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Archive pour la catégorie ‘Saints et Saintes’

« Voici que je fais toutes choses nouvelles. » (Ap 21,5)

dimanche 16 avril 2017

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Ce jour est le premier d’une autre création. En ce jour Dieu crée « un ciel nouveau et une terre nouvelle » (Is 65,17; Ap 21,1)… En ce jour est créé l’homme véritable, celui qui est « à l’image et à la ressemblance de Dieu » (Gn 1,26). Vois quel monde est inauguré en ce jour, ce « jour que le Seigneur a fait » (Ps 117,24)… Ce jour a aboli la douleur de la mort et a mis au monde « le premier-né d’entre les morts » (Col 1,18). En ce jour…la prison de la mort a été détruite, les aveugles recouvrent la vue, « l’astre d’en haut se lève et vient secourir ceux qui sont assis dans les ténèbres et à l’ombre de la mort » (Lc 1,78s)…

Hâtons-nous, nous aussi, vers la contemplation de ce spectacle extraordinaire…, pour ne pas être devancés par les femmes. Ayons dans les mains les aromates que sont la foi et la conscience, car c’est là « la bonne odeur du Christ » (Lc 24,1; 2Co 2,15). Ne cherchons plus « le Vivant chez les morts » (Lc 24,5), car le Seigneur repousse celui qui le cherche ainsi, en disant : « Cesse de me toucher » (Jn 20,17)… Ne te représente plus dans ta foi sa condition corporelle de servitude, mais adore celui qui est dans la gloire du Père, dans « la condition de Dieu »…; oublie « la condition de l’esclave » (Ph 2,6-7).

Écoutons la bonne nouvelle apportée par Marie Madeleine, plus rapide que l’homme grâce à sa foi… Quelle bonne nouvelle apporte-t-elle ? Celle qui ne vient « ni de la part des hommes, ni par l’intermédiaire d’un homme, mais par Jésus Christ » (Ga 1,1). « Écoute, dit-elle, ce que le Seigneur nous a ordonné de vous dire, à vous qu’il appelle ses frères : ‘ Je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu ’ » (Jn 20,17). Quelle belle et bonne nouvelle ! Celui qui, à cause de nous est devenu comme nous, afin de faire de nous ses frères…, entraîne tout le genre humain avec lui vers le Père véritable… Celui qui, pour ses nombreux frères (Rm 8,29), s’est fait par sa chair Premier-né de la bonne création a attiré avec lui la nature tout entière.

Saint Grégoire de Nysse (v. 335-395), moine et évêque
2ème homélie pour Pâques (trad. coll. Pères dans la foi, n° 55, p. 51.69 rev.)

 

 

 

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Neuvaine à la Miséricorde Divine

jeudi 13 avril 2017

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La Neuvaine à la Miséricorde Divine que Jésus m’ordonna d’écrire et de réciter avant la Fête de la Miséricorde se commence le Vendredi saint :

« Je désire que, durant ces neuf jours, tu amènes les âmes à la source de Ma Miséricorde, afin qu’elles puisent force et soulagement, ainsi que toutes les grâces dont elles ont besoin dans les difficultés de la vie et particulièrement à l’heure de la mort.
Chaque jour tu amèneras jusqu’à Mon Coeur un nouveau groupe d’âmes et tu les plongeras dans l’immensité de Ma Miséricorde (…)
Je ne refuserai rien à toute âme que tu amèneras à la source de Ma Miséricorde. Et chaque jour tu imploreras Mon Père, au nom de Ma douloureuse Passion, de t’accorder des grâces pour ces âmes-là. »

Sainte Faustine

 

 

