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Archive pour la catégorie ‘Jardins de la Bible’

Cœur de Marie

lundi 10 mai 2010

Mes enfants, je vous demande de prier pour tous ceux qui se détournent du droit chemin et vivent selon leurs impulsions et non dans l’Amour et la Paix. Priez pour tous ceux qui sont désœuvrés et malades ; profitez de ce mois pour m’offrir toutes les douleurs physiques et morales des hommes de cette terre. Venez fleurir mon cœur de mère par vos demandes, j’accorde beaucoup de joie dans l’attente de porter secours à tous ceux qui en font la demande. J’aimerai aussi que la maison de mon Fils fleurisse un peu plus chaque jour et que les conversions s’intensifient de jour en jour pour que l’Eglise de mon Fils soit resplendissante, accueillante et surtout que règne l’Amour et la Paix entre les hommes.

Marie Mère des hommes – mai 2006

Porter du fruit

mercredi 5 mai 2010

Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 15,1-8.

À l’heure où Jésus passait de ce monde à son Père, il disait à ses disciples : « Moi, je suis la vraie vigne, et mon Père est le vigneron.

Tout sarment qui est en moi, mais qui ne porte pas de fruit, mon Père l’enlève ; tout sarment qui donne du fruit, il le nettoie, pour qu’il en donne davantage.

Mais vous, déjà vous voici nets et purifiés grâce à la parole que je vous ai dite :

Demeurez en moi, comme moi en vous. De même que le sarment ne peut pas porter du fruit par lui-même s’il ne demeure pas sur la vigne, de même vous non plus, si vous ne demeurez pas en moi.

Moi, je suis la vigne, et vous, les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là donne beaucoup de fruit, car, en dehors de moi, vous ne pouvez rien faire.

Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est comme un sarment qu’on a jeté dehors, et qui se dessèche. Les sarments secs, on les ramasse, on les jette au feu, et ils brûlent.

Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez tout ce que vous voudrez, et vous l’obtiendrez.

Ce qui fait la gloire de mon Père, c’est que vous donniez beaucoup de fruit : ainsi, vous serez pour moi des disciples.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible – © AELF, Paris

Coeur

lundi 19 avril 2010

« Je viens à vous, mes enfants, pour vous apprendre à venir demander l’aide à mon Fils pour poursuivre votre chemin et surtout vous accorder avec le Cœur Miséricordieux de mon Fils.

Comme la fleur a besoin de l’eau et du soleil pour s’épanouir, vous, vous avez besoin de l’enseignement et de l’Amour de mon Fils. Venez vers mon Fils par la contemplation et l’amour. Vous devez apprendre à vous aimer comme fils de Dieu et comme frères de mon Fils. »

Marie Mère des hommes – mai 2005

Cascade

lundi 29 mars 2010

« Mes enfants, aujourd’hui, je vous vois, vous êtes cette rivière, cette cascade, cette eau claire, cette eau emplie de poissons qui se régalent de cette eau. Vous êtes cette eau vive qui permet de nourrir la nature, qui permet aux animaux de vivre, qui permet aux fleurs de s’épanouir, qui permet aux arbres de grandir. Vous êtes cette eau, cette purification de la nature. Ceci, c’est votre symbole. Vous êtes cette eau purificatrice, celle qui doit renouveler toute la nature humaine. Il faut que les arbres grandissent. »

Marie Mère des hommes – mars 2010

Domina Magistra Mater

mercredi 24 février 2010

« Comme la fleur a besoin de l’eau et du soleil pour s’épanouir, vous, vous avez besoin de l’enseignement et de l’Amour de mon Fils. Venez vers mon Fils par la contemplation et l’amour. Vous devez apprendre à vous aimer comme fils de Dieu et comme frères de mon Fils.

