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Archive pour la catégorie ‘Actualités’

Pas de conflit entre la liberté humaine et la loi divine, explique Benoît XVI.

samedi 20 août 2011

ROME, Jeudi 27 avril 2006 (ZENIT.org) – Il n’y a pas de conflit entre la liberté humaine et la loi divine, explique Benoît XVI, pourfendant une opinion reçue qui a la vie dure.

Benoît XVI avait en effet reçu ce jour là au Vatican les membres de la Commission biblique pontificale, présidée par le cardinal Levada, à l’occasion de sa session plénière annuelle sur le thème : « Bible et morale ».

Rappelons que le pape Ratzinger a lui-même longtemps présidé cette commission en tant que préfet de la congrégation pour la Doctrine de la Foi : il en connaît personnellement tous les membres qu’il a salués individuellement.

En des termes qui rappelle saint Augustin, le pape a souligné que « l’aspiration primordiale de l’homme est son désir de bonheur, d’une vie réussie ».

« Aujourd’hui pourtant, faisait-il observer, nombreux sont ceux qui pensent que ce but doit être atteint de façon autonome, sans la moindre référence à Dieu et à sa loi. Certains en sont venus à défendre une absolue souveraineté de la raison et de la liberté en matière morale ». Il s’agirait alors d’une « éthique uniquement humaine ».

« Les auteurs de cette morale dite ‘laïque’ affirment que l’homme, en tant qu’être rationnel, peut et doit décider librement de la qualité de ses comportements », relevait le pape.

Mais il épinglait cette « conviction » comme « erronée » parce qu’elle « se fonde sur un soi-disant conflit entre liberté humaine et toute forme de loi ».

Or, rectifiait le pape, « la loi divine ne diminue ni n’élimine la liberté humaine ». « Au contraire, elle la garantit et la favorise », renchérissait-il.

« La loi morale fixée par Dieu dans la création et confirmée dans la révélation de l’Ancien Testament trouve dans le Christ accomplissement et grandeur, déclarait le pape. Jésus-Christ est la voie de la perfection, la synthèse vivante et personnelle de la liberté parfaite, dans l’obéissance totale à la volonté de Dieu ».

De l’enseignement de Jésus, le pape relevait tout particulièrement cette exhortation : « Soyez donc parfaits comme votre Père qui est aux cieux est parfait ».

Benoît XVI insistait sur le fait qu’il ne s’agit pas d’une « norme imposée de l’extérieur ».

« La réalité de l’homme apparaît définitivement dans le Verbe fait homme », qui a lui-même parcouru ce chemin, expliquait le pape.

Il concluait en affirmant que « la relation avec le Christ définit la plus haute réalisation du comportement moral de l’homme », du chrétien, un comportement inspiré non par des « normes extérieures » mais venant d’une « relation vitale entre les chrétiens et Dieu ».

 

Bulletin n°38

jeudi 18 août 2011

Cliquez sur l'image pour télécharger le bulletin au format pdf.

« Jésus est ici aussi au milieu de nous »

mardi 9 août 2011

Celui qui prie ne perd jamais l’espérance, même lorsqu’il en vient à se trouver dans des situations difficiles voire humainement désespérées. C’est ce que nous enseigne la Sainte Écriture et ce dont témoigne l’histoire de l’Église. Combien d’exemples, en effet, pourrions nous apporter de situations où c’était véritablement la prière qui a soutenu le chemin des saints et du peuple chrétien ! Parmi les témoignages de notre époque je voudrais citer celui de deux saints dont nous célébrons ces jours-ci la mémoire : Thérèse Bénédicte de la Croix, Édith Stein, dont nous avons célébré la fête le 9 août, et Maximilien Marie Kolbe, que nous célébrerons le 14 août, veille de la solennité de l’Assomption de la Bienheureuse Vierge Marie. Tous deux ont conclu leur vie terrestre par le martyre dans le camp d’Auschwitz. Apparemment leurs existences pourraient être considérées comme un échec, mais c’est précisément dans leur martyre que resplendit l’éclair de l’amour, qui vainc les ténèbres de l’égoïsme et de la haine. A saint Maximilien Kolbe sont attribuées les paroles suivantes qu’il aurait prononcées en pleine fureur de la persécution nazie : « La haine n’est pas une force créatrice : seul l’amour en est une »…

