœur Olga était décédée avant la naissance de Karol.

Il fut baptisé le 20 juin 1920, dans l’église paroissiale de Wadowice, par le prêtre François ?ak, fit sa Première Communion à neuf ans et reçut la Confirmation à dix-huit ans. Ses études secondaires près l’École Marcin Wadowita de Wadowice achevées, il s’inscrit en 1938 à l’Université Jagellon de Cracovie et à un cours de théâtre. L’Université ayant été fermée en 1939 par l’occupant nazi, le jeune Karol dut travailler sur un chantier de l’usine chimique Solvay afin de gagner sa vie et d’échapper à la déportation en Allemagne.

À compter de 1942, ressentant l’appel au sacerdoce, il suivit les cours de formation du Séminaire clandestin de Cracovie. Il fut à la même époque l’un des promoteurs du Théâtre Rapsodique, lui aussi clandestin.

Après la Seconde Guerre Mondiale, il poursuivit ses études au Grand Séminaire de Cracovie à peine rouvert, et également à la Faculté de théologie de l’Université Jagellon, jusqu’à son ordination sacerdotale à Cracovie le Ier novembre 1946 des mains du Cardinal Adam Stefan Sapieha. Il fut ensuite envoyé à Rome par le Cardinal Sapieha et poursuivit ses études doctorales sous la direction du dominicain français, le P. Garrigou-Lagrange. Il soutint en 1948 sa thèse en théologie consacrée à la Foi dans l’œuvre de saint Jean-de-la-Croix (Doctrina de fide apud Sanctum Ioannem a Cruce). Durant ce séjour romain, il occupa son temps libre pour exercer son ministère pastoral auprès des émigrés polonais de France, de Belgique et des Pays-Bas.

Il rentra en 1948 en Pologne pour être vicaire en diverses paroisses de Cracovie et aumônier des étudiants jusqu’en 1951 où il reprit ses études philosophiques et théologiques.

En 1953, il soutint à l’Université catholique de Lublin une thèse intitulée « Mise en valeur de la possibilité de fonder une éthique catholique sur la base du système éthique de Max Scheler ». Il accéda ensuite à l’enseignement professoral de la théologie morale et d’éthique sociale au Grand Séminaire de Cracovie et à la Faculté de théologie de Lublin.

Le 4 juillet 1958, Pie XII (Eugenio Pacelli, 1939-1958) le nomma Évêque titulaire d’Ombi et auxiliaire de Cracovie et, le 28 septembre suivant, il reçut la consécration épiscopale des mains de l’Archevêque Eugeniusz Baziak, en la cathédrale du Wawel (Cracovie).

Le 13 janvier 1964, il fut nommé Archevêque de Cracovie par Paul VI (Giovanni Battista Montini, 1963-1978) qui, le 26 juin 1967, l’éleva au cardinalat, du titre de S. Cesareo in Palatio, une diaconie élevée au rang presbytéral pro illa vice (pour l’occasion). Après avoir participé au Concile Vatican II (1962-1965), où il offrit notamment une importante contribution à l’élaboration de la constitution Gaudium et Spes, le Cardinal Wojty?a prit part à toutes les assemblées du Synode des Évêques.

beatify1-Grzegorz-Galazka--courtesy-of-Postulation-of-Pope-Au cours du second Conclave de 1978, il fut élu Pape par les Cardinaux le 16 octobre et prit le nom de Jean-Paul II. Le 22 octobre, Jour du Seigneur, il entamait solennellement son ministère de 263e successeur de l’Apôtre Pierre. Son pontificat de près de 27 années allait être l’un des plus longs de l’histoire de l’Église.

Jean-Paul II a exercé son ministère pétrinien avec un inlassable esprit missionnaire, prodiguant toutes ses énergies, poussé par la sollicitude pastorale envers toutes les Églises et par la charité ouverte à l’humanité tout entière. En vingt-six années de pontificat, le Pape Jean-Paul II a accompli 104 voyages apostoliques hors d’Italie et 146 visites dans ce pays. Comme Évêque de Rome, il a visité 317 des 333 paroisses de son diocèse.

