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Archive pour la catégorie ‘Jardins de la Bible’

Terre promise

mercredi 1 février 2012

« YHWH ton Dieu te conduit vers un heureux pays, pays de cours d’eau, de sources qui sourdent de l’abîme dans les vallées comme dans les montagnes, pays de froment et d’orge, de vigne, de figuiers et de grenadiers, pays d’oliviers, d’huile et de miel… » (Dt 8.7-8)

Un heureux pays  béni de toutes les qualités,  «pays qui ne manque de rien »  (Deut. 8, 9) pour lequel Israël rend grâce à Dieu pour l’abondance des récoltes, comme dans le psaume 65, 10–14, hymne empreint d’une grande allégresse : « Sur ton passage la fertilité ruisselle. Les pacages du désert ruissellent, les collines prennent une ceinture de joie, les prés se parent de troupeaux; les plaines se drapent de blé : tout crie et chante. »

 

mardi 31 janvier 2012

http://youtu.be/hwv1BGOaxPo

Le Christ semé en terre

vendredi 27 janvier 2012

C’est dans un jardin que le Christ a été arrêté et enseveli ; il a grandi dans ce jardin, il y est même ressuscité. Et ainsi il est devenu un arbre… Donc vous aussi, semez le Christ dans votre jardin… Avec le Christ, broyez la graine de moutarde, pressez-la et semez la foi. La foi est pressée quand nous croyons au Christ crucifié. Paul a pressé la foi quand il disait : « Je ne suis pas venu vous annoncer le mystère de Dieu avec le prestige du langage humain ou de la sagesse. Parmi vous, je n’ai rien voulu connaître d’autre que Jésus Christ, ce Messie crucifié » (1Co 2,1-2)… Or nous semons la foi quand d’après l’Évangile ou les lectures des apôtres et des prophètes nous croyons à la Passion du Seigneur ; nous semons la foi lorsque nous la couvrons en quelque sorte du terrain labouré et ameubli de la chair du Seigneur… Quiconque en effet a cru que le Fils de Dieu s’est fait homme croit qu’il est mort pour nous et croit qu’il est ressuscité pour nous. Je sème donc la foi quand je plante la sépulture du Christ au milieu de mon jardin.

Vous voulez savoir que le Christ est une graine et que c’est lui qui est semé ? « Tant que le grain de blé ne tombe pas en terre pour y mourir, il demeure seul ; mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruits » (Jn 12,24)… C’est le Christ lui-même qui le dit. Donc il est à la fois grain de blé, parce qu’il « fortifie le cœur de l’homme » (Ps 103,15), et graine de moutarde, parce qu’il réchauffe le cœur de l’homme… Il est grain de blé quand il est question de sa résurrection, parce que la parole de Dieu et la preuve de sa résurrection nourrissent les âmes, augmentent l’espérance, affermissent l’amour –- car le Christ est « le pain de Dieu descendu du ciel » (Jn 6,33). Et il est graine de moutarde, parce qu’il y a plus d’amertume et d’aigreur à parler de la Passion du Seigneur.

Saint Ambroise (v. 340-397), évêque de Milan et docteur de l’Église
Commentaire de l’évangile de Luc, VII, 179-182 ; SC 52 (trad SC p. 75 rev.)

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La myrte

jeudi 26 janvier 2012

Lorsque les enfants d’Israël arrivent dans la Terre promise, ils ont vu de grands espaces montagneux couverts d’épaisses forêts. Impossible de cultiver ces terres sans auparavant défricher le sol, construire des terrasses… Le hadas (la myrte ou l’arbre dru) représente cette végétation touffue. Il est le souvenir des débuts de l’installation du peuple juif  sur sa terre alors couverte de forêts.

La myrte n’exige pas beaucoup d’eau. Une branche de myrte conserve sa fraîcheur des semaines après avoir  été coupée de l’arbre.   La myrte se contente de l’eau de pluie.   Pendant des années, des plants  peuvent sembler être  complètement secs et morts mais dés les premières pluies, ils reprennent vie, reverdissent et fleurissent.

La myrte devenue le symbole de la continuité, de la résistance et de l’immortalité complète l’image de l’olivier du prophète Isaïe qui semble mort et sec mais qui reprend vie quand même.

La myrte symbolise non seulement le peuplement historique du pays d’Israël mais aussi les espoirs de l’agriculteur d’une année de prospérité et d’abondance.

