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Archive pour la catégorie ‘Histoire’

Temps de l’Avent

samedi 27 novembre 2010

Le mot Avent vient du latin « adventus » qui signifie arrivée , venue . « Adventus » est synonyme du grec « parousia » qui a donné parousie, mot qui désigne le retour de Jésus-Christ parmi les hommes à la fin des temps. C’est un temps liturgique de préparation à la venue du seigneur qui commence le quatrième dimanche avant Noël. Une tradition veut qu’on prépare quatre bougies qu’on allume au long des quatre dimanches de l’Avent.

Le premier dimanche, Veiller, la bougie symbolise le pardon à Adam et Eve:
« Veillez, parce que vous ne savez pas le jour où le Seigneur viendra », Évangile selon saint Matthieu 24, 42.

Le deuxième dimanche, Préparer, la bougie symbolise la foi des Patriarches, en la Terre Promise :
« Convertissez-vous , car le Royaume de Dieu est tout proche », Évangile selon saint Matthieu 3, 2.

Le troisième dimanche, Espérer, la bougie symbolise la joie de David, célébrant l’Alliance avec Dieu :
« Es-tu Celui qui doit venir ? », Évangile selon saint Matthieu 11, 3.

Le quatrième dimanche, Ecouter, symbolise l’enseignement des Prophètes, annonçant un règne de paix et de justice :
« Quand Joseph se réveilla, il fit ce que l’ange du Seigneur lui avait prescrit », Évangile selon saint Matthieu , 24.

La France

jeudi 4 novembre 2010

« La France est la terre d’asile de la Foi », mais les Français sont l’écueil à son essor. Dieu le Père insiste sur ce fait : tous les pays sont appelés à s’identifier à la foi du Divin Créateur, mais la France aura un rôle primordial dans l’avènement futur. Il ne faut en ce point ni consulter le facteur racial, ni les frontières matérielles et géographiques, la représentation d’un peuple, mais uniquement un point géographique de l’étendue du monde comme l’a été et le sera Israël.

Marie Mère des hommes – mars 1993

10/10/10

dimanche 10 octobre 2010

Les dix plaies d’Égypte sont les dix châtiments infligés par Dieu à l’Égypte dans la tradition judéo-chrétienne :

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Les eaux du fleuve changées en sang (Exode 7:14-25)
Les grenouilles (Exode 8:1-25)
Les poux (Exode 8:16-19)
Les mouches (Exode 8:20-32)
La mort des troupeaux (Exode 9:1-7)
Les ulcères (Exode 9:8-12)
La grêle (Exode 9:13-35)
…………………………….Les sauterelles (Exode 10:13-14,19)
…………………………….Les ténèbres (Exode 10:21-29)
…………………………….La mort du premier-né (Exode 12:29-36)

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St François d’Assise

lundi 4 octobre 2010

Né à Assise (en Italie) en 1181, d’où l’appellation « François d’Assise », François est issu d’une famille riche. Il vit comme tous les jeunes de son âge et de son époque diverses expériences : les fêtes, les escapades et même la guerre durant laquelle il est fait prisonnier et souffre de maladie. Durant sa convalescence, il ressent une insatisfaction profonde face à la vie. Il cherche, il regarde autour de lui mais il reste sans réponse…

Un jour en écoutant un passage de l’Évangile, il lui vient une réponse à ce qu’il cherche : passer sa vie à aimer toute la création. Il transforme alors sa vie, il se fait pauvre, se soucie d’annoncer les messages de joie, d’espoir et d’amour contenus dans la Bible, et de porter la paix aux gens et à toute la Création. Il s’habille d’un vêtement gris et se ceint la taille d’un cordon. Il porte ainsi le vêtement du pauvre de son époque.

