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Archive pour la catégorie ‘Actualités’

Prochaine rencontre

dimanche 10 novembre 2013

Dimanche 17 novembre 2013 à Castelnau le Lez (34)

Messe à l’église St Vincent à 11h

Pique-nique et chapelet chez M et Mme André  (2 rue des Jonquilles 34170 Castelnau-le-Lez)

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Être une pierre vivante

samedi 9 novembre 2013

pierres-vivantesNous tous qui croyons dans le Christ Jésus, nous sommes appelés « pierres vivantes » selon les paroles de l’Écriture : « Mais vous, vous êtes des pierres vivantes, édifiées en maison spirituelle pour un sacerdoce saint afin d’offrir des sacrifices spirituels agréables à Dieu par Jésus Christ » (1P 2,5).

Or, quand il s’agit de pierres matérielles, nous savons qu’on veille à placer en premier dans les fondations les pierres les plus solides et les plus résistantes pour qu’on puisse placer par-dessus avec confiance le poids de l’édifice entier. Les pierres suivantes, de qualité un peu inférieure, on les range tout près des pierres de fondation, et ainsi de suite selon la résistance des pierres…, jusqu’au toit. Il faut comprendre que cela s’applique également aux pierres vivantes, dont certaines sont aux fondations de notre édifice spirituel. Or quelles sont ces pierres placées dans les fondations ? « Les apôtres et les prophètes » ; c’est l’enseignement de Paul : « Édifiés, dit-il, sur les apôtres et les prophètes comme fondations, la pierre angulaire étant le Christ Jésus lui-même » (Ep 2,20).

Pour te préparer plus activement, toi qui m’écoutes, à la construction de cet édifice, pour être une des pierres voisines du fondement, tu dois savoir que c’est le Christ lui-même qui est le fondement de cet édifice que nous décrivons. Ainsi l’affirme l’apôtre Paul : « Nul ne peut poser d’autre fondement que celui qui s’y trouve, à savoir Jésus Christ » (1Co 3,11). Bienheureux donc ceux qui ont bâti des édifices religieux et saints sur un fondement aussi noble !

Origène (v. 185-253), prêtre et théologien
Homélies sur le livre de Josué, n°9, 1-2 ; PG 12, 871-872 (trad. Orval ; cf SC 71, p. 245 et bréviaire commun dédicace)

 

 

 

Commémoration de tous les fidèles défunts

samedi 2 novembre 2013

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Très chers frères et sœurs !

1. Après avoir célébré hier la solennité de la Toussaint, aujourd’hui, 2 novembre, notre regard orant se tourne vers ceux qui ont quitté ce monde et attendent d’arriver à la Cité céleste. Depuis toujours, l’Église a exhorté à prier pour les défunts. Celle-ci invite les croyants à regarder le mystère de la mort non pas comme le dernier mot sur le destin humain, mais comme le passage vers la vie éternelle. « Tandis qu’est détruite la demeure de cet exil terrestre– lisons-nous dans la préface d’aujourd’hui – une demeure éternelle est préparée au Ciel ».

2. Il est important et de notre devoir de prier pour les défunts, car même s’ils sont morts dans la grâce et dans l’amitié de Dieu, ils ont peut-être encore besoin d’une dernière purification pour entrer dans la joie du Ciel (cf. Catéchisme de l’Église catholique, n. 1030). Notre prière d’intention pour eux s’exprime de diverses façons, parmi lesquelles également la visite aux cimetières. S’arrêter dans ces lieux sacrés constitue une occasion propice pour réfléchir sur le sens de la vie terrestre et pour alimenter, dans le même temps, notre espérance dans l’éternité bienheureuse du Paradis.

Que Marie, Porte du Ciel, nous aide à ne pas oublier et à ne jamais perdre de vue la Patrie céleste, objectif ultime de notre pèlerinage ici sur Terre.

(Angélus du dimanche 2 novembre 2003)

Bx JEAN-PAUL II

Source principale : vatican.va (« Rév. x gpm»).

Intentions de prière du Pape François – novembre 2013

jeudi 31 octobre 2013

Universelle : Les prêtres en souffrance
Pour que les prêtres qui font l’expérience de difficultés soient réconfortés dans leurs souffrances, soutenus dans leurs doutes et confirmés dans leur fidélité.

