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Archive pour la catégorie ‘Jardins de la Bible’

Cascade

lundi 25 mars 2013

« Mes enfants, aujourd’hui, je vous vois, vous êtes cette rivière, cette cascade, cette eau claire, cette eau emplie de poissons qui se régalent de cette eau. Vous êtes cette eau vive qui permet de nourrir la nature, qui permet aux animaux de vivre, qui permet aux fleurs de s’épanouir, qui permet aux arbres de grandir. Vous êtes cette eau, cette purification de la nature. Ceci, c’est votre symbole. Vous êtes cette eau purificatrice, celle qui doit renouveler toute la nature humaine. Il faut que les arbres grandissent. »

Marie Mère des hommes – mars 2010

Eau

vendredi 22 mars 2013

« Je suis votre Mère à tous, celle qui vous apporte les joies d’une mère aimante. Je fais couler devant vous le ruisseau d’amour, cette eau fraîche, cette eau qui vous lave de tous pêchés. Suivez ce ruisseau, allez jusqu’au lac, ce fameux lac où mon Fils sera là pour vous recevoir, et vous bénir au travers de cette eau sacrée, l’eau de l’Espérance, celle qui apporte l’Amour et la Paix. Venez à cette cascade de l’Intelligence Divine, celle qui fera couler sur votre corps les gouttelettes de l’Amour, ces gouttes savoureuses de l’Espérance. Tout sera odoriférant, tout autour de vous ne sera qu’Amour et Paix. Venez à mon Fils, Il vous guidera sur le chemin divin. Il n’y a pas de Nouvelle Jérusalem sans que vous ne soyez présents, sans que vous, chaque jour, vous n’apportiez votre pierre à l’édifice, cet édifice qui ne sera simplement que l’enveloppe de toute l’humanité, enveloppe protectrice de l’Amour et de la Paix. »

Marie Mère des hommes – août 2008

 

 

Sur l’autre rive

lundi 18 mars 2013

L’Évangile est pour nous dans l’invention. Il est dans l’interprétation actuelle de l’actuel. Soutenue sans doute par le Souffle. Mais avançant hardiment dans le vide du pas-encore-dit.

Les croyants sont devenus essentiellement craintifs. Pas en tout, bien sûr ; il y a parmi eux de grands courages. Mais ils sont craintifs à la pointe de leur foi, là où elle devrait entamer le mur qui clôt ce monde en sa tristesse.

Il leur faut un peu se déplacer ! Dans le Nouveau Testament, on voit la jeune foi chrétienne, d’abord toute en attente de l’eschatologie imminente, passer à cette verticalité de la «vie éternelle» présente dès maintenant en notre vie mortelle.??Sans rien oublier, sans rien exclure. La foi n’a pas besoin de détruire pour s’avancer ; elle n’est pas dialectique. Elle est comme l’arbre, qui garde toutes ses années, mais croît.

Et la vérité de l’arbre, dit l’Évangile, est dans son fruit. Et quel fruit, sinon cet amour, premier, savoureux, constant, inentamable, où l’être humain trouve assurance, jusque contre cette part de lui-même qui veut sa destruction ?

Cet amour, que la foi dit «de Dieu», passe par l’homme à l’homme. C’est lui la substance de la Tradition où la transmission, comme la vie du corps passe par les parents.

Elle passe, en effet. Elle vient de bien plus haut qu’eux. Que leur malheur meure avec eux ! Je garderai la vie qu’ils m’ont donnée et qui ne leur appartient pas.

De même de ce très grand amour. Quelque chose m’en vient par les présences, les paroles, les gestes, les textes, ceux et celles-là qui me les donnent. Noms propres, y compris ceux de l’Écriture, y compris le premier. Mais ce qui s’éveille en moi, en nous, ne leur appartient pas. Cela vient de plus haut et surgit, neuf, en chaque nouvelle naissance d’homme.

Mais ce n’est rien d’autre, absolument rien d’autre que cet amour insaisissable et plus que fondateur dont je suis. Tout ce qui s’ajoute soustrait.

 

Maurice Bellet,?

Sur l’autre rive, Desclée De Brouwer, 1994, pp. 43-44.

