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Archive pour la catégorie ‘Prières et Chants’

mercredi 10 mai 2017

Psaume67

 

 

 

 

« Il les appelle chacune par son nom. »

dimanche 7 mai 2017

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Quand Jésus se présentait lui-même comme le Bon Pasteur, il se rattachait à une longue tradition biblique, déjà familière à ses disciples et aux autres auditeurs. Le Dieu d’Israël, en effet, s’était toujours manifesté comme le bon Pasteur de son peuple. Il en avait écouté la plainte, l’avait libéré de la terre d’esclavage, il avait guidé dans sa bonté le peuple sauvé par lui dans sa rude marche au désert vers la Terre promise… Siècle après siècle, le Seigneur avait continué à le guider, bien plus, à le porter dans ses bras comme le pasteur porte ses agneaux. Il l’avait aussi conduit depuis la punition de l’exil, l’appelant de nouveau et rassemblant les brebis dispersées pour les acheminer dans la terre de leurs pères.

C’est pour ces motifs que nos pères dans la foi se tournaient filialement vers Dieu, l’appelant leur Pasteur : « Le Seigneur est mon Berger, je ne manque de rien ; sur des prés d’herbe fraîche il me fait reposer, vers les eaux du repos il me mène, il y refait mon âme ; il me guide par le juste chemin » (Ps 22). Ils savaient que le Seigneur est un Pasteur bon, patient, parfois sévère, mais toujours miséricordieux envers son peuple et aussi envers tous les hommes…

Lorsque, dans la plénitude des temps, Jésus vint, il trouva son peuple « comme un troupeau sans pasteur » (Mc 6,34) et il en éprouva une peine profonde. En lui s’accomplissaient les prophéties et s’achevait l’attente. Avec les paroles mêmes de la tradition biblique, Jésus s’est présenté comme le Bon Pasteur qui connaît ses brebis, les appelle chacune par son nom, et donne sa vie pour elles. Et ainsi, « il y aura un seul troupeau et un seul pasteur » (Jn 10,16).

Bienheureux Paul VI, pape de 1963-1978
Message pour la Journée de prière pour les vocations 1971 (trad. DC, t. 68, p. 405)

 

 

 

 

 

 

 

jeudi 4 mai 2017

Psaume66benissezleSeigneur

 

 

 

 

 

mercredi 3 mai 2017

Psaume19

 

 

 

 

St Joseph, travailleur (Ier s.)

lundi 1 mai 2017

st-josephLa fête de saint Joseph, travailleur, a été fixée au 1er mai par le pape Pie XII en 1955. Le monde du travail prend une conscience grandissante de son importance et c’est le rôle de l’Église de lui enseigner toute sa dignité ; la figure de saint Joseph y contribue merveilleusement. Cette fête de saint Joseph est une triple fête patronale : fête de l’Église, fête de la famille et du foyer, fête du travail.

La présence de Jésus dans l’atelier de Nazareth enseigna à saint Joseph le prix des heures pénibles, et le dur labeur accepté comme une réparation pour le mépris de l’homme des lois de Dieu, a acquis grâce au Christ, une valeur rédemptrice. Artisan avec Dieu créateur, frère de travail de Jésus-Ouvrier, associé avec Lui au rachat du monde, saint Joseph n’attirera jamais trop les regards et la prière de notre siècle.

C’est pourquoi l’Église, s’inspirant de la Tradition qui baptisa autrefois quantité de fêtes païennes pour les doter d’un contenu chrétien tout nouveau, plaça la fête civile du travail sous le puissant patronage de saint Joseph. Ouvrier toute sa vie, qui mieux que lui rendit grâces à Dieu le Père en son labeur de chaque jour ? C’est ce modeste artisan que Dieu choisit pour veiller sur l’enfance du Verbe incarné venu sauver le monde par l’humilité de la croix.

« N’est-il pas le fils du charpentier ? » disait-on du Sauveur. Joseph, connu à Nazareth comme l’époux de Marie et le père de Jésus, homme juste, sans autres ressources que son métier, Joseph, ce fugitif de la grandeur, nous apparaît comme le modèle achevé de l’ouvrier selon le cœur de Dieu.

