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Archive pour la catégorie ‘Histoire’

Fête de St Matthias, apôtre

mardi 14 mai 2013

L’éternelle jeunesse de l’Église

Aujourd’hui, nous portons notre pensée sur un effet propre à la Pentecôte : l’animation surnaturelle produite par l’effusion de l’Esprit Saint dans le corps visible, social et humain des disciples du Christ. Cet effet, c’est l’éternelle jeunesse de l’Église… L’humanité qui compose l’Église subit le sort du temps, elle est ensevelie dans la mort ; mais cela ne suspend ni n’interrompt le témoignage de l’Église dans l’histoire tout au long des siècles. Jésus l’a annoncé et promis : « Je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin des temps » (Mt 28,20). Il l’avait également laissé entendre à Simon en lui donnant un nom nouveau : « Tu es Pierre et sur cette pierre je bâtirai mon Église, et la puissance de la mort n’aura pas de force contre elle » (Mt 16,18).

On peut tout de suite faire cette objection avec tant de gens aujourd’hui : que l’Église soit permanente, peut-être, elle dure depuis vingt siècles ; mais c’est justement parce qu’elle dure depuis si longtemps qu’elle est vieille… L’Église, disent-ils, est vénérable du fait de son ancienneté…, mais elle ne vit pas de ce souffle actuel qui est toujours nouveau : elle n’est plus jeune. Cette objection est forte…; il faudrait un long traité pour y répondre. Mais pour les esprits ouverts à la vérité, il pourrait suffire de dire que cette pérennité de l’Église est synonyme de jeunesse. « C’est une chose admirable à nos yeux » (Mt 21,42) : l’Église est jeune.

Ce qui est le plus étonnant, c’est que le secret de sa jeunesse c’est sa persistance inaltérable dans le temps. Le temps ne fait pas vieillir l’Église ; il la fait grandir, il stimule sa vie et sa plénitude… Certes, tous ses membres meurent comme tous les mortels ; mais l’Église, elle, non seulement a un principe invincible d’immortalité au-delà de l’histoire ; elle possède aussi une force incalculable de renouveau.

Paul VI, pape de 1963-1978
Audience générale du 12/6/1974 (trad. DC 1657, p. 602)

 

 

 

Le Juste Chemin

vendredi 10 mai 2013

“Je parlerai toujours, pour que le monde ne devienne pas tout entier idolâtre. Et je parlerai aux miens, à ceux que j’ai choisis pour vous répéter mes paroles. L’Esprit de Dieu parlera, et eux comprendront ce que les sages eux-mêmes ne sauront pas comprendre. En effet les savants étudieront la parole, la phrase, la manière, le lieu, le comment, l’instrument, à travers lesquels la Parole parle, alors que ceux que j’ai choisis ne se perdront pas dans ces études inutiles, mais écouteront, perdus dans l’amour, et comprendront puisque ce sera l’Amour qui leur parlera. Eux distingueront les pages ornées des savants ou les pages menteuses des faux prophètes, des rabbis d’hypocrisie, qui enseignent des doctrines corrompues ou enseignent ce qu’ils ne pratiquent pas, ils les distingueront des paroles simples, vraies, profondes qui viendront de Moi. Mais le monde les haïra à cause de cela, car le monde me hait Moi-Lumière et il hait les fils de la Lumière, le monde ténébreux qui aime les ténèbres propices à son péché. Mes brebis me connaissent et me connaîtront et me suivront toujours, même sur les chemins sanglants et douloureux que je parcourrai le premier, et qu’eux parcourront après Moi. Les chemins qui conduisent les âmes à la Sagesse. Les chemins que le sang et les pleurs de ceux qui sont persécutés parce qu’ils enseignent la justice, rendent lumineux parce qu’ils brillent dans le brouillard des fumées du monde et de Satan, et sont comme des sillages d’étoiles pour conduire ceux qui cherchent la Voie, la Vérité, la Vie, et ne trouvent personne pour les y conduire, car c’est de cela que les âmes ont besoin: de ceux qui les conduisent à la Vie, à la Vérité, au juste Chemin. Dieu est plein de pitié pour ceux qui cherchent et ne trouvent pas non pas par leur faute, mais par la paresse des pasteurs idoles. Dieu est plein de pitié pour les âmes qui, laissées à elles-mêmes, se perdent et sont accueillies par les ministres de Lucifer, tout prêts à accueillir ceux qui se sont égarés, pour en faire des prosélytes de leurs doctrines. Dieu est plein de pitié pour ceux qui sont trompés seulement parce que les rabbis de Dieu, les prétendus rabbis de Dieu, se sont désintéressés d’eux. Dieu est plein de pitié pour ceux qui vont à la rencontre du découragement, des brouillards, de la mort, par la faute de faux maîtres, qui de maîtres n’ont que le vêtement et l’orgueil d’être appelés de ce nom. Et pour ces pauvres âmes, comme Il a envoyé les prophètes pour son peuple, comme Il m’a envoyé Moi pour le monde entier, ainsi ensuite, après Moi, Il enverra les serviteurs de la Parole, de la Vérité et de l’Amour pour répéter mes paroles. Car ce sont mes paroles qui donnent la Vie. C’est pourquoi mes brebis de mainte nant et de plus tard auront la Vie que je leur donne à travers ma Parole qui est Vie éternelle pour ceux qui l’accueillent, et ne périront jamais et que personne ne pourra arracher de mes mains.”

