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Archive pour la catégorie ‘Prières et Chants’

« Heureuse celle qui a cru. » (Lc 1,45)

samedi 11 octobre 2014

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Vierge et Mère Marie,
toi qui, mue par l’Esprit,
as accueilli le Verbe de la vie
dans la profondeur de ta foi humble,
totalement abandonnée à l’Éternel,
aide-nous à dire notre « oui »
dans l’urgence, plus que jamais pressante,
de faire retentir la Bonne Nouvelle de Jésus.

Toi, remplie de la présence du Christ,
tu as porté la joie à Jean Baptiste,
le faisant exulter dans le sein de sa mère (Lc 1,41).
Toi, tressaillant de joie,
tu as chanté les merveilles du Seigneur (Lc 1,46s).
Toi, qui es restée ferme près de la croix
avec une foi inébranlable (Jn 19,25)
et as reçu la joyeuse consolation de la résurrection,
tu as réuni les disciples dans l’attente de l’Esprit
afin que naisse l’Église évangélisatrice (Ac 1,14).

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Obtiens-nous maintenant une nouvelle ardeur de ressuscités
pour porter à tous l’Évangile de la vie
qui triomphe de la mort.
Donne-nous la sainte audace de chercher de nouvelles voies
pour que parvienne à tous
le don de la beauté qui ne se ternit pas.

Toi, Vierge de l’écoute et de la contemplation (Lc 2,19),
mère du bel amour (Si 24,24 Vulg),
épouse des noces éternelles (Ap 19,7),
intercède pour l’Église, dont tu es l’icône très pure,
afin qu’elle ne s’enferme jamais et jamais ne s’arrête
dans sa passion pour instaurer le Royaume.

Étoile de la nouvelle évangélisation,
aide-nous à rayonner par le témoignage de la communion,
du service, de la foi ardente et généreuse,
de la justice et de l’amour pour les pauvres,
pour que la joie de l’Évangile
parvienne jusqu’aux confins de la terre
et qu’aucune périphérie ne soit privée de sa lumière.

Mère de l’Évangile vivant,
source de joie pour les petits,
prie pour nous.
Amen. Alléluia !

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Pape François
Exhortation apostolique « Evangelii Gaudium / La Joie de l’Évangile » § 288 (trad. © copyright Libreria Editrice Vaticana)

 

 

 

 

 

 

« Apprends-nous à prier ! »

mercredi 8 octobre 2014

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[Dans la prière] les paroles sont nécessaires, à nous, afin de nous rappeler et de nous faire voir ce que nous devons demander ; ne croyons pas que ce soit afin de renseigner le Seigneur ou de le fléchir. Ainsi, lorsque nous disons : « Que ton nom soit sanctifié », c’est nous-mêmes que nous exhortons à désirer que son nom, qui est toujours saint, soit tenu pour saint chez les hommes aussi, c’est-à-dire qu’il ne soit pas méprisé, ce qui profite aux hommes et non pas à Dieu. Et lorsque nous disons : « Que ton règne vienne », alors qu’il viendra certainement, que nous le voulions ou non, nous augmentons notre désir de ce règne, afin qu’il vienne pour nous, et que nous obtenions d’y régner. Quand nous disons : « Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel », c’est pour nous que nous demandons une telle obéissance, afin que sa volonté soit faite en nous comme elle est faite au ciel par ses anges…

Quand nous disons : « Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés », nous rappelons à nous-mêmes à la fois ce que nous demandons et ce que nous devons faire pour être exaucés… Lorsque nous disons : « Délivre-nous du Mal », nous rappelons à nous-mêmes que nous ne sommes pas encore dans cet état de bien où il n’y a plus de mal à craindre. Et ces dernières paroles de la prière du Seigneur ont une telle ampleur que, quelle que soit l’épreuve où se trouve un chrétien, quelle que soit la raison de ses gémissements et ses larmes, c’est par là qu’il doit commencer, continuer et finir sa prière.

