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Archive pour la catégorie ‘Prière des âmes’

La violence qui s’empare du Royaume

jeudi 10 décembre 2015

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Que rien ne t’empêche plus de t’unir au Christ… Prie sans attendre, supplie de tout ton cœur, demande ardemment, jusqu’à ce que tu reçoives. Ne te relâche pas. Ces choses te seront données si tout d’abord de toute ta foi tu te fais violence pour confier à Dieu ton souci et pour remplacer ta propre prévoyance par la providence de Dieu. Quand il verra ta volonté, quand il verra qu’en toute pureté de cœur tu t’es confié à lui plus qu’à toi-même et que tu t’es fait violence pour espérer en lui plus qu’en ton âme, alors cette puissance inconnue de toi viendra faire en toi sa demeure. Et tu sentiras dans tous tes sens la puissance de celui qui est avec toi indubitablement. Grâce à cette puissance beaucoup entrent dans le feu et ne craignent pas, marchent sur l’eau et n’hésitent pas.

Isaac le Syrien (7e siècle), moine près de Mossoul
Discours ascétiques, 1ère série, n° 19 (trad Touraille, DDB 1981, p.129)

 

 

 

 

 

Intentions de prière du Pape – décembre 2015

mardi 1 décembre 2015

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Universelle – Expérimenter la miséricorde de Dieu

Pour que nous puissions tous faire l’expérience de la miséricorde de Dieu, qui ne se lasse jamais de pardonner.

Pour l’évangélisation – La famille

Pour que les familles, en particulier celles qui souffrent, trouvent dans la naissance de Jésus un signe de profonde espérance.

 

 

Pour les âmes du Purgatoire

mercredi 11 novembre 2015

 

En union de prière, pour les âmes du Purgatoire, tous les jours à 18h35.

 

Chers enfants,
Il est un long fleuve tranquille où repose un pétale de rose blanche, ce pétale est une nouvelle âme venue rejoindre l’éden. Cette âme rappelée par le Père Céleste doit être une joie pour vous tous, elle est dans la Lumière et l’Allégresse de sa nouvelle vie. Vie qui confirmera son amour terrestre et l’enseignement sur la vraie vérité, c’est une nouvelle joie indescriptible pour vous mais réelle à son égard et son entendement.
D’autres pétales la rejoignent au fur et à mesure et ce sont des retrouvailles célestes grandioses. Il n’est de mot terrestre au panorama des cieux et à son enchantement.
Mes enfants, il faut prier pour toutes ces âmes qui montent auprès de nous. Mais il faut prier encore plus pour les âmes terrestres perdues dans un océan assourdissant de guerres, de chagrin et de peines en tout genre.
Marie Mère des hommes – janv. 2011

 

 

 

Novembre

lundi 2 novembre 2015

 

 

 

« Je crois à la communion des saints. » (Credo)

dimanche 1 novembre 2015

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Dieu a dit à Sainte Catherine : L’âme juste qui achève sa vie dans la charité est enchaînée désormais dans l’amour et ne peut plus croître en vertu ; le temps est passé. Mais elle peut toujours aimer de l’amour qu’elle avait quand elle est venue à moi, et qui est la mesure de son amour (Lc 6,38). Toujours elle me désire, toujours elle m’aime, et son désir n’est jamais frustré : elle a faim et elle est rassasiée ; rassasiée, elle a encore faim ; elle échappe au dégoût de la satiété comme à la souffrance de la faim. C’est dans l’amour que les bienheureux jouissent de mon éternelle vision, et qu’ils participent à ce bien que j’ai en moi-même et que je communique à chacun selon sa mesure ; cette mesure, c’est le degré d’amour qu’ils avaient en venant à moi.

Parce qu’ils sont demeurés dans ma charité et dans celle du prochain et qu’ils sont unis par la charité, chacun se réjouit de participer au bien des autres, en plus du bien universel qu’il possède. Les saints partagent la joie et l’allégresse des anges, au milieu desquels ils sont placés… Ils participent aussi tout particulièrement au bonheur de ceux qu’ils aimaient sur terre, plus étroitement, d’une affection à part. Par cet amour ils croissaient ensemble en grâce et en vertu ; l’un était pour l’autre une occasion de manifester ma gloire et de louer mon nom. Cet amour ils ne l’ont pas perdu dans l’éternelle vie, ils le gardent toujours. C’est lui qui fait surabonder leur bonheur, par la joie que chacun ressent du bonheur de l’autre.

