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Archive pour la catégorie ‘Prière des âmes’

Dimanche de la miséricorde

dimanche 7 avril 2024

Montre-moi, mon Dieu, Ta miséricorde,
Selon la pitié du Cœur de Jésus.
Entends mes soupirs et mes prières,
Et les larmes d’un cœur contrit.

Ô Dieu tout-puissant, toujours miséricordieux,
Ta pitié n’est jamais épuisée,
Bien que ma misère ait l’immensité de la mer,
J’ai une absolue confiance en la miséricorde du Seigneur.

Ô Trinité éternelle, Dieu de bonté à jamais,
Ta pitié n’est jamais calculée,
J’ai donc confiance en l’océan de Ta miséricorde
Et je Te perçois, Seigneur, bien qu’un voile m’isole.

Que la toute-puissance de Ta miséricorde, ô Seigneur,
Soit glorifiée par le monde entier,
Que Sa gloire ne cesse à jamais,
Annonce, mon âme, avec ardeur la miséricorde de Dieu.

Sainte Faustine Kowalska (1905-1938)

 

 

 

« Vous ne pourrez donc croire à moins d’avoir vu des signes et des prodiges ? »

lundi 11 mars 2024

« Celui qui invoquera le Nom du Seigneur,
celui-là sera sauvé » (Jl 3,5 ; Rm 10,13).
Quant à moi non seulement je l’invoque
mais avant tout je crois à sa grandeur.

Ce n’est pas pour ses présents
que je persévère dans mes supplications,
mais parce qu’il est la Vie véritable
et qu’en lui je respire ;
sans lui il n’y a ni mouvement ni progrès.

Ce n’est pas tant par les liens de l’espérance
que par les liens de l’amour que je suis attiré.
Ce n’est pas des dons,
mais du Donateur dont j’ai toujours la nostalgie.
Ce n’est pas à la gloire que j’aspire,
mais c’est le Seigneur glorifié que je veux embrasser.
Ce n’est pas la soif de la vie qui toujours je me consume,
mais le souvenir de celui qui donne la vie.

Ce n’est pas après le désir du bonheur que je soupire,
que du plus profond de mon cœur j’éclate en sanglots,
mais c’est par désir de celui qui le prépare.
Ce n’est pas le repos que je cherche,
mais c’est le visage de celui qui apaisera mon cœur suppliant.
Ce n’est pas pour le festin nuptial que je languis,
mais c’est du désir de l’Époux.

Dans l’attente certaine de sa puissance
malgré le fardeau de mes péchés,
je crois avec une espérance inébranlable
et en me confiant dans la main du Tout Puissant,
que non seulement j’obtiendrai le pardon
mais que je le verrai lui en personne,
grâce à sa miséricorde et à sa pitié
et, bien que je mérite parfaitement d’être proscrit,
que j’hériterai du ciel.

Saint Grégoire de Narek (v. 944-v. 1010)

 

 

 

 

Que Ta miséricorde repose en moi, Seigneur !

lundi 26 février 2024

À chaque souffle de mon être, à chaque battement de mon cœur, à chacune des pulsations du sang dans mon corps, autant de fois je désire exalter Ta miséricorde, ô Très Sainte Trinité.

Je désire me transformer tout entière en Ta miséricorde et être ainsi un vivant reflet de Toi, ô Seigneur ; que le plus grand des attributs divins, Ton insondable miséricorde, passe par mon âme et mon cœur sur le prochain.

Aide-moi, Seigneur, pour que mes yeux soient miséricordieux, pour que je ne soupçonne jamais ni ne juge d’après les apparences extérieures, mais que je discerne la beauté dans l’âme de mon prochain et que je lui vienne en aide.

Aide-moi, Seigneur, pour que mon oreille soit miséricordieuse, afin que je me penche sur les besoins de mon prochain et ne reste pas indifférente à ses douleurs ni à ses plaintes.

Aide-moi, Seigneur, pour que ma langue sois miséricordieuse, afin que je ne dise jamais de mal de mon prochain, mais que j’aie pour chacun un mot de consolation et de pardon.

Aide-moi, Seigneur, pour que mes mains soient miséricordieuses et remplies de bonnes actions, afin que je sache faire du bien à mon prochain et prendre sur moi les tâches les plus lourdes et les plus déplaisantes.

Aide-moi Seigneur, pour que mes pieds soient miséricordieux, pour me hâter au secours de mon prochain, en dominant ma propre fatigue et ma lassitude. Mon véritable repos est de rendre service à mon prochain. (…)

Que Ta miséricorde repose en moi, ô mon Seigneur.

Sainte Faustine Kowalska (1905-1938)

 

 

 

Si tu désires prier comme il faut

mardi 20 février 2024

La prière est un rejeton de la douceur et de l’absence de colère.

La prière est un fruit de la joie et de l’action de grâces.

La prière est exclusion de la tristesse et du découragement. […]

Si tu désires prier comme il faut, ne contriste personne, sans quoi, c’est en vain que tu cours.

