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Archive pour la catégorie ‘Jardins de la Bible’

Dieu est en tout, tout est en Dieu.

jeudi 5 août 2010

Blé et épeautre

mercredi 28 juillet 2010

Le blé et l’Épeautre ne furent point frappés, parce qu’ils étaient cachés. (Ex.9, 32)

Les commentateurs ont eu beaucoup de peine à préciser la plante désignée ici, bien qu’il soit évidemment question d’une plante cultivée en Égypte. Dans Esaïe (XXVIII, 25) nous voyons qu’elle l’était aussi en Palestine. L’Épeautre ayant longtemps servi de nourriture aux anciens Égyptiens et à quelques peuples de la Syrie, il est très probable que c’est de lui qu’il est parlé ici.?L’Épeautre (Triticum Spelta) est une espèce de blé distincte du froment ordinaire, à grosses tiges et à forts épis. Le pain fait avec sa farine est très inférieur à celui de froment. Cette céréale est commune dans plusieurs parties de la Suisse et de l’Allemagne. Ce qui la recommande surtout, c’est qu’elle réussit dans presque tous les terrains.

Les fils du Royaume

mardi 27 juillet 2010

Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 13,36-43.

Laissant la foule, Jésus vint à la maison. Ses disciples s’approchèrent et lui dirent : « Explique-nous clairement la parabole de l’ivraie dans le champ. »
Il leur répondit : « Celui qui sème le bon grain, c’est le Fils de l’homme ;
le champ, c’est le monde ; le bon grain, ce sont les fils du Royaume ; l’ivraie, ce sont les fils du Mauvais.
L’ennemi qui l’a semée, c’est le démon ; la moisson, c’est la fin du monde ; les moissonneurs, ce sont les anges.
De même que l’on enlève l’ivraie pour la jeter au feu, ainsi en sera-t-il à la fin du monde.
Le Fils de l’homme enverra ses anges, et ils enlèveront de son Royaume tous ceux qui font tomber les autres et ceux qui commettent le mal,
et ils les jetteront dans la fournaise : là il y aura des pleurs et des grincements de dents.
Alors les justes resplendiront comme le soleil dans le royaume de leur Père. Celui qui a des oreilles, qu’il entende ! »

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible – © AELF, Paris

Parabole du semeur

vendredi 23 juillet 2010

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu (13,18-23)

Jésus disait à ses disciples : « Écoutez ce que veut dire la parabole du semeur.
Quand l’homme entend la parole du Royaume sans la comprendre, le Mauvais survient et s’empare de ce qui est semé dans son coeur : cet homme, c’est le terrain ensemencé au bord du chemin.
Celui qui a reçu la semence sur un sol pierreux, c’est l’homme qui entend la Parole et la reçoit aussitôt avec joie ;
mais il n’a pas de racines en lui, il est l’homme d’un moment : quand vient la détresse ou la persécution à cause de la Parole, il tombe aussitôt.
Celui qui a reçu la semence dans les ronces, c’est l’homme qui entend la Parole ; mais les soucis du monde et les séductions de la richesse étouffent la Parole, et il ne donne pas de fruit.
Celui qui a reçu la semence dans la bonne terre, c’est l’homme qui entend la Parole et la comprend ; il porte du fruit à raison de cent, ou soixante, ou trente pour un. »

Melons et pastèques

mercredi 21 juillet 2010

« Les enfants d’Israël se mirent à pleurer, disant : Qui nous fera manger de la chair ? Il nous souvient des poissons que nous mangions en Égypte sans qu’il nous en coûtât rien, des Concombres, des Melons, des Porreaux, des Oignons et des Aulx. »        Nombres XI, 4-5