Pour l’évangélisation : Les Eglises d’Amérique latine
Pour que les Eglises d’Amérique latine envoient des missionnaires dans d’autres Eglises, comme fruit de la mission continentale.

pape François

 

 

 

Bulletin n°64

lundi 28 octobre 2013
bulletin 64

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lundi 28 octobre 2013

Ardouane

Certains hauts lieux disparaîtront à jamais et d’autres survivront.

Celui d’Ardouane restera, il restera car il ne sera fait de commerce, il vivra parce qu’il vivra de dons, il vivra de gens qui viendront pour aider, mais ici vous serez dans une ambiance sereine et saine. Vous vivrez de l’attachement à autrui, du plaisir d’aider autrui, du plaisir de soigner mentalement, physiquement, du plaisir de soulager, d’accompagner.

Vous serez là, pas comme des serviteurs, ni comme des animateurs, mais vous serez là car il faut que cet édifice repose que sur des pierres solides, sur une assise très solide et cette assise a été choisie parmi des gens sur cette terre. Cette assise, c’est vous, vous un nombre indéterminé qui viendrez et repartirez, qui resterez un temps, qui repartirez, qui reviendrez car cette ouverture d’une nouvelle compréhension humaine se fera à travers le monde entier. Elle se fera par l’intermédiaire d’êtres qui seront instruits ici et aidés afin d’enseigner dans le monde entier.

Extrait du message de Marie Mère des hommes – avril 1994

 

 

 

 

Livre de la première lettre de saint Pierre Apôtre 2,4-9

dimanche 27 octobre 2013

chapelle ArdouaneFrères, approchez-vous du Seigneur Jésus : il est la pierre vivante que les hommes ont éliminée,
mais que Dieu a choisie parce qu’il en connaît la valeur.
Vous aussi, soyez les pierres vivantes qui servent à construire le Temple spirituel,
et vous serez le sacerdoce saint, présentant des offrandes spirituelles que Dieu pourra accepter à cause du Christ Jésus.
On lit en effet dans l’Écriture : Voici que je pose en Sion une pierre angulaire,
une pierre choisie et de grande valeur ; celui qui lui donne sa foi ne connaîtra pas la honte.
Ainsi donc, honneur à vous qui avez la foi, mais, pour ceux qui refusent de croire, l’Écriture dit :
La pierre éliminée par les bâtisseurs est devenue la pierre d’angle,
une pierre sur laquelle on bute, un rocher qui fait tomber.
Ces gens-là butent en refusant d’obéir à la Parole, et c’est bien ce qui devait leur arriver.
Mais vous, vous êtes la race choisie, le sacerdoce royal, la nation sainte, le peuple qui appartient à Dieu ;
vous êtes donc chargés d’annoncer les merveilles de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière.

 

 

 

Dépouillement

samedi 26 octobre 2013

(…)

st-Francois par Kay-BergerDans cette pièce où le Poverello, en 1206, se délesta de ses vêtements devant son  père pour montrer qu’il renonçait aux biens terrestres, le pape priera une fois encore le Seigneur de donner à tous les hommes le courage de « se dépouiller », notamment de « la mondanité spirituelle » qui n’est qu’ « idolâtrie » :
«   Le danger de la mondanité est un très grand péril (…) Nous devons tous nous dépouiller de cet esprit du monde qui est contraire aux Béatitudes et à l’Esprit de Jésus. Cet esprit mondain nous rend malades (…) c’est un « tue-l’âme »pour les hommes et l‘Eglise(…)  la lèpre, le cancer de la société, l’ennemi de Jésus ».
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Et à ceux, comme certains médias, qui disent que le pape dépouillera l’Eglise, il répond en improvisant :
« Mais de quoi le Pape pourrait-il donc dépouiller l’Eglise? des vêtements du Pape, des Cardinaux et des Evêques ! Mais l’Eglise, c’est nous tous, les baptisés, qui devons suivre le chemin de Jésus, un chemin de dépouillement jusqu’à l’humiliation de la croix. Pour être vraiment des chrétiens, il n’existe pas d’autre voie. Serait-il possible d’avoir un christianisme plus humain, se demandent certains, c’est à dire sans croix, sans Jésus et sans dépouillement ? Ce serait alors un christianisme de vitrine, doucereux, où les chrétiens seraient comme de jolis gâteaux en devanture. Un christianisme peut-être superbe mais pas chrétien. Alors de quoi donc l’Eglise devrait-elle se dépouiller ? Je réponds qu’elle doit se dépouiller maintenant d’un gravissime péché, qui menace chacun de ses membres. Ce danger c’est la mondanité, l’esprit du monde ».
Et le pape d’insister: « Lorsque les media parlent d’elle, ils croient que l’Eglise ne sont que le clergé et les religieux, les évêques, les cardinaux et le Pape. Or, comme je viens de le dire, l’Eglise c’est nous tous. Nous devons donc tous nous dépouiller de l’esprit du monde »
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« Le pape François à Assise », by Isabelle Cousturié, journaliste

in www.zenit.org

 