Toute sa vie, il fait la promotion de la solidarité aux pauvres, aux démunis, aux marginalisés. Il dénonce les injustices et s’oppose à toute appropriation. C’est dans la prière qu’il trouve toute sa force pour aimer et pour aider les autres. Un jour, il réalise que toute la Création forme une grande famille, une sorte de fraternité universelle. Il invite tous les humains à l’amour mutuel et au respect de notre mère la Terre, notre soeur la Lune, notre frère le Soleil…

Le fenouil

jeudi 23 septembre 2010

Du latin « foin », le fenouil est une plante originaire du bassin méditerranéen où on peut, encore aujourd’hui, le trouver à l’état sauvage au bord des routes ou de la mer. Apprécié dès l’Antiquité pour ses vertus médicinales et son utilisation condimentaire, il est ainsi passé entre les mains des Chinois, des Égyptiens, des Grecs et des Romains. Ce sont ces derniers qui l’introduisirent en Angleterre. Là-bas, les puritains mâchaient des « graines de réunion » durant les longues heures à l’église pour rafraîchir leur haleine. Fort épris de l’épice plutôt que du légume, ils l’emportèrent dans leurs bagages en Amérique lors de la colonisation.

C’est ensuite vers la fin du Moyen Âge que les Italiens commencèrent à le cultiver, avant tout pour fabriquer des solutions antiseptiques et amincissantes. A cette époque, il faisait partie des herbes sortilèges qui avaient le pouvoir d’éloigner les démons. Peu à peu, le fenouil prit place dans les cuisines de Toscane puis, au fil des siècles dans celles de France. Jamais toutefois il n’aura connu le même succès chez nous que de l’autre côté des Alpes, où la gastronomie lui réserve véritablement une place privilégiée, encore aujourd’hui.

Cette plante potagère, aromatique et ombellifère produit des fleurs, petites et jaunes, visibles de juin à septembre, qui sont disposées en ombelles à l’extrémité des tiges. La partie du fenouil que l’on consomme s’appelle le bulbe. Cela dit, il ne s’agit en aucun cas de l’organe souterrain de la plante mais, en fait, de la base charnue des feuilles, imbriquées les unes dans les autres. Blanc, rond et joufflu, il est surmonté de tiges vertes qui portent des plumets aux reflets bleuâtres, d’où se dégage un parfum anisé. Enfin, ses graines, une fois mûres, prennent une teinte brune.

Le fenouil ou aneth doux est une plante médicinale de la plus haute Antiquité. Son huile essentielle était alors utilisée contre les parasites du corps. Toute la plante possède une agréable odeur anisée. C’est le fruit qui est utilisé pour ses propriétés sur l’appareil digestif. Riche en huile essentielle, il est antispasmodique et spasmolytique il soigne les spasmes et les douleurs de l’estomac (gastrite) et du côlon (colite). Le fenouil permet d’éviter les fermentations intestinales : il combat la formation des gaz intestinaux et est indiqué dans l’aérophagie. C’est aussi un stimulant de la digestion.

Fête de St Matthieu

mardi 21 septembre 2010

Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 9,9-13.
Jésus, sortant de Capharnaüm, vit un homme, du nom de Matthieu, assis à son bureau de publicain (collecteur d’impôts). Il lui dit : « Suis-moi. » L’homme se leva et le suivit.
Comme Jésus était à table à la maison, voici que beaucoup de publicains et de pécheurs vinrent prendre place avec lui et ses disciples.
Voyant cela, les pharisiens disaient aux disciples : « Pourquoi votre maître mange-t-il avec les publicains et les pécheurs ? »
Jésus, qui avait entendu, déclara : « Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades.
Allez apprendre ce que veut dire cette parole : C’est la miséricorde que je désire, et non les sacrifices. Car je suis venu appeler non pas les justes, mais les pécheurs. »

Après l’Ascension, saint Matthieu convertit un grand nombre d’âmes en Judée ; puis il alla prêcher en Orient, où il souffrit le martyr. Il est le premier qui ait écrit l’histoire de Notre-Seigneur et sa doctrine, renfermées dans l’évangile qui porte son nom. – On remarque, dans l’évangile de saint Matthieu, qu’il se nomme le publicain, par humilité, aveu touchant, et qui nous montre bien le disciple fidèle de celui qui a dit : « Apprenez de moi que je suis doux et humble de cœur. » On rapporte qu’il évangélisa l’Éthiopie. Là, il se rendit populaire par un miracle : il fit le signe de la croix sur deux dragons très redoutés, les rendit doux comme des agneaux et leur commanda de s’enfuir dans leurs repaires.