Plus qu’aucun de ses prédécesseurs, il a rencontré le Peuple de Dieu et les Responsables des nations : aux 1166 audiences générales du mercredi ont participé plus de 17.600.000 pèlerins, sans compter toutes les autres audiences spéciales et les cérémonies religieuses [plus de 8 millions de pèlerins seulement au cours du Grand Jubilé de l’An 2000] ; outre les millions de fidèles qu’il a rencontrés au cours de ses visites pastorales en Italie et dans le monde. Nombreuses sont les personnalités gouvernementales reçues en audience : il suffit de rappeler les 38 visites officielles et les 738 audiences ou rencontres de chefs d’État, ainsi que les 246 audiences et rencontres de premiers ministres.

Son amour pour les jeunes l’a poussé à lancer en 1985 les Journées mondiales de la Jeunesse, et les 19 JMJ de son pontificat ont rassemblé des millions de jeunes dans diverses parties du monde. D’autre part, son attention à la famille s’est exprimée par la tenue de Rencontres mondiales des Familles entreprises à son initiative en 1994.

Il a promu avec succès le dialogue avec les juifs et avec les représentants des autres religions, les invitant parfois à des rencontres de prière pour la paix, en particulier à Assise.

Sous sa direction l’Église s’est approchée du troisième millénaire et a célébré le grand Jubilé de l’An 2000, selon les orientations indiquées dans la Lettre apostolique Tertio Millennio Adveniente. Celle-ci s’est ensuite ouverte à la nouvelle époque, en recevant ses indications dans la Lettre apostolique Novo Millennio Ineunte, dans laquelle il montrait aux fidèles le chemin de l’avenir.

Avec l’Année de la Rédemption, l’Année mariale et l’Année de l’Eucharistie il a promu le renouveau spirituel de l’Église.

Il a donné une impulsion extraordinaire aux canonisations et aux béatifications, pour montrer d’innombrables exemples de la sainteté d’aujourd’hui, qui soient un encouragement pour les hommes de notre temps. Jean-Paul II a procédé à 147 cérémonies de béatification (1338 Bienheureux) et à 51 de canonisation (482 Saints). Il a proclamé Docteur de l’Église sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus.

Il a considérablement élargi le Collège des Cardinaux, en en créant 231 en neuf Consistoires, plus un in pectore, dont le nom n’a jamais été révélé. Il a également présidé six réunions plénières du Sacré Collège.

Jean-Paul II a présidé quinze Synodes des Évêques : six Assemblées ordinaires (1980, 1983, 1987, 1990, 1994 et 2001), une générale extraordinaire (1985), huit spéciales (1980, 1991, 1994, 1995, 1997, 1998 [2] et 1999).

Il a prononcé 20.351 discours pendant son seul pontificat dont 3.438 hors d’Italie. Au nombre de ses documents majeurs, on compte quatorze encycliques, quinze exhortations apostoliques, onze constitutions apostoliques et quarante-cinq lettres apostoliques.

À titre privé, en tant que Docteur, a également publié cinq livres : Entrer dans l’espérance (octobre 1994) ; Don et Mystère : en ce 50ème anniversaire de mon ordination sacerdotale (novembre 1996) ; Triptyque romain – Méditations poétiques (mars 2003) ; Levez-vous et allons ! (mai 2004) et Mémoire et Identité (février 2005).

Les seuls écrits officiels représentent plus de 80.000 pages ; à cela il faut ajouter des publications à titre personnel et sans doute des milliers de lettres et documents privés divers.

Il a promulgué le Catéchisme de l’Église catholique, à la lumière de la Tradition, interprétée avec autorité par le Concile Vatican II. Il a également réformé les Codes de droit canonique latin et oriental, a créé de nouvelles institutions et réorganisé la Curie romaine.

Jean-Paul II est décédé au Vatican le 2 avril 2005 à 21 h 37, tandis qu’on entrait déjà dans le Jour du Seigneur, Octave de Pâques et Dimanche de la Divine Miséricorde.