Sainte Catherine de Sienne (1347-1380), tertiaire dominicaine, docteur de l’Église, copatronne de l’Europe
Le Dialogue, ch. 41 (trad. Hurtaud, Téqui 1976, p. 131 rev)

 

 

 

 

Intentions de prière du Pape pour novembre 2015

jeudi 29 octobre 2015

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Universelle – Une culture de la rencontre
Pour que nous sachions nous ouvrir à la rencontre personnelle et au dialogue avec tous, même avec ceux qui ont des convictions différentes des nôtres.

Pour l’évangélisation – Les pasteurs dans l’Eglise

Pour que les pasteurs de l’Eglise, avec un profond amour pour leurs troupeaux, accompagnent leur chemin et gardent vivante leur espérance.

 

 

 

« Convertissez-vous … »

samedi 24 octobre 2015

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Pauvre de moi, ma conscience m’accuse sans cesse et la vérité ne peut pas m’excuser en disant : il n’a pas su ce qu’il faisait. Pardonne donc, Seigneur, au prix de ton précieux sang, tous les péchés où je suis tombé, consciemment ou inconsciemment… Oui, Seigneur, j’ai vraiment péché, et volontairement, et beaucoup. Après avoir reçu la connaissance de ta vérité, j’ai offensé l’Esprit de grâce ; pourtant, lors de mon baptême, il m’avait accordé gratuitement la rémission des péchés. Mais moi, après avoir reçu la connaissance de ta vérité, je suis revenu à mes péchés, « comme le chien à son vomissement » (2P 2,22 ; Pr 26,11).

Ô Fils de Dieu, t’ai-je foulé aux pieds en te reniant ? Pourtant je ne peux pas dire que Pierre, en te reniant, t’a foulé aux pieds, lui qui t’aimait si ardemment, même s’il t’a renié une première fois, une deuxième et une troisième fois… À moi aussi Satan a parfois réclamé ma foi pour la passer au crible comme du froment ; mais ta prière est descendue jusqu’à moi, de sorte que ma foi n’a jamais failli (Lc 22,31-32), elle ne t’a pas abandonné… Tu sais combien j’ai toujours voulu adhérer à la foi en toi ; toi donc, garde-moi dans cette volonté jusqu’au bout.

Toujours j’ai cru en toi…, toujours je t’ai aimé, même quand j’ai péché contre toi. Mes péchés, je les regrette, et à en mourir. Mais de mon amour, je n’ai aucun regret, sinon de ne pas t’avoir aimé autant que je l’aurais dû.

Guillaume de Saint-Thierry (v. 1085-1148), moine bénédictin puis cistercien
Oraisons méditatives, n° 5 (trad. cf. Pain de Cîteaux, 21 et SC 324, p. 99)

 

 

 

 

Savoir lire les signes de notre temps

vendredi 23 octobre 2015

bandeau_vertical3Nous te rendons grâce,
Père fidèle et plein de tendresse,
de nous avoir donné Jésus ton Fils,
notre Seigneur et notre frère.
Son amour s’est manifesté
aux pauvres et aux malades, aux petits et aux pécheurs.
Il n’est resté indifférent à aucune détresse.
Sa vie et son message sont pour nous la preuve
que tu es un Dieu qui prends soin des hommes,
comme un père porte le souci de ses enfants.
C’est pourquoi nous te louons et nous te glorifions,
nous célébrons ta bonté et ta fidélité
et avec les anges et tous les saints
nous proclamons l’hymne de ta gloire…

Nous qui allons recevoir son corps et son sang,
fortifie-nous et renouvelle-nous à son image…
Donne à tous les membres de l’Église
de savoir lire les signes des temps
et de grandir dans la fidélité à l’Évangile.
Rends-nous attentifs à tous les hommes
afin que nous partagions dans la charité
leurs tristesses et leurs angoisses,
leurs espérances et leurs joies
et que nous leur montrions le chemin du salut.

