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Archive pour la catégorie ‘Prière des âmes’

Dans le silence…

jeudi 6 décembre 2012

Tous nous devons consacrer du temps au silence et à la contemplation, surtout si nous vivons dans de grandes villes comme Londres et New York, où tout n’est qu’agitation. Voilà pourquoi j’ai décidé d’ouvrir notre première maison de sœurs contemplatives, dont la vocation est de prier pendant la plus grande partie de la journée, à New York plutôt que sur l’Himalaya, car je sentais que ce sont les grandes villes qui avaient le plus besoin de silence et de contemplation.

Je commence toujours ma prière par le silence, car c’est dans le silence du cœur que Dieu parle. Dieu est l’ami du silence : nous devons écouter Dieu, parce que ce ne sont pas nos paroles qui comptent, mais ce que lui nous dit et ce qu’il dit à travers nous. La prière nourrit l’âme : ce que le sang est au corps, la prière l’est à l’âme. Elle nous rapproche de Dieu ; elle nous donne un cœur purifié et net. Un cœur pur peut voir Dieu (Mt 5,8), lui parler et voir son amour en la personne de chacun de nos frères humains. Si votre cœur est pur, vous êtes transparent devant Dieu, vous ne lui dissimulez rien, et alors il peut enlever de votre cœur ce qu’il veut.

Bienheureuse Teresa de Calcutta (1910-1997), fondatrice des Sœurs Missionnaires de la Charité
A Simple Path, p. 7

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Paraître debout devant le Fils de l’homme

samedi 1 décembre 2012

Ô mon Dieu, Trinité bienheureuse, je désire vous aimer et vous faire aimer, travailler à la glorification de la sainte Église en sauvant les âmes… Je désire accomplir parfaitement votre volonté et arriver au degré de gloire que vous m’avez préparé dans votre royaume ; en un mot, je désire être sainte, mais je sens mon impuissance et je vous demande, ô mon Dieu, d’être vous-même ma sainteté. Puisque vous m’avez aimée jusqu’à me donner votre Fils unique pour être mon Sauveur et mon Époux, les trésors infinis de ses mérites sont à moi : je vous les offre avec bonheur, vous suppliant de ne me regarder qu’à travers la face de Jésus et dans son cœur brûlant d’amour…

Je vous remercie, ô mon Dieu, de toutes les grâces que vous m’avez accordées, en particulier de m’avoir fait passer par le creuset de la souffrance. C’est avec joie que je vous contemplerai au dernier jour portant le sceptre de la croix. Puisque vous avez daigné me donner en partage cette croix si précieuse, j’espère au ciel vous ressembler et voir briller sur mon corps glorifié les sacrés stigmates de votre Passion…

Après l’exil de la terre, j’espère aller jouir de vous dans la patrie. Mais je ne veux pas amasser de mérites pour le ciel, je veux travailler pour votre seul amour, dans l’unique but de vous faire plaisir, de consoler votre cœur sacré et de sauver des âmes qui vous aimeront éternellement. Au soir de cette vie, je paraîtrai devant vous les mains vides, car je ne vous demande pas, Seigneur, de compter mes œuvres. Toutes nos justices ont des taches à vos yeux. Je veux donc me revêtir de votre propre justice et recevoir de votre amour la possession éternelle de vous-même. Je ne veux point d’autre trône et d’autre couronne que vous, ô mon Bien-Aimé ! À vos yeux le temps n’est rien, un seul jour est comme mille ans (Ps 89,4), vous pouvez donc en un instant me préparer à paraître devant vous.

Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus (1873-1897), carmélite, docteur de l’Église
Acte d’offrande à l’Amour miséricordieux

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La prière

samedi 17 novembre 2012

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Ce n’est que par l’oraison et la lecture spirituelle que l’on peut cultiver le don de la prière. L’oraison mentale grandit en même temps que la simplicité, c’est-à-dire dans l’oubli de soi, le dépassement du corps et des sens, et le renouvellement des aspirations qui nourrissent notre prière. Il s’agit, ainsi que le dit saint Jean Vianney, de « fermer nos yeux, fermer notre bouche et ouvrir notre cœur ». Dans la prière vocale, nous parlons à Dieu ; dans l’oraison, il nous parle. C’est à ce moment-là qu’il se déverse en nous.

Nos prières devraient être faites de mots brûlants, jaillissant de la fournaise de nos cœurs remplis d’amour. Dans tes prières, adresse-toi à Dieu avec grande vénération et grande confiance. Ne traîne pas, ne te précipite pas ; ne crie pas, ne t’abandonne pas au mutisme ; mais avec dévotion, avec une grande douceur, en toute simplicité, sans aucune affectation, offre ta louange à Dieu de tout ton cœur et de toute ton âme.