Les funérailles se sont déroulées le >>> 08/04/05 alors que, depuis son décès, plus de trois millions de fidèles étaient venus à Rome saluer sa dépouille, attendant jusqu’à 24 heures avant d’entrer dans la Basilique Saint Pierre.

Le 28 avril, le nouveau Pape Benoît XVI a accordé la dispense des 5 années après la mort pour l’ouverture de la Cause en béatification-canonisation de Jean-Paul II. La procédure canonique a été ouverte le 28 juin suivant par le card. Camillo Ruini, Vicaire général pour le diocèse de Rome.

Jean-Paul II (Karol Józef Wojty?a) a été officiellement élevé aux honneurs des autels le dimanche Ier mai 2011au cours de la messe de béatification, sur la place Saint-Pierre de Rome, présidée par le Pape Benoît XVI  (>>> Homélie).

Pour un approfondissement biographique :
&  >>> Ioannes Paulus PP. II 

Source principale : vatican.va (« Rév. x gpm »).

Saint Luc, compagnon et collaborateur des apôtres

vendredi 18 octobre 2013

St-LucQue Luc ait été inséparable de Paul et son collaborateur dans la prédication de l’Évangile, lui-même le montre avec évidence, non pour se glorifier mais poussé par la vérité elle-même. En effet, lorsque Barnabé et Jean, surnommé Marc, se sont séparés de Paul et se sont embarqués pour Chypre, Luc écrit : « Nous sommes venus à Troas » (cf Ac 16,8.11)…; puis il décrit en détail tout leur voyage, leur venue à Philippes, et comment ils y ont annoncé la parole pour la première fois… Il relate dans l’ordre tout son voyage avec Paul dont il raconte les circonstances avec toute la précision possible… Ayant été présent à tous ces événements, Luc les a consignés de façon précise ; on ne peut surprendre chez lui ni mensonge ni orgueil, car tous ces faits étaient connus…

Que Luc ait été non seulement le compagnon, mais encore le collaborateur des apôtres, de Paul surtout, Paul le dit clairement lui-même dans ses lettres : « Demas m’a abandonné et s’en est allé à Thessalonique, Crescens en Galatie, Tite en Dalmatie, Luc seul est avec moi » (2 Tm 4,11). Cela prouve bien que Luc a toujours été uni à Paul, de façon inséparable. De même dans la lettre aux Colossiens, on lit : « Luc, le médecin bien-aimé, vous salue » (Col 4,14)…

D’autre part, nous connaissons beaucoup d’événements de l’Évangile — et des plus importants — par Luc seul… Qui sait, d’ailleurs, si Dieu n’a pas fait en sorte que beaucoup de traits de l’Évangile aient été révélés par Luc seul…, pour que tous se laissent guider par le témoignage qu’il apporte ensuite [dans son deuxième livre] sur les actes et la doctrine des apôtres, et qu’en gardant ainsi inaltérée la règle de la vérité, tous puissent être sauvés. Ainsi le témoignage de Luc est vrai ; l’enseignement des apôtres est manifeste, solide et ne cache rien… Telles sont les voix de l’Église, d’où toute l’Église tire son origine.

Saint Irénée de Lyon (v. 130-v. 208), évêque, théologien et martyr
Contre les Hérésies, III, 14-15 ; SC 34 (trad. cf Cerf 1984, p. 337s)

Pour un approfondissement : &
>>> Livre des Actes des Apôtres
>>> Évangile selon saint Luc

 

 

 

 

 

 

 

