ACCUEIL

Archive pour la catégorie ‘Jardins de la Bible’

samedi 5 mars 2016

7cc6282dd8_tag-service-citation-paix

Mes enfants, reprenez le flambeau de la Paix et faites le passer à tout être afin d’effacer l’aigreur du mensonge, de la perversité, de l’égoïsme et de l’iniquité. Que l’étendard de sainteté flotte au vent afin de signaler en chaque demeure qu’elle appartient à Dieu le Père, et que la protection divine repose sur tous ses habitants. Faites étinceler en chacun de vous un soleil d’amour pour faire renaître le sourire sur tous les visages.

Marie Mère des hommes – mars 2000

 

 

 

Carême 2016 – jour 20

jeudi 3 mars 2016

croix-arbre-de-vie-z

Ceux qui auront écouté et pratiqué la voix de Dieu seront revêtus de l’armure étincelante qui assurera votre protection lors du châtiment Divin. Ceux qui s’en seront détournés seront projetés dans l’abîme de la Bête immonde. Rien ne sera sans que le monde ne soit averti en tout point de son sol et de ses eaux, de ses sommets et de ses entrailles ; la terre sera illuminée du signe de Dieu pour que l’homme comprenne qu’il n’a pas su embellir et protéger le jardin Divin.

Marie Mère des hommes – avril 1996

 

 

 

Carême 2016 – jour 15

vendredi 26 février 2016

paix

Mes enfants, l’amour doit sauver ce monde de la guerre ; la Paix sera la résultante de vos prières et sacrifices. Vos vies, par votre consentement, sont offertes à Dieu le Père pour la rémission des péchés, pour le salut des hommes. La Paix doit être en vous ; pour qu’elle soit ressentie par autrui, elle doit être l’illumination de votre être et l’Esprit Saint en ce point vous éclairera. Soyez toujours en Paix avec vous-mêmes car Dieu le Père vous accordera la sagesse afin d’assister à l’enseignement des hommes.

Marie Mère des hommes – mars 1996

 

 

 

La parabole de la vigne

vendredi 26 février 2016

vigne-du-seigneur

La vigne est notre symbole, parce que le peuple de Dieu, enraciné sur le cep de la vigne éternelle (Jn 15,5), s’élève au-dessus de la terre. Foisonnement d’un sol ingrat, tantôt elle bourgeonne et fleurit, tantôt elle se revêt de verdure, tantôt elle ressemble au joug aimable de la croix, quand elle a grandi et que ses bras étendus forment les sarments d’un vignoble fécond… On a donc raison d’appeler vigne le peuple du Christ, soit parce qu’il marque son front du signe de la croix (Ez 9,4), soit parce qu’on récolte ses fruits à la dernière saison de l’année, soit parce que, comme pour les rangs d’un vignoble, pauvres et riches, humbles et puissants, serviteurs et maîtres, tous dans l’Église sont d’une égalité parfaite…

Quand on attache la vigne, elle se redresse ; quand on l’émonde, ce n’est pas pour l’amoindrir, mais pour la faire croître. Il en est de même du peuple saint : si on le lie, il se libère ; si on l’humilie, il se redresse ; si on le taille, on lui donne en fait une couronne. Bien mieux : de même que le rejeton, prélevé sur un vieil arbre, est greffé sur une autre racine, de même ce peuple saint…, nourri sur l’arbre de la croix…, se développe. Et l’Esprit Saint, comme répandu dans les sillons d’un terrain, se déverse dans notre corps, lavant tout ce qui est immonde et redressant nos membres pour les diriger vers le ciel.

Cette vigne, le Vigneron a l’habitude de la sarcler, de l’attacher, de la tailler (Jn 15,2)… Tantôt il brûle de soleil les secrets de notre corps et tantôt il les arrose de pluie. Il aime sarcler son terrain, pour que les ronces ne blessent pas les bourgeons ; il veille à ce que les feuilles ne fassent pas trop d’ombre…, ne privent pas de lumière nos vertus, et n’empêchent pas la maturation de nos fruits.