Diligence, application, constance, sérénité, abnégation de soi, telles furent les vertus du saint charpentier de Nazareth. Par ses paroles et par ses exemples, Joseph nous enseigne l’humilité, la pauvreté, la mortification du corps et le travail. Quand nous avons, comme dit l’Apôtre, la nourriture et le vêtement, contentons-nous-en ; tenons-nous-en au nécessaire, sans aspirer au superflu. Apprenons du saint charpentier de Nazareth à envisager le travail, non comme un esclavage, mais comme un privilège de grandeur et de noblesse, car le travail expie le péché et sanctifie l’homme.

Rappelons-nous aussi que c’est l’effort et non le succès qui garantit le mérite et la récompense. Sur la terre, le travail est la suprême fonction de l’homme et toute sa vie dépend de la manière dont il sait l’accomplir. Comme saint Joseph, imprégnons notre travail de foi, d’espérance et de charité afin d’obtenir cette transfiguration divine des besognes ordinaires. Cet esprit surnaturel nous évitera le mécontentement et la mauvaise humeur. À l’exemple du saint Patriarche, que la prière se joigne à notre travail afin que notre travail devienne une prière.

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Prière de saint Pie X au glorieux saint Joseph modèle des travailleurs :

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Glorieux saint Joseph, modèle de tous ceux qui sont voués au travail, obtenez-moi la grâce de travailler en esprit de pénitence pour l’expiation de mes nombreux péchés ; de travailler en conscience, mettant le culte du devoir au-dessus de mes inclinations ; de travailler avec reconnaissance et joie, regardant comme un honneur d’employer et de développer par le travail les dons reçus de Dieu ; de travailler avec ordre, paix, modération et patience, sans jamais reculer devant la lassitude et les difficultés ; de travailler surtout avec pureté d’intention et avec détachement de moi-même ayant sans cesse devant les yeux la mort et le compte que je devrai rendre du temps perdu, des talents inutilisés, du bien omis et des vaines complaisances dans le succès, si funestes à l’œuvre de Dieu. Tout pour Jésus, tout pour Marie, tout à votre imitation, patriarche saint Joseph ! Telle sera ma devise à la vie à la mort. Amen

Tiré de R. P. Frédéric de Ghyvelde, o.f.m., édition 1902 (« Rév. x gpm »).

 

 

 

 

« Le Seigneur travaillait avec eux et confirmait la Parole. »

mardi 25 avril 2017

 

Le Seigneur dit aux Onze : « Voici les signes qui accompagneront ceux qui croient : en mon nom, ils chasseront les esprits mauvais ; ils parleront un langage nouveau ; ils prendront des serpents dans leurs mains et, s’ils boivent un poison mortel, il ne leur fera pas de mal ; ils imposeront les mains aux malades, et les malades s’en trouveront bien ». Dans l’Église primitive, tous ces signes que le Seigneur énumère ici, non seulement les apôtres, mais bien d’autres saints les ont accomplis à la lettre. Les païens n’auraient pas abandonné le culte des idoles si la prédication évangélique n’avait pas reçu confirmation de tant de signes et de miracles. En effet, les disciples du Christ ne prêchaient-ils pas « un Messie crucifié, scandale pour les juifs et folie pour les païens », selon l’expression de saint Paul ? (1Co 1,23)…

Quant à nous désormais, signes et prodiges ne nous sont plus nécessaires : il nous suffit de lire ou d’écouter le récit de ceux qui ont eu lieu. Car nous croyons à l’Évangile, nous croyons aux Écritures qui les racontent. Et cependant, des signes, il s’en produit encore tous les jours ; et, si l’on veut bien y prêter attention, on reconnaîtra qu’ils ont bien plus de valeur que les miracles matériels d’autrefois.