MARIE, LA PREMIÈRE ET LA MEILLEURE CHRÉTIENNE

mercredi 16 octobre 2013
Maria de Faykod , carrare
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Aucun être humain n’ a été plus proche de Jésus que la Vierge.
Elle L’a porté et L’a mis au monde. Elle Lui a donné Ses traits ; Il devait Lui ressembler.  Elle L’a aimé comme une mère aime son fils : son premier-né, son unique. Elle a été Son éducatrice et c’est d’Elle qu’ Il a appris les magnifiques prières d’Israël.
Une femme, un jour, a dit à Jésus : « Heureuse la Mère qui T’a porté dans ses entrailles et qui T’a nourri de son lait » (Saint Luc 11, 27). Cette louange est aussi celle de l’Eglise ; elle est aussi la nôtre.
Mais, si Elle a été une éducatrice pour Jésus, Celui-ci par un mystérieux retour des choses a été Son Maître. Elle s’est mise à Son école, écoutant Ses paroles, observant et retenant Ses gestes et Ses actions, gardant tout cela et le méditant au plus profond d’Elle-même. Elle a été la première et aussi la meilleure chrétienne et Elle a vraiment mérité la parole de Son Fils : « Heureux qui écoute la Parole de Dieu et la met en pratique ». (Saint Luc 11, 28) ».
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Monseigneur Jean-Paul Vincent (ancien évêque de Bayonne)  
Homélie du 15 août 1972 au Puy-en-Velay 
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Notre-Dame de Fatima (fin des apparitions)

dimanche 13 octobre 2013

Beata_Vergine_Maria_di_FatimaLe pape Benoît XV organisait une croisade de prières à Marie Médiatrice de toutes grâces, en vue de sauver le monde alors dévasté par la première Guerre Mondiale. Une semaine plus tard, son appel angoissé recevait une réponse des lèvres mêmes de la divine Médiatrice.

Un dimanche, 13 mai 1917, trois enfants gardent leurs brebis sur les collines de Fatima, au Portugal. Lucie, âgée de dix ans et ses cousins François et Jacinthe âgés respectivement de neuf et sept ans sont les heureux choisis de la Vierge.

En entendant sonner midi au loin, ils s’agenouillent et récitent le chapelet. Leur prière est interrompue par la vue d’un éclair, puis d’un second plus brillant que le premier. Le ciel est cependant sans nuages. Ô merveille ! À quelques pas, sur les branches d’un chêne vert, ils aperçoivent une belle Dame plus étincelante que le soleil. Éblouis autant que terrifiés, les trois enfants veulent s’enfuir, mais la mystérieuse apparition les rassure par un geste de maternelle bonté et leur dit « N’ayez pas peur, je ne vous ferai pas de mal. »

Après quelques minutes d’un silence extatique, Lucie ose demander : « Qui êtes-vous? “Je suis du ciel, répond la céleste vision, je suis descendue pour vous demander de venir ici, six mois de suite, le treize de chaque mois.”» La Vierge leur recommande de réciter souvent le chapelet. « Vous ajouterez cette prière après le Gloria Patri : Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, et conduisez au ciel toutes les âmes, spécialement celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde. » Puis, Elle se tait et s’éloigne doucement, comme poussée par un zéphyr et disparaît dans la lumière du soleil.

À tous les 13 des cinq mois suivants, les enfants ont la joie insigne de revoir la belle Dame. La nouvelle des apparitions se répand rapidement dans la région. Le 13 juillet, la foule des curieux atteint cinq mille et en août, elle se chiffre à près de vingt mille. Enfin, le 13 octobre, environ soixante-dix mille personnes accourent malgré la pluie.

Tout à coup, le ciel s’éclaircit, le soleil tremble… se secoue… et se met à tourner sur lui-même à une vitesse vertigineuse, lançant d’énormes faisceaux lumineux et multicolores. Les nuages, les arbres, les rochers prennent les teintes les plus variées. Pendant que la foule haletante contemple ce saisissant spectacle, les trois enfants voient la Très Sainte Vierge accompagnée cette fois de Jésus et de saint Joseph. Ce prodige inouï dura une douzaine de minutes et fut aperçu distinctement à plus de quatre milles à la ronde.