Nous avions besoin de ces paroles pour confier les réalités elles-mêmes à notre mémoire. Quelles que soient les paroles que nous prononçons…, nous ne disons rien d’autre que ce qui se trouve déjà dans cette prière du Seigneur, si nous prions de façon juste et appropriée.

Saint Augustin (354-430), évêque d’Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l’Église
Lettre 130, à Proba sur la prière, 11-12 (trad. cf bréviaire 29e mardi)

 

 

 

La plus ancienne prière mariale

vendredi 3 octobre 2014

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Commençons ce mois d’octobre « avec Marie » : la plus ancienne prière adressée directement à la Vierge Marie, Sub tuum praesidium, a été retrouvée près d’Alexandrie sur un papyrus égyptien, copte, qui selon de nombreux spécialistes remonterait au 3e siècle après Jésus-Christ. Cette prière précède de plusieurs siècles l’Ave Maria dans la pratique des chrétiens.
La prière, écrite en grec, est une demande d’intercession, un appel pressant à la Vierge Marie, venant d’une première communauté chrétienne dans un moment de grand danger.
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Ainsi, si les catholiques invoquent Marie et lui demandent d’intercéder auprès de Dieu, de les protéger et de les libérer des dangers, ils font ce qu’ont toujours fait les chrétiens depuis les origines jusqu’à nos jours. Les catholiques rendent un culte à Marie en essayant d’imiter ses vertus. Ce culte est fondé sur la sainteté singulière et unique de Marie, que l’ange a saluée, l’appelant « Pleine de grâce ».  Et l’histoire nous apporte de nombreuses confirmations de cette sainteté de la Vierge Marie.
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Si vous visitez les catacombes de Priscille à Rome, les catacombes où se réunissaient les premiers chrétiens, vous y découvrirez une représentation datant du IIIe siècle, où l’on voit très distinctement la figure d’un évêque qui, dans l’acte d’imposer le voile sacré à une vierge chrétienne, désigne comme modèle Marie, représentée avec l’Enfant Jésus dans ses bras.
Ainsi, les premiers chrétiens étaient convaincus que la Vierge Marie était un exemple à imiter, en particulier par ceux et celles qui choisissaient la virginité consacrée, comme style de vie au service de Dieu. L’histoire confirme que les catholiques, en vénérant Marie et en cherchant à l’imiter, n’inventent rien, mais continuent de faire ce que les chrétiens ont toujours fait.
[Cette prière est encore utilisée dans les liturgies copte, orthodoxe ambrosienne et latine.]
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Texte original en grec suivi de sa traduction la plus approchante:
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« Sous ta compassion nous nous réfugions,
Mère de Dieu.
Ne méprise pas nos supplications dans le besoin
mais délivre-nous des périls,
Toi la seule chaste, la seule bénie. »
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aleteia.org
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Ste Thérèse de l’Enfant Jésus, carm. et docteur de l’Église

mercredi 1 octobre 2014

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Une semaine de prière avec la petite Thérèse

jeudi 25 septembre 2014
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Du 25 septembre au 1er octobre, le sanctuaire Sainte-Thérèse (Paris 16) et les Orphelins Apprentis d’Auteuil vous invitent à prier avec sainte Thérèse pour tous les jeunes en difficulté.
Cela tombe durant la neuvaine pour Ardouane consacrée à Thérèse.
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La petite sœur du « tout est grâce », qui a tant charmé Bernanos, accomplit dans le réel quotidien de la vie cette aspiration fondamentale que nous retrouvons au plus profond de l’âme: le désir d’aimer au-delà des frontières et des religions. Thérèse reste toujours vivante par ses écrits. On pourrait résumer sa spiritualité par dix attitudes intérieures qui sont autant de verbes d’action:

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Désirer aimer Jésus.
Supporter avec douceur nos imperfections.
Espérer en la miséricorde divine.
Grandir en petitesse.
Choisir la petite voie de la sainteté.
Revenir sans cesse à l’Évangile.
Tout faire par amour.
Nous abandonner à Dieu dans la prière.
Étancher la soif de Jésus.
Nous unir à Jésus dans la souffrance.
On peut également définir Thérèse de Lisieux par ces mots: authenticité, enfance, simplicité, confiance, espérance, abandon et miséricorde.
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Sa vie toute simple est criante d’authenticité. On se retrouve en face d’un témoin qui parle d’expérience avec une grande liberté. Elle a su garder son âme d’enfant. Tout est si simple avec elle. Il s’agit d’accueillir l’instant comme un don et d’y être totalement présent. Dans un monde en proie à tant de peurs, la jeune sainte ne cesse de nous exhorter à tout miser sur la confiance en soi, en les autres et en Dieu.
Solidaire de notre humanité, Thérèse insuffle une joyeuse espérance là où il y a toutes les raisons de s’affliger. Mais l’espérance en quoi? En la miséricorde divine, cet amour qui s’abaisse pour nous élever. Plus qu’un lâcher-prise, Thérèse s’abandonne avec ses imperfections dans le brasier de l’amour miséricordieux. Elle invite à résister au mal par cette faculté de s’en remettre en toute confiance à l’amour gratuit de Dieu manifesté en Jésus, ce nom qui est son ciel ici-bas, son amour consumant et transformant.
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jacquesgauthier.com
Présence de Thérèse de Lisieux (extrait du message 23/09/2014)

Notre-Dame des Sept-Douleurs – mémoire obligatoire

lundi 15 septembre 2014

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Le 15 septembre (depuis la rénovation liturgique du Pape Saint Pie X en 1914), la Liturgie de l’Église nous invite à faire mémoire des douleurs de la Vierge Marie. « Votre peine, Vierge sacrée, a été la plus grande qu’une pure créature ait jamais endurée ; car toutes les cruautés que nous lisons que l’on a fait subir aux martyrs, ont été légères et comme rien en comparaison de Votre douleur. Elle a été si grande et si immense, qu’elle a crucifié toutes Vos entrailles et a pénétré jusque dans les plus secrets replis de Votre Cœur. Pour moi, ma très pieuse Maîtresse, je suis persuadé que Vous n’auriez jamais pu en souffrir la violence sans mourir, si l’esprit de vie de Votre aimable Fils, pour lequel Vous souffriez de si grands tourments, ne Vous avait soutenue et fortifiée par Sa puissance infinie » (Saint Anselme – « De l’exercice de la Vierge », I, 5)

La  Mémoire obligatoire  de Notre-Dame des Sept-Douleurs – que l’Église nous invite, en cette Octave de la Nativité de la Vierge, à méditer plus particulièrement – a pour but de nous rappeler le martyre inouï qu’endura l’Auguste Vierge Marie en tant que Co-Rédemptrice du genre humain. L’Église honore en ce jour Ses incomparables douleurs, spécialement celles qu’Elle ressentit au pied de la Croix au moment de la consommation du mystère de notre Rédemption. Après s’être concentré sur le déchirement de l’âme de Marie au jour de la Passion de Son Divin Fils, jour où Ses souffrances atteignirent leur maximum d’intensité, la piété des fidèles s’est étendue à d’autres douleurs que la Divine Mère éprouva à différentes occasions de Sa Très Sainte vie. Pour illustrer les douleurs de la Vierge Mère, les peintres représentent Son Cœur percé de sept glaives, symbole des sept douleurs principales de la Mère de Dieu, qui la couronnèrent comme Reine des Martyrs. Voici la liste de ces sept douleurs dont le souvenir est cher aux vrais enfants de Marie :

1. La prophétie du Saint Vieillard Syméon (Luc, 2, 34-35)
2. La fuite de la Sainte Famille en Égypte (Matthieu, 2, 13-21)
3. La disparition de Jésus pendant trois jours au Temple (Luc, 2, 41-51)
4. La rencontre de la Vierge Marie et Jésus sur la via dolorosa (Luc, 23, 27-31)
5. Marie contemplant la souffrance et la mort de Jésus sur la Croix (Jean, 19, 25-27)
6. La Vierge Marie accueille Son Fils mort dans Ses bras lors de la déposition de Croix.
7. La Vierge Marie abandonne le Corps de Son Divin Fils lors de la mise au Saint Sépulcre.