Hélas ! Quel esprit de murmure chez les Israélites ! Dieu, par sa main puissante, les avait retirés de la servitude ; pour eux, il avait ouvert la Mer Rouge, envoyé le nuage miraculeux, fait jaillir l’eau vive du rocher et rendu douce l’eau de Mara ; pour eux, il avait fait descendre la manne du ciel, et maintenant ils oublient toutes ces délivrances et se plaignent de n’avoir que de la manne devant les yeux. Ils se rappellent les excellentes productions de l’Égypte, en oubliant la servitude qui les y faisait tant souffrir. Grand avertissement pour nous, si souvent tentés de les imiter !??Les diverses plantes réunies dans le verset cité, formaient la nourriture ordinaire des Égyptiens, et, par conséquent, les Juifs, bien que traités et nourris en esclaves, pouvaient se les procurer comme ces derniers ; l’habitude les leur faisait préférer à tout autre aliment.?D’après le docteur Kitto, lorsque Damiette fut assiégée en 1218, plusieurs Égyptiens des moins robustes moururent par suite de la privation des aulx, des oignons, des poissons, des fruits et des légumes auxquels ils étaient accoutumés ; ils avaient cependant du blé en quantité.

Le Melon (Cucumis Mélo) et la Pastèque (Cucurbita Citruttus) sont probablement compris tous les deux dans le verset cité. Le gros fruit jaune du premier est souvent servi sur nos tables ; il est aussi abondamment cultivé en Amérique. Cette plante paraît être originaire de la région caucasienne. Elle prospère également dans les terrains secs et les sols humides ; quelques variétés semblent avoir été cultivées en Égypte à une époque très reculée. Dans les pays chauds, ce fruit atteint un développement considérable.?Il y a en Égypte une espèce de Melon (Cucumis Chate) plus estimée que les autres ; elle y est regardée comme la variété la plus salubre et comme l’une de celles dont les personnes délicates ont le moins à se défier. Son jus fournit une boisson agréable, fort goûtée des Égyptiens.?La Pastèque ou Melon d’eau se distingue des autres espèces par ses feuilles découpées et son fruit très aqueux, mais d’une saveur peu sucrée. Dans les contrées chaudes de l’Asie, de l’Europe et de l’Afrique ce fruit atteint souvent six décimètres (22 pouces) de diamètre ; il est globuleux et uni, la pulpe est d’un blanc de neige, plus ou moins teinte de rouge foncé, et contient des graines noires.?Dans quelques parties de l’Amérique méridionale, la Pastèque est énorme ; Humboldt rapporte que dans la presqu’île d’Araya, souvent privée de pluie pendant quinze mois, et où par conséquent un fruit juteux est fort estimé, on voit fréquemment des Pastèques pesant vingt-cinq à trente kilogrammes (50 à 60 livres).?En Égypte, on en mange beaucoup pendant l’été. On l’y emploie à la fois comme nourriture, boisson rafraîchissante et remède ; c’est le seul médicament des pauvres atteints de la fièvre. Pour ce dernier usage, on préfère l’espèce la plus sucrée ; lorsque les fruits sont complètement mûrs, on en exprime le jus, on le sucre, et l’on en boit abondamment.?On cultive la Pastèque en Palestine ; c’est au pied du mont Carmel que se trouvent, dit-on, les meilleures. On en sale et on en rôtit, sans en retirer les graines, écrit le docteur Kitto, et ce comestible, assez extraordinaire, vendu dans les bazars, trouve de nombreux amateurs.


Ouvriers

dimanche 4 juillet 2010

Il leur dit :

« La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux.
Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson. »

Luc 10, 2

Les lys des champs

samedi 3 juillet 2010

« Observez les lys des champs, comme ils poussent : ils ne peinent ni ne filent. Or je vous dis que Salomon lui-même, dans toute sa gloire, n’a pas été vêtu comme l’un d’eux. »