Ce miracle se réalisait exactement au jour, à l’heure et à l’endroit annoncés, pour exciter les hommes à croire à la réalité des apparitions et à obéir au message que la Très Sainte Vierge apportait du Ciel. À Fatima comme à Lourdes, Notre-Dame recommandait la pénitence et la récitation du rosaire. « Si l’on répond à ma demande de faire pénitence et de prier, la Russie se convertira et vous aurez la paix » a promis la Vierge Marie. « … Sinon, elle répandra ses erreurs dans le monde, suscitant des guerres et des persécutions à l’Église. Les bons seront martyrisés, le Saint-Père aura beaucoup à souffrir, plusieurs nations seront anéanties. » Mais n’oublions pas que Notre-Dame de Fatima a ajouté : « À la fin, mon Cœur Immaculé triomphera. »

Pour un approfondissement :
>>> Notre Dame de Fatima

Source principale : viechretienne.catholique.org/ (« Rév. x gpm »).

 

 

 

 

 

 

Notre-Dame du Rosaire

lundi 7 octobre 2013

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Le Rosaire avait été institué par saint Dominique au commencement du XIIIe siècle. Par le zèle des papes, et aussi par les fruits abondants qu’il produisait dans l’Église, il devenait de plus en plus populaire. Au XVe siècle, le bienheureux Alain de La Roche, dominicain, fut suscité par Marie pour raviver cette dévotion si excellente.

La fête de Notre-Dame du Rosaire se célébrait déjà, en 1547, à Tortosa (Espagne), le troisième dimanche d’avril, quand fut instituée par Pie V la fête de Notre-Dame de la Victoire (1572) au premier dimanche d’octobre, en action de grâces pour la victoire de Lépante

Plus tard, dans les premières années du XVIIIe siècle, parut un homme extraordinaire appelé à bon droit le Dominique des temps modernes, et qui fut le grand propagateur, l’apôtre de la dévotion au saint Rosaire ; c’est saint Louis-Marie Grignion de Montfort. Depuis saint Dominique, il n’y a pas eu d’homme plus zélé que ce grand missionnaire pour l’établissement de la confrérie du Rosaire : il l’érigeait dans tous les lieux où elle ne l’était pas ; c’est le moyen qu’il jugeait le plus puissant pour établir le règne de Dieu dans les âmes. Il composa lui-même une méthode de réciter le Rosaire, facile à retenir, instructive et pieuse. L’Apôtre de l’Ouest récitait tous les jours son Rosaire en entier, suivant sa méthode, et le faisait de même réciter publiquement tous les jours dans ses missions, et il a fait un point de règle à ses disciples de suivre son exemple.

Par son Rosaire quotidien, Montfort convertissait les plus grands pécheurs et les faisait persévérer dans la grâce et la ferveur de leur conversion ; il pouvait dire : « Personne ne m’a résisté une fois que j’ai pu lui mettre la main au collet avec mon Rosaire ! » Il avait mille industries pour propager et faire aimer le Rosaire : là, c’étaient des bannières représentant les mystères du Rosaire ; ailleurs, d’immenses Rosaires qu’on récitait en marchant, dans les églises ou autour des églises, à la manière du chemin de la Croix. Il exaltait le Rosaire dans ses cantiques ; un tonnerre de voix répondait à la sienne, et tous les échos répétaient, de colline en colline, les gloires de cette dévotion bénie.
©Evangelizo.org

 

 

 

 

 

St François d’Assise, fondateur o.f.m. (1182-1226)

vendredi 4 octobre 2013

St FrançoisLa vie de saint François d’Assise est la condamnation des sages du monde, qui regardent comme un scandale et une folie l’humilité de la croix.

« Surgit au monde un soleil ». A travers ces paroles, dans la Divine Comédie (Paradis, chant XI), le plus grand poète italien Dante Alighieri évoque la naissance de François.

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rançois naquit à Assise, en Ombrie, à la fin de 1181 ou au début de 1182. Comme ses parents, qui étaient marchands, faisaient beaucoup de commerce avec les français, ils lui firent apprendre la langue française et il parvint à la parler si parfaitement, qu’on lui donna le nom de François, quoiqu’il eût reçu celui de Jean au baptême.

Sa naissance avait été marquée par une merveille : d’après un avis du Ciel, sa mère le mit au monde sur la paille d’une étable. Dieu voulait qu’il fût, dès le premier moment, l’imitateur de Celui qui eut pour berceau une crèche et est mort sur une croix.