Saint Ambroise (v. 340-397), évêque de Milan et docteur de l’Église
Commentaire sur l’évangile de Luc, 9, 29-30 (trad. Véricel, L’Evangile commenté, p. 290 rev. ; cf SC 52, p. 150)

 

 

 

 

Carême 2016 – jour 13

mercredi 24 février 2016

69_humilite

Mes enfants, vous êtes comme cette cascade qui coule à flot, cette eau limpide, pure et qui arrose les campagnes, qui abreuvent les plantes, les animaux et toutes vies qui longent ce cours d’eau. Mais au travers de celui- ci, vous êtes toutes ces gouttelettes d’eau qui jaillissent et qui font qu’un peu plus la nature est rafraichie. Vous êtes ces gouttes d’eau qui imprègnent l’herbe et dans votre cas, qui imprègnent les âmes des gens. Vous êtes là pour faire apprendre, pour communiquer, pour apporter la Sainte Parole de mon Fils et de Dieu le Père. Vous êtes protégés. En aucun jour, vous ne pourrez dire que votre ange gardien n’est pas là. Il vous suit, vous guide, vous protège. Il permet d’assouplir certaines douleurs, certains crissements qui se trouvent au niveau de votre cœur, les douleurs mentales, physiques. L’ange gardien, votre ange gardien, prend tout ceci pour lui et vous confère le bonheur et la simplicité dans la vie.

Mes enfants, vous devez en tout point respecter l’humilité. Ne partez pas au-devant en criant ou en vous mettant en avant pour que l’on vous comprenne, pour que les gens vous écoutent. Certaines fois, un regard, un sourire suffisent à faire comprendre ce que l’on désire tant communiquer.

Marie Mère des hommes – janvier 2016

Intentions de prières du pape François – février 2016

samedi 30 janvier 2016

nasa-trois-jours-nuit-decembre-rumeurs-soleil

Respect de la création

Pour que nous prenions soin de la création, reçue comme un don gratuit, en la cultivant et la protégeant pour les générations futures.

Peuples d’Asie et foi chrétienne

Pour qu’augmentent les opportunités de dialogue et de rencontre entre la foi chrétienne et les peuples d’Asie.

 

 

 

« D’abord l’herbe, puis l’épi, enfin du blé plein l’épi. »

vendredi 29 janvier 2016

plante-trottoir

La vie présente est un chemin qui mène au terme de notre espérance, tout comme on voit sur les pousses le fruit qui commence à sortir de la fleur, et qui, grâce à elle, parvient à l’existence comme fruit, même si la fleur n’est pas le fruit. De même, la moisson qui naît des semences n’apparaît pas immédiatement avec son épi, mais c’est l’herbe qui est la première à pousser ; ensuite, une fois l’herbe morte, la tige de blé surgit et ainsi le fruit mûrit à la tête de l’épi…

Notre Créateur ne nous a pas destinés à la vie embryonnaire ; le but de la nature n’est pas la vie des nouveau-nés. Elle ne vise pas non plus les âges successifs qu’elle revêt avec le temps par le processus de croissance qui change sa forme, ni la dissolution du corps survenant à la mort. Tous ces états sont des étapes sur le chemin où nous avançons. Le but et le terme de la marche, à travers ces étapes, c’est la ressemblance au Divin… ; le terme attendu de la vie, c’est la béatitude. Mais aujourd’hui tout ce qui regarde le corps — la mort, la vieillesse, la jeunesse, l’enfance et la formation de l’embryon — tous ces états, comme autant d’herbes, de tiges et d’épis, forment un chemin, une succession et un potentiel permettant la maturité espérée.

Saint Grégoire de Nysse (v. 335-395), moine et évêque
Sermon sur les défunts

 

 

 

ReCommancements

jeudi 21 janvier 2016

IMG_8798

« La compagnie de la miséricorde est une lumière pour mieux comprendre ce que nous avons vécu, et une espérance qui nous accompagne au début d’une année nouvelle.
« On peut reparcourir les jours de l’année passée soit comme un souvenir des faits et des événements qui nous ramènent à des moments de joie et de douleur, ou bien en cherchant à comprendre si nous avons perçu la présence de Dieu qui renouvelle toute chose, et qui soutient de son aide.
« Nous sommes interpellés pour vérifier si les événements du monde se sont réalisés selon la volonté de Dieu ou si nous avons surtout écouté les projets des hommes souvent chargés d’intérêts personnels, d’une insatiable soif de pouvoir et de violence gratuite.
« Et aujourd’hui cependant nos yeux ont besoin de se concentrer particulièrement sur les signes que Dieu nous a accordés, pour toucher du doigt la force de son amour miséricordieux.
« Nous ne pouvons pas oublier que tant de journées ont été marquées par la violence, par la mort, par les souffrances indicibles de tant d’innocents, de réfugiés contraints de quitter leur patrie, d’hommes, de femmes et d’enfants sans domicile fixe, sans nourriture ni moyens de subsistance.
Et pourtant combien de grands gestes de bonté, d’amour et de solidarité ont rempli les journées de cette année, même s’ils ne sont pas devenus des nouvelles des journaux télévisés. Ces signes d’amour ne peuvent pas et ne doivent pas être obscurcis par la puissance du mal. Le bien est toujours vainqueur, même si à un certain moment il peut sembler plus faible et plus caché.
*
(…) Le fleuve en crue de l’arrogance, de la méchanceté humaine et de la misère ne peut rien contre l’océan de miséricorde qui inonde notre monde.

