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Archive pour la catégorie ‘Histoire’

Dies Iræ

mercredi 2 mars 2011

Pourquoi Jésus se met-il en colère ? C’est tellement inhabituel de sa part. Mais il est sûr que la vue de tous ces marchands faisant commerce de religion, que tous ces changeurs de monnaie arnaquant les gens et que toutes ces bêtes qui encombrent l’accès au Temple agacent Jésus à un tel point qu’il explose : Trop c’est trop !

A ses yeux, le Temple doit être et rester une maison de prières où il est possible de se rapprocher de Dieu et faire l’expérience de sa grâce. Tous ces marchands et leur tintamarre l’en empêchent ! Le prophète Zacharie le dit lui-même : « Il n’y aura plus de marchands. » En ce sens Jésus accomplit les Écritures.

L’amour de la maison de Dieu dévore Jésus comme il nous dévore et nous devons chasser de notre vie tous les marchands qui nous éloignent du Père. Et les exemples ne manquent pas, avec tous ces vendeurs d’illusions et de rêves qui nous amènent à confondre plaisir des sens et bonheur. Sans parler de ceux qui font bassement commerce de la foi…

Refusons la « lâche prostitution des consciences » comme le dit Bossuet et, avec le Christ, faisons place nette autour de nous et dans nos cœurs pour pouvoir accueillir notre Père à tous.

Bernard Vollerin

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Livre prophétique Isaïe

vendredi 18 février 2011

30:18 C’est pourquoi Yahvé attend l’heure de vous faire grâce, c’est pourquoi il se lèvera pour vous prendre en pitié, car Yahvé est un Dieu de justice; bienheureux tous ceux qui espèrent en lui.
30:19 Oui, peuple de Sion, qui habites Jérusalem, tu n’auras plus à pleurer, car il va te faire grâce à cause du cri que tu pousses, dès qu’il l’entendra il te répondra.
30:20 Le Seigneur vous donnera le pain de l’angoisse et l’eau rationnée, celui qui t’instruit ne se cachera plus, et tes yeux verront celui qui t’instruit.
30:21 Tes oreilles entendront une parole prononcée derrière toi: Telle est la voie, suivez-la, que vous alliez à droite ou à gauche.
30:22 Tu jugeras impur le placage de tes idoles d’argent et le revêtement de tes statues d’or; tu les rejetteras comme un objet immonde: Hors d’ici! diras-tu.
30:23 Et il donnera la pluie pour la semence que tu sèmeras en terre, et le pain, produit du sol, sera riche et nourrissant. Ton bétail paîtra, ce jour-là, sur de vastes pâtures.
30:24 Les bœufs et les ânes, qui travaillent le sol, mangeront comme fourrage de l’oseille sauvage que l’on étend à la pelle et à la fourche.
30:25 Sur toute haute montagne et sur toute colline élevée, il y aura des ruisseaux et des cours d’eau au jour d’un grand carnage, quand s’écrouleront les forteresses.
30:26 Alors la lumière de la lune sera comme la lumière du soleil, et la lumière du soleil sera sept fois plus forte, comme la lumière de sept jours, au jour où Yahvé pansera la blessure de son peuple et guérira la trace des coups reçus.
30:27 Voici que le nom de Yahvé vient de loin, ardente est sa colère, pesante sa menace. Ses lèvres débordent de fureur, sa langue est comme un feu dévorant.