Intentions de prières du pape Benoît 16 – mars 2013

jeudi 28 février 2013

Universelle : Le respect de la Création
Pour que grandisse le respect de la nature, l’œuvre de Dieu confiée à la responsabilité humaine.

Missionnaire : Les ministères ordonnés
Pour que les évêques, les prêtres et les diacres soient des annonciateurs infatigables de l’Evangile jusqu’aux extrémités de la terre.

 

 

 

Livre de la Genèse 1,1-19.

lundi 11 février 2013

Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre.
La terre était informe et vide, les ténèbres étaient au-dessus de l’abîme et le souffle de Dieu planait au-dessus des eaux.
Dieu dit : « Que la lumière soit. » Et la lumière fut.
Dieu vit que la lumière était bonne, et Dieu sépara la lumière des ténèbres.
Dieu appela la lumière « jour », il appela les ténèbres « nuit ». Il y eut un soir, il y eut un matin : ce fut le premier jour.
Et Dieu dit : « Qu’il y ait un firmament au milieu des eaux, et qu’il sépare les eaux. »
Dieu fit le firmament, il sépara les eaux qui sont au-dessous du firmament et les eaux qui sont au-dessus. Et ce fut ainsi.
Dieu appela le firmament « ciel ». Il y eut un soir, il y eut un matin : ce fut le deuxième jour.
Et Dieu dit : « Les eaux qui sont au-dessous du ciel, qu’elles se rassemblent en un seul lieu, et que paraisse la terre ferme. » Et ce fut ainsi.
Dieu appela la terre ferme « terre », et il appela la masse des eaux « mer ». Et Dieu vit que cela était bon.
Dieu dit : « Que la terre produise l’herbe, la plante qui porte sa semence, et l’arbre à fruit qui donne, selon son espèce, le fruit qui porte sa semence. » Et ce fut ainsi.
La terre produisit l’herbe, la plante qui porte sa semence, selon son espèce, et l’arbre qui donne, selon son espèce, le fruit qui porte sa semence. Et Dieu vit que cela était bon.
Il y eut un soir, il y eut un matin : ce fut le troisième jour.
Et Dieu dit : « Qu’il y ait des luminaires au firmament du ciel, pour séparer le jour de la nuit ; qu’ils servent de signes pour marquer les fêtes, les jours et les années ;
et qu’ils soient, au firmament du ciel, des luminaires pour éclairer la terre. » Et ce fut ainsi.
Dieu fit les deux grands luminaires : le plus grand pour régner sur le jour, le plus petit pour régner sur la nuit ; il fit aussi les étoiles.
Dieu les plaça au firmament du ciel pour éclairer la terre,
pour régner sur le jour et sur la nuit, pour séparer la lumière des ténèbres. Et Dieu vit que cela était bon.
Il y eut un soir, il y eut un matin : ce fut le quatrième jour.

 

 

Epices et aromates

dimanche 3 février 2013

Il y a une vingtaine de noms d’herbes cités dans la Bible. Ce sont toutes les plantes à partir des desquelles était produit l’encens brûlé sur l’autel du Temple.

Epices et aromates

Genèse 37:25 Ils s’assirent ensuite pour manger. Ayant levé les yeux, ils virent une caravane d’Ismaélites venant de Galaad; leurs chameaux étaient chargés d’ aromates, de baume et de myrrhe, qu’ils transportaient en Egypte.

Genèse 43:11 Israël, leur père, leur dit: Puisqu’il le faut, faites ceci. Prenez dans vos sacs des meilleures productions du pays, pour en porter un présent à cet homme, un peu de baume et un peu de miel, des aromates, de la myrrhe, des pistaches et des amandes.

Exode 30:34 L’Eternel dit à Moïse: Prends des aromates, du stacté, de l’ongle odorant, du galbanum, et de l’encens pur, en parties égales.

2 Chroniques 16:14 on l’enterra dans le sépulcre qu’il s’était creusé dans la ville de David. On le coucha sur un lit qu’on avait garni d’aromates et de parfums préparés selon l’art du parfumeur, et l’on en brûla en son honneur une quantité très considérable.

Esaïe 57:9 Tu vas auprès du roi avec de l’huile, Tu multiplies tes aromates, Tu envoies au loin tes messagers, Tu t’abaisses jusqu’au séjour des morts.