Une fois enfin, laisse l’amour de Dieu prendre entièrement et absolument possession de ton cœur, et laisse cet amour devenir dans ton cœur sa seconde nature ; ne permets pas à ton cœur que rien de contraire à cela ne pénètre en lui ; laisse-le s’appliquer continuellement à la croissance de cet amour en cherchant à plaire à Dieu en toute chose, en ne lui refusant rien ; laisse-le accepter tout ce qui lui arrive comme venant de la main de Dieu ; fais qu’il soit fermement déterminé à ne jamais commettre volontairement ou consciemment aucune faute –- ou, s’il y échoue, laisse-le s’humilier et apprendre à se relever dans l’instant. Alors, un tel cœur priera continuellement.

Bienheureuse Teresa de Calcutta (1910-1997), fondatrice des Sœurs Missionnaires de la Charité
No Greater Love, ch. 1

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« Au milieu de vous et au-dedans de vous »

jeudi 15 novembre 2012

« Le Royaume de Dieu est au-dedans de vous », dit le Seigneur. Reviens donc à Dieu de tout ton cœur, oublie ce monde misérable, et ton âme trouvera le repos. Apprends à te détacher des choses extérieures et à te tourner vers celles du dedans, et tu verras venir en toi le Royaume de Dieu. Car le Royaume de Dieu « c’est la paix et la joie dans l’Esprit Saint » (Rm 14,17).

Cette joie n’est pas donnée aux hommes sans foi. Le Christ viendra à toi et te fera sentir sa consolation, si tu lui as préparé au-dedans de toi une demeure digne de lui. « Toute sa gloire » et sa beauté « sont intérieures » (Ps 44,14 Vulg) : c’est là qu’il se plaît à habiter. Dieu visite souvent l’homme intérieur ; il lui accorde la douceur de sa parole et de ses consolations, une paix inépuisable, et une familiarité qui confond. Courage donc : prépare ton cœur pour cet Époux, afin qu’il daigne venir habiter en toi. Car « si quelqu’un m’aime, dit-il, il gardera à ma parole ; alors nous viendrons chez lui et nous établirons en lui notre demeure » (Jn 14,23).

Imitation de Jésus Christ, traité spirituel du 15ème siècle
II, ch. 1,1-2

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« Si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement. »

dimanche 12 août 2012

Jésus, délice de mon âme, pain des anges (Ps 77,25),
Tout mon être plonge en toi ;
Et je vis de ta vie divine, comme les élus au ciel,
Et la vérité de cette Vie ne cessera pas –- même si je repose dans la tombe.

Jésus-Eucharistie, Dieu immortel,
Qui demeure continuellement en mon cœur,
Lorsque je te possède ainsi, la mort elle-même ne peut pas me nuire.
Ainsi l’amour me dit que, au terme de la vie, je te verrai.

Imprégnée de ta vie divine,
Je regarde calmement le ciel ouvert pour moi,
Et la mort s’en ira, sans rien, honteuse,
Car ta vie divine est contenue en mon âme.

Et même si, par ta sainte volonté, Seigneur,
La mort touche mon corps,
Je désire ce dénouement le plus rapidement possible,
Car par lui j’entrerai dans la vie éternelle.

Jésus-Eucharistie, vie de mon âme, par ta Passion…
Tu m’as élevée jusqu’aux ciels éternels.

Sainte Faustine Kowalska (1905-1938), religieuse
Petit Journal, 1393 (trad. Parole et Dialogue 2002, p. 465 rev.)

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Litanies au Précieux Sang

mercredi 11 juillet 2012

Seigneur, ayez pitié de nous. Seigneur, ayez pitié de nous.
O Christ, ayez pitié de nous. O Christ, ayez pitié de nous.
Seigneur, ayez pitié de nous. Seigneur, ayez pitié de nous.

Père céleste qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Fils, Rédempteur du monde, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Esprit Saint qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Trinité Sainte qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous.