Contemplons donc dans les bras de la Vierge Marie, l’Homme-Dieu crucifié à cause de nos iniquités et compatissons aux douleurs excessives de notre Mère du Ciel. Joignons nos larmes aux Siennes et détestons nos péchés qui ayant provoqué la mort de Son Divin Fils, ont également été la cause de Son intime martyre. Prions-La de nous obtenir du Sauveur les grâces nécessaires pour profiter de Ses exemples et imiter Ses vertus lorsqu’Il Lui plaira de nous faire part de Ses humiliations, de Ses douleurs et de Sa croix.

Pour un approfondissement :&
>>> Notre-Dame des douleurs – Missel

 

 

STABAT MATER

 

Stabat Mater dolorosa
Juxta Crucem lacrimosa
Dum pendebat Filius.

Debout, la Mère douloureuse
Serrait la Croix, la malheureuse,
Où son pauvre enfant pendait.

Cujus animam gementem,
Contristatam et dolentem,
Pertransivit gladius.

Et dans son âme gémissante,
Inconsolable, défaillante,
Un glaive aigu s’enfonçait.

O quam tristis et afflicta
Fuit illa benedicta
Mater Unigeniti !

Ah ! qu’elle est triste et désolée,
La Mère entre toutes comblée !
Il était le Premier-Né !

Quae moerebat et dolebat
Pia Mater, dum videbat
Nati poenas inclyti.

Elle pleure, pleure, la Mère,
Pieusement qui considère
Son enfant assassiné.

Quis est homo qui non fleret,
Matrem Christi si videret
In tanto supplicio ?

Qui pourrait retenir ses pleurs
A voir la Mère du Seigneur
Endurer un tel Calvaire ?

Quis non posset contristari,
Christi Matrem contemplari
Dolentem cum Filio ?

Qui peut, sans se sentir contrit,
Regarder près de Jésus-Christ
Pleurer tristement sa Mère ?

Pro peccatis suae gentis,
Vidit Jesum in tormentis,
Et flagellis subditum.

Pour les péchés de sa nation,
Elle le voit, dans sa Passion,
Sous les cinglantes lanières.

Vidit suum dulcem natum
Moriendo desolatum,
Dum emisit spiritum.

Elle voit son petit garçon
Qui meurt dans un grand abandon
Et remet son âme à son Père.

Eia Mater, fons amoris,
Me sentire vim doloris
Fac, ut tecum lugeam.

Pour que je pleure avec toi,
Mère, source d’amour, fais-moi
Ressentir ta peine amère !

Fac, ut ardeat cor meum
In amando Christum Deum,
Ut sibi complaceam.

Fais qu’en mon coeur brûle un grand feu,
L’amour de Jésus-Christ mon Dieu,
Pour que je puisse lui plaire !

Sancta Mater, istud agas,
Crucifixi fige plagas
Cordi meo valide.

Exauce-moi, ô sainte Mère,
Et plante les clous du Calvaire
Dans mon coeur, profondément !

Tui nati vulnerati,
Tam dignati pro me pati,
Poenas mecum divide.

Pour moi ton Fils, couvert de plaies,
A voulu tout souffrir ! Que j’aie
Une part de ses tourments !

Fac me tecum pie flere,
Crucifixo condolore,
Donec ego vixero.

Que je pleure en bon fils avec toi,
Que je souffre avec lui sur la Croix
Tant que durera ma vie !