Les premières années de François se passèrent pourtant dans la dissipation ; il aimait la beauté des vêtements, recherchait l’éclat des fêtes, traitait comme un prince ses compagnons, avait la passion de la grandeur ; au milieu de ce mouvement frivole, il conserva toujours sa chasteté.

Il avait une grande compassion pour les pauvres. Ayant refusé un jour l’aumône à un malheureux, il s’en repentit aussitôt et jura de ne plus refuser à quiconque lui demanderait au nom de Dieu. Après des hésitations, François finit par comprendre la volonté de Dieu sur lui et se voua à la pratique de cette parole qu’il a réalisée plus que tout autre saint : « Si quelqu’un veut venir à ma suite, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix chaque jour et qu’il me suive ! » (Lc 9,23).

Sa conversion fut accompagnée de plus d’un prodige : un crucifix lui adressa la parole ; un peu plus tard, il guérit plusieurs lépreux en baisant leurs plaies. Son père fit une guerre acharnée à cette vocation extraordinaire, qui avait fait de son fils, si plein d’espérance, un mendiant jugé fou par le monde. François se dépouilla de tous ses vêtements, ne gardant qu’un cilice, et les remit à son père en disant : « Désormais je pourrai dire avec plus de vérité : Notre Père, qui êtes aux cieux. »

Un jour, il entendit, à l’évangile de la messe, ces paroles du sauveur : « Ne portez ni or ni argent, ni aucune monnaie dans votre bourse, ni sac, ni deux vêtements, ni souliers, ni bâtons. » (Mt 10,9-10). Dès lors, il commença cette vie tout angélique et tout apostolique dont il devait lever l’étendard sur le monde. On vit, à sa parole, des foules se convertir ; bientôt les disciples affluèrent sous sa conduite ; il fonda un ordre de religieux qui porta son nom, et un ordre de religieuses qui porte le nom de sainte Claire, la digne imitatrice de François.

En 1224, dans l’ermitage de la Verna, François vit le Crucifié sous la forme d’un séraphin et de cette rencontre avec le séraphin crucifié, il reçut les stigmates ; il devint ainsi un avec le Christ crucifié : un don qui exprime donc son intime identification avec le Seigneur.

La mort de François – son transitus – advint le soir du 3 octobre 1226, à la Portioncule. Après avoir béni ses fils spirituels, il mourut, étendu sur la terre nue.

Deux années plus tard, le Pape Grégoire IX (Ugolino dei Conti di Segni, 1227-1241) l’inscrivit dans l’album des saints.Peu de temps après, une grande basilique fut élevée en son honneur, à Assise, destination encore aujourd’hui de nombreux pèlerins, qui peuvent vénérer la tombe du saint et jouir de la vision des fresques de Giotto, le peintre qui a illustré de manière magnifique la vie de François.

Pour approfondir, lire la Catéchèse du Pape Benoît XVI

 >>> Saint François d’Assise

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Ste Thérèse de l’Enfant Jésus, carmélite, docteur de l’Église (m)

mardi 1 octobre 2013
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hérèse Martin naquit à Alençon, en France, le 2 janvier 1873. Elle fut baptisée deux jours plus tard en l’église Notre-Dame, recevant les noms de Marie Françoise Thérèse. Ses parents étaient Louis Martin et Zélie Guérin (béatifiés le 19 octobre 2008 à Lisieux). Après la mort de sa mère, le 28 août 1877, Thérèse s’installa avec toute sa famille à Lisieux. Vers la fin de 1879, elle s’approche pour la première fois du sacrement de la Pénitence.