 

 

 

 

Communiqué de Mgr Michel Mouïsse, évêque de Périgueux et de Sarlat

mercredi 23 octobre 2013

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« L’Œuvre d’Orient » en France vient d’attirer l’attention des évêques sur les lieux chrétiens incendiés ou saccagés en Égypte depuis le 14 août 2013.
C’est effrayant.
Jusqu’à la mi-août, les chrétiens avaient subi des violences ponctuelles et des discriminations, ce qui déjà était insupportable. Mais depuis, il y a eu une vague considérable de persécutions et de destructions qui viennent des intégristes islamistes.
39 églises ont été pillées, saccagées et brûlées entièrement ou bombardées.
23 églises ont été attaquées par jets de pierre, Molotov, balles, et assiégées.
À cela, il faut ajouter 6 écoles et couvents brûlés, 7 installations appartenant aux églises entièrement brûlées et 5 maisons, pharmacies, magasins, hôtels, 75 autocars et voitures appartenant aux coptes, pillés, saccagés et brûlés entièrement.
C’est effrayant et catastrophique.
Et devant cela, le « silence médiatique » chez nous est assourdissant. Celui des fameuses élites intellectuelles et politiques toutes tendances confondues aussi.
Hommes de bonne volonté, amis de la liberté, chrétiens de France, nous ne pouvons pas rester insensibles : alors sensibilisons nos proches, nos relations, nos amis, nos communautés ; informons le plus possible autour de nous et que les chrétiens sans relâche prient pour nos frères qui souffrent et pour la Paix.

Michel MOUÏSSE
Évêque de Périgueux et Sarlat

 

 

 

 

Bx Jean-Paul II, « le Géant de Dieu » (1920-2005)

mardi 22 octobre 2013

Le Bienheureux Jean-Paul II sera canonisé le 27 avril 2014, IIe dimanche de Pâques et dimanche de la Divine Miséricorde.

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La Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements a émané le décret fixant au 22 octobre la mémoire liturgique du bienheureux Jean-Paul II, inscrite au calendrier diocésain de Rome et de la Pologne.

« Frères et sœurs, n’ayez pas peur d’accueillir le Christ et d’accepter son pouvoir ! Aidez le Pape et tous ceux qui veulent servir le Christ et, avec la puissance du Christ servir l’homme et l’humanité entière ! N’ayez pas peur ! Ouvrez, ouvrez toutes grandes les portes au Christ ! À sa puissance salvatrice ouvrez les frontières des États, les systèmes économiques et politiques, les immenses domaines de la culture, de la civilisation, du développement. N’ayez pas peur ! »

Ces paroles mémorables, prononcées le 22 octobre 1978 dans l’homélie du début du pontificat (>>> Vidéo Extraits du discours du pape) restent, désormais, sculptées dans les cœurs de tous les chrétiens et des hommes de bonne volonté du monde entier.

Ce que le Pape demandait à tous, lui même l’a fait en premier : il a ouvert au Christ la société, la culture, les systèmes politiques et économiques, en inversant, avec la force d’un géant qui venait de Dieu, une tendance qui pouvait sembler irréversible.

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arol Józef Wojty?a, devenu Jean-Paul II à son élection au Siège apostolique d’octobre 1978, est né le 18 mai 1920 à Wadowice, petite ville située à 50 km de Cracovie. Il est le plus jeune des trois enfants de Karol Wojty?a et d’Émilie Kaczorowska. Sa mère mourut en 1929. Son frère aîné Edmund, qui fut médecin, est décédé en 1932 ; leur père, ancien sous-officier, en 1941. Leur sœur Olga était décédée avant la naissance de Karol.