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Clé

samedi 8 avril 2017

timpano do nartex da basilica de Santa Madalena de Vézelay, França,

À chaque serrure sa clé. À chaque porte sa serrure qui ne s’ouvre qu’avec la clé qui lui appartient. La mort a fermé la porte et le péché l’a verrouillée. La croix est la clé qui libère la serrure du péché et le verrou de la mort; la croix ouvre la porte du ciel et il n’y en a pas d’autre.
La porte du ciel se trouve là où se rencontrent le ciel et la terre, au sommet du calvaire. La porte est connue, palpable et visible; chacun a des yeux pour la voir. Quelques-uns pensent qu’elle n’a pas de serrure et s’ouvre si on l’enfonce; mais quand on s’en approche, on comprend qu’elle a une serrure qui ne s’ouvre qu’avec sa clé. Nous ne pouvons connaître la bonne clé que si on l’introduit dans la serrure. (…)
Toute votre vie est un voyage en direction de cette porte. Portez la croix du Christ avec joie, ardeur et courage. Ne pleurez pas, ne vous lamentez pas chaque fois que vous échouez. Les pleurs et les lamentations ne font pas l’histoire du salut, de même que la porte du ciel ne s’ouvre pas en se frappant la poitrine et en poussant des cris de lamentation. Ce sont les larmes de conversion qui font l’histoire du salut. Une seule larme suffit pour ouvrir la porte du ciel, la larme du repentir. (…) Il faut vaincre votre faiblesse et non pas en faire un prétexte pour vous laisser aller. Si vous portez la croix du Christ, nulle souffrance ne peut vous plier, nulle fatigue ne peut vous abattre; vous marcherez fermement, avec patience et silence. Une fois arrivés devant la porte, vous sentirez que la joie de votre passage dépasse de beaucoup votre souffrance et votre fatigue durant la marche. Le bonheur de votre arrivée au but dépassera infiniment la douleur de votre cheminement.

Saint Charbel (1828-1898), moine maronite au Liban
seraphim 31/12/2016

Le mystère de la Pâque du Seigneur

vendredi 7 avril 2017

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Le mystère de la Pâque s’est accompli dans le corps du Seigneur. Mais déjà il avait annoncé ses propres souffrances dans les patriarches, les prophètes et tout son peuple ; il les avait confirmées par un sceau dans la Loi et les prophètes. Ce futur inouï et grandiose a été préparé de longue date ; préfiguré depuis longtemps, le mystère du Seigneur a été rendu visible aujourd’hui, car ancien et nouveau est le mystère du Seigneur…

Veux-tu donc voir le mystère du Seigneur ? Regarde Abel comme lui assassiné, Isaac comme lui enchaîné, Joseph comme lui vendu, Moïse comme lui exposé, David comme lui traqué, les prophètes comme lui malmenés au nom du Christ. Regarde enfin la brebis immolée sur la terre d’Égypte, qui frappa l’Égypte et sauva Israël par son sang.

Par la voix des prophètes aussi s’annonçait le mystère du Seigneur. Moïse dit au peuple : « Vous verrez votre vie suspendue sous vos yeux, nuit et jour, et vous ne croirez pas à votre vie » (Dt 28,66). Et David : « Pourquoi les nations en tumulte et ce vain grondement des peuples ? Les rois de la terre se sont soulevés, les princes ont ensemble conspiré contre le Seigneur et son Oint » (Ps 2,1). Et Jérémie : « Je suis comme un agneau innocent amené à l’abattoir. Ils trament de mauvais desseins contre moi, disant : Allons…, arrachons-le de la terre des vivants, et nul ne se souviendra plus de son nom » (11,9). Et Isaïe : « Comme une brebis, il fut mené au sacrifice ; comme un agneau muet devant le tondeur, il n’ouvre pas la bouche. Qui racontera sa naissance ? » (53,7)

Bien d’autres événements ont été annoncés par de nombreux prophètes touchant le mystère de la Pâque, qui est le Christ… C’est lui qui nous a délivrés de la servitude du monde comme de la terre d’Égypte, et nous a arrachés à l’esclavage du démon comme de la main de Pharaon.