« Au lieu du buisson croîtra le sapin et au lieu de l’épine croîtra le Myrte ; et cela rendra glorieux le nom de l’Éternel et sera un signe perpétuel, qui ne sera jamais retranché »(Is 55,13)

« J’eus une vision pendant la nuit. Voici : Un homme montant un cheval roux se tenait parmi les myrtes qui ont leurs racines dans la profondeur » (Za 1, 8)

La myrte est aussi:

* l’emblème de la paix et de la joie. « L’ange du Seigneur parla à Zacharieen se tenant au milieu des Myrtes, et l’Éternel répondit par de bonnes paroles de consolation. (Za 1,10,13)

* le  symbole de justice. Le mot Hadassah, l’un des noms de la reine Esther, signifie en hébreu : Myrte, et un rabbin dit : « Elle s’appelait Hadassah parce qu’elle était juste et qu’on compare au Myrte ceux qui aiment la justice » (Un Rabbin)

* la reine des plantes odorantes en Israël.  Selon  la Tradition rabbinique, le jour où a été donné la Torah : « à mesure que chaque commandement fut prononcé par le Seigneur, béni soit-il, le monde fut rempli de parfum. »

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Un immense jardin

jeudi 12 janvier 2012

Parcourir la Bible c’est parcourir un immense jardin. Dieu  en est le Jardinier unique. Il a tout mis à sa juste place et assuré ainsi le maintien des divers éléments de la nature en équilibre écologique permanent. et le 4 ième jour, « Dieu prit l’homme et l’établit dans le jardin d’Eden pour le cultiver et le garder » (Gn 2.15).

Un Midrach sur Ecclésiaste (7,13) met en scène l’homme parcourant le jardin d’Eden sous la conduite de Dieu lui-même: “Vois mes oeuvres, comme elles sont belles et dignes d’éloges: tout ce que j’ai crée c’est pour toi que je l’ai créé. Sois attentif à ne pas dégrader, ni détruire mon monde. Car si tu le dégrades, il n‘y aura personne pour le restaurer derrière toi!”.

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Poinsettia, l’étoile de Noël

vendredi 16 décembre 2011

Cette fleur de fête a une histoire riche et très symbolique.

Le poinsettia est une plante décorative offerte au moment des fêtes. Dans son pays d’origine, le Mexique, c’est le sujet d’un très beau conte de Noël. Dans la nuit sainte, alors que les jeunes se dirigeaient vers l’église avec des cadeaux pour l’enfant Jésus, Pépita n’osait rentrer car elle était trop pauvre. Un vieil homme qui la voyait pleurer lui rappela que le plus pauvre des cadeaux serait apprécié car le principal était de le donner avec amour. Pépita se leva et cueillit quelques branches d’un arbuste commun qui poussait au bord de la route.

UNE FLEUR NÉE D’UN MIRACLE

Lorsqu’elle les déposa aux pieds de la crèche, un miracle se produisit au grand étonnement de tous les participants. Les feuilles ordinaires et vertes s’illuminèrent soudain d’un superbe rouge flamboyant. Depuis cette époque, les poinsettias se parent de superbes couleurs au temps de Noël… et au Mexique ils sont devenus les flores de la Noche Buena ou les « fleurs de la Nuit Sainte ».

En Amérique centrale, les populations locales utilisent leurs vertus depuis des siècles. Les cataplasmes de feuilles sont utilisés pour traiter les affections de peau. Et on les utilisait aussi pour accroître la lactation des jeunes mères. On tirait aussi des bractées une teinture cramoisie. Bien sûr tous ces usages concernaient les poinsettias sauvages du Mexique.

En effet, les potées que nous offrons pour les fêtes sont issues de longues sélections et créations horticoles…

Leur histoire ornementale commence en 1825, lorsqu’un nouvel ambassadeur des États-Unis d’Amérique, passionné de botanique, prit ses fonctions à Mexico : le Dr Joël Roberts Poinsett. Sillonnant les campagnes, il réunit de belles collections de bulbes et de plantes qu’il envoyait chez lui, en Caroline du Sud.

Parmi ses découvertes se trouvait une superbe euphorbe aux bractées rouges, notre Euphorbia pulcherrima… qui se trouva rebaptisé du nom de notre diplomate.

Le poinsettia est un arbuste qui appartient à la famille des Euphorbiacées, tout comme les euphorbes des bords de nos chemins. Dans ses contrées d’origine – au sud du Mexique et en Amérique centrale – il peut atteindre plus de trois mètres de hauteur. Ce sont des variétés plus petites qui ont donné naissance à nos plantes décoratives.

Dans son habitat, le poinsettia fleurit naturellement autour de Noël. Sous nos climats, on les élève en contrôlant leur éclairement pour arriver au même résultat.