Laisse ton offrande, est-il dit, devant l’autel, et va d’abord te réconcilier avec ton frère (Cf. Mt 5,23-24), et étant ensuite revenu, tu prieras sans trouble. Car la rancune aveugle la raison de celui qui prie et enténèbre ses prières.

Ceux qui accumulent intérieurement des peines et des rancunes ressemblent à des gens qui puisent de l’eau pour la verser dans un tonneau percé. […]

Si tu veux prier « en esprit », n’aie d’aversion pour personne et tu n’auras pas de nuage pour t’obscurcir la vue durant la prière. […]

L’attention en quête de la prière trouvera la prière, car s’il est quelque chose qui suit la prière, c’est l’attention ; il faut donc s’y appliquer.

Comme la vue est le meilleur de tous les sens, ainsi la prière est plus divine que toutes les vertus. […]

Quand tu seras parvenu dans ta prière au-dessus de toute autre joie, c’est alors qu’en toute vérité, tu auras trouvé la prière.

Évagre le Pontique (345-399)

 

 

 

mercredi 14 février 2024

 

 

 

Ô Dieu, toi qui défends ceux qui croient en toi, délivre-moi !

lundi 22 janvier 2024

Ô Dieu, toi qui défends ceux qui croient en toi,
Tiens-moi en sécurité sous la protection de ta toute-puissance
Pour qu’à l’abri de tes ailes, je te prie et je t’adore dans l’action de grâce.
Jamais je ne lèverai les yeux vers une divinité qui me trahit et m’ignore.
Délivre-moi donc de toute rébellion des esprits mauvais
Qui me tourmentent dans la convoitise de la chair.
Procure-moi la victoire définitive,
Afin que mon âme exulte en mon corps et que j’obtienne la vie éternelle.

Sainte Hildegarde de Bingen (1098-1179)

 

 

 

vendredi 19 janvier 2024

 

 

 

 

« Il alla dans un endroit désert, et là il priait. »

mercredi 10 janvier 2024

Le bien suprême, c’est la prière, l’entretien familier avec Dieu. (…) La prière est la lumière de l’âme, la vraie connaissance de Dieu, la médiatrice entre Dieu et les hommes. Par elle, l’âme s’élève vers le ciel et embrasse Dieu dans une étreinte inexprimable. Comme un enfant pleurant vers sa mère, elle exprime la profondeur de son désir. Elle exprime ses volontés profondes et elle reçoit des présents qui dépassent toute la nature visible. Car la prière se présente comme une puissante ambassadrice, elle réjouit, elle apaise l’âme.

Lorsque je parle de prière, ne t’imagine pas qu’il s’agisse de paroles. Elle est un élan vers Dieu, un amour indicible qui ne vient pas des hommes et dont l’apôtre Paul parle ainsi : « Nous ne savons pas prier comme il faut, mais l’Esprit lui-même intervient pour nous par des cris inexprimables » (Rm 8,26). Une telle prière, si Dieu en fait la grâce à quelqu’un, est pour lui une richesse perpétuelle, un aliment céleste qui rassasie l’âme. Celui qui l’a goûté est saisi pour le Seigneur d’un désir éternel, comme d’un feu dévorant qui embrase son cœur.

Homélie du 5e siècle sur la prière

 

 

Jésus, tu nous connais si bien !

vendredi 5 janvier 2024

Jésus, ami du cœur solitaire,

Tu es mon havre,

Tu es ma paix,

Tu es mon seul secours,

Tu es le calme dans mes combats et dans l’océan de mes doutes.

Tu es le lumineux rayon qui éclaire la route de ma vie.

Tu es tout pour l’âme solitaire.

Tu comprends l’âme, même quand elle se tait.

Tu connais nos faiblesses, comme un bon médecin –

Tu consoles et soignes, ménageant les souffrances,

parce que Tu nous connais bien. (…)

Jésus, j’ai confiance en Toi, j’ai confiance en l’océan de Ta miséricorde,

Sainte Faustine Kowalska (1905-1938)

 

 

 

Ô moment présent, tu m’appartiens tout entier !

vendredi 15 décembre 2023

Ô mon Dieu,

Lorsque je regarde l’avenir, la peur me prend.
Mais pourquoi sonder le futur ?
Pour moi, ce n’est que le moment présent qui est cher,
Car l’avenir ne s’établira peut-être pas dans mon âme.

Le temps passé n’est plus en mon pouvoir,
Pour changer quelque chose, corriger ou ajouter.
Car ni le sage, ni les prophètes ne sont parvenus à le faire,
Donc, il faut remettre à Dieu ce que contenait le passé.

Ô moment présent, tu m’appartiens tout entier.
Je désire tirer profit de toi selon mes possibilités,
Et bien que je sois faible et petite,
Tu me donnes la grâce de Ta toute-puissance.

Et donc avec confiance en ta miséricorde,
J’avance dans la vie comme un petit enfant,
Et chaque jour je Te fais le sacrifice de mon cœur
Brûlant d’amour pour Ta plus grande gloire.

Sainte Faustine Kowalska (1905-1938)