Méliton de Sardes (?-v. 195), évêque
Homélie pascale, 57-67 (trad. coll. Icthus vol. 10, p. 35 rev ; cf SC 123)

 

 

 

 

jeudi 6 avril 2017

St Paul Galates

 

 

 

 

 

« Abraham a vu mon jour. »

jeudi 6 avril 2017

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Considérons la récompense qu’Abraham réclame au Seigneur. Il ne demande pas des richesses comme un avare, ni une longue vie comme celui qui craint la mort, ni la puissance, mais il demande un digne héritier de son travail : « Que me donneras-tu, dit-il ? Je m’en vais sans enfants » (Gn 15,2)… Agar a mis au monde un fils, Ismaël, mais Dieu lui dit : « Ce ne sera pas lui ton héritier, mais un autre issu de toi » (Gn 15,4). De quel autre parle-t-il ? Il ne s’agit pas d’Ismaël mais de saint Isaac… Mais dans le fils légitime Isaac, nous pouvons voir le véritable fils légitime, le Seigneur Jésus Christ qui, au début de l’évangile de saint Matthieu, est appelé fils d’Abraham (Mt 1,1). Il s’est montré vrai fils d’Abraham en faisant resplendir la descendance de son ancêtre ; c’est grâce à lui qu’Abraham a regardé vers le ciel et a pu voir sa postérité briller comme les étoiles (Gn 15,5). L’apôtre Paul dit : « Une étoile diffère en éclat d’une autre étoile ; il en est ainsi pour la résurrection des morts » (1Co 15,41). En associant à sa résurrection les hommes que la mort gardait en terre, le Christ leur a donné part au royaume du ciel.

La filiation d’Abraham s’est propagée uniquement par l’héritage de la foi, qui nous prépare au ciel, nous rapproche des anges, nous élève jusqu’aux étoiles. « Dieu dit : ‘Telle sera ta descendance’ et Abraham crut en Dieu » (Gn 15,6). Il a cru que le Christ par son incarnation serait son héritier. Pour te le faire savoir, le Seigneur a dit : « Abraham a vu mon jour et s’est réjoui ». Dieu l’a considéré comme juste parce qu’il n’a pas demandé d’explication mais a cru sans la moindre hésitation. Il est bon que la foi devance les explications, sinon nous aurions l’air d’en demander au Seigneur notre Dieu, comme à un homme. Quelle inconvenance de croire des hommes quand ils témoignent au sujet d’un autre, et de ne pas croire Dieu quand il parle de lui ! Imitons donc Abraham pour hériter le monde par la justification de la foi, qui l’a fait hériter de la terre.

Saint Ambroise (v. 340-397), évêque de Milan et docteur de l’Église
Abraham, livre I, 19-20 (trad. coll. Pères dans la foi 74, Migne 1999, p. 49)

 

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« Si vous êtes des enfants d’Abraham, vous devriez agir comme Abraham. »

mercredi 5 avril 2017

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Au premier appel, Abraham est sorti à la suite de Dieu. Il ne s’est pas fait juge de la parole qui s’adressait à lui. Son attachement pour sa famille et ses proches ne l’a pas retenu, ni l’amour de son pays et de ses amis, ni aucun autre lien humain. Mais dès qu’il a entendu la parole et qu’il a su qu’elle était de Dieu, il l’a écoutée avec simplicité, sa foi l’a tenue pour vraie. Méprisant tout le reste, il s’est mis en route avec l’innocence de la nature qui ne cherche pas à ruser ni à faire le mal. Il a couru vers la parole de Dieu comme un enfant court vers son père…