Juxta Crucem tecum stare,
Et me tibi sociare
In planctu desidero.

Je veux contre la Croix rester
Debout près de toi, et pleurer
Ton fils en ta compagnie !

Virgo virginum proeclara,
Mihi jam non sis amara,
Fac me tecum plangere.

O Vierge, entre les vierges claire,
Pour moi ne sois plus si amère :
Fais que je pleure avec toi !

Fac, ut portem Christi mortem,
Passionis fac consortem,
Et plagas recolere.

Fais que me marque son supplice,
Qu’à sa Passion je compatisse,
Que je m’applique à sa Croix !

Fac me plagis vulnerari,
Fac me Cruce inebriari,
Et cruore Filii.

Fais que ses blessures me blessent,
Que je goûte à la Croix l’ivresse
Et le sang de ton enfant !

Flammis ne urar succensus,
Per te, Virgo, sim defensus
In die judicii.

Pour que j’échappe aux vives flammes,
Prends ma défense, ô notre Dame,
Au grand jour du jugement !

Christe, cum sit hinc exire,
Da per Matrem me venire
Ad palmam victoriae.

Jésus, quand il faudra partir,
Puisse ta Mère m’obtenir
La palme de la victoire.

Quando corpus morietur,
Fac, ut animae donetur
Paridisi gloria.

Et quand mon corps aura souffert,
Fais qu’à mon âme soit ouvert
Le beau paradis de gloire !

Ave Maria

mercredi 9 juillet 2014

1317922947FullImageMarie de tous nos désirs
et de toutes nos espérances…

Je te salue Marie,
mère de tous nos désirs d’être heureux.
Tu es la terre qui dit oui à la vie.
Tu es l’humanité qui consent à Dieu.
Tu es le fruit des promesses du passé
et l’avenir de notre présent.
Tu es la foi qui accueille l’imprévisible,
tu es la foi qui accueille l’invisible.

Je te salue Marie,
mère de toutes nos recherches
de ce Dieu imprévu.
Du Temple où tu le perds,
au Calvaire où il est pendu
sa route te semble folle.
Tu es chacun de nous qui cherche Jésus,
sans bien comprendre sa vie et ses paroles.
Tu es la mère des obscurités de la foi,
toi qui observes tous les événements dans ton cœur,
creuses et médites tous nos «pourquoi?»
et qui fais confiance en l’avenir de Dieu, ton Seigneur.

Je te salue Marie,
mère de toutes nos souffrances.
Tu es la femme debout
au pied de l’homme crucifié,
tu es la mère de tous ceux qui pleurent
l’innocence massacrée et le prisonnier torturé.

Je te salue Marie,
mère de Jésus et du disciple qui a cru.
Tu es la mère des Hommes et de l’Église,
tu es au carrefour de l’histoire du salut
que Dieu invente depuis Abraham et Moïse.

Je te salue Marie,
mère de toutes nos pentecôtes.
Tu es, avec les apôtres,
l’Église qui prie et accueille les dons du Saint-Esprit.

Je te salue Marie,
mère de toutes nos espérances.
Tu es l’étoile radieuse d’un peuple en marche vers Dieu.
Tu es l’annonce de l’humanité transfigurée,
tu es la réussite de la création
que Dieu a faite pour son éternité.

Michel Hubaut
Prière tirée de « Christ notre bonheur, apprendre à prier avec saint François et sainte Claire d’Assise », Éditions Fayard, 1986.

INTENTIONS DE PRIERE

samedi 21 juin 2014

Précieux sang

Au cours de cette neuvaine, en plus de nos intentions personnelles, nous allons invoquer le Précieux Sang du Seigneur sur toutes les personnes qui ont besoin d’être libérées de l’influence des forces démoniaques (esprits de mort, de sorcellerie, de divination, possession, envoûtement…), ainsi que toutes les personnes qui font assez souvent des cauchemars, toutes les personnes tourmentées par des esprits qui veulent les pousser au suicide ou aux avortements…
Nous connaissons certainement dans notre entourage de telles personnes enchaînées, ou toutes celles qui se rendent prisonnières, soit par leurs fréquentations de sectes, de médiums, voyants, pseudo-guérisseurs, groupes ésotériques…
Que le Sang Précieux de Jésus-Christ les délivre définitivement du Malin !