Extrait de la Traduction de “L’évangile tel qu’il m’a été révélé” de Maria Valtorta ©Centro Editoriale Valtortiano, Italie http://www.mariavaltorta.com/

 

 

St Philippe et Jacques le Mineur, apôtres (Ier s.)

vendredi 3 mai 2013
P

hilippe était de Bethsaïde, en Galilée, patrie de saint Pierre et de saint André. Le Sauveur, dès les premiers jours de sa vie publique, le rencontra et lui dit : « Suis-Moi ! »

Après la Pentecôte, il alla prêcher dans les immenses contrées de l’Asie supérieure ; il évangélisa longtemps les Scythes, puis les Galates, les Phrygiens, et c’est dans la ville d’Hiérapolis, en Phrygie, qu’il confirma sa prédication par le témoignage de son sang.

Un jour que le peuple offrait de l’encens à un gros serpent qu’il regardait comme une de ses divinités principales, Philippe, saisi de compassion, se jette à terre et supplie Dieu de délivrer ces malheureux de la tyrannie du serpent infernal. L’affreuse bête expire aussitôt. Le peuple se montrait disposé à accepter la doctrine d’un homme qui opérait de telles merveilles ; mais les magistrats et les pontifes s’emparèrent de l’Apôtre, le battirent de verges, le clouèrent à une croix et l’accablèrent de pierres. À sa mort, la terre trembla et plusieurs édifices s’écroulèrent.

J

acques, appelé le Mineur pour le distinguer de Jacques le Majeur, frère de saint Jean, était né à Cana, en Galilée ; il était de la tribu de Juda et cousin de Notre-Seigneur selon la chair. La tradition affirme qu’il ressemblait au Sauveur, et que les fidèles aimaient à regarder en lui une vivante image de leur Maître remonté dans le Ciel. Jacques eut un frère, Apôtre comme lui, nommé Jude, et ses deux autres frères, Joseph et Simon, furent disciples de Jésus.

Après la Pentecôte, quand les Apôtres se partagèrent le monde, Jacques se fixa à Jérusalem, pour la conversion spéciale des Juifs. Son autorité était très grande dans l’Église primitive, et, au concile de Jérusalem, c’est lui qui, le premier après saint Pierre, prit la parole. Il nous reste de lui une belle Épître.

Les conversions nombreuses et éclatantes opérées par son ministère lui suscitèrent des ennemis. Les princes des Juifs le firent monter sur la terrasse du temple et lui dirent : « Juste, nous avons confiance en toi ; parle et dis-nous la vérité sur Jésus ! » Le saint Apôtre s’écria : « Pourquoi m’interrogez-vous sur le Christ ? Il siège dans les Cieux à la droite de la Majesté divine, et un jour Il reviendra sur les nuées du Ciel. » La foule approuvait ces paroles ; mais les chefs, jaloux, précipitèrent le vieillard du haut en bas. Brisé dans sa chute, le martyr trouve encore la force de se mettre à genoux et de prier Dieu pour ses bourreaux, en répétant la parole du Sauveur : « Seigneur, pardonnez-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font. » Un foulon l’étendit mort d’un coup de levier sur la tête.