Le Missel romain
Prière eucharistique pour des rassemblements C

 

 

 

 

De ce monde….

mercredi 21 octobre 2015

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Les chrétiens ne cherchent pas à se faire des propres disciples, mais à amener les autres à rencontrer Jésus. La mission doit se vivre avec humilité, notre rôle n’est seulement qu’un rôle de préparation, le rôle principal, c’est celui de Jésus.
Et de fait, c’est cela la principale force des chrétiens, leur force vient seulement de Jésus. Jésus indique à ses disciples de ne pas trop se préoccuper des choses matérielles (argent, sac, sandales,…) ni de chercher à se faire des relations avec le plus de personnes possibles. Cette pauvreté, cette apparente faiblesse, cache en réalité la plus grande force. En laissant Dieu agir à travers eux, les chrétiens s’appuient sur ce qu’il y a de plus puissant dans le monde : le pouvoir de Dieu lui-même. Dieu aime à se choisir de faibles instruments. Il semble même, comme nous le montre l’histoire des saints, que plus l’instrument est petit, plus l’œuvre sera grande. De manière à ce qu’éclate au grand jour la puissance de Dieu.
(…) Il est important pour les chrétiens de se rappeler souvent quel est leur véritable trésor, ce qu’ils ont de plus précieux à offrir. La plus grande chose que les chrétiens puissent faire est de donner Jésus, de le faire connaître. L’homme cherche éperdument à combler le vide qu’il y a dans son cœur dans le divertissement, le plaisir, le pouvoir,… Mais il n’y a que Jésus qui puisse le combler, Jésus est le seul qui puisse guérir notre cœur malade. C’est cela que nous devons donner au monde. En connaissant Jésus, nous avons le meilleur, la seule chose nécessaire. C’est cela qu’il nous fait avant tout partager, en faisant de notre vie un témoignage d’amour
Seigneur, viens prendre la première place dans ma vie. Viens remplir mes journées. Fais de moi ton fidèle témoin, apprends-moi à parler en ton nom, pour te faire connaître. Je veux devenir ton instrument.

Extrait de la méditation par Frère Jean Marie Fornerod, LC
Luc 10. 1-12: « Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson. »
catholique.org 01/10/2015

escapamargue.blogspot.fr

 

 

 

 

Il convient à l’homme de prier

jeudi 8 octobre 2015

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Selon le dessein providentiel de Dieu, il est donné à tout ce qui existe le moyen de parvenir à sa fin comme il convient à sa nature. Les hommes aussi ont reçu, pour obtenir ce qu’ils espèrent de Dieu, un moyen adapté à la condition humaine. Cette condition veut que l’homme se serve de la prière pour obtenir d’autrui ce qu’il espère, surtout si celui à qui il s’adresse lui est supérieur. C’est pourquoi il est recommandé aux hommes de prier pour obtenir de Dieu ce qu’ils espèrent recevoir de lui. Mais la nécessité de la prière est différente selon qu’il s’agit d’obtenir quelque chose d’un homme ou de Dieu.

Quand la prière s’adresse à un homme, elle doit d’abord exprimer le désir et le besoin de celui qui prie. Il faut aussi qu’elle fléchisse, jusqu’à le faire céder, le cœur de celui qu’on implore. Or ces deux éléments n’ont plus de place dans la prière faite à Dieu. En priant, nous n’avons pas à nous inquiéter de manifester nos désirs ou nos besoins à Dieu qui connaît tout. C’est ainsi que le psalmiste dit au Seigneur : « Tout mon désir est devant toi » (Ps 37,10). Et nous lisons dans l’Evangile : « Votre Père sait que vous avez besoin de tout cela » (Mt 6,8). Il ne s’agit pas non plus d’infléchir, par des paroles humaines, la volonté divine à vouloir ce que d’abord elle ne voulait pas, car il est dit au livre des Nombres : « Dieu n’est pas comme un homme, pour qu’il mente, ni fils d’Adam, pour qu’il change » (23,19).

Saint Thomas d’Aquin (1225-1274), théologien dominicain, docteur de l’Église
Compendium theologiae, II, ch. 1 (trad. Orval)