Ce fut le signal de la conversion d’un grand nombre. La résurrection du fils du roi, au nom de Jésus-Christ, produisit un effet plus grand encore et fut la cause de la conversion de la maison royale et de tout le pays. On attribue à saint Matthieu l’institution du premier couvent des vierges. C’est en défendant contre les atteintes d’un prince une vierge consacrée au Seigneur, que le saint apôtre reçut le coup de la mort sur les marches de l’autel.

Saint Louis (Louis IX)

mercredi 25 août 2010

Saint Louis a frappé ses contemporains par son sens de la justice, sa profonde piété et sa grande charité envers les pauvres ; sa vertu le faisait regarder comme l’arbitre des princes d’Europe.

Durant son règne, il voulut établir avant tout le règne de Dieu, auquel sont indéfectiblement liés le Roi et la France. Il s’appliqua plus que jamais à faire de la France un royaume puissant et chrétien. On connaît sa loi condamnant les blasphémateurs à subir aux lèvres la marque d’un fer rougi au feu.

Un des plus beaux jours de sa vie fut celui où il alla au-devant des religieux qui apportaient d’Orient la sainte Couronne d’épines, et la porta, pieds nus, dans sa capitale. Il fonde des hôpitaux et des monastères. Il réalise son grand projet : construire la Sainte-Chapelle comme une châsse de lumière et de vitraux destinée à recueillir les saintes reliques, surtout la Couronne d’épines. Il donne à sa sœur, la bienheureuse Isabelle de France, le terrain de Longchamp pour y fonder une abbaye de religieuses de Sainte-Claire. « Si je dépense beaucoup d’argent quelquefois, j’aime mieux le faire en aumônes faites pour l’amour de Dieu que pour frivolités et choses mondaines. Dieu m’a tout donné ce que j’ai. Ce que je dépense ainsi est bien dépensé. » (Saint Louis au sire de Joinville)

Troisième dimanche

samedi 6 mars 2010

Marc Chagall - Moïse devant le buisson ardent

Le figuier – Evangile selon saint Luc (13, 1-9)


Un jour, des gens vinrent rapporter à Jésus l’affaire des Galiléens que Pilate avait fait massacrer pendant qu’ils offraient un sacrifice. Jésus leur répondit : « Pensez-vous que ces Galiléens étaient de plus grands pécheurs que tous les autres Galiléens, pour avoir subi un tel sort ? Eh bien non, je vous le dis ; et si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous comme eux. Et ces dix-huit personnes tuées par la chute de la tour de Siloé, pensez-vous qu’elles étaient plus coupables que tous les autres habitants de Jérusalem ? Eh bien non, je vous le dis ; et si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous de la même manière. »
Jésus leur disait encore cette parabole : « Un homme avait un figuier planté dans sa vigne. Il vient chercher du fruit sur ce figuier, et n’en trouve pas. Il dit alors à son vigneron : ‘Voilà trois ans que je viens chercher du fruit sur ce figuier, et je n’en trouve pas. Coupe-le. A quoi bon le laisser épuiser le sol ? Mais le vigneron lui répondit : ‘Seigneur, laisse-le encore cette année, le temps que je bêche autour pour y mettre du fumier. Peut-être donnera- t-il du fruit à l’avenir. Sinon, tu le couperas’. »

historique

mardi 15 septembre 2009

DaliQuand, à Jérusalem, la reine Sainte Hélène, mère de l’empereur Constantin, fut convaincue d’avoir retrouvé sur le Mont Calvaire la vraie croix du Christ, elle fit édifier en ce lieu, avec l’aide de son fils, une basilique englobant le Calvaire et le Saint Sépulcre. Cette basilique qui eut pour nom « Résurrection » fut consacrée un 14 septembre. Par la suite, ce jour fut choisi pour célébrer une fête qu’on appela « Exaltation de la précieuse et vivifiante Croix » parce que son rite principal consistait en une ostension solennelle d’une relique de la vraie croix. Ce geste manifestait devant tous que la Croix est glorieuse parce qu’en elle la mort est vaincue par la vie. La fête se répandit à Constantinople où elle connut un éclat nouveau à partir du 7ème siècle parce que les Perses infidèles s’étaient emparés de Jérusalem et avaient emporté dans leur pays la vraie Croix comme trophée de victoire. L’empereur Heraclius alla la reprendre et ramena triomphalement à Constantinople le symbole de la victoire du Christ sur la mort. Progressivement la fête fut célébrée dans toute l’Eglise et des parcelles de cette relique furent distribuées à travers le monde chrétien.