Pour approfondir, lire les Catéchèses du Pape Benoît XVI :
>>> Jacques le Mineur
>>> Philippe

Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l’année, Tours, Mame, 1950 (« Rév. x gpm »).

 

 

 

 

 

 

 

St Joseph, travailleur (Ier s.)

mercredi 1 mai 2013

La fête de saint Joseph, travailleur, a été fixée au 1er mai par le pape Pie XII en 1955. Le monde du travail prend une conscience grandissante de son importance et c’est le rôle de l’Église de lui enseigner toute sa dignité ; la figure de saint Joseph y contribue merveilleusement. Cette fête de saint Joseph est une triple fête patronale : fête de l’Église, fête de la famille et du foyer, fête du travail.

La présence de Jésus dans l’atelier de Nazareth enseigna à saint Joseph le prix des heures pénibles, et le dur labeur accepté comme une réparation pour le mépris de l’homme des lois de Dieu, a acquis grâce au Christ, une valeur rédemptrice. Artisan avec Dieu créateur, frère de travail de Jésus-Ouvrier, associé avec Lui au rachat du monde, saint Joseph n’attirera jamais trop les regards et la prière de notre siècle.

C’est pourquoi l’Église, s’inspirant de la Tradition qui baptisa autrefois quantité de fêtes païennes pour les doter d’un contenu chrétien tout nouveau, plaça la fête civile du travail sous le puissant patronage de saint Joseph. Ouvrier toute sa vie, qui mieux que lui rendit grâces à Dieu le Père en son labeur de chaque jour ? C’est ce modeste artisan que Dieu choisit pour veiller sur l’enfance du Verbe incarné venu sauver le monde par l’humilité de la croix.

« N’est-il pas le fils du charpentier ? » disait-on du Sauveur. Joseph, connu à Nazareth comme l’époux de Marie et le père de Jésus, homme juste, sans autres ressources que son métier, Joseph, ce fugitif de la grandeur, nous apparaît comme le modèle achevé de l’ouvrier selon le cœur de Dieu.

Diligence, application, constance, sérénité, abnégation de soi, telles furent les vertus du saint charpentier de Nazareth. Par ses paroles et par ses exemples, Joseph nous enseigne l’humilité, la pauvreté, la mortification du corps et le travail. Quand nous avons, comme dit l’Apôtre, la nourriture et le vêtement, contentons-nous-en ; tenons-nous-en au nécessaire, sans aspirer au superflu. Apprenons du saint charpentier de Nazareth à envisager le travail, non comme un esclavage, mais comme un privilège de grandeur et de noblesse, car le travail expie le péché et sanctifie l’homme.

Rappelons-nous aussi que c’est l’effort et non le succès qui garantit le mérite et la récompense. Sur la terre, le travail est la suprême fonction de l’homme et toute sa vie dépend de la manière dont il sait l’accomplir. Comme saint Joseph, imprégnons notre travail de foi, d’espérance et de charité afin d’obtenir cette transfiguration divine des besognes ordinaires. Cet esprit surnaturel nous évitera le mécontentement et la mauvaise humeur. À l’exemple du saint Patriarche, que la prière se joigne à notre travail afin que notre travail devienne une prière.

Prière de saint Pie X au glorieux saint Joseph modèle des travailleurs :

Glorieux saint Joseph, modèle de tous ceux qui sont voués au travail, obtenez-moi la grâce de travailler en esprit de pénitence pour l’expiation de mes nombreux péchés ; de travailler en conscience, mettant le culte du devoir au-dessus de mes inclinations ; de travailler avec reconnaissance et joie, regardant comme un honneur d’employer et de développer par le travail les dons reçus de Dieu ; de travailler avec ordre, paix, modération et patience, sans jamais reculer devant la lassitude et les difficultés ; de travailler surtout avec pureté d’intention et avec détachement de moi-même ayant sans cesse devant les yeux la mort et le compte que je devrai rendre du temps perdu, des talents inutilisés, du bien omis et des vaines complaisances dans le succès, si funestes à l’œuvre de Dieu. Tout pour Jésus, tout pour Marie, tout à votre imitation, patriarche saint Joseph ! Telle sera ma devise à la vie à la mort. Amen
Tiré de R. P. Frédéric de Ghyvelde, o.f.m., édition 1902 (« Rév. x gpm »).