Édith Stein, le 6 août 1942, à trois jours de sa fin dramatique, approchant de ses consœurs du monastère de Echt, en Hollande, leur a dit : « Je suis prête à tout. Jésus est ici aussi au milieu de nous. Jusqu’à présent j’ai pu très bien prier et j’ai dit de tout mon cœur : ‘ Ave, Crux, spes unica. Je te salue, ô croix, notre unique espérance ‘ ». Des témoins qui sont parvenus à échapper au massacre horrible ont raconté que Thérèse Bénédicte de la Croix, tandis qu’elle revêtait l’habit carmélitain, avançait consciemment vers sa mort. Elle se distinguait par son comportement empli de paix, par son attitude sereine et par des manières calmes et attentives aux nécessités de tous. La prière a été le secret de cette sainte copatronne de l’Europe, qui « même après être parvenue à la vérité dans la paix de la vie contemplative, a dû vivre jusqu’au bout le mystère de la croix » (Jean-Paul II, Spes aedificandi).

Pape Benoît XVI
Audience générale du 13/08/2008 (trad. © Libreria Editrice Vaticana)

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St Jean-Marie Vianney

jeudi 4 août 2011

D’une humble famille paysanne, Jean-Marie Vianney se distingue très tôt par son sens développé de la charité et ses propensions à la prière. Admis à la prêtrise à l’âge de 30 ans, il devient le curé d’Ars, ville particulièrement déchristianisée par la Révolution. Là, il s’occupe des plus pauvres et fonde un orphelinat. Sa bonté, sa vie ascétique des plus rigoureuses et la simplicité de ses prédications suscitent peu à peu le respect de ses paroissiens. Mais c’est au confessionnal, où il passe plus de 15 heures par jour, qu’il se révèle aux yeux de tous comme un éminent canal de la miséricorde divine et comme un guide spirituel.

Manque de confiance, excès d’humilité ? Toujours est-il que celui qui procure la paix de l’âme se sent parfois indigne de sa mission sacerdotale et tente à plusieurs reprises de fuir sa paroisse. Mais le poids de sa mission et de sa fatigue physique largement alimentée par le harcèlement démoniaque dont il est inlassablement l’objet, ne font qu’attiser son désir profond de sauver les âmes. « Quand j’ai pris un peu de nourriture et dormi deux heures, je peux recommencer mon ouvrage tout de nouveau », dira-t-il courageusement durant 41 ans, avant de mettre un terme à sa mission terrestre, littéralement exténué…
Ainsi, des heures durant, le saint homme écoute, conseille, apaise ou au contraire, bouscule les consciences. Doué de clairvoyance, il adapte son langage et le ton de sa voix selon la demande profonde de l’âme qui le sollicite. Lorsque la souffrance d’une personne provient de la négativité qu’elle a « choisi » de détourner sur elle par Amour d’autrui ou pour sa propre élévation, il l’encourage de tout son Amour. « On ne doit pas enlever la croix à des épaules qui savent si bien la porter » dira-t-il simplement, démontrant ainsi que l’Amour divin est indissociable du respect du libre arbitre. En revanche, si la souffrance résulte de la négativité de la personne, il l’exhorte avec vigueur à s’ouvrir à la miséricorde divine toute puissante et libératrice. « J’ai vu Dieu dans un homme » dira un des milliers de pèlerins de France et d’ailleurs qui viennent désormais chercher le soulagement de l’âme et la guérison du corps. On ne compte plus les prodiges et conversions spirituelles ainsi accomplis par le saint ! Hommes d’église, politiciens… tous font appel aux prières, aux conseils et aux prophéties du saint curé.
Un maître spirituel dont le portrait serait incomplet si nous omettions de mentionner ses deux âmes sœurs qui vivaient en lui. Celle de Saint Jean-le-Baptiste qui l’avait inondé de sa présence dès sa petite enfance et avec lequel il n’a cessé de converser, et celle de Ste Philomène, martyre des premiers siècles de l’Église avec laquelle il vécut un mariage mystique.

Canonisé et proclamé protecteur de tous les prêtres, Saint Jean-Marie-Baptiste Vianney est le témoin vivant de l’Amour divin, celui qui s’adapte et se donne sans limite pour l’accomplissement et la gloire de ses créatures.

Intentions de prières du Pape – Août 2011

samedi 30 juillet 2011

Universelle – Pour la Journée Mondiale de la Jeunesse.

Pour que la Journée Mondiale de la Jeunesse célébrée à Madrid encourage tous les jeunes du monde à enraciner et à fonder leur vie dans le Christ.

Missionnaire – Les chrétiens d’Occident.

Pour que les chrétiens d’Occident, dociles à l’action du Saint-Esprit, retrouvent la fraîcheur et l’enthousiasme de leur foi.