Un peu d’histoire…

mardi 1 septembre 2009

Nous sommes encore très proches de la solennité de l’Assomption. On parle souvent de la « France comme Fille aînée de l’Eglise », et l’on sait moins que c’est le roi Louis XIII, fils du protestant converti au catholicisme Henri IV, qui a consacré notre pays à Notre Dame de l’Assomption !

Le 10 février 1638, le roi de France Louis XIII, pour proclamer sa reconnaissance ainsi que celle de tout son royaume à la Vierge Marie, après la naissance d’un héritier -le futur Louis XIV- et pour lui prouver sa confiance absolue, formule un voeu de consécration de lui-même, de sa famille et de la France, à Notre Dame de l’Assomption. Ce voeu a été publié sous la forme d’un édit royal.

« (…)Prenant la très sainte et très glorieuse Vierge pour protectrice spéciale de notre royaume, nous lui consacrons particulièrement notre personne, notre Etat, notre couronne et nos sujets. Tant de grâces si évidentes font que pour n’en différer pas la reconnaissance, sans attendre la paix, qui nous viendra de la même main dont nous les avons reçues, et que nous désirons avec ardeur pour en faire sentir les fruits aux peuples qui nous sont commis, nous avons cru être obligés, nous prosternant aux pieds de sa majesté divine que nous adorons en trois personnes, à ceux de la Sainte Vierge et de la sacrée croix, où nous vénérons l’accomplissement des mystères de notre rédemption par la vie et la mort du Fils de Dieu en notre chair, de nous consacrer à la grandeur de Dieu par son Fils rabaissé jusqu’à nous et à ce Fils par sa Mère élevée jusqu’à lui ; en la protection de laquelle nous mettons particulièrement notre personne, notre Etat, notre couronne et tous nos sujets pour obtenir par ce moyen celle de la Sainte Trinité, par son intercession et de toute la cour céleste par son autorité et exemple, nos mains n’étant pas assez pures pour présenter nos offrandes à la pureté même, nous croyons que celles qui ont été dignes de le porter, les rendront hosties agréables et c’est chose bien raisonnable qu’ayant été médiatrice de ces bienfaits, elle le soit de nos actions de grâces. A ces causes, nous avons déclaré et déclarons que prenant la très sainte et très glorieuse Vierge pour protectrice spéciale de notre royaume, nous lui consacrons particulièrement notre personne, notre Etat, notre couronne et nos sujets, la suppliant de nous vouloir inspirer une sainte conduite et défendre avec tant de soin ce royaume contre l’effort de tous ses ennemis, que, soit qu’il souffre le fléau de la guerre, ou jouisse de la douceur de la paix que nous demandons à Dieu de tout notre coeur, il ne sorte point des voies de la grâce qui conduisent à celles de la gloire. Et afin que la postérité ne puisse manquer à suivre nos volontés en ce sujet, pour monument et marque immortelle de la consécration présente que nous faisons, nous ferons construire de nouveau le grand autel de l’Eglise cathédrale de Paris avec une image de la Vierge qui tienne en ses bras celle de son précieux Fils descendu de la Croix et où nous serons représentés aux pieds du Fils et de la Mère comme leur offrant notre couronne et notre sceptre (…) ». Louis, par la grâce de Dieu, roi de France et de Navarre.

Lors de la proclamation du voeu de Louis XIII, la Reine Anne d’Autriche son épouse, est enceinte depuis deux mois. Le 5 septembre 1638, elle accouche d’un garçon que l’on prénomme Louis-Dieudonné et qui deviendra Louis XIV. Quant à la fête de l’Assomption, le 15 août, elle est officiellement, depuis le voeu de Louis XIII, une fête nationale française ; avant même que soit au 20ème siècle le dogme marial que l’on connaît !!! … Le roi Louis XIII, par suite à sa victoire conséquente au siège de la Rochelle en 1628, avait déjà décidé la construction de l’église Notre-Dame-des-Victoires ; aujourd’hui célébrissime sanctuaire marial.