Dieu lui avait dit : « Sors de ton pays et de ta famille, et viens dans le pays que je te montrerai » (Gn 12,1). C’est pour faire triompher la foi d’Abraham et rendre éclatante sa simplicité que Dieu ne lui a pas révélé le pays où il l’appelait ; il semblait le conduire vers Canaan, et pourtant la promesse lui parlait d’un autre pays, celui de la vie qui est dans les cieux. Saint Paul l’atteste : « Il attendait la ville aux fondements solides, celle dont Dieu lui-même est l’architecte et le bâtisseur » (He 11,10)… Bien mieux, afin de nous montrer plus clairement que cette promesse ne concernait pas une patrie terrestre, Dieu, après avoir fait sortir Abraham de sa patrie, Ur des Chaldéens, ne l’a pas conduit aussitôt au pays de Canaan, il l’a fait demeurer d’abord à Harrane. Il ne lui a pas révélé non plus tout de suite le nom du pays où il le conduisait ; Abraham ainsi ne sortirait pas de Chaldée sur le seul attrait d’une récompense.

Considère donc cette sortie d’Abraham, ô disciple, et que la tienne ressemble à la sienne ! Ne tarde pas à répondre à la voix vivante du Christ qui t’appelle. Autrefois il ne s’adressait qu’à Abraham ; aujourd’hui, par son Évangile, il appelle tous ceux qui le veulent, il les invite à sortir à sa suite, car son appel concerne tous les hommes… Autrefois il a choisi le seul Abraham ; aujourd’hui il demande à tous d’imiter Abraham.

Philoxène de Mabboug (?-v. 523), évêque en Syrie
Homélie n° 4, Sur la simplicité, 75-76 (trad. Sr Isabelle de la Source, Lire la Bible, t.1, Médiaspaul 1988, p. 48 ; cf SC 44)

 

 

 

 

 

 

« Vous scrutez les Écritures… ; or ce sont elles qui me rendent témoignage. »

jeudi 30 mars 2017

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La parole de Dieu est un arbre de vie qui, de toutes parts, te tend des fruits bénis ; elle est comme ce rocher ouvert dans le désert, qui devient pour tout homme, de toutes parts, une boisson spirituelle : « Ils ont mangé un aliment spirituel, et ils ont bu un breuvage spirituel » (1Co 10,3 ; Ex 17,1s).

Que celui qui obtient en partage une de ces richesses n’aille pas croire qu’il n’y a dans la parole de Dieu que ce qu’il y trouve ; qu’il se rende compte plutôt qu’il n’a été capable d’y découvrir qu’une seule chose parmi bien d’autres. Enrichi par la parole, qu’il ne croie pas que celle-ci est appauvrie ; incapable d’épuiser sa richesse, qu’il rende grâces pour sa grandeur. Réjouis-toi, parce que tu es rassasié, mais ne t’attriste pas de ce que la richesse de la parole te dépasse.

Celui qui a soif se réjouit de boire, mais il ne s’attriste pas de son impuissance à épuiser la source. Mieux vaut que la source apaise ta soif, plutôt que ta soif n’épuise la source. Si ta soif est étanchée sans que la source soit tarie, tu pourras y boire à nouveau, chaque fois que tu auras soif. Si, au contraire, en te rassasiant, tu épuisais la source, ta victoire deviendrait ton malheur. Rends grâces pour ce que tu as reçu et ne murmure pas pour ce qui demeure inutilisé. Ce que tu as pris et emporté est ta part ; mais ce qui reste est aussi ton héritage.

Saint Ephrem (v. 306-373), diacre en Syrie, docteur de l’Église
Commentaire de l’Évangile concordant, 1, 18-19 ; SC 121 (trad. SC, p. 52-53)

 

 

 

« Mon Père, jusqu’à maintenant, est toujours à l’œuvre, et moi aussi, je suis à l’œuvre. »

mercredi 29 mars 2017

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Nous voudrions expliquer comment sont également vrais deux textes : celui de la Genèse où il est écrit que Dieu se reposa le septième jour de toutes ses œuvres et celui de l’Évangile où le Seigneur, par qui toutes choses ont été faites, dit : « Mon Père est à l’œuvre jusqu’à maintenant, et moi aussi je suis à l’œuvre »… L’observation du sabbat a été prescrite aux juifs pour préfigurer le repos spirituel que Dieu promettait aux fidèles qui feraient de bonnes œuvres. Repos dont le Seigneur Jésus Christ… a confirmé le mystère par sa sépulture. Car c’est le jour du sabbat qu’il a reposé dans le tombeau… lorsqu’il avait consommé toutes ses œuvres…