• Invoquons spécialement le Précieux Sang du Christ sur notre pays et sur le monde. Que le Sang Précieux de Jésus-Christ délivre définitivement les hommes des influences du mal…
Que le Sang Précieux de Jésus-Christ brise tout ce qui a été construit de maléfique dans notre pays et dans le monde !

• Nous prierons pour toutes les personnes gravement malades (celles qui ont des maladies incurables), pour toutes les personnes qui ont des maladies du sang (cancers de toutes sortes ainsi que les kystes et fibromes…), leucémies, anémies, VIH-SIDA, tuberculose… ; pour tous les malades du cœur ; pour toutes les personnes stériles. Nous prierons aussi pour toutes maladies dans nos familles.
Que le Sang Précieux de Jésus-Christ, Sang Divin, coule dans les veines de tous ces malades, restaure les organes et les parties malades, et leur procure soulagement et guérison.

* Nous prierons pour tous les malades spirituels, tous ceux qui refusent de reconnaître Jésus comme Seigneur et Sauveur, tous ceux qui refusent de recevoir les Sacrements de l’Eglise Catholique : le Baptême, le Mariage à l’Eglise, le Sacrement de Réconciliation, et tous ceux qui ne peuvent pas participer à l’Eucharistie ou encore recevoir la Communion… Invoquons la puissance agissante du Sang Précieux de Jésus-Christ sur toutes ces personnes qui ne peuvent pas ou ne veulent pas se convertir, ainsi que sur les incroyants.

N’AYONS PAS PEUR !

Cette Neuvaine au Précieux Sang est puissante et agissante.
Elle va l’être encore plus, puisque nous allons la faire durant neuf jours, ce qui va occasionner de grandes grâces dans notre vie et dans celle de ceux pour qui nous prions.
N’ayons pas peur, car le Sang du Christ, vainqueur du Mal, vient déjà nous revêtir et nous entourer de Sa protection. Avant de commencer notre prière, nous allons donc invoquer le Sang Précieux de Jésus-Christ sur nous-mêmes, sur les membres de nos familles et sur tous nos proches…

Nous allons plonger esprit, âme, corps toute notre vie passée, présente et future dans le Précieux-Sang du Christ.

Que notre Salut nous soit assuré par la Puissance du Précieux Sang de l’Agneau Immolé ; que nous soyons libérés de tout blocage dans notre vie, de tout lien ancestral, de toute influence du mal dans notre vie, de toutes les peurs qui nous paralysent.

Que le Sang-Précieux de Jésus-Christ nous garde et nous protège tous, aujourd’hui et à jamais ! Amen !

 

Mémoire du Coeur immaculé de Marie

lundi 16 juin 2014

coeur-immacule-de-marie-parousie-over-blog-frLa propagation de la dévotion au Cœur de Marie remonte au XVIIe siècle où saint Jean Eudes la propagea en l’unissant à celle du Sacré-Cœur de Jésus.