Extraits des homélies du pape François 31/12/2015 – 01/01/2016
zenit.org

 

 

« Est-il permis, le jour du sabbat, de faire le bien…? de sauver une vie ? »

mercredi 20 janvier 2016

435-plage-de-sable

Dieu est-t-il à l’œuvre, travaille-t-il, le jour du sabbat ? Certes oui, car autrement le ciel disparaîtrait, la lumière du soleil s’éteindrait, la terre perdrait consistance, tous les fruits manqueraient de sève et la vie des hommes périrait si, à cause du sabbat, la force constitutive de l’univers cessait d’agir. Mais en fait, il n’y a aucune trêve ; aussi bien pendant le sabbat que durant les six autres jours, les éléments de l’univers continuent à remplir leur fonction. À travers eux le Père œuvre donc en tous temps, mais il agit dans le Fils qui est né de lui et par qui tout cela est son œuvre… Par le Fils, l’action du Père se poursuit donc le jour du sabbat. Et par conséquent il n’y a pas de repos en Dieu, puisque aucun jour ne voit cesser l’œuvre de Dieu.

Ainsi en est-il de l’action de Dieu. Mais en quoi consiste son repos ? L’œuvre de Dieu, c’est l’œuvre du Christ. Et le repos de Dieu, c’est Dieu, le Christ, car tout ce qui appartient à Dieu est véritablement dans le Christ à tel point que le Père peut s’en reposer sur lui.

Saint Hilaire (v. 315-367), évêque de Poitiers et docteur de l’Église
Traité sur le psaume 91, 3,4-5,7 ; PL 9, 495-498 (trad. Orval)

 

 

L’eau changée en vin

dimanche 17 janvier 2016

Cana-Vitrail_Chartres_Wikimedia-kipa_01

En changeant en vin les jarres remplies d’eau, le Sauveur a fait deux choses : il a fourni une boisson aux invités de la noce et il a signifié que, par le baptême, les hommes allaient être remplis de l’Esprit Saint. Le Seigneur lui-même l’a déclaré ailleurs en disant : « À outres neuves, vin nouveau ! » (Mt 9,17). Les outres neuves signifient, en effet, la pureté du baptême, le vin la grâce de l’Esprit Saint.

Catéchumènes, prêtez une attention particulière. Votre esprit qui ignore encore la Trinité ressemble à l’eau froide. Il faut le réchauffer à la chaleur du sacrement du baptême, comme un vin, pour transformer un liquide pauvre et sans valeur en grâce précieuse et riche. Comme le vin, acquérons bon goût et arôme de douceur ; alors nous pourrons dire avec l’apôtre Paul : « Nous sommes bien pour Dieu la bonne odeur du Christ » (2Co 2,15). Avant son baptême, le catéchumène ressemble à l’eau qui dort, froide et sans couleur…, inutile, incapable de redonner des forces. Conservée trop longtemps, l’eau s’altère, croupit, devient fétide… Le Seigneur a dit : « À moins de naître à nouveau de l’eau et de l’Esprit, nul ne peut entrer dans le Royaume des cieux » (Jn 3,5).

Le fidèle baptisé est semblable au vin vigoureux et rouge. Toutes les choses de la création s’abîment avec le temps, seul le vin s’améliore en vieillissant. Il perd chaque jour de son âpreté, et acquiert un bouquet plein de mœlleux, d’une riche saveur. Le chrétien de même, à mesure que passe le temps, perd l’âpreté de sa vie pécheresse, acquiert la sagesse et la bienveillance de la Trinité divine.

Saint Maxime de Turin (?-v. 420), évêque
CC Sermon 65, p. 273-274 ; PL 17,624-626 (trad. Pères dans la foi, Migne 1996, p.70)