Mt 6, 28-29

Jardins monastiques

dimanche 27 juin 2010

A l’origine, les jardins monastiques médiévaux étaient des jardins utilitaires. Tout l’art horticole d’Europe a pu s’inspirer de ces jardins. C’étaient avant tout les bénédictins qui jetèrent les fondements de la construction de jardins, conformément à la règle de leur ordre leur dictant une vie dans le travail spirituel et physique. Les monastères étaient souvent autarciques et vivaient en grande partie des produits de leurs jardins. Les arbres fruitiers, avec le rythme de leur végétation, étaient la métaphore de la Résurrection, et le verger servait souvent de cimetière du monastère. Les plantes toujours vertes renvoyaient à la foi dans une vie éternelle. La symbolique chrétienne et l’interprétation du monde étaient toujours présentes. Les jardins monastiques, comme importants centres de développement de la vie médiévale, influèrent considérablement sur la culture des plantes et leur utilisation dans l’alimentation, la médecine et le quotidien. Souvent cachés derrière les murs du monastère, ces trésors florissants des anciens monastères nous offrent leur beauté et leur esthétique naturelle.

Le jardin dans la Bible

vendredi 28 mai 2010

Le jardin est présent dès les premières pages de la Genèse lorsque Dieu installe l’homme et la femme au cœur de cet endroit paradisiaque qu’est l’Eden. Le jardin est encore là dans les dernières pages de la Bible, le livre de l’Apocalypse.

En hébreu, jardin se dit gan. En grec, c’est le pardisios, le paradis, mot d’origine persane qui signifie terrain planté d’arbres. Il symbolise l’achèvement de ce qui a été commencé dans la création. C’est le lieu où tout est parfait, un lieu de délices (Eden, en hébreu). On l’imagine avec au centre une source ou une fontaine d’où coulent quatre fleuves dans quatre directions. Il regorge d’arbres gigantesques et merveilleux, de fruits doux et sucrés, de plantes aux parfums délicieux. Tout y pousse en abondance, l’homme a pour tâche de la surveiller avec attention. Au paradis, les animaux vivent en liberté paisiblement et l’homme comprend leur langage.

On retrouve cette symbolique du jardin dans de nombreuses cultures rejoignant le mythe d’un âge d’or où l’homme vivait heureux dans un jardin merveilleux : le livre de la Genèse s’appuie sur ces cultures. On notera que dans l’Islam, le paradis (Al Janna) est un jardin magnifique qui permettra au croyant de connaître tous les plaisirs. L’image du jardin va traverser les siècles et, au Moyen-Age, quand on créait un jardin, on cherchait toujours à le dessiner comme le paradis de la Genèse.

Tout au long des textes, le jardin est présent : Genèse, Cantique des Cantiques, Gethsémani, Ressuscité, jusqu’à celui de l’Apocalypse.

Le jardin de l’Apocalypse (Ap. 21-22)

Un ciel nouveau, une terre nouvelle. Tout repart à zéro : c’est le message des deux derniers chapitres de l’Apocalypse. Oui, tout doit disparaître, les cieux anciens et la vieille terre pour donner place à ce ciel nouveau et à cette terre nouvelle.

C’est le chant d’une espérance nouvelle : le monde marqué par le deuil et la souffrance fera place à un monde baigné du bonheur divin. Ce sera un lieu de vie où on retrouvera l’arbre de vie de la Genèse, donnant du fruit chaque mois.

Tout comme la première page de la Bible s’ouvrait sur la création d’un monde bon sortant de mains de Dieu, la dernière page s’achève sur la vision d’une sorte de re-création plus belle encore.

Yvon Garel (DDEC Côtes d’Armor)

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printemps

lundi 24 mai 2010

C’est le temps de l’éclosion des fleurs et vous êtes unis comme un parterre fleuri qui attire l’œil par sa beauté et sa senteur. Les gens s’ouvriront à cette beauté pour accomplir l’ascension auprès de mon Fils, et l’eau des cascades alpestres irriguera de douceur votre soif de connaissance. Vous serez dans l’illumination de la connaissance et du partage auprès de vos frères.

Marie Mère des hommes – mai 2010