 Au cours du XIXe siècle, Pie VII (Barnaba Chiaramonti, 1800-1823) d’abord, et le bienheureux Pie IX (Giovanni Maria Mastai Ferretti, 1846-1878) ensuite, accordèrent à plusieurs églises une fête du Cœur très pur de Marie fixée au dimanche dans l’octave de l’Assomption, puis au samedi suivant la fête du Sacré-Cœur.
Le 13 juillet 1917, la Sainte Vierge apparaissait au Portugal pour déclarer aux petits voyants de Fatima que Dieu voulait établir la dévotion à son Cœur immaculé pour le salut du monde. Elle demanda aux chrétiens la pratique du premier samedi du mois par la communion réparatrice et la récitation du chapelet accompagnée de la méditation des mystères du rosaire.
Le 31 octobre 1942, le jour de la clôture solennelle du jubilé des Apparitions de Fatima, le vénérable Pie XII (Eugenio Pacelli, 1939-1958) s’exprimant à la radio, consacra le monde au Cœur immaculé de Marie pour répondre à l’appel de notre Mère du ciel. Il renouvela ce geste important le 8 décembre 1942. En 1944, en pleine guerre mondiale, le même souverain pontife consacrait encore tout le genre humain au Cœur immaculé de Marie pour le mettre sous sa puissante protection. À l’occasion de cette même cérémonie, il décréta que l’Église entière célébrerait chaque année une fête en l’honneur du Cœur immaculé de Marie afin d’obtenir, par l’intercession de la Très Sainte Vierge, « la paix des nations, la liberté de l’Église, la conversion des pécheurs, l’amour de la pureté et la pratique des vertus. » Il fixa la date de cette fête au 22 août, jour octave de la fête de l’Assomption.
En créant la très Sainte Vierge, la Trinité Sainte a pu contempler le ravissant spectacle d’un Cœur qui, dès son premier battement, n’aima que son Dieu, et l’aima à lui seul plus que tous les anges et les saints ensemble ne l’aimeront jamais. « Le Père, dit saint Jean Eudes, a déployé sa puissance pour former un cœur de fille plein de respect et de fidélité envers son Créateur. Le Fils en fit un cœur de Mère et l’Esprit-Saint en fit un cœur d’épouse pour y célébrer ses noces ineffables. » La gloire de la fille du roi, disent les Livres Saints, est toute intérieure et cachée, autrement dit, elle est toute en son cœur. Là se trouvent toutes les perfections des anges et des hommes, dans un tel degré d’excellence que rien n’y peut être comparé. Là se trouvent les perfections de Dieu même, aussi fidèlement retracées qu’elles peuvent l’être dans une simple créature.
La bonté et la miséricorde président parmi les vertus dont Dieu a orné le Cœur immaculé de sa Mère. Aussi tout pécheur trouve en elle un refuge assuré. Ce cœur, qui nous a tant aimés, n’a point été flétri dans le tombeau comme celui des autres mortels. Ses mouvements n’ont été qu’un seul instant suspendus sous le souffle de la mort. Il vit aujourd’hui palpitant d’un amour infini, inondé de célestes délices au sein de la gloire immortelle où il continue de nous aimer avec prédilection.
Comme la sainte Église nous le recommande aujourd’hui au moyen de la belle fête du Cœur immaculé de Marie, vouons un culte spécial de vénération et d’amour à ce cœur magnanime, le plus noble le plus généreux qui soit sorti des mains du Créateur. Supplions-le donc de nous apprendre à aimer Jésus, à souffrir pour Lui, à supporter avec amour et résignation les peines de la vie, les souffrances et les croix qu’il plaira à Dieu de nous envoyer. Recourons donc sans cesse à ce cœur incomparable et nous expérimenterons infailliblement sa bénignité, sa mansuétude et sa tendresse.

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Consécration au Cœur immaculé de Marie, instituée par le pape Pie XII.

 

Reine du très saint rosaire, secours des chrétiens, refuge du genre humain, victorieuses de toutes les batailles de Dieu, nous voici prosternés suppliants aux pieds de votre trône, dans la certitude de recevoir les grâces, l’aide et la protection opportunes dans les calamités présentes, non en vertu de nos mérites, dont nous ne saurions nous prévaloir, mais uniquement par l’effet de l’immense bonté de votre cœur maternel.
C’est à vous, c’est à votre Cœur immaculé, qu’en cette heure tragique de l’histoire humaine, nous nous confions et nous nous consacrons, non seulement en union avec la sainte Église – corps mystique de votre Fils Jésus – qui souffre et verse son sang, en proie aux tribulations en tant de lieux et de tant de manières, mais en union aussi avec le monde entier, déchiré par de farouches discordes, embrasé d’un incendie de haine et victime de ses propres iniquités.
Laissez-vous toucher par tant de ruines matérielles et morales, par tant de douleurs, tant d’angoisses de pères et de mères, de frères, d’enfants innocents, par tant de vies fauchées dans la fleur de l’âge, tant d’âmes torturées et agonisantes, tant d’autres en péril de se perdre éternellement.