Le jour de la Pentecôte 1883, elle reçoit la grâce insigne de la guérison d’une grave maladie, par l’intercession de Notre-Dame des Victoires. Formée par les Bénédictines de Lisieux, elle fait sa première communion le 8 mai 1884, après une préparation intense, couronnée par une expérience très vive de la grâce de l’union intime avec le Christ. Quelques semaines après, le 14 juin de la même année, elle reçoit le sacrement de la confirmation, accueillant en toute conscience le don de l’Esprit Saint dans une participation personnelle à la grâce de la Pentecôte. Elle avait le désir d’entrer dans la vie contemplative, comme ses sœurs Pauline et Marie, au Carmel de Lisieux, mais son jeune âge l’en empêchait.

Pendant un voyage en Italie, après avoir visité la Maison de Lorette et la Ville éternelle, au cours de l’audience accordée par le Pape aux pèlerins du diocèse de Lisieux le 20 novembre 1887, elle demanda à Léon XIII (Vincenzo Pecci, 1878-1903), avec une audace filiale, de pouvoir entrer au Carmel à l’âge de quinze ans. Le 9 avril 1888, elle entra au Carmel de Lisieux. Elle prit l’habit le 10 janvier de l’année suivante et fit sa profession religieuse le 8 septembre 1890, en la fête de la Nativité de la Vierge Marie.

Au Carmel, elle s’engage sur le chemin de perfection tracé par la Mère fondatrice, Thérèse de Jésus, avec une ferveur et une fidélité authentiques, par l’accomplissement des divers services communautaires qui lui sont confiés. Éclairée par la Parole de Dieu, éprouvée très vivement par la maladie de son père bien-aimé, Louis Martin, qui meurt le 29 juillet 1894, elle avance vers la sainteté, inspirée par la lecture de l’Évangile, plaçant au centre de tout l’amour.

Dans ses manuscrits autobiographiques, Thérèse nous a laissé non seulement les souvenirs de son enfance et de son adolescence, mais aussi le portrait de son âme, la description de ses expériences les plus intimes. Elle découvre et communique aux novices qui lui sont confiées la petite voie de l’enfance spirituelle ; elle reçoit comme un don spécial la charge d’accompagner par le sacrifice et la prière deux «frères missionnaires». Elle pénètre toujours plus le mystère de l’Église et sent croître en elle sa vocation apostolique et missionnaire, pour attirer tout le monde à sa suite, saisie par l’amour du Christ, son unique Époux.

Le 9 juin 1895, en la fête de la Très Sainte Trinité, elle s’offre en victime d’holocauste à l’Amour miséricordieux de Dieu. Elle rédige alors le premier manuscrit autobiographique qu’elle remet à Mère Agnès le jour de la fête de celle-ci, le 21 janvier 1896. Quelques mois après, le 3 avril, dans la nuit entre le jeudi et le vendredi saints, elle souffre d’une hémoptysie, première manifestation de la maladie qui la conduira à sa mort et qu’elle accueille comme une mystérieuse visite de l’Époux divin. Elle entre alors dans une épreuve de la foi qui durera jusqu’à sa mort et dont elle donnera un témoignage bouleversant dans ses écrits. Au mois de septembre, elle achève le manuscrit B qui illustre de manière impressionnante la maturité dans la sainteté à laquelle elle est parvenue, en particulier par la découverte de sa vocation au cœur de l’Église.

Alors que sa santé se dégrade et que le temps de l’épreuve se poursuit, elle commence au mois de juin le manuscrit C dédié à Mère Marie de Gonzague ; de nouvelles grâces l’amènent à une plus haute perfection et elle découvre de nouvelles lumières pour la diffusion de son message dans l’Église au profit des âmes qui suivront sa voie. Le 8 juillet, elle est transférée à l’infirmerie. Ses sœurs et d’autres religieuses recueillent ses paroles, tandis que s’intensifient ses souffrances et ses épreuves, supportées avec patience, jusqu’à sa mort dans l’après-midi du 30 septembre 1897. «Je ne meurs pas, j’entre dans la vie», avait-elle écrit à son frère spirituel missionnaire, l’Abbé M. Bellier. Ses dernières paroles, «Mon Dieu…, je vous aime !», scellent une existence qui s’éteint sur la terre à l’âge de vingt-quatre ans pour entrer, suivant son désir, dans une phase nouvelle de présence apostolique en faveur des âmes, dans la communion des saints, pour répandre une pluie de roses sur le monde.