Il fut baptisé le 20 juin 1920, dans l’église paroissiale de Wadowice, par le prêtre François ?ak, fit sa Première Communion à neuf ans et reçut la Confirmation à dix-huit ans. Ses études secondaires près l’École Marcin Wadowita de Wadowice achevées, il s’inscrit en 1938 à l’Université Jagellon de Cracovie et à un cours de théâtre. L’Université ayant été fermée en 1939 par l’occupant nazi, le jeune Karol dut travailler sur un chantier de l’usine chimique Solvay afin de gagner sa vie et d’échapper à la déportation en Allemagne.

À compter de 1942, ressentant l’appel au sacerdoce, il suivit les cours de formation du Séminaire clandestin de Cracovie. Il fut à la même époque l’un des promoteurs du Théâtre Rapsodique, lui aussi clandestin.

Après la Seconde Guerre Mondiale, il poursuivit ses études au Grand Séminaire de Cracovie à peine rouvert, et également à la Faculté de théologie de l’Université Jagellon, jusqu’à son ordination sacerdotale à Cracovie le Ier novembre 1946 des mains du Cardinal Adam Stefan Sapieha. Il fut ensuite envoyé à Rome par le Cardinal Sapieha et poursuivit ses études doctorales sous la direction du dominicain français, le P. Garrigou-Lagrange. Il soutint en 1948 sa thèse en théologie consacrée à la Foi dans l’œuvre de saint Jean-de-la-Croix (Doctrina de fide apud Sanctum Ioannem a Cruce). Durant ce séjour romain, il occupa son temps libre pour exercer son ministère pastoral auprès des émigrés polonais de France, de Belgique et des Pays-Bas.

Il rentra en 1948 en Pologne pour être vicaire en diverses paroisses de Cracovie et aumônier des étudiants jusqu’en 1951 où il reprit ses études philosophiques et théologiques.

En 1953, il soutint à l’Université catholique de Lublin une thèse intitulée « Mise en valeur de la possibilité de fonder une éthique catholique sur la base du système éthique de Max Scheler ». Il accéda ensuite à l’enseignement professoral de la théologie morale et d’éthique sociale au Grand Séminaire de Cracovie et à la Faculté de théologie de Lublin.

Le 4 juillet 1958, Pie XII (Eugenio Pacelli, 1939-1958) le nomma Évêque titulaire d’Ombi et auxiliaire de Cracovie et, le 28 septembre suivant, il reçut la consécration épiscopale des mains de l’Archevêque Eugeniusz Baziak, en la cathédrale du Wawel (Cracovie).

Le 13 janvier 1964, il fut nommé Archevêque de Cracovie par Paul VI (Giovanni Battista Montini, 1963-1978) qui, le 26 juin 1967, l’éleva au cardinalat, du titre de S. Cesareo in Palatio, une diaconie élevée au rang presbytéral pro illa vice (pour l’occasion). Après avoir participé au Concile Vatican II (1962-1965), où il offrit notamment une importante contribution à l’élaboration de la constitution Gaudium et Spes, le Cardinal Wojty?a prit part à toutes les assemblées du Synode des Évêques.

beatify1-Grzegorz-Galazka--courtesy-of-Postulation-of-Pope-Au cours du second Conclave de 1978, il fut élu Pape par les Cardinaux le 16 octobre et prit le nom de Jean-Paul II. Le 22 octobre, Jour du Seigneur, il entamait solennellement son ministère de 263e successeur de l’Apôtre Pierre. Son pontificat de près de 27 années allait être l’un des plus longs de l’histoire de l’Église.

Jean-Paul II a exercé son ministère pétrinien avec un inlassable esprit missionnaire, prodiguant toutes ses énergies, poussé par la sollicitude pastorale envers toutes les Églises et par la charité ouverte à l’humanité tout entière. En vingt-six années de pontificat, le Pape Jean-Paul II a accompli 104 voyages apostoliques hors d’Italie et 146 visites dans ce pays. Comme Évêque de Rome, il a visité 317 des 333 paroisses de son diocèse.

Plus qu’aucun de ses prédécesseurs, il a rencontré le Peuple de Dieu et les Responsables des nations : aux 1166 audiences générales du mercredi ont participé plus de 17.600.000 pèlerins, sans compter toutes les autres audiences spéciales et les cérémonies religieuses [plus de 8 millions de pèlerins seulement au cours du Grand Jubilé de l’An 2000] ; outre les millions de fidèles qu’il a rencontrés au cours de ses visites pastorales en Italie et dans le monde. Nombreuses sont les personnalités gouvernementales reçues en audience : il suffit de rappeler les 38 visites officielles et les 738 audiences ou rencontres de chefs d’État, ainsi que les 246 audiences et rencontres de premiers ministres.