Les représentations de St Paul

jeudi 10 février 2011

Alors que Paul joue un rôle majeur dans la diffusion du christianisme, son iconographie est relativement limitée, surtout si on la compare à celle de Pierre. Toutefois, il est un des rares saints qui, dès le haut Moyen Age, présente un type physique stable. Il est petit, contrefait, chauve, avec un front bombé et une longue barbe (mosaïque du mausolée de Galla Placidia à Ravenne, VIe siècle). Une autre tradition, issue des Actes des Apôtres, le dépeint comme un homme vigoureux, à la barbe taillée, proche de l’aspect de Pierre. ?Son attribut traditionnel est l’épée, instrument de son supplice (à partir du XIIIe siècle). Dans l’art chrétien primitif, il tient un livre ou un rouleau de parchemin propre aux Évangélistes. ?Quand il est associé à Paul, Pierre a la place d’honneur, à sa droite. Dürer, protestant, place cependant Paul au premier plan (Les Apôtres, 1526, Munich, Alte Pinakothek). ?Paul est souvent représenté en Évangéliste, écrivant ses Épîtres. Il apparaît aussi enseignant (Lucas de Leyde, triptyque du Jugement dernier, 1526-1527, Musée de Leyde) ; à l’arrière-plan figurent des navires. Tous les épisodes de sa vie, de ses voyages, ont été illustrés (fresques, XIIe siècle, chapelle Saint-Anselme, cathédrale de Cantorbéry). Lors de la lapidation de saint Étienne, Paul garde les vêtements des lapidateurs (tympan de la cathédrale Saint-Étienne de Bourges, XIIIe siècle).

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Sainte Face

jeudi 3 février 2011

Fais luire sur nous Ta Face, Seigneur,

et nous serons sauvés. Ps. 80 (79)

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Tournez vos visages vers la Sainte Face, que vos larmes deviennent des rires, que les rides de vos soucis deviennent les contractions de vos sourires, que la froideur de vos ressentiments devienne la chaleur et la transparence d’un seul et merveilleux Amour.

Marie, Mère des hommes, pour l’Eternité en Dieu le Père. (décembre 1993)

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Présentation de Jésus

mercredi 2 février 2011


La Chandeleur ou fête des chandelles est le nom populaire de la fête de la Présentation de Jésus au Temple ou Présentation du Seigneur (autrefois Purification de la Vierge Marie). Elle rappelle que Jésus, suivant la loi juive, fut présenté au Temple de Jérusalem, quarante jours après sa naissance et offert à Dieu (Luc 2, 22-40). En ce jour, le vieux Siméon vit l’Enfant Jésus et, le premier, l’appela Lumière pour éclairer les nations … d’où l’utilisation des cierges bénits portés en procession pendant la cérémonie et le nom commun de celle-ci.

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Enseignement

vendredi 28 janvier 2011

Notre chemin de Damas…

mercredi 26 janvier 2011

Sur le chemin de Damas, Paul rencontre le Christ. Nous avons chacun et chacune nos chemins de Damas où Dieu nous met à terre parce que nous avons besoin d’être secoués pour sortir de nos idées toutes faites, de nos habitudes, de notre train-train quotidien, et alors entendre ce que Dieu a à nous dire.

Mais qu’est-ce que la conversion de Paul, sinon la manifestation que tout ce qui touche l’homme touche Dieu en Jésus Christ. Jésus ne dit pas « Pourquoi persécutes-tu mes frères, mes amis, mes disciples ? » mais il dit « Pourquoi ME persécutes-tu ? » Ainsi Jésus fait de la communauté chrétienne naissante une part de lui-même, son extension, sa présence dans le temps, son « corps » comme le dira plus tard Paul lui-même.

Et si toute persécution contre la communauté chrétienne est une persécution contre le Christ, sans doute cela est-il  vrai de toute persécution, même quand elle ne touche pas directement la communauté des croyants.

La conversion de Paul est une conversion de son image de Dieu, de son image de l’Eglise, de son image des autres, de sa propre image de soi. C’est le modèle de toutes les conversions véritables. Le livre des Actes rapporte qu’il lui tomba des yeux « comme des écailles » (Actes 9, 18).

Une conversion de l’image de Dieu… Paul quitte l’image de Dieu dont il a hérité du monde pharisien. Un Dieu dont on défend l’idée à coup de lapidation, d’inquisition, de chasse à l’homme. Il découvre un Dieu désarmé. Derrière le « Pourquoi me persécutes-tu ? » nous pouvons entendre une suite : « Moi qui n’ai rien fait contre toi ». Il découvre un Dieu qui ne prend pas le chemin que l’autorité religieuse avait tracé.

Un conversion de l’image de l’Eglise… Jésus ne prend pas ici la mesure de savoir si les croyants que Paul persécute sont de bons croyants, moralement acceptables. Nous sommes loin de l’épisode de l’Ancien Testament où Abraham tente sans réussite d’intercéder pour Sodome « Vas-tu vraiment supprimer le juste avec le pécheur ? » (Genèse 18, 23). Ici, à cause d’un seul juste, le Christ lui-même, le pécheur doit être sauvé. Cette fête de la conversion de saint Paul clôture la semaine de prière pour l’unité des chrétiens. Et en la clôturant, elle nous dit quelque chose de ce qu’est l’Eglise.