Elle fut canonisée par Pie XI (Ambrogio Damiano Achille Ratti, 1922-1939) le 17 mai 1925 et ce même Pape la proclama « Patronne universelle des missions« , ainsi que St François Xavier, le 14 décembre 1927.

Sa doctrine et son exemple de sainteté ont été reçus par toutes les catégories de fidèles de ce siècle avec un grand enthousiasme, et aussi en dehors de l’Église catholique et du christianisme. De nombreuses Conférences épiscopales, à l’occasion du centenaire de sa mort, ont demandé au Pape qu’elle soit proclamée Docteur de l’Église, à cause de la solidité de sa sagesse spirituelle, inspirée par l’Évangile, à cause de l’originalité de ses intuitions théologiques où brille sa doctrine éminente, et à cause de l’universalité de la réception de son message spirituel, accueilli dans le monde entier et diffusé par la traduction de ses œuvres dans une cinquantaine de langues.

Le Bx Jean Paul II (Karol Józef Wojty?a, 1978-2005) proclama Thérèse de l’Enfant-Jésus et de la Sainte Face Docteur de l’Église universelle le 19 octobre 1997.

Pour approfondir, lire la Catéchèse du Pape Benoît XVI :

 >>> Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus

 

Source principale : vatican.va («Rév. x gpm»).

 

 

 

 

St Vincent de Paul, prêtre et fondateur – Mémoire

vendredi 27 septembre 2013

St Vincent de PaulJe n’ai pas écouté les paroles de notre Mère Eternelle, mais je suis, vous savez, celui qui marchais sur la route avec le bâton….

Je suis déjà venu. Vous savez, Paul, vous connaissez ! Je sais que je suis un peu rugueux de la parole, je suis un peu rude sur toutes d’autres choses que je dis, que je fais ; mais mon bâton m’a servi, ma route m’a été profitable et a été profitable à bien des hommes.

Alors aujourd’hui je viens, je reviens parce que vous avez besoin peut-être d’être un peu, comme vous dites dans votre langage actuel, « boostés ». Je ne sais pas ce que cela veut dire, moi directement, mais je crois que c’est un terme moderne lié à l’informatique ou je ne sais pas quoi. Bon, enfin je vous transmets ce terme comme je l’ai entendu et je viens vous demander de vous mettre à genoux, de prier pour toutes ces femmes qui souffrent, pour tout ce manque de compréhension, de ce manque d’attente vers la Paix et l’Amour.

Les gens tournent le dos. Pourquoi ? Parce qu’ils n’ont plus foi, ils n’ont plus rien, ils n’ont plus rien. Mais pourquoi ils n’ont plus rien ? Parce qu’on ne leur donne pas les moyens de croire.

Vous, vous priez pourquoi ? Parce que c’est inscrit, je dirais, dans les échos de votre corps ; la foi transpire en vous, l’amour transpire en vous, même si parfois vous faites des erreurs – on est des êtres humains – j’étais le premier à y passer, hein, je sais de quoi je parle.

Mais aujourd’hui il va falloir que l’union soit plus grande.

A l’heure actuelle on parle de l’union des peuples, de l’union des pays et tout.

Sachez que c’est une bévue, parce que c’est une union factice, c’est une union de fous et de fric.

Ne vous inquiétez pas, il y a quand même une union d’amour derrière ; il y a des gens qui prient, comme vous, comme d’autres, il y a des éléments sur toute la terre qui prient chaque jour en vue d’une évolution plus concrète vers l’Amour et la Paix.

Vous m’excuserez, je suis un peu rapide, mais je ne suis pas tout seul et je voudrais simplement vous apporter mon soutien et puis, je veux vous dire de vous « booster », hein, que vous alliez plus loin !

Je prie pour vous aussi.

St Vincent de Paul

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Pour un approfondissement biographique :
>>> Saint Vincent-de-Paul
Pour en savoir plus encore :
>>> Ses œuvres et ses biographies

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