 

 

 

 

Cinquante jours

dimanche 14 avril 2013

La Pentecôte vient du grec ancien ?????????? [pentèkostè] : cinquantième (jour après Pâques) ; en grec moderne, on prononce [pénticosti].
Au centre de la vie chrétienne, on a la fête de Pâques. Le Carême représente une période de 40 jours (du latin quadragesima : quarantième) de jeûne avant Pâques. Il culmine avec le Vendredi Saint, jour de la crucifixion de Jésus. Puis, le dimanche de Pâques, c’est la bonne nouvelle du Jésus ressuscité que l’on fête avec joie. Opposé au Carême, la période de 40 jours après Pâques commémore le temps de Jésus revenu sur Terre. Ce sont des jours de fête. L’Ascension célèbre les adieux de Jésus qui s’envole dans les cieux. Mais pour nous consoler, la Pentecôte célèbre la venue du Saint Esprit. Si le corps de Jésus n’est plus, son esprit demeure. Pour toujours. Ad vitam æternam.
Pourquoi 50 jours ? Si la période de 40 jours possède un sens symbolique dans la Bible, celui de 50 n’évoque rien de biblique. En réalité, le chiffre symbolique, c’est le chiffre 7 ! Comme les 7 jours de la semaine. Et la Pentecôte a lieu 7 semaines (de 7 jours) après Pâques. Et si on obtient le chiffre 50 (et non 49) c’est dû à la façon antique de compter : le premier jour compte pour un jour. Cette façon de compter se retrouve dans certaines expressions : dans 8 jours, c’est dans 1 semaine ; dans 15 jours c’est dans 2 semaines…

 

 

 

« Allez annoncer à mes frères…qu’ils me verront. »

lundi 1 avril 2013

L’ange avait dit aux femmes : « Vite, allez dire à ses disciples : ‘ Il est ressuscité d’entre les morts ; il vous précède en Galilée : c’est là que vous le verrez ‘ » (Mt 28,7). En disant cela, l’ange ne s’adressait pas à Marie Madeleine et à l’autre Marie, mais, en ces deux femmes, c’est l’Église qu’il envoyait en mission, c’est l’Épouse que l’ange envoyait vers l’Époux.

Tandis qu’elles s’en vont, le Seigneur vient à leur rencontre et les salue en disant : « Je vous salue, réjouissez-vous » (grec)… Il avait dit à ses disciples : « Ne saluez personne en chemin » (Lc 10,4) ; comment se fait-il que sur le chemin il accoure à la rencontre de ces femmes et les salue si joyeusement ? Il n’attend pas d’être reconnu, il ne cherche pas à être identifié, il ne se laisse pas questionner, mais il s’empresse, plein d’élan, vers cette rencontre… Voilà ce que fait la puissance de l’amour ; elle est plus forte que tout, elle déborde tout. En saluant l’Église, c’est lui-même que le Christ salue, car il l’a faite sienne, elle est devenue sa chair, elle est devenue son corps, comme l’atteste l’apôtre Paul : « Il est la tête du corps, c’est-à-dire l’Église » (Col 1,18). Oui, c’est bien l’Église en sa plénitude que personnifient ces deux femmes…

Il trouve ces femmes déjà parvenues à la maturité de la foi : elles ont dominé leurs faiblesses et elles se hâtent vers le mystère, elles cherchent le Seigneur avec toute la ferveur de leur foi. C’est pourquoi elles méritent qu’il se donne à elles lorsqu’il va à leur rencontre et leur dit : « Je vous salue, réjouissez- vous ». Il les laisse non seulement le toucher, mais le saisir à la mesure de leur amour… Ces femmes sont, dans l’Église, les modèles des messagers de la Bonne Nouvelle.