Sang du Christ, fils unique du Père Eternel, Sauvez-nous
Sang du Christ, Verbe incarné, Sauvez-nous
Sang du Christ,Nouveau et Ancien Testament, Sauvez-nous
Sang du Christ, répandu sur la terre pendant son agonie, Sauvez-nous
Sang du Christ, versé dans la flagellation, Sauvez-nous
Sang du Christ, émanant de la couronne d’épines, Sauvez-nous
Sang du Christ,répandu sur la Croix, Sauvez-nous
Sang du Christ, prix de notre salut, Sauvez-nous
Sang du Christ, sans lequel il ne peut y avoir de rémission, Sauvez-nous
Sang du Christ, nourriture eucharistisque et purification des âmes, Sauvez-nous
Sang du Christ,fleuve de miséricorde, Sauvez-nous
Sang du Christ, victoire sur les démons, Sauvez-nous
Sang du Christ, force des martyrs, Sauvez-nous
Sang du Christ, vertu des confesseurs, Sauvez-nous
Sang du Christ, source de virginité, Sauvez-nous
Sang du Christ, soutien de ceux qui sont dans le danger, Sauvez-nous
Sang du Christ, soulagement de ceux qui peinent, Sauvez-nous
Sang du Christ, espoir des pénitents, Sauvez-nous
Sang du Christ, secours des mourants, Sauvez-nous
Sang du Christ, paix et douceur des coeurs, Sauvez-nous
Sang du Christ, gage de vie éternelle, Sauvez-nous
Sang du Christ, qui délivre les âmes du Purgatoire, Sauvez-nous
Sang du Christ, digne de tout honneur et de toute gloire, Sauvez-nous

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, pardonnez-nous, Jésus.
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, pardonnez-nous, Jésus.
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, pardonnez-nous, Jésus.

Vous nous avez rachetés, Seigneur par votre Sang..
Et vous avez fait de nous le royaume de Dieu.

Prions :

Dieu éternel et tout-puissant qui avez constitué votre fils unique, Rédempteur du monde, et avez voulu être apaisé par son sang, faîtes, nous vous en prions, que, vénérant le prix de notre salut et étant par lui protégés sur la terre contre les maux de cette vie, nous recueillions la récompense éternelle dans le Ciel. Par le même Jésus-Christ Notre-Seigneur.

Ainsi-soit-il.

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Fête du Précieux Sang de Jésus

dimanche 1 juillet 2012

Jean-Baptiste a montré l’Agneau, Pierre affermi son trône, Paul préparé l’Epouse: œuvre commune, dont l’unité fut la raison qui devait les rapprocher de si près tous trois sur le Cycle. L’alliance étant donc maintenant assurée, tous trois rentrent dans l’ombre ; et seule, sur les sommets où ils l’ont établie, l’Epouse apparaît, tenant en mains la coupe sacrée du festin des noces.

Tel est le secret de la fête de ce jour. Son lever au ciel de la sainte Liturgie, en la saison présente, est plein de mystère. Déjà, et plus solennellement, l’Eglise a révélé aux fils de la nouvelle Alliance le prix du Sang dont ils furent rachetés, sa vertu nourrissante et les honneurs de l’adoration qu’il mérite. Au grand Vendredi, la terre et les cieux contemplèrent tous les crimes noyés dans le fleuve de salut dont les digues éternelles s’étaient enfin rompues, sous l’effort combiné de la violence des hommes et de l’amour du divin Cœur. La fête du Très-Saint-Sacrement nous a vus prosternés devant les autels où se perpétue l’immolation du Calvaire, et l’effusion du Sang précieux devenu le breuvage des humbles et l’objet des hommages des puissants de ce monde. Voici que l’Eglise, cependant, convie de nouveau les chrétiens à célébrer les flots qui s’épanchent de la source sacrée : qu’est-ce à dire, sinon, en effet, que les solennités précédentes n’en ont point sans doute épuisé le mystère ? La paix faite par ce Sang dans les bas lieux comme sur les hauteurs ; le courant de ses ondes ramenant des abîmes les fils d’Adam purifiés, renouvelés, dans tout l’éclat d’une céleste parure ; la table sainte dressée pour eux sur le rivage, et ce calice dont il est la liqueur enivrante  :  tous ces apprêts seraient sans but, toutes ces magnificences  demeureraient incomprises, si l’homme n’y voyait les avances d’un amour dont les prétentions entendent n’être dépassées par les prétentions d’aucun autre amour. Le Sang de Jésus doit être pour nous à cette heure le Sang du Testament, le gage de l’alliance que Dieu nous propose (Ex. XXIV, 8), la dot constituée par l’éternelle Sagesse appelant les hommes à cette union divine, dont l’Esprit de sainteté poursuit sans fin la consommation dans nos âmes. Et c’est pourquoi la présente fête,  fixée toujours à quelqu’un des Dimanches après la Pentecôte, n’interrompt point l’enseignement qu’ils ont mission de nous donner en ce sens, mais le confirme merveilleusement au contraire.