On peut penser que Dieu s’est reposé d’avoir créé les divers genres de créatures, parce qu’il n’a plus créé ensuite de nouveaux genres, mais… que, même en ce septième jour, il n’a pas cessé de gouverner le ciel, la terre et tous les autres êtres qu’il avait créés ; sinon, ils auraient aussitôt sombré dans le néant. Car la puissance du Créateur, la force du Tout-Puissant, est la cause par laquelle subsiste toute créature… Il n’en est pas en effet de Dieu comme d’un architecte : la maison est achevée, celui-ci s’en va et… l’œuvre subsiste ; au contraire, le monde ne pourrait subsister, ne serait-ce l’instant d’un clin d’œil, si Dieu lui retirait son appui…

C’est ce que dit l’apôtre Paul quand il est venu annoncer Dieu aux Athéniens : « En lui nous avons la vie, le mouvement et l’être » (Ac 17,28)… En effet, nous ne sommes pas en Dieu comme sa propre substance, au sens où il est dit qu’« il a la vie en lui-même » ; mais, puisque nous sommes autre chose que lui, nous ne pouvons être en lui que parce qu’il agit ainsi : « Sa Sagesse s’étend avec force d’un bout du monde à l’autre et elle gouverne l’univers » (Sg 8,1)…

Les œuvres bonnes que Dieu a faites (Gn 1,31), nous les voyons ; son repos, nous le verrons après avoir accompli nos bonnes œuvres.

Saint Augustin (354-430), évêque d’Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l’Église
La Genèse au sens littéral, 4, 11-13 [21-24] (trad. Bibliothèque Augustinienne, t. 48, DDB 1972, p. 307s rev.)

 

 

 

Solennité de l’Annonciation du Seigneur

samedi 25 mars 2017

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Attache-toi à cette très douce Mère qui a mis au monde cet enfant que les cieux ne pouvaient contenir ; elle, pourtant, l’a contenu dans le petit cloître de son ventre et l’a porté dans son sein virginal.

Qui ne se détournerait avec horreur de l’ennemi du genre humain et de ses ruses ; il fait miroiter à nos yeux le prestige de gloires éphémères et trompeuses, et s’efforce par là de réduire à néant ce qui est plus grand que le ciel. Car l’âme d’un fidèle, qui est la plus digne de toutes les créatures, est évidemment rendue par la grâce de Dieu plus grande que le ciel : ce créateur, que les cieux immenses et toutes les autres créatures ne peuvent contenir, l’âme fidèle à elle seule devient son séjour et sa demeure ; il suffit pour cela de posséder ce que refusent les impies : la charité. Celui qui est la vérité même en témoigne : « Celui qui m’aime, mon Père l’aimera ; moi aussi je l’aimerai, et nous viendrons à lui et nous ferons en lui notre demeure » (Jn 14,21.23).

De même donc que la glorieuse Vierge des vierges l’a porté matériellement, de même toi tu pourras toujours le porter spirituellement dans ton corps chaste et virginal si tu suis ses traces, et particulièrement son humilité et sa pauvreté ; tu pourras contenir en toi Celui qui te contient, toi et tout l’univers ; tu le posséderas de façon bien plus réelle et plus concrète que tu ne pourrais posséder les biens périssables de ce monde.

Sainte Claire (1193-1252), moniale franciscaine
3e Lettre à Agnès de Prague, 18-26 (Sainte Claire d’Assise, trad. Père Vorreux, O.F.M. Éd. Franciscaines)