Chaque jour, les prêtres administrent le baptême et appellent à la conversion : n’est-ce pas là chasser les démons ? Chaque jour ils parlent un langage nouveau, lorsqu’ils expliquent la sainte Écriture en remplaçant la lettre vieillie par la nouveauté du sens spirituel. Ils mettent en fuite les serpents, lorsqu’ils débarrassent les cœurs des pécheurs de leurs attaches au mal par une douce exhortation…; ils guérissent les malades, lorsqu’ils réconcilient à Dieu par leurs prières les âmes infirmes. Tels étaient les signes que le Seigneur avait promis à ses saints : tels ils les réalisent encore aujourd’hui.

Saint Bruno de Segni (v. 1045-1123), évêque
Commentaire sur l’évangile de Marc (trad. Solesmes, Lectionnaire, t. 3, p. 881)

 

 

Psaume89

 

 

 

 

lundi 24 avril 2017

Psaume2

 

 

 

 

 

Maria Dolorosa

samedi 15 avril 2017

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Neuvaine à la Miséricorde Divine

jeudi 13 avril 2017

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La Neuvaine à la Miséricorde Divine que Jésus m’ordonna d’écrire et de réciter avant la Fête de la Miséricorde se commence le Vendredi saint :

« Je désire que, durant ces neuf jours, tu amènes les âmes à la source de Ma Miséricorde, afin qu’elles puisent force et soulagement, ainsi que toutes les grâces dont elles ont besoin dans les difficultés de la vie et particulièrement à l’heure de la mort.
Chaque jour tu amèneras jusqu’à Mon Coeur un nouveau groupe d’âmes et tu les plongeras dans l’immensité de Ma Miséricorde (…)
Je ne refuserai rien à toute âme que tu amèneras à la source de Ma Miséricorde. Et chaque jour tu imploreras Mon Père, au nom de Ma douloureuse Passion, de t’accorder des grâces pour ces âmes-là. »

Sainte Faustine

 

 

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Le mercredi saint

mercredi 12 avril 2017

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Lorsqu’il s’est séparé de sa mère, Jésus s’est choisi des amis humains — les douze apôtres — comme s’il avait désiré mettre en eux sa sympathie. Il les a choisis, dit-il, pour être « non pas des serviteurs, mais des amis » (Jn 15,15). Il en a fait ses confidents ; il leur a confié des choses qu’il n’a pas dites aux autres. C’était sa volonté de les favoriser, de leur montrer toute sa générosité, comme un père envers des enfants préférés. Par ce qu’il leur a révélé, il les a comblés plus que les rois, les prophètes, les sages de l’Ancienne Alliance. Il les a appelés « ses petits enfants » (Jn 13,33) ; pour leur conférer ses dons, il les a préférés « aux sages et aux savants » de ce monde (Mt 11,25). Il a manifesté sa joie et il les a loués de ce qu’ils sont restés avec lui dans ses épreuves (Lc 22,28), et comme signe de reconnaissance, il leur annonce qu’ils siégeront un jour sur douze trônes pour juger les douze tribus d’Israël (v. 30). Il a trouvé un réconfort dans leur amitié à l’approche de son épreuve suprême.

Il les a rassemblés autour de lui à la dernière Cène, comme pour être soutenu par eux à cette heure solennelle. « J’ai désiré d’un grand désir, leur dit-il, manger cette Pâque avec vous avant de souffrir » (Lc 22,15). Il y avait donc entre le Maître et ses disciples un échange d’affection, une sympathie profonde. Mais c’était sa volonté que ses amis l’abandonnent, le laissent seul — une volonté vraiment digne d’adoration. L’un l’a trahi ; l’autre l’a renié ; le reste s’est enfui, le laissant aux mains de ses ennemis… Il a donc été seul quand il a foulé le pressoir. Oui, Jésus tout-puissant et bienheureux, envahi dans son âme par la pleine gloire de la nature divine, a voulu soumettre son âme à toutes les infirmités de notre nature. Comme il s’était réjoui de l’amitié des siens, il a accepté la désolation de leur abandon. Et quand il l’a voulu, il a choisi de se priver de la lumière de la présence de Dieu.

Bienheureux John Henry Newman (1801-1890), théologien, fondateur de l’Oratoire en Angleterre
Méditations et Prières, Part III, 2, 2 « Our Lord refuses sympathy », § 15

 

 

Psaume 69