Saint Pierre Chrysologue (v. 406-450), évêque de Ravenne, docteur de l’Église
Sermon 76,2-3 ; CCL 24A, 465-467

 

 

Semaine sainte

samedi 23 mars 2013

Cette semaine s’ouvre demain par le Dimanche des Rameaux, considéré comme l’une des 12 grandes fêtes de l’année liturgique. C’est un dimanche festif, car il célèbre l’entrée du Christ à Jérusalem, où il est accueilli triomphalement par le peuple tenant des rameaux. Les fidèles apportent ce jour des rameaux et le prêtre les bénit. Cependant, la venue du Christ à Jérusalem marque le début de la Passion du Christ, vers laquelle Il s’avance volontairement. Ce dimanche ouvre donc la Semaine Sainte.
« Nous tenons à la main ces rameaux pour acclamer le triomphe du Christ. Pour que nous portions en Lui des fruits qui Te rendent gloire, donne-nous de vivre comme Lui en faisant le bien. » (prière de la bénédiction des rameaux)

Solennité de saint Joseph, époux de la Vierge Marie, patron de l’Église universelle

mardi 19 mars 2013

Audience Générale du Bx Jean-Paul II

Mercredi 19 mars 2003

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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1. Nous célébrons aujourd’hui la solennité de la Saint-Joseph, Epoux de Marie (Mt 1, 24; Lc 1, 27). La liturgie nous l’indique comme le « père » de Jésus (Lc 2, 27.33.41.43.48), prêt à réaliser les desseins divins, même lorsque ceux-ci échappent à la compréhension humaine. A travers lui, « fils de David » (Mt 1, 20; Lc 1, 27), les Écritures se sont accomplies et le Verbe Eternel s’est fait homme, par l’œuvre de l’Esprit Saint, dans le sein de la Vierge Marie. Saint Joseph est défini dans l’Évangile comme un « homme juste » (Mt 1, 19), et il est pour tous les croyants un modèle de vie dans la foi.

2. Le mot « juste » évoque sa rectitude morale, son attachement sincère à la pratique de la loi et l’attitude de totale ouverture à la volonté du Père céleste. Même dans les moments difficiles et parfois dramatiques, l’humble charpentier de Nazareth ne s’arroge jamais le droit de mettre en discussion le projet de Dieu. Il attend l’appel d’En-Haut et, en silence, il respecte le mystère, se laissant guider par le Seigneur. Une fois sa tâche reçue, il l’exécute avec une responsabilité docile: il écoute l’ange avec attention lorsqu’il s’agit de prendre la Vierge de Nazareth comme épouse (cf. Mt 1, 18-25), lors de la fuite en Égypte (cf. Mt 2, 13-15) et du retour en Israël (cf. Ibid. 2, 19-23). Les évangélistes le décrivent en quelques lignes, mais de façon significative, comme le gardien plein de sollicitude de Jésus, époux attentif et fidèle, qui exerce l’autorité familiale dans une attitude constante de service. Les Écritures Saintes ne nous racontent rien d’autre à son propos, mais dans ce silence est contenu le style même de sa mission: une existence vécue dans la grisaille de la vie quotidienne, mais avec une foi assurée dans la Providence.

3. Chaque jour, saint Joseph dut subvenir aux besoins de sa famille par le dur travail manuel. C’est pourquoi l’Église l’indique à juste titre comme le patron des travailleurs.

La solennité d’aujourd’hui constitue donc une occasion propice pour réfléchir également sur l’importance du travail dans l’existence de l’homme, dans la famille et dans la communauté.

L’homme est le sujet et le protagoniste du travail et, à la lumière de cette vérité, on peut bien percevoir le lien fondamental existant entre personne, travail et société. L’activité humaine – rappelle le Concile Vatican II – dérive de l’homme et a l’homme pour objectif. Selon le dessein et la volonté de Dieu, elle doit servir au bien véritable de l’humanité et permettre « à l’homme en tant qu’individu ou membre de la société de cultiver et de réaliser sa vocation intégrale » (Gaudium et spes; n. 35).

Pour mener à bien cette tâche, il est nécessaire de cultiver une « spiritualité éprouvée du travail humain » ancrée, par de solides racines, à « l’Évangile du travail » et les croyants sont appelés à proclamer et à témoigner la signification chrétienne du travail dans leurs diverses activités professionnelles (cf. Laborem exercens, n. 26).