Ezékiel 27:22 Les marchands de Séba et de Raema trafiquaient avec toi; De tous les meilleurs aromates, De toute espèce de pierres précieuses et d’or, Ils pourvoyaient tes marchés.

Marc 16:1 Lorsque le sabbat fut passé, Marie de Magdala, Marie, mère de Jacques, et Salomé, achetèrent des aromates, afin d’aller embaumer Jésus.

Luc 24:1 Le premier jour de la semaine, elles se rendirent au sépulcre de grand matin, portant les aromates qu’elles avaient préparés.

Cumin

Esaïe 28:27 On ne foule pas la nielle avec le traîneau, Et la roue du chariot ne passe pas sur le cumin; Mais on bat la nielle avec le bâton, Et le cumin avec la verge.

Matthieu 23:23 Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites! parce que vous payez la dîme de la menthe, de l’aneth et du cumin, et que vous laissez ce qui est plus important dans la loi, la justice, la miséricorde et la fidélité: c’est là ce qu’il fallait pratiquer, sans négliger les autres choses.

Menthe

Luc 11:42 Mais malheur à vous, pharisiens! parce que vous payez la dîme de la menthe, de la rue, et de toutes les herbes, et que vous négligez la justice et l’amour de Dieu: c’est là ce qu’il fallait pratiquer, sans omettre les autres choses.

Coriandre

Exode 16:31 La maison d’Israël donna à cette nourriture le nom de manne. Elle ressemblait à de la graine de coriandre; elle était blanche, et avait le goût d’un gâteau au miel.

Nombres 11:7 La manne ressemblait à de la graine de coriandre, et avait l’apparence du bedellium.

Safran

Cantique 4:14 Le nard et le safran, le roseau aromatique et le cinnamome, Avec tous les arbres qui donnent l’encens; La myrrhe et l’aloès, Avec tous les principaux aromates;

Cinnamome (canelle)

Exode 30:23 Prends des meilleurs aromates, cinq cents sicles de myrrhe, de celle qui coule d’elle-même; la moitié, soit deux cent cinquante sicles, de cinnamome aromatique, deux cent cinquante sicles de roseau aromatique,

Cantique 4:14 Le nard et le safran, le roseau aromatique et le cinnamome, Avec tous les arbres qui donnent l’encens; La myrrhe et l’aloès, Avec tous les principaux aromates;

Apocalypse 18:13 de cinnamome, d’aromates, de parfums, de myrrhe, d’encens, de vin, d’huile, de fine farine, de blé, de boeufs, de brebis, de chevaux, de chars, de corps et d’âmes d’hommes.

Roseau aromatique

Exode 30:23 Prends des meilleurs aromates, cinq cents sicles de myrrhe, de celle qui coule d’elle-même; la moitié, soit deux cent cinquante sicles, de cinnamome aromatique, deux cent cinquante sicles de roseau aromatique,

Cantique 4:14 Le nard et le safran, le roseau aromatique et le cinnamome, Avec tous les arbres qui donnent l’encens; La myrrhe et l’aloès, Avec tous les principaux aromates;

Jérémie 6:20 Qu’ai-je besoin de l’encens qui vient de Séba, Du roseau aromatique d’un pays lointain? Vos holocaustes ne me plaisent point, Et vos sacrifices ne me sont point agréables.

Casse

Exode 30:24 cinq cents sicles de casse, selon le sicle du sanctuaire, et un hin d’huile d’olive.
Psaumes 45:8 (45-9) La myrrhe, l’aloès et la casse parfument tous tes vêtements; Dans les palais d’ivoire les instruments à cordes te réjouissent.

Oignon et ail

Nombres 11:5 Qui nous fera manger de la chair? Il nous souvient du poisson que nous mangions en Égypte pour rien, des concombres, et des melons, et des poireaux, et des oignons, et de l’ail.

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samedi 26 janvier 2013

Naturel

vendredi 4 janvier 2013

Que de grâces le Seigneur offre à ces êtres simples et silencieux qui arrivent à trouver un bonheur durable en tournant le dos au matériel et en s’accrochant au domaine de la nature. Ils sont riches de cœur et enfants de Dieu comme vous tous. Soyez donc humbles et accueillants, vivez avec ces gens au travers de merveilleuses cascades, des montagnes boisées dont les gouttes de pluie étincellent au soleil et pour émerveiller les yeux des enfants. Les poissons, les animaux, la faune, la flore et les hommes vivent en harmonie, et chacun prend juste le nécessaire pour ne pas desservir les autres strates de la vie animée.