Une conversion de l’image des autres… Ceux que Paul persécutait, il doit apprendre à les recevoir comme des frères. Jésus l’envoie auprès d’Ananie et ce dernier averti en songe éprouve quelques craintes à rencontrer le persécuteur. Mais confiant Ananie va à la recherche de Paul, lui impose les mains et lui dit : « Saul, mon frère, celui qui m’envoie c’est le Seigneur » (Actes 9, 17). Mon frère… Les ennemis sont devenus des frères.

Une conversion de l’image de soi… La rencontre de Dieu ne laisse pas indemne. Il n’est plus possible à Paul de reprendre sa vie normale. La rencontre de Dieu s’épanouit dans un changement de vie. Voici que le persécuteur devient apôtre, celui qui voulait faire taire les chrétiens, devient le porteur de la parole de Jésus.

http://www.didyme.be/blog/

THÈME DE LA SEMAINE DE PRIÈRE POUR L’UNITÉ CHRÉTIENNE 2011

lundi 24 janvier 2011

UNIS DANS L’ENSEIGNEMENT DES APÔTRES, LA COMMUNION FRATERNELLE, LA FRACTION DU PAIN ET LA PRIÈRE


C’est de Jérusalem que l’appel à l’unité parvient cette année aux Églises du monde entier. Les Églises présentes dans la Ville sainte aujourd’hui appellent tous les chrétiens à redécouvrir les valeurs qui constituaient l’unité de la première communauté chrétienne, lorsqu’elle était assidue à l’enseignement des apôtres et à la communion fraternelle, à la fraction du pain et aux prières (Actes 2, 42-47).

Cette communauté primitive, que l’on dit idéalisée dans les textes du livre des Actes des Apôtres, vient pourtant interroger sérieusement toute communauté ecclésiale sur sa propre fidélité à l’enseignement des apôtres, à la communion fraternelle, à la fraction du pain et à la prière. Et la semaine de prière pour l’unité chrétienne vient redoubler la question sur cette fidélité à vivre ensemble et sur la persévérance dans la prière pour l’unité telle que le Christ la veut, par les moyens qu’Il veut.

Les prières de ces huit jours nous font tenir ensemble plusieurs réalités : la première communauté à Jérusalem, les Églises aujourd’hui dans la Ville sainte et l’intercession des Églises du monde entier pour l’unité. Les chrétiens de Jérusalem appellent leurs frères et sœurs à renouveler leur engagement œcuménique en l’enracinant dans l’expérience de l’Église primitive. Ils les pressent également de prier avec eux et pour eux dans leur aspiration à la liberté, à la dignité, à la justice et à la paix pour tous les peuples de cette terre.

Un pape

jeudi 13 janvier 2011

La crèche

vendredi 17 décembre 2010

Dans l’Evangile de Luc l’endroit où est déposé Jésus à la naissance est désigné par le mot mangeoire qui se dit « cripia » en latin d’où est issu le mot « crèche ». Par extension la crèche s’apparente à l’étable toute entière. Elle désignera par la suite le lieu de la Nativité.

Historique des crèches

Dès le IIIe siècle, les chrétiens vénèrent une crèche dans une grotte de Bethléem, supposée être le véritable lieu témoin de la Nativité. C’est François d’Assise qui créa la première crèche à Greccio en Italie en 1223.

La crèche appartient à une forme particulière de l’art religieux. Cet art est né sur les bords de la Méditerranée. Parti d’Italie, il a gagné toute l’Europe et, beaucoup plus tard, a essaimé dans le monde entier.

Le nom conservé par ces figurines est d’ailleurs bien italien, le peuple avait appelé santoni, petits saints, ces diverses figures de Saint Joseph, de la Sainte Vierge et du Sauveur. Le nom s’étendit, par corruption. à tous les autres personnages du drame pastoral, et le mot santons provençal n’est certainement qu’un dérivé.