Votre vie est humaine, soumise au matérialisme et aux tentations du Malin. Ce n’est que dans l’écoute et en vous laissant guider par l’Esprit Saint que vous accomplirez votre osmose avec mon Fils. Parlez à mon Fils en chaque jour, demandez-Lui Sa Miséricorde et Son Aide et Il emplira votre cœur d’amour et de tendresse afin de vous soulager sur le chemin de la Vérité. »

Marie Mère des hommes – mai 2005

Nature

samedi 6 février 2010

neige« Et encore aujourd’hui, je vais vous demander l’effort de la prière en tout lieu et pour la sauvegarde de l’homme. Profitez de la création Divine, la nature, pour vous ressourcer et contempler son œuvre. Que de prières à faire aussi pour que l’homme conserve cette grande œuvre ! »

Marie Mère des hommes – nov. 1995

Ivraie

jeudi 17 septembre 2009

ivraie« Séparer le bon grain de l’ivraie » est devenu une expression du langage courant, qui trouve son origine dans la parabole de Matthieu. Nulle part ailleurs, dans la Bible on ne parle de l’ivraie.

L’ivraie est une graminée, comme le blé, le seigle et l’orge. Elle pousse au milieu des moissons sous tous les climats.

Si la tige et les épillets la différencient de l’épi de blé, lors de la récolte, il n’en est pas de même lors de la croissance en herbe, ni pour les graines. Elles se confondent avec les autres céréales au moment de la récolte. Leur mélange avec le bon grain communique des qualités malfaisantes à la farine, car les graines possèdent un principe toxique, un alcaloïde agissant sur le système nerveux et digestif. Elle pouvait donner une sorte d’ivresse. De là viendrait son nom populaire ébraica (ébriété), qui a fait notre mot ivraie.
Autre expression issue ce  texte : semer la zizanie.
Mot d’origine sémitique, transcrit en grec :  zizanion

Chemin

vendredi 4 septembre 2009

chemin« Mes enfants, il n’y a qu’un chemin, c’est le chemin de Dieu, c’est le chemin de l’Amour et de la Paix. C’est le chemin de mon Fils. Il a tracé ce chemin, pas pour Lui, Il a tracé ce chemin pour que vous puissiez vivre dans l’Amour et la Paix. »

Marie Mère des hommes – juin 2009

Jardin et écritures

vendredi 24 juillet 2009

jesus-prie-dans-le-jardinLe jardin de la Genèse (Genèse 2, 8-15)

Dès que l’homme est créé, le Seigneur Dieu plante pour lui  » un jardin en Eden « . Il reçoit comme être vivant un espace où vivre et où trouver de quoi vivre, se nourrir.  » Dieu fait germer du sol tout arbre d’aspect attrayant et bon à manger « . L’homme reçoit comme tâche de cultiver le sol de ce jardin et de le garder prenant ainsi le relais du Créateur. Le jardin représente le bonheur de Dieu et de l’être vivant. Y travailler est joie divine, comme en vivre. C’est une image que l’on retrouvera chez les prophètes et que le livre de l’Apocalypse nous présente comme le bonheur final.

Le jardin du Cantique des Cantiques

Il faut lire ce petit livre en entier. Il est essentiellement composé de paroles échangées par un homme et une femme qui expriment leur amour de manière passionnée, prenant à témoin d’autres personnages et des éléments de la nature. C’est sans doute ce livre qui a le mieux célébré le jardin : c’est le jardin de l’amour, un amour qui est soleil, lumière, chaleur et eau vive tout à la fois. Là où naît cet amour, le printemps fleurit. Le livre regorge d’images florales : « Ma bien-aimée est comme le lys entre les chardons… Mon bien-aimé comme le pommier parmi les arbres du verger ». Les deux amoureux ont accès au paradis qu’ils ont fait naître. Chacun offre à l’autre des arbres rares, des fleurs, des parfums… Ce que nous dit ce livre : allez à la recherche de la sagesse qui est recherche du bonheur partout, nostalgie du jardin merveilleux et de l’absence du bien-aimé, tension de tout l’être vers l’avenir…