« Ayons donc confiance, ô mes Frères, nous dit l’Apôtre; et, par le Sang du Christ, entrons dans le Saint des Saints. Suivons la route nouvelle dont le secret est devenu nôtre, la route vivante qu’il nous a tracée au travers du voile, c’est-à-dire de sa chair. Approchons d’un cœur vrai, d’une foi pleine, purs en tout, maintenant ferme la profession de notre inébranlable espérance; car celui qui s’est engagé envers nous est fidèle. Excitons-nous chacun d’exemple à l’accroissement de l’amour (Heb. X, 19-24). Et que le Dieu de paix qui a ressuscité d’entre les morts notre Seigneur Jésus-Christ, le grand pasteur des brebis dans le Sang de l’Alliance éternelle, vous dispose à tout bien, pour accomplir sa volonté, pour que lui-même fasse en vous selon son bon plaisir par Jésus-Christ, à qui soit gloire dans les siècles des siècles (Ibid. XIII, 20-21) !  »

Nous ne devons pas omettre de rappeler ici que cette fête est le monument de l’une des plus éclatantes victoires de l’Eglise au dernier siècle. Pie IX avait été chassé de Rome, en 1848, par la Révolution triomphante; dans ces mêmes jours, l’année suivante, il voyait rétablir son pouvoir. Les 28, 29 et 3o juin, sous l’égide des Apôtres, la fille aînée de l’Eglise, fidèle à son glorieux passé, balayait les remparts de la Ville éternelle ; le 2 juillet, fête de Marie, s’achevait la  conquête. Bientôt un double décret notifiait à la Ville et au monde la reconnaissance du Pontife, et la manière dont il entendait perpétuer par la sainte Liturgie le souvenir de ces événements.  Le 10  août, de Gaëte même, lieu de son refuge pendant la tourmente, Pie IX, avant d’aller reprendre le gouvernement de ses Etats, s’adressait  au Chef invisible de l’Eglise et la lui confiait par l’établissement de la fête de ce jour, lui rappelant  que, pour cette Eglise, il avait versé tout son Sang. Peu après, rentré dans sa capitale, il se tournait vers Marie, comme avaient fait en d’autres circonstances saint Pie V et Pie VII; le Vicaire de l’Homme-Dieu renvoyait à celle qui est le Secours des chrétiens l’honneur de la victoire remportée au jour de sa glorieuse Visitation, et statuait que la fête du 2 juillet serait élevée du rite double-majeur à celui de seconde classe pour toutes les Eglises : prélude à la définition du dogme de la Conception immaculée, que l’immortel Pontife projetait dès lors, et qui devait achever l’écrasement de la tête du serpent.

 

« David lui-même le nomme Seigneur. »

jeudi 21 juin 2012

Qui est semblable à toi, mon Seigneur Jésus Christ, mon doux amour, très haut et immense, et qui regarde les choses les plus humbles ? Qui est semblable à toi parmi les puissants, Seigneur, toi qui choisis les choses les plus faibles dans le monde ? Qui est tel que toi, qui as formé le ciel et la terre…, et qui veux trouver tes délices avec les enfants des hommes ? Quelle est ta grandeur, ô Roi des rois et Seigneur des seigneurs ? Toi qui commandes aux astres et qui approches ton cœur de l’homme ? Qui es-tu, toi qui tiens dans ta droite les richesses et la gloire ?… Ô amour, jusqu’où inclines-tu ta majesté ? Amour, où conduis-tu la source de la sagesse ? Assurément jusqu’à l’abîme de la misère…

« Venez, venez, venez » : je viens, je viens, je viens à toi, Jésus très aimant, toi que j’ai aimé, que j’ai recherché, que j’ai désiré. A cause de ta douceur, de ta compassion et de ta charité, t’aimant de tout mon cœur, de toute mon âme, de toute ma force, je me rends à ton appel.

(Références bibliques : Ps 112,6; Ex 15,11; 1Co 1,27;  Pr 8,31; 1Tm 6,15; Jb 7,17; Pr 3,16; 18,4; Lc 10,27)

Sainte Gertrude d’Helfta (1256-1301), moniale bénédictine
Les Exercices, n°3 ; SC 129 (trad. SC p. 99 rev.)