 

Abandonnerons-nous l’honneur du Christ ? Le nouvel outrage d’Avignon

mercredi 27 juillet 2011

La Cité des Papes est une nouvelle fois le cadre d’une manifestation blasphématoire contre le Christ.

Après l’exposition d’un cliché représentant un Christ jeté dans un bain d’urine en avril dernier, c’est au tour du festival de théâtre d’Avignon d’organiser une pièce où l’on voit notamment le visage du Christ lacéré et couvert d’immondices.

Dans un communiqué daté du 25 juillet, le Supérieur de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X en France, M. l’abbé Régis de Cacqueray, proteste énergiquement contre ce spectacle dégradant et insultant pour le Christ et la religion catholique, et invite les fidèles à défendre l’honneur de Dieu et du Sauveur des hommes. Lire le communiqué

(Source : FSSPX district de France – DICI n°239 du 26/07/11)

 

 

 

 

mercredi 27 juillet 2011

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Fête de sainte Brigitte de Suède, copatronne de l’Europe

samedi 23 juillet 2011

Pour édifier la nouvelle Europe sur des bases solides, il ne suffit certes pas de lancer un appel aux seuls intérêts économiques qui, s’ils rassemblent parfois, d’autres fois divisent, mais il est nécessaire de s’appuyer plutôt sur les valeurs authentiques, qui ont leur fondement dans la loi morale universelle, inscrite dans le cœur de tout homme. Une Europe qui remplacerait les valeurs de tolérance et de respect universel par l’indifférentisme éthique et le scepticisme en matière de valeurs inaliénables, s’ouvrirait aux aventures les plus risquées et verrait tôt ou tard réapparaître sous de nouvelles formes les spectres les plus effroyables de son histoire.

Pour conjurer cette menace, le rôle du christianisme, qui désigne inlassablement l’horizon idéal, s’avère encore une fois vital. À la lumière des nombreux points de rencontre avec les autres religions que le Concile Vatican II a reconnues (cf. Nostra Aetate), on doit souligner avec force que l’ouverture au Transcendant est une dimension vitale de l’existence. Il est donc essentiel que tous les chrétiens présents dans les différents pays du continent s’engagent à un témoignage renouvelé. Il leur appartient de nourrir l’espérance de la plénitude du salut par l’annonce qui leur est propre, celle de l’Évangile, à savoir la « bonne nouvelle » que Dieu s’est fait proche de nous et que, en son Fils Jésus Christ, il nous a offert la rédemption et la plénitude de la vie divine. Par la force de l’Esprit Saint qui nous a été donné, nous pouvons lever les yeux vers Dieu et l’invoquer avec le doux nom d’ « Abba », Père (Rm 8,15 ;Ga 4,6).

C’est justement cette annonce d’espérance que j’ai voulu confirmer en proposant à une dévotion renouvelée, dans une perspective « européenne », ces trois figures de femmes : sainte Brigitte de Suède, sainte Catherine de Sienne, sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix, qui, à des époques diverses, ont apporté une contribution très significative à la croissance non seulement de l’Église, mais de la société elle-même.

Bienheureux Jean-Paul II

Lettre apostolique « Spes aedificandi », 1/10/99 (trad. DC n° 2213 © copyright Libreria Editrice Vaticana)

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Quatre millions de Français souffrent de la solitude, Grande Cause nationale 2011

vendredi 15 juillet 2011

« Mes enfants, continuez à regarder autour de vous, écoutez et aidez ; vous verrez un peu plus chaque jour le chemin que Dieu vous réserve avec l’aide flamboyante que votre Père vous accorde en chaque instant de la vie.

Soyez, en ces temps, plus opiniâtres et plus ouverts à l’entraide à autrui. Portez avec vous une partie du fardeau de mon Fils pour qu’ensemble tous soient invités à la même table au grand repas final, celui qui unira tous les enfants de Dieu dans l’allégresse et l’amour. »

Marie Mère des hommes – mars 2007

« Mes enfants, soyez toujours attentifs aux besoins d’autrui et en toute occasion demandez et le Seigneur comblera les démunis et les malheureux. Faites don de quelques heures et en union pour prier ensemble afin d’éviter le délabrement de votre monde terrestre. Vous êtes responsables et acteurs de l’avenir des hommes et de votre terre. Soyez priants et aimants envers tous. Venez en adoration devant le Cœur sacré de mon Fils et vous obtiendrez les réponses en votre devenir pour les hommes. »

Marie Mère des hommes – janvier 2008

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jeudi 14 juillet 2011