Le jardin de Gethsémani (Marc 14, 32-52 ; Matthieu 26, 36-56 ; Jean , 18, 1…)

C’est le jardin de la souffrance. Gethsémani signifie « pressoir à huile ». C’est la jardin où le Christ passe la nuit précédant sa passion et sa mort. Une nuit où il ressent « frayeur et angoisse ». Une nuit de prière : il invite les disciples à prier avec lui mais le sommeil est le plus fort. Gethsémani, c’est le lieu de l’abandon et de la trahison : Judas s’y présente avec une troupe armée d’épées et de bâtons pour livrer le maître. Le jardin du ressuscité (Jean, 20, 1-18) Jésus est mis au tombeau dans un jardin. C’est là que Nicodème et Joseph d’Arimathie ont déposé le crucifié. C’est là aussi que dès l’aube, le premier jour de la semaine, Marie de Magdala se présente avec les aromates à la recherche de son bien-aimé (comme dans le « Cantique des cantiques »). Elle y rencontre le gardien du jardin qu’elle regarde sans l’identifier. « Qui cherches-tu ? Pourquoi pleures-tu ? » Elle entend sa voix et ce n’est la peur d’Adam comme au jardin d’Eden : c’est le cri d’un cœur brûlant d’amour : « Rabbouni, mon maître ! ». Comme ensuite les disciples d’Emmaüs, comme tous les témoins du ressuscité, elle va vivre désormais la présence du ressuscité dans l’absence.

Le jardin de l’Apocalypse (Ap. 21-22)

Un ciel nouveau, une terre nouvelle. Tout repart à zéro : c’est le message des deux derniers chapitres de l’Apocalypse. Oui, tout doit disparaître, les cieux anciens et la vieille terre pour donner place à ce ciel nouveau et à cette terre nouvelle. C’est le chant d’une espérance nouvelle : le monde marqué par le deuil et la souffrance fera place à un monde baigné du bonheur divin. Ce sera un lieu de vie où on retrouvera l’arbre de vie de la Genèse, donnant du fruit chaque mois. Tout comme la première page de la Bible s’ouvrait sur la création d’un monde bon sortant de mains de Dieu, la dernière page s’achève sur la vision d’une sorte de re-création plus belle encore.

source : www.formiris2.org

Eden

jeudi 23 juillet 2009

HieronymusBosch-TheGardenofEarthlyDelightsLe jardin est présent dès les premières pages de la Genèse lorsque Dieu installe l’homme et la femme au cœur de cet endroit paradisiaque qu’est l’Eden. Le jardin est encore là dans les dernières pages de la Bible, le livre de l’Apocalypse.

En hébreu, jardin se dit gan. En grec, c’est le pardisios, le paradis, mot d’origine persane qui signifie terrain planté d’arbres. Il symbolise l’achèvement de ce qui a été commencé dans la création. C’est le lieu où tout est parfait, un lieu de délices (Eden, en hébreu). On l’imagine avec au centre une source ou une fontaine d’où coulent quatre fleuves dans quatre directions. Il regorge d’arbres gigantesques et merveilleux, de fruits doux et sucrés, de plantes aux parfums délicieux. Tout y pousse en abondance, l’homme a pour tâche de la surveiller avec attention. Au paradis, les animaux vivent en liberté paisiblement et l’homme comprend leur langage.

On retrouve cette symbolique du jardin dans de nombreuses cultures rejoignant le mythe d’un âge d’or où l’homme vivait heureux dans un jardin merveilleux : le livre de la Genèse s’appuie sur ces cultures. On notera que dans l’Islam, le paradis (Al Janna) est un jardin magnifique qui permettra au croyant de connaître tous les plaisirs. L’image du jardin va traverser les siècles et, au Moyen-Age, quand on créait un jardin, on cherchait toujours à le dessiner comme le paradis de la Genèse.