Son amour pour les jeunes l’a poussé à lancer en 1985 les Journées mondiales de la Jeunesse, et les 19 JMJ de son pontificat ont rassemblé des millions de jeunes dans diverses parties du monde. D’autre part, son attention à la famille s’est exprimée par la tenue de Rencontres mondiales des Familles entreprises à son initiative en 1994.

Il a promu avec succès le dialogue avec les juifs et avec les représentants des autres religions, les invitant parfois à des rencontres de prière pour la paix, en particulier à Assise.

Sous sa direction l’Église s’est approchée du troisième millénaire et a célébré le grand Jubilé de l’An 2000, selon les orientations indiquées dans la Lettre apostolique Tertio Millennio Adveniente. Celle-ci s’est ensuite ouverte à la nouvelle époque, en recevant ses indications dans la Lettre apostolique Novo Millennio Ineunte, dans laquelle il montrait aux fidèles le chemin de l’avenir.

Avec l’Année de la Rédemption, l’Année mariale et l’Année de l’Eucharistie il a promu le renouveau spirituel de l’Église.

Il a donné une impulsion extraordinaire aux canonisations et aux béatifications, pour montrer d’innombrables exemples de la sainteté d’aujourd’hui, qui soient un encouragement pour les hommes de notre temps. Jean-Paul II a procédé à 147 cérémonies de béatification (1338 Bienheureux) et à 51 de canonisation (482 Saints). Il a proclamé Docteur de l’Église sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus.

Il a considérablement élargi le Collège des Cardinaux, en en créant 231 en neuf Consistoires, plus un in pectore, dont le nom n’a jamais été révélé. Il a également présidé six réunions plénières du Sacré Collège.

Jean-Paul II a présidé quinze Synodes des Évêques : six Assemblées ordinaires (1980, 1983, 1987, 1990, 1994 et 2001), une générale extraordinaire (1985), huit spéciales (1980, 1991, 1994, 1995, 1997, 1998 [2] et 1999).

Il a prononcé 20.351 discours pendant son seul pontificat dont 3.438 hors d’Italie. Au nombre de ses documents majeurs, on compte quatorze encycliques, quinze exhortations apostoliques, onze constitutions apostoliques et quarante-cinq lettres apostoliques.

À titre privé, en tant que Docteur, a également publié cinq livres : Entrer dans l’espérance (octobre 1994) ; Don et Mystère : en ce 50ème anniversaire de mon ordination sacerdotale (novembre 1996) ; Triptyque romain – Méditations poétiques (mars 2003) ; Levez-vous et allons ! (mai 2004) et Mémoire et Identité (février 2005).

Les seuls écrits officiels représentent plus de 80.000 pages ; à cela il faut ajouter des publications à titre personnel et sans doute des milliers de lettres et documents privés divers.

Il a promulgué le Catéchisme de l’Église catholique, à la lumière de la Tradition, interprétée avec autorité par le Concile Vatican II. Il a également réformé les Codes de droit canonique latin et oriental, a créé de nouvelles institutions et réorganisé la Curie romaine.

Jean-Paul II est décédé au Vatican le 2 avril 2005 à 21 h 37, tandis qu’on entrait déjà dans le Jour du Seigneur, Octave de Pâques et Dimanche de la Divine Miséricorde.

Les funérailles se sont déroulées le >>> 08/04/05 alors que, depuis son décès, plus de trois millions de fidèles étaient venus à Rome saluer sa dépouille, attendant jusqu’à 24 heures avant d’entrer dans la Basilique Saint Pierre.

Le 28 avril, le nouveau Pape Benoît XVI a accordé la dispense des 5 années après la mort pour l’ouverture de la Cause en béatification-canonisation de Jean-Paul II. La procédure canonique a été ouverte le 28 juin suivant par le card. Camillo Ruini, Vicaire général pour le diocèse de Rome.

Jean-Paul II (Karol Józef Wojty?a) a été officiellement élevé aux honneurs des autels le dimanche Ier mai 2011au cours de la messe de béatification, sur la place Saint-Pierre de Rome, présidée par le Pape Benoît XVI  (>>> Homélie).

Pour un approfondissement biographique :
&  >>> Ioannes Paulus PP. II 

Source principale : vatican.va (« Rév. x gpm »).