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Archive pour la catégorie ‘Actualités’

Lourdes 2015 – 1er message (21 avril 2015)

vendredi 24 avril 2015

 

 

audio

 

Premier message reçu à Lourdes, le 21 avril 2015 (format MP3)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mère de l’Eglise

mercredi 22 avril 2015

st Gabriel

Le 28 novembre 1964, à l’occasion de la promulgation de la constitution dogmatique Lumen Gentium, Paul VI a proclamé Marie « Mère de l’Eglise », sans exprimer en cela la position unanime des Pères réunis en concile. Nombreux étaient les évêques qui souhaitaient un texte particulier consacré à Marie ; avec le risque de faire d’elle une quasi déesse, elle-même rédemptrice, à l’égal du Christ. Mais finalement, la majorité des évêques a préféré rester sobre dans la présentation de Marie en la situant clairement dans l’Eglise. C’était aussi une manière de réaffirmer que le Christ est le seul Rédempteur et seul médiateur entre Dieu et les hommes.
(…) Les conclusions du concile Vatican II (Lumen Gentium, 62), confirmées par Paul VI, puis Jean-Paul II [insistent]: « Aucune créature ne peut faire nombre avec le Verbe incarné et rédempteur ». Autrement dit, seul le Christ, Dieu fait homme, sauve l’homme.
La foi catholique est la foi en un Dieu unique et trinité : le culte est rendu au Père, par le Fils, dans l’Esprit. Le culte rendu à la Vierge n’est pas un culte d’adoration, réservé à Dieu seul. Il souligne la place unique et privilégiée que tient Marie dans l’histoire du salut et dans la vie de l’Église, et le fidèle doit s’y garder de toute dérive sentimentaliste. « L’Église honore à juste titre d’un culte spécial celle que la grâce de Dieu a faite inférieure à son Fils certes, mais supérieure à tous les anges et à tous les hommes, en raison de son rôle de Mère très sainte de Dieu, et de son association aux mystères du Christ » (Lumen Gentium, 66).
(…)
Marie a certainement été celle qui a initié Jésus à la prière, elle qui a demandé aux serviteurs de Cana de « faire tout ce qu’il dira ».
« Je ne prie pas Marie, je prie Jésus avec elle », écrivait la théologienne protestante France Quéré. On ne peut mieux définir le sens de la prière à la Vierge. En se tournant vers Marie, dans la prière, le chrétien se tourne avec elle vers le Christ qu’elle ne cesse de nous présenter.
La première et la plus universelle de toutes les prières à Marie est celle qui reprend les paroles de l’ange Gabriel à l’heure de l’Annonciation : « Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec vous… » (Luc 1,28).
« Que les fidèles se souviennent qu’une véritable dévotion ne consiste nullement dans un mouvement stérile et éphémère de la sensibilité, pas plus que dans une vaine crédulité ; la vraie dévotion procède de la vraie foi qui conduit à reconnaître la dignité de la Mère de Dieu, et pousse à aimer cette Mère d’un amour filial et à poursuivre l’imitation de ses vertus » (Vatican II Lumen Gentium, 67).

Hors-série Pèlerin « 50 clés pour comprendre Marie »

 

 

France

dimanche 19 avril 2015

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Pèlerinage à Lourdes

mardi 14 avril 2015

Du 21 au 23 avril, l’association organise son grand pèlerinage à Lourdes. Des places sont encore disponibles.

Un pèlerinage est comme une longue prière effectuée par le corps. C’est un temps que l’on se donne pour se mettre en plus grande disponibilité intérieure, prêt à la rencontre : de soi-même, des autres, en espérant de tout son être celle de Dieu.

!cid_A0ABDCD5-0E18-4B61-8C29-28DEE04F6CC2Un pèlerinage, c’est la foi par les pieds. Si souvent, nous pensons avoir la foi dans la tête ! Le pèlerinage nous rappelle qu’elle est appelée à prendre toute notre vie, à se déployer dans le temps, dans les silences, dans les rencontres, même les plus simples.
Pas étonnant, car le pèlerin est disponible. Il a quitté son lieu de vie, son rythme quotidien, ses habitudes. Le pèlerin prend Dieu seul pour boussole, sûr qu’il lui parlera au cœur, dans le silence, dans la marche, dans les rencontres, dans l’inattendu qui souvent le surprend et l’étonne, le fait renaître. (…)
Le pèlerin pose les gestes de la foi par les yeux, les oreilles et le cœur. A Lourdes, il s’attarde longuement en silence devant la Grotte, pose la main sur le rocher, sachant que le Seigneur lui-même est son rocher. [Il] se confie à la Vierge, mais elle lui indique le chemin de son Fils. Et c’est le Seigneur qu’il rencontre, comme un jour en chemin les deux disciples d’Emmaüs (Luc 24).
Le pèlerinage nourrit notre foi, en des lieux où tant d’autres sont venus puiser et faire cette indicible expérience. Quand on devient pèlerin, on le demeure peut-être pour toujours.

Source LourdesL’eau, qui s’écoule, triangle pointe en bas, est connectée à Gabriel, messager de Dieu qui apporte la parole divine ici-bas.
Au pied du rocher coule la source qui surgit lorsque Bernadette creusa la terre boueuse et en but, en ce lieu de Lourdes, « où la conscience redevient limpide », selon le mot magnifique de Jean-Paul II. Le chant discret de cette source habite peu à peu le pèlerin, qui va alors boire aux fontaines, toutes proches, où coule cette eau. Il s’en passe doucement sur le visage, sur les bras… La fraîcheur de cette eau trace en lui le chemin de la fraîcheur intérieure, et avive le chant en lui d’une autre source, celle du baptême où lui fut donné son nom. En ces gestes il accueille le ciel. Plusieurs vont se plonger dans cette eau, dans les « piscines » voisines, ces cuves de pierre dans lesquelles on se plonge simplement, le temps d’une prière. Qui sait le secret de cette eau qui touche les corps et les cœurs, au moment où avec délicatesse plusieurs autour accompagnent ces gestes de la prière ?

Cierge Lourdes(…) Auprès de la Grotte il allume un cierge, qui prolongera sa prière. (…) Le chant lui vient alors sur les lèvres. Le pèlerin chante sa foi. Sa voix est libre, comme son cœur. La lumière de milliers de cierges qui brûlent, de jour et de nuit, poursuit la prière du pèlerin. Il la contemple. Elle porte le poids souvent immense des intentions de tant de gens, traversé par la lumière du Christ.

Le chapelet est la prière du pauvre. Il a été la prière de Bernadette. Tout juste quelques mots que l’on répète à l’infini, et qui vont de la salutation de l’ange à Marie à l’évocation des pécheurs que nous sommes, et à la confiance placée en la mère de Dieu pour ce temps et pour l’heure de la mort. Le pèlerin murmure ces mots comme on égrène la vie, comme on se confie à Dieu, comme on lui confie les siens et la terre entière. A des mots partagés sur place ou ensuite, et toujours d’une extrême simplicité, on pressent l’expérience unique qui bouleverse ici, pour toujours, des existences, traçant désormais un avant et un après.
(…)Car ce qui est vécu ici, est en fait ce que chacun est appelé à vivre aussi chaque jour. Lourdes, c’est l’Evangile, dans une douce et magnifique clarté. (…) Et l’on peut aussi être pèlerin par le cœur. Et ils sont nombreux, par le monde, les pèlerins de Lourdes. La lumière des cierges dans la nuit, auprès de la Grotte, veille sur eux et porte leur prière, de jour et de nuit.

P. Jacques Nieuviarts, assomptionniste
« Lourdes et ses pèlerins » (extraits)
forums.pelerin.info

 

 

Pèlerinage à Lourdes

lundi 30 mars 2015

L’association organise son grand pèlerinage à Lourdes du 21 au 23 avril 2015.

Des places sont encore disponibles…

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Citation

mercredi 25 mars 2015

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Solennité de l’Annonciation du Seigneur

mercredi 25 mars 2015

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L’Annonciation de la Sainte Vierge et l’Incarnation de Jésus-Christ, base de notre sainte religion, ne forment, pour ainsi dire, qu’un seul et inséparable mystère. Depuis plus de quatre mille ans, la terre attendait le Sauveur promis ; l’heure de la délivrance a sonné enfin : voici le Rédempteur ! Une scène d’une grandeur toute mystérieuse se passe dans les splendeurs du Ciel ; la sainte et adorable Trinité tient conseil.

Pour réparer l’injure infinie faite à la Divinité par le péché, il faut une réparation infinie et par conséquent divine : le Fils de Dieu descendra de son trône éternel, Il prendra une chair humaine et sera tout ensemble Dieu et homme.

Le message céleste est confié à l’Archange Gabriel. Où trouvera-t-il celle qui, d’après les plans divins, doit donner naissance au Sauveur du monde ? Sera-ce dans un grand empire ? Non, mais dans la petite province de Galilée, perdue au milieu de l’immense empire romain. Ne convient-il du moins de prendre sur un trône celle qui doit devenir la Mère de son Dieu ? Non : il y a dans la petite ville de Nazareth une humble et pauvre maison où habite une jeune vierge inconnue ; son nom est Marie ; elle est promise en mariage à un ouvrier, Joseph, homme juste.

En ce moment, elle prie à genoux, et soupire peut-être après la venue du Messie promis. L’Ange soudain paraît devant elle : « Je te salue, pleine de grâce, dit-il, le Seigneur est avec toi, tu es bénie entre toutes les femmes ! »

Marie se trouble, à ces étonnantes paroles. L’ange ranime aussitôt la confiance de la timide vierge : « Ne crains rien, Marie, ajoute-t-il, tu as trouvé grâce devant Dieu ; tu concevras et tu enfanteras un Fils, à qui tu donneras le nom de Jésus ; Il sera grand, et on l’appellera le Fils du Très-Haut, et son règne n’aura pas de fin. »

Quelle promesse, quel honneur et quel bonheur ! Mais comment s’opérera cette merveille en celle qui a voué à Dieu sa virginité ? La réponse est facile à l’envoyé du Ciel :
« L’Esprit-Saint descendra en toi, et la vertu du Très-Haut te couvrira de Son ombre. » Marie n’a plus qu’à prononcer le Fiat qui va faire tressaillir la terre d’espérance : « Voici la servante du Seigneur, qu’il me soit fait selon ta parole. »

À cet instant béni, le mystère s’accomplit, le Verbe se fait chair, et Marie pourra entonner bientôt le cantique de la reconnaissance : « Mon âme glorifie le Seigneur, et mon cœur exulte en Dieu mon Sauveur ! À cause des grandes choses que Dieu a opérées en moi, toutes les nations m’appelleront bienheureuse ! »

Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l’année, Tours, Mame, 1950.

 

 

« S’il meurt il donne beaucoup de fruit. »

dimanche 22 mars 2015

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Être chrétien, c’est d’abord et toujours s’arracher à l’égoïsme qui ne vit que pour soi, afin d’entrer dans une grande orientation foncière de la vie les uns pour les autres. Au fond, toutes les grandes images scripturaires traduisent cette réalité. L’image de la Pâque…, l’image de l’Exode…, qui commence avec Abraham et qui reste une loi fondamentale tout au long de l’histoire sainte : tout cela est l’expression de ce même mouvement fondamental qui consiste à se détacher d’une existence repliée sur elle-même.

Le Seigneur Jésus a énoncé cette réalité de la façon la plus profonde dans la loi du grain de blé, qui montre en même temps que cette loi essentielle ne domine pas seulement toute l’histoire, mais marque dès le commencement la création entière de Dieu : « En vérité, je vous le dis, si le grain de blé ne tombe en terre et ne meurt pas, il reste seul ; mais s’il meurt, il portera beaucoup de fruits. »

Dans sa mort et sa résurrection, le Christ a accompli la loi du grain de blé. Dans l’eucharistie, dans le pain de blé, il est devenu véritablement le fruit centuple (Mt 13,8) dont nous vivons encore et toujours. Mais dans le mystère de la sainte eucharistie où il demeure à jamais celui qui est vraiment et pleinement « pour nous », il nous invite à entrer jour après jour dans cette loi qui n’est finalement que l’expression de l’essence de l’amour véritable… : sortir de soi-même pour servir les autres. Le mouvement fondamental du christianisme n’est, en dernière analyse, que le simple mouvement de l’amour par lequel nous participons à l’amour créateur de Dieu lui-même.

Cardinal Joseph Ratzinger [Benoît XVI, pape de 2005 à 2013]
Vom Sinn des Christseins 1965 (trad. Un Seul Seigneur, Mame 1971, p. 43)

 

 

Simplicité du coeur

samedi 21 mars 2015

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Le Carême est maintenant bien commencé. Il nous faut poursuivre la marche. D’un bon pas, si possible, mais ce n’est pas toujours évident. Le message du pape François pour le Carême 2015 peut redonner souffle à notre marche. C’est un « temps de grâce », rappelle-t-il d’emblée, invitant aussitôt à élargir le regard, car répète-t-il, « un des défis les plus urgents est celui de la mondialisation de l’indifférence. L’indifférence envers son prochain et envers Dieu est une tentation réelle, même pour nous, chrétiens… C’est pour cela que nous avons besoin d’entendre, lors de chaque Carême, le cri des prophètes qui haussent la voix et qui nous réveillent. » Pour que « les lieux où se manifeste l’Église, en particulier nos paroisses et nos communautés, deviennent des îles de miséricorde au milieu de la mer de l’indifférence ! » Le Carême, c’est « un parcours de formation du cœur » pour « dépasser l’indifférence et nos prétentions de toute-puissance ».
Le programme est sportif, peut-être, mais en tout cas accessible et concret : « Avoir un cœur miséricordieux ne veut pas dire avoir un cœur faible. Celui qui veut être miséricordieux a besoin d’un cœur fort, solide, fermé au tentateur et ouvert à Dieu. Un cœur qui se laisse pénétrer par l’Esprit et porter sur les voies de l’amour, qui conduisent à nos frères et à nos sœurs. » La conclusion, alors, est limpide : « Au fond, dit François, un cœur pauvre, qui connaisse en fait ses propres pauvretés et qui se dépense pour l’autre. »
Allier ainsi faiblesse et force, conversion et tendresse, accueil de notre propre pauvreté et ouverture à autrui. Voilà le bon chemin ! Aimer et « se dépenser pour l’autre » guérit de l’indigence même. Voilà le bonheur d’un cœur pauvre !

P. Jacques Nieuviarts, conseiller éditorial de Prions en Église
Éditorial mars 2015
actu.bayardweb.com

escapamargue.blogspot.fr

 

Bulletin n°81

mercredi 18 mars 2015

bulletin 81

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