 

4. Que saint Joseph, un saint si grand et si humble, soit un exemple auquel les travailleurs chrétiens s’inspirent, en l’invoquant en toute circonstance. Je voudrais aujourd’hui confier au sage gardien de la sainte Famille de Nazareth les jeunes qui se préparent à leur future profession, les chômeurs et ceux qui souffrent du fait des difficultés liées à la crise du chômage, les familles et le monde du travail tout entier avec les attentes et les défis, les problèmes et les perspectives qui le caractérisent.

Que saint Joseph, patron universel de l’Église, veille sur toute la communauté ecclésiale et, en tant qu’homme de paix qu’il était, obtienne pour toute l’humanité, en particulier pour les peuples menacées en ces heures par la guerre, le précieux don de la concorde et de la paix

 
Source principale : vatican.va (« Rév. x gpm »).

 

 

Invention de la Sainte Croix

mercredi 6 mars 2013

L’empereur Constantin, vainqueur par la croix, rendait tous les honneurs dus à ce signe sacré du salut des hommes. Sa mère, sainte Hélène, ne le cédait en rien à la piété de son fils. Inspirée par un mouvement d’en Haut, elle résolut, malgré son grand âge de près de quatre-vingts ans, de visiter les lieux saints et de chercher le bois salutaire sur lequel le Sauveur avait répandu son sang.

L’entreprise ne manquait pas de difficultés ; les païens avaient visé à transformer les lieux à jamais vénérables, témoins de la mort de Jésus-Christ, en y établissant le culte de Vénus et de Jupiter.

Hélène ne se laissa point décourager ; elle enleva les traces du paganisme et fit faire des fouilles au pied du Calvaire avec tant de soin et d’ardeur, que bientôt on découvrait trois croix, avec les clous qui avaient percé les mains et les pieds du Rédempteur et le titre que Pilate avait fait placer au-dessus de sa tête.

Mais comment reconnaître laquelle de ces trois croix était celle du Sauveur ? L’évêque de Jérusalem eut l’heureuse pensée de les faire transporter chez une dame qui était sur le point de mourir ; l’approche des deux premières croix ne produisit aucun résultat, mais dès que la malade eut touché la troisième, elle se trouva guérie. Un autre miracle plus éclatant encore vint confirmer le premier, car un mort qu’on portait en terre ressuscita soudain au contact du bois sacré.

L’impératrice, au comble de la joie, fit bâtir sur le lieu même une magnifique église où fut déposée la plus grande partie de cette croix ; elle envoya l’autre partie à Constantinople, où Constantin la reçut en triomphe.

Plus tard, le roi des Perses, après avoir pillé Jérusalem, emporta la croix vénérée ; mais elle fut bientôt reconquise par l’empereur Héraclius. La croix retrouvée donna lieu à la fête de l’Invention (du latin invenire, trouverdécouvrir) de la Sainte Croix ; la croix reconquise donna lieu à la fête de l’Exaltation de la Croix ou fête de la Croix Glorieuse, qui se célèbre le 14 septembre.

Que de fois, depuis l’apparition de la croix à Constantin, le gage sacré de la rédemption n’est-il pas miraculeusement apparu à la terre ! La croix éclate partout à nos yeux, au sommet de nos édifices chrétiens, sur nos voies publiques, sur nos autels, dans nos maisons, sur nos poitrines. La croix est la reine du monde.

©Evangelizo.org

Pâque

mercredi 20 février 2013

« La Pâque de mon Fils n’est pas comprise par le monde ; l’homme ne comprend pas qu’Il a donné Sa chair, Son sang pour sauver l’humanité, pour sauver le péché de l’humanité. Il a pris sur Lui la faiblesse humaine, pour que l’homme renoue avec Son Père, pour que l’homme renoue avec un monde d’Amour et de Paix. Hélas, l’homme s’exclut lui-même du royaume Divin, car son ego prend la place initiale du Père Très Saint.

Venez à moi mes enfants, car le Seigneur a besoin de notre réunion et d’être soulagé. Mes enfants, il faut prier, prier, prier, car le monde ne sait où il va, et Dieu le Père n’arrêtera pas Sa justice tant que l’homme ne sera pas conscient de son erreur. »

Marie, Mère des hommes – avril 1993