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Archive pour la catégorie ‘Année liturgique’

Sacré-Cœur de Jésus, solennité

vendredi 23 juin 2017

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Toi qui as fait pour moi de si grandes et si belles choses que tu m’as obligée à ton service pour toujours, que te rendrai-je pour tant de bienfaits ? Quelles louanges et quelles actions de grâces pourrais-je t’offrir, même si je m’y dépensais mille fois ? Que suis-je moi, pauvre créature, en comparaison de toi, toi ma rédemption abondante ? Donc, mon âme que tu as rachetée, je te l’offrirai tout entière, je te ferai hommage de l’amour de mon cœur. Oui, transporte ma vie en toi, emporte-moi tout entière en toi et, m’enfermant en toi, fais que je ne sois qu’une même chose avec toi.

Ô Amour, ton ardeur divine m’a ouvert le cœur très doux de mon Jésus. Cœur source de douceur, cœur débordant de bonté, cœur surabondant de charité, cœur d’où coule goutte à goutte la bienveillance, cœur plein de miséricorde…, cœur très cher, je te prie d’absorber mon cœur tout entier en toi. Perle très chère de mon cœur, invite-moi à tes festins qui donnent la vie ; verse pour moi les vins de ta consolation… afin que la ruine de mon esprit soit remplie de ta charité divine, et que l’abondance de ton amour supplée à la pauvreté et à la misère de mon âme.

Cœur aimé par-dessus tout…, aie pitié de moi. Je t’en supplie, que la douceur de ta charité rende le courage à mon cœur. De grâce, que les entrailles de ta miséricorde s’émeuvent en ma faveur, car hélas, mes démérites sont nombreux, mes mérites sont nuls. Mon Jésus, que le mérite de ta mort précieuse, qui seul a eu le pouvoir d’acquitter la dette universelle, me remette tout ce que j’ai fait de mal… ; qu’il m’attire à toi si puissamment que, transformée totalement par la force de ton amour divin, je trouve grâce à tes yeux… Et donne-moi, cher Jésus, de t’aimer, toi seul en toutes choses et par-dessus toutes choses, de m’attacher à toi avec ferveur, d’espérer en toi, et de ne mettre à mon espérance aucune limite.

Sainte Gertrude d’Helfta (1256-1301), moniale bénédictine
Les Exercices, 7 (trad. SC 127, p. 285 rev.)

 

En union de prière,  à la demande de Marie Mère des hommes,  tous les vendredis soir,  de 21h30 à 22h00.

En union de prière,
à la demande de Marie Mère des hommes,
tous les vendredis soir,
de 21h30 à 22h00.

 

 

« Quand vous priez, dites : ‘Père’ » (Lc 11,2)

jeudi 22 juin 2017

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« Notre Père qui es aux cieux. » Ô mon Seigneur, comme il se voit bien que tu es le Père d’un tel Fils, et comme ton Fils manifeste bien qu’il est le Fils d’un tel Père ! Sois-en béni à jamais ! Cette phrase n’aurait-elle pas été une aussi grande faveur, Seigneur, si tu l’avais placée à la fin de cette prière ? Or, c’est dès le début que ta libéralité éclate par le don d’un tel bienfait. Notre esprit devrait en être tellement rempli, et notre volonté tellement pénétrée, qu’il nous soit impossible de proférer une parole. Ô mes filles, que ce serait bien ici le lieu de vous parler de la contemplation parfaite ! Comme il serait juste que l’âme rentre au-dedans d’elle-même pour s’élever au-dessus d’elle-même et apprendre du Fils béni où est ce lieu où, selon sa parole, se trouve son Père qui est dans les cieux ! …

Ô Fils de Dieu, doux maître ! Dès cette première parole…, tu t’humilies au point d’unir tes demandes aux nôtres… Ne veux-tu pas que ton Père nous regarde comme ses enfants ? … Dès lors qu’il est notre Père, il doit nous supporter, malgré la gravité de nos offenses. Il doit nous pardonner lorsque nous revenons à lui comme l’enfant prodigue. Il doit nous consoler dans nos épreuves. Il doit nous nourrir, comme il convient à un tel Père, car il est forcément meilleur que tous les pères qui sont ici-bas, puisqu’il possède nécessairement toute perfection ; et, en plus de tout cela, il doit nous rendre participants et cohéritiers de ses richesses avec toi…

Ô mon Jésus, je vois bien que tu as parlé comme un Fils chéri et pour toi et pour nous… Et vous, mes filles, n’est-il donc pas juste maintenant qu’en prononçant du bout des lèvres cette parole : « Notre Père », vous y apportiez toute votre attention pour la comprendre, et que votre cœur se brise de voir un si grand amour ?

Sainte Thérèse d’Avila (1515-1582), carmélite, docteur de l’Église
Le Chemin de la perfection, ch. 27/29

 

 

Notre Père

 

 

 

 

 

« Ton Père voit ce que tu fais en secret. »

mercredi 21 juin 2017

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Il n’est pas question de concevoir la prière intérieure, libre de toutes formes traditionnelles, comme une piété simplement subjective et de l’opposer à la liturgie, qui serait la prière objective de l’Église. Toute prière véritable est prière de l’Église ; à travers toute prière véritable, il se passe quelque chose dans l’Église et c’est l’Église elle-même qui prie car c’est l’Esprit Saint vivant en elle qui, en chaque âme unique, « intervient pour nous par des cris inexprimables » (Rm 8,26). Et voilà justement la prière véritable, car « sans le Saint Esprit, personne n’est capable de dire ‘Jésus est le Seigneur’ » (1Co 12,3). Que serait la prière de l’Église si elle n’était pas l’offrande de ceux qui, brûlant d’un grand amour, se donnent au Dieu qui est amour ?

Le don de soi à Dieu, par amour et sans limite, et le don divin en retour, l’union pleine et constante, est la plus haute élévation du cœur qui nous soit accessible, le plus haut degