La petite sœur du « tout est grâce », qui a tant charmé Bernanos, accomplit dans le réel quotidien de la vie cette aspiration fondamentale que nous retrouvons au plus profond de l’âme: le désir d’aimer au-delà des frontières et des religions. Thérèse reste toujours vivante par ses écrits. On pourrait résumer sa spiritualité par dix attitudes intérieures qui sont autant de verbes d’action:
Archive pour la catégorie ‘Actualités’
Une semaine de prière avec la petite Thérèse
jeudi 25 septembre 2014Le Saint Nom de Marie – mémoire facultative
vendredi 12 septembre 2014La fête du Saint Nom de Marie fut établie par le Bx Innocent XI (Benedetto Odescalchi, 1676-1689), l’an 1683, en souvenir d’une mémorable victoire remportée par les Chrétiens sur les Turcs, avec la protection visible de la Reine du Ciel.
Cent cinquante mille Turcs s’étaient avancés jusque sous les murs de Vienne et menaçaient l’Europe entière. Sobieski, roi de Pologne, vint au secours de la ville assiégée dans le temps de l’octave de la Nativité de la Sainte Vierge, et se disposa à livrer une bataille générale. Ce religieux prince commença par faire célébrer la messe, qu’il voulut servir lui-même, ayant les bras en croix. Après y avoir communié avec ferveur, il se leva à la fin du sacrifice et s’écria : « Marchons avec confiance sous la protection du ciel et avec l’assistance de la très sainte Vierge. » Son espoir ne fut pas trompé : les Turcs, frappés d’une terreur panique, prirent la fuite en désordre. C’est depuis cette époque mémorable que la fête du Saint Nom de Marie se célèbre dans l’octave de sa Nativité.
Il était bien juste que le nom de Marie trouvât sa place, dans nos fêtes catholiques, à côté du nom de Jésus ; le nom de Marie est un nom glorieux, un nom tout aimable, un nom salutaire. Les saints se sont essayés à l’envi à retracer les merveilles du nom de Marie. La première gloire de ce nom béni, c’est qu’il fut inspiré par Dieu aux parents de la Vierge naissante et que l’archange Gabriel le prononça d’une voix pleine de respect ; et depuis, toutes les générations chrétiennes le redisent à chaque instant du jour ; le Ciel prononce à la terre ce nom si beau, et la terre en renvoie au Ciel l’écho mélodieux :
« Au nom de Marie, dit Pierre de Blois, l’Église fléchit le genou, les vœux et les prières des peuples retentissent de toutes parts. » ;
« Que Votre nom est glorieux, ô sainte Mère de Dieu ! s’écrie saint Bonaventure, qu’il est glorieux, ce nom qui a été la source de tant de merveilles ! » ;
« Ô nom plein de suavité ! s’écrie le bienheureux Henri Suzo. Ô Marie ! Qui êtes-vous donc vous-même, si votre nom seul est déjà si aimable et si rempli de charmes ? » ;
« Votre nom, ô Marie, dit saint Ambroise, est un baume délicieux qui répand l’odeur de la grâce ! » ;
Mais surtout le nom de Marie est un nom de salut. Saint Éphrem l’appelle « la clef du ciel ». « Le nom seul de Marie, dit saint Bernard, met en fuite tous les démons… ».
Ce n’est là qu’un faible écho de l’apologie du nom de Marie faite par les saints.
©Evangelizo.org
Solennité de l’Assomption de la Vierge Marie, patronne principale de la France
vendredi 15 août 2014« Viens, toi que j’ai choisie, en toi j’établirai mon trône » (liturgie latine)… « Heureux ceux que tu as choisis, Seigneur, ils habiteront en tes parvis » (Ps 65,5) ; bien plus, tu habiteras en eux, tu règneras en eux et tu placeras en eux le trône de ta royauté. Et, bien sûr, Marie est bienheureuse entre tous les bienheureux, elle qui a été choisie avant et plus que tous les autres saints. Le Seigneur l’a choisie pour demeure, en disant : « Voici pour toujours le lieu de mon repos ; c’est ici que j’habiterai, car je l’ai voulu » (Ps 131,14). Pendant neuf mois il a habité en elle ; pendant de nombreuses années il a habité avec elle et lui était soumis… Maintenant, habitant en elle et avec elle pour toujours, d’une façon qui dépasse notre compréhension, il la rassasie de la gloire que voient les bienheureux. Il lui donne extérieurement la gloire en son corps ; intérieurement, il imprime en elle la gloire du Verbe…
Cette unique Vierge mère, qui se glorifie d’avoir mis au monde le Fils unique du Père, étreint avec amour ce même Fils unique dans tous ses membres (Ep 5,30), et ne rougit pas d’être appelée la mère de tous ceux en qui elle voit le Christ déjà formé ou en formation. La première Ève…a été appelée « mère de tous les vivants » (Gn 3,20), mais en réalité elle a été…la mère de ceux qui meurent… Et parce que cette première Ève n’a pas pu réaliser fidèlement ce que signifie son nom, c’est Marie qui a réalisé ce mystère. Comme l’Église dont elle est le symbole, elle est la mère de tous ceux qui renaissent à la vie. Oui, elle est la mère de la Vie qui fait vivre tous les hommes (Jn 11,25; 5,25s). En mettant la Vie au monde, elle a fait naître d’une certaine manière à une vie nouvelle tous ceux qui devaient trouver leur vie dans cette Vie…
C’est pourquoi cette mère bienheureuse du Christ, se sachant mère des chrétiens par ce mystère, se montre aussi leur mère par sa sollicitude et sa tendre affection… Et maintenant nous « habitons à l’abri » de la Mère « du Très-Haut », nous « demeurons sous sa protection, à l’ombre de ses ailes » (Ps 90,1; 16,8). Plus tard, nous partagerons sa gloire et nous serons réchauffés sur son cœur…, puisque le Roi de gloire a mis en elle son trône.
Bienheureux Guerric d’Igny (v. 1080-1157), abbé cistercien
1er Sermon pour l’Assomption, 1-4 ; SC 202 (trad. cf SC p. 415)
Intentions de prière du Pape – Août 2014
jeudi 31 juillet 2014Universelle – Les réfugiés
Pour que les réfugiés, contraints d’abandonner leur maison à cause de la violence, soient accueillis avec générosité et que leurs droits soient respectés.
Pour l’évangélisation – L’Océanie
Pour que les chrétiens d’Océanie annoncent la foi avec joie à toutes les populations du continent.