Les nombreux cultivars, maintenant disponibles, offrent aux consommateurs une gamme de couleurs et de formes comme des bractées roses, blanc crème, jaunes, rouge pourpre, marbrées, tachetées ou même ondulées.

 

Fête de la Présentation de N.D.

lundi 21 novembre 2011

L’évangile ne nous apprend rien de l’enfance de Marie ; son titre de Mère de Dieu efface tout le reste. Mais la tradition est plus explicite ; elle nous apprend que la Sainte Vierge, dans son enfance, fut solennellement offerte à Dieu dans son temple. Cette présentation est le sujet de la fête qu’on célèbre aujourd’hui. Où mieux que loin du monde, dans l’enceinte du temple, Marie se fût-elle préparée à sa mission ? Douze années de recueillement, de prière, de contemplation, telle fut la préparation de l’élue de Dieu.

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La terre possédait, elle ne le savait pas encore, sa Fleur. La vraie, la Fleur unique dont l’épanouissement est éternel : lys et rose, violette et jasmin, hélianthe, et cyclamen fondus ensemble, et avec eux toutes les fleurs de la terre, fondues en une seule Fleur, Marie, en qui s’unissent toutes les vertus et toutes les grâces. En avril, la terre de Palestine paraissait un immense jardin où parfums et couleurs étaient au cœur des hommes un don délicieux. Mais elle était encore ignorée, la Rose la plus belle. Déjà elle fleurissait pour Dieu dans le secret du sein maternel, car ma Mère aima dès le premier instant de sa conception. C’est seulement le moment où la vigne donne son sang pour en faire du vin, quand le moût sucré et fort emplit l’air et les narines qu’Elle avait souri, d’abord à Dieu puis au monde, disant en cet ineffable sourire : « La voilà ! La vigne qui donnera la Grappe destinée à être foulée au pressoir pour devenir à votre mal une Médecine éternelle, voilà, Elle est au milieu de vous. »

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Dieu a voulu donner un roi à l’univers qu’Il avait créé du néant. Un roi qui fût le premier de nature matérielle parmi toutes les créatures sorties de la matière et elles-mêmes matérielles. Un roi qui fût un peu moins que divin par sa nature spirituelle, uni à a Grâce comme il l’était dans l’innocence de sa première journée. Mais l’Intelligence suprême, qui connaît tous les évènements les plus lointains dans les profondeurs des siècles, qui découvre incessamment tout ce qui était, est et sera – et pendant qu’Elle contemple le passé et observe le présent, voilà qu’Elle plonge son regard dans l’avenir le plus lointain et n’ignore pas comme sera la mort du dernier homme, tout cela sans confusion ni discontinuité – Elle n’a jamais ignoré que le roi qu’Elle avait prévu, créé pour être semi-divin à ses côtés dans le Ciel, héritier du Père, arrivé adulte dans son royaume après avoir vécu dans la maison de sa mère – la terre dont il a été formé – durant son enfance de fils de l’Éternel pendant son séjour terrestre, Elle n’a pas ignoré qu’il aurait commis contre lui-même le crime de tuer en lui la Grâce, et le vol de se dérober du Ciel.

Extraits de « L’Evangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta

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La bourrache

jeudi 17 novembre 2011

UN PEU D’HISTOIRE :

Les vertus magiques de cette plante ne s’exercent que lorsqu’elle est utilisée fraîche. Portez-en sur vous en la renouvelant pour affronter en vainqueur les risques de la vie.

« La bourrache peut dire, et c’est la vérité : Je soulage le coeur, j’enfante la gaieté ».?Ces deux vers de l’École de Salerne résument l’usage que les Anciens faisaient de la plante : ils la disaient propre à chasser la mélancolie. Mais quelle est-elle, cette gaie luronne?

Des fleurs d’un superbe bleu céleste, au sommet de grosses tiges hérissées de poils raides : la bourrache tire son nom du latin burra, « étoffe grossière »; d’aucuns ont cru voir dans « bourrache » une transcription de l’arabe abou rash, littéralement « père la sueur »; cette étymologie est fantaisiste, mais elle a le mérite de faire ressortir les vertus sudorifiques de la plante.

L’espèce nous vient probablement d’Afrique du Nord, et elle a gagné toute l’Europe et l’Amérique, tantôt cultivée et tantôt échappée des jardins. Ses feuilles épaisses et velues la font aussi sûrement reconnaître que ses fleurs à 5 pétales en étoile d’azur, et à grosses étamines brun noir rassemblées en bec d’oiseau.