Maie Mère de hommes – décembre 2012

EVA changée en AVE

jeudi 20 décembre 2012

Aujourd’hui, le Père souverain nous a envoyé le véritable Joseph « pour revoir ses frères et les troupeaux » (Gn 37,14). Assurément, il est bien ce Joseph aimé par son père « plus que tous ses frères » (v. 3)… C’est lui, plus aimé que tous, plus sage que tous, plus magnifique que tous ; c’est bien lui que Dieu le Père a envoyé aujourd’hui… « Qui donc enverrai-je, dit Dieu le Père, et qui ira pour nous ? » (Is 6,8) Le Fils répond : « Voici que j’irai moi-même à la recherche de mes brebis » (Ez 34,11). Quittant le plus haut des cieux, il descend « dans la vallée d’Hébron » (Gn 37,14).

Adam avait escaladé la montagne de l’orgueil ; le Fils de Dieu descend dans la vallée de l’humilité. Il trouve aujourd’hui une vallée où descendre. Où se trouve-t-elle ? Non pas en toi, Ève, mère de notre malheur, non pas en toi…, mais en la bienheureuse Marie. Elle est bien cette vallée d’Hébron en raison de son humilité et à cause de sa force… Elle est forte parce qu’elle participe à la force de celui dont il est écrit : « Le Seigneur est fort et puissant » (Ps 23,8). Elle est cette femme vaillante ardemment désirée par Salomon qui disait : « Une femme vaillante, qui la trouvera ? » (Pr 31,10)…

Ève, bien que créée dans le paradis, sans corruption, sans infirmité ni douleur, s’est révélée si faible, si infirme. « Qui trouvera donc la femme vaillante ? » Pourra-t-on trouver dans le malheur d’ici-bas ce qu’on n’a pas pu trouver dans le bonheur de là-bas ? Pourra-t-on la trouver en cette vallée de larmes, alors qu’on n’a pas pu la trouver en la béatitude du Paradis ?… Aujourd’hui, oui aujourd’hui, elle a été trouvée. Dieu le Père a trouvé cette femme pour la sanctifier ; le Fils l’a trouvée pour l’habiter ; l’Esprit Saint l’a trouvée pour l’illuminer… L’ange l’a trouvée pour la saluer ainsi : « Salut, pleine de grâce, le Seigneur est avec toi ». La voici, la femme vaillante. En elle, le sérieux, l’humilité et la virginité s’opposent à la curiosité, la vanité, la volupté. « L’ange entra chez elle », est-il écrit. Elle n’a donc pas été trouvée tournée vers l’extérieur, au-dehors ; elle était à l’intérieur, dans sa chambre secrète où elle priait son Père dans le secret (Mt 6,6).

Saint Aelred de Rievaulx (1110-1167), moine cistercien
Sermon 59, 3ème pour l’Annonciation dans la collection de Durham (trad. cf coll. Pain de Cîteaux, n°23, p. 172)

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« Joseph, fils de David, ne crains pas. »

mardi 18 décembre 2012

Joseph embrassait
le Fils du Père céleste
comme un nouveau-né,
et il le servait comme son Dieu.
Il s’y complaisait
comme en la bonté même ;
et il le révérait
lui le juste par excellence (Mt 1,19).

Grande était sa perplexité !
« Comment m’est-il donné,
toi le Fils du Très-Haut,
d’avoir en toi un fils ?
Contre ta mère je m’irritais,
et je pensais la renvoyer.
Je ne savais pas
qu’en son sein était un grand trésor,
qui dans ma pauvreté
soudain me rendait riche.

« Le roi David
a surgi parmi mes ancêtres
et il a ceint la couronne.
Qu’il est grand le dénuement
où je suis parvenu !
Au lieu d’être roi je suis ouvrier ;
mais une couronne m’est advenue
puisque sur mon cœur repose
le Maître de toutes les couronnes. »

Saint Ephrem (v. 306-373), diacre en Syrie, docteur de l’Église
Hymne pour la Nativité

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