Ô Mère de miséricorde, obtenez-nous de Dieu la paix, et surtout les grâces qui peuvent en un instant convertir le cœur des hommes, ces grâces qui préparent, concilient, assurent la paix ! Reine de la paix, priez pour nous et donnez au monde en guerre la paix après laquelle les peuples soupirent, la paix dans la vérité, dans la justice, dans la charité du Christ.

Donnez-lui la paix des armes et la paix des âmes, afin que dans la tranquillité de l’ordre s’étende le règne de Dieu. Accordez votre protection aux infidèles et à tous ceux qui gisent encore dans les ombres de la mort ; donnez-leur la paix, faites que se lève pour eux le soleil de la vérité et qu’ils puissent avec nous, devant l’unique Sauveur du monde, répéter : Gloire à Dieu au plus haut des cieux et paix sur terre aux hommes de bonne volonté ! Aux peuples séparés par l’erreur ou par la discorde, particulièrement à ceux qui professent pour vous une singulière dévotion et chez lesquels il n’y avait pas de maison qui n’honorât votre vénérable icône (peut-être aujourd’hui cachée et réservée pour des jours meilleurs), donnez la paix et reconduisez-les à l’unique bercail du Christ, sous l’unique vrai Pasteur.
Obtenez à la sainte Église de Dieu une paix et une liberté complètes ; arrêtez les débordements du déluge néo-païen ; développez dans le cœur des fidèles l’amour de la pureté, la pratique de la vie chrétienne et le zèle apostolique, afin que le peuple des serviteurs de Dieu augmente en mérite et en nombre.

Enfin, de même qu’au cœur de votre Fils Jésus furent consacrés l’Église et le genre humain tout entier, afin que, toutes les espérances étant placées en lui, il devînt pour eux signe et gage de victoire et de salut, ainsi et pour toujours nous nous consacrons à vous, à votre Cœur immaculé, ô notre Mère et Reine du monde, pour que votre amour et votre protection hâtent le triomphe du règne de Dieu et que toutes les nations, en paix entre elles et avec Dieu, vous proclament bienheureuse et entonnent avec vous, d’une extrémité du monde à l’autre, l’éternel Magnificat de gloire à celui en qui seul elles peuvent trouver la vérité, la vie et la paix.

Joie

mercredi 4 juin 2014

 

Jésus peut prendre totalement possession de notre âme si seulement elle s’abandonne à lui avec joie. « Un saint triste est un triste saint », avait l’habitude de dire saint François de Sales. Sainte Thérèse d’Avila ne s’inquiétait de ses sœurs que lorsqu’elle voyait l’une d’entre elles perdre sa joie.

Aux enfants, aux pauvres, à tous ceux qui souffrent et sont seuls, donnez un sourire joyeux ; ne leur offrez pas seulement vos soins mais aussi votre cœur. Peut-être que nous ne serons pas en mesure de donner beaucoup, mais nous pouvons toujours donner la joie qui jaillit d’un cœur aimant Dieu. La joie est très communicative. Soyez donc pleins de joie lorsque vous serez parmi les pauvres.

Bienheureuse Teresa de Calcutta (1910-1997), fondatrice des Sœurs Missionnaires de la Charité
Jesus, the Word to Be Spoken, ch. 12, 21-22 (trad. Jésus, Celui qu’on invoque, Nouvelle Cité 1988, p. 160)