Au Moyen Age déjà, le Grand Albert la disait « génératrice de bon sang »; dans l’Italie du XVIè siècle, Matthiole la recommandait contre les défaillances du cœur, pour rafraîchir les fiévreux et pour calmer leur délire.

CULTURE ET RÉCOLTE :

Il est très facile de cultiver la bourrache au jardin. Il lui faut une terre épaisse, bien fumée et bien exposée au soleil. Mettez les graines en terre en les semant à la volée, en automne ou en avril; éclaircissez quinze jours plus tard : vous aurez rapidement les plus beaux plants du monde (les besogneuses fourmis, les années suivantes, se chargeront de propager l’espèce alentour).

Cueillez, juste avant l’épanouissement, soit la plante entière, soit les sommités fleuries, soit les seules fleurs. Dans les deux premiers cas, faites sécher en petits bouquets suspendus à un fil. Pour les fleurs seules, Si vous voulez en conserver l’admirable teinte azurée, je vous conseille de les faire sécher rapidement dans un endroit sec et aéré.

USAGES :

La Bourrache est diurétique, sudorifique, dépurative. Ces trois principes la font recommander comme dépuratif de printemps contre les dermatoses, l’eczéma, l’herpès et les autres maladies de peau.

Ses propriétés sudorifiques sont les bienvenues chaque fois qu’il est nécessaire de transpirer, en cas de grippe, de rhume, de bronchite, de rougeole, de fièvre de plus, elle calme très bien la toux.

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Chrysanthème

jeudi 10 novembre 2011

Le chrysanthème est très connu pour orner les tombes, mais c’est aussi une magnifique plante pour fleurir nos jardins et terrasses.

Le mot Chrysanthème vient du grec « khrusas » qui signifie or et « anthemon » qui veut dire fleur. L’appellation « Fleur d’or » fait référence à la couleur des fleurs des premiers chrysanthèmes.

Bien qu’originaire de Corée, il est aujourd’hui une plante culte au Japon où il est devenu la fleur préférée des japonais.

“Si vous voulez être heureux pour une vie, cultivez des Chrysanthèmes”. (philosophe Chinois) Le Chrysanthème était aussi cultivé en Chine en temps qu’herbe floral et est décrite dans des textes remontant au XVème siècle avant JC. En fait leurs poteries en disent plus longs que leurs textes. Comme herbe elle était sensée détenir l’énergie de la vie. Les Chinois utilisaient les racines bouillies pour soigner les maux de tête et mangeaient les pétales en salade. Autour du VIIIème siècle après JC, le Chrysanthème chinois apparut au Japon. Les espèces japonaises de chrysanthèmes ont de jolies mais petites fleurs. Mais l’introduction des espèces chinoises en fit la fleur la plus admirée du Japon, elle devint même le symbole de l’empereur. Le kikumon, symbole du chrysanthème à seize pétales, est le kamon de l’Empereur du Japon depuis le XIIIème siècle, lorsque le Ten’no Gotoba, qui aimait beaucoup cette fleur, l’introduit sur ses vêtements et ses biens.

Elle est appelée là-bas la fleur d’automne et elle est le symbole du plaisir et du bonheur.

Il existe une très grande variété de chrysanthèmes.

Ils sont connus pour leurs teintes roses, rouges, oranges, jaunes ou encore blanches.

Ils ont l’avantage de fleurir tardivement, jusqu’au mois de novembre, et de venir ainsi garnir avantageusement nos jardins lorsque les fleurs commencent à se faire rares.

On les plante également en pot pour fleurir balcons et terrasses.

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Prière des âmes

mercredi 9 novembre 2011

Chers enfants,

Il est un long fleuve tranquille où repose un pétale de rose blanche, ce pétale est une nouvelle âme venue rejoindre l’éden. Cette âme rappelée par le Père Céleste doit être une joie pour vous tous, elle est dans la Lumière et l’Allégresse de sa nouvelle vie. Vie qui confirmera son amour terrestre et l’enseignement sur la vraie vérité, c’est une nouvelle joie indescriptible pour vous mais réelle à son égard et son entendement.

D’autres pétales la rejoignent au fur et à mesure et ce sont des retrouvailles célestes grandioses. Il n’est de mot terrestre au panorama des cieux et à son enchantement.

Mes enfants, il faut prier pour toutes ces âmes qui montent auprès de nous. Mais il faut prier encore plus pour les âmes terrestres perdues dans un océan assourdissant de guerres, de chagrin et de peines en tout genre.

Marie Mère des hommes – septembre 2011

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