 

Le semeur

mardi 19 juin 2012

Les âmes doivent se faire par elles-mêmes. Je passe, je jette la semence. Secrètement la semence travaille. L’âme doit être respectée dans son travail. Si la première semence ne s’enracine pas, on en sème une autre, une autre encore… ne renonçant que quand on a des preuves certaines de l’inutilité de l’ensemencement. Et on prie. La prière, c’est comme la rosée sur les mottes, elle les garde fraîches et fécondes, et la semence peut germer. Ne fais-tu pas ainsi, femme, avec tes légumes? Maintenant écoutez la parabole du travail de Dieu dans les cœurs pour fonder son Royaume, car chaque cœur est un petit royaume de Dieu sur la terre. Ensuite, après la mort, tous ces petits royaumes s’agglomèrent en un seul, dans le Royaume des Cieux, Royaume sans bornes, saint, éternel. Le Royaume de Dieu dans les cœurs est créé par le Divin Semeur. Il vient à son domaine – l’homme appartient à Dieu car tout homme Lui appartient dès son origine – et Il y répand sa semence. Puis Il s’en va vers d’autres domaines, vers d’autres cœurs. Les jours succèdent aux nuits et les nuits aux jours. Les jours amènent le soleil et la pluie: dans ce cas, le rayonnement de l’amour divin et l’effusion de la divine sagesse qui parle à l’esprit. Les nuits amènent les étoiles et le silence reposant: dans notre cas, les rappels lumineux de Dieu et le silence pour l’esprit afin de permettre à l’âme le recueillement et la méditation. La semence, dans cette succession d’imperceptibles influences providentielles et puissantes, se gonfle, s’ouvre, met des racines, les enfonce, pousse à l’extérieur les premières petites feuilles, elle croît. Tout cela sans l’aide de l’homme. La terre produit spontanément l’herbe issue de la semence, puis l’herbe se fortifie et porte l’épi qui se lève, puis l’épi se dresse, se gonfle, se durcit, devient blond, dur, parfait dans la formation du grain. Quand il est mûr, le semeur revient et y met la faux parce qu’est venu pour cette semence le moment du parfait achèvement. Il ne pourrait se développer davantage et c’est le moment de le cueillir. Dans les cœurs, ma parole fait le même travail. Je parle des cœurs qui accueillent la semence. Mais le travail est lent. Il faut éviter de tout abîmer par des interventions intempestives. Comme c’est dur pour la petite semence de s’ouvrir et d’enfoncer ses racines dans la terre! Pour le cœur dur et sauvage, ce travail est difficile aussi. Il doit s’ouvrir, se laisser fouiller, accueillir des nouveautés, peiner pour les nourrir, apparaître différent parce que recouvert de choses humbles et utiles et non plus de l’attrayante, pompeuse, inutile et exubérante floraison qui le revêtait précédemment. Il doit se contenter de travailler humblement, sans attirer l’admiration pour réaliser utilement l’Idée divine. Il doit activer toutes ses capacités pour croître et former l’épi. Il doit se consumer d’amour pour devenir grain. Et quand, après avoir triomphé des respects humains tellement, tellement, tellement pénibles, après avoir fatigué, souffert pour s’adapter à son nouveau vêtement, voilà qu’il doit s’en dépouiller pour subir une taille cruelle. Tout donner pour tout avoir. Rester dépouillé, pour être revêtu au Ciel de la robe des saints. La vie du pécheur qui devient saint est le plus long, le plus héroïque, le plus glorieux combat. Je vous le dis.

Extrait de la Traduction de “L’évangile tel qu’il m’a été révélé” de Maria Valtorta ©Centro Editoriale Valtortiano, Italie

St Antoine de Padoue, religieux et docteur de l’Église (1195-1231)

mercredi 13 juin 2012

Dieu soit loué
O Reine du très Saint Rosaire,
Priez pour nous !

SAINT ANTOINE DE PADOUE,
J’ai recours à votre protection et,
comme preuve de ma foi et de mon affection pour vous,
Je vous offre cette bougie.

SAINT ANTOINE, je vous supplie, voyez la situation où je me trouve,
Réconfortez moi dans ma détresse.

Intercédez pour moi et ma famille auprès du sauveur JESUS CHRIST
Afin que nous conservions toujours l’amour de Dieu dans nos cœurs.
Assistez-nous dans les nécessités de la vie,
O SAINT ANTOINE DE PADOUE,
Ecoutez nos prières, ayez pitié de nous,
Accordez-nous les faveurs que nous sollicitons
(Exposer vos demandes)

Je vous prie,
Aidez-moi à surmonter toujours
Ces difficultés que nous venons déposer à vos pieds.
Je crois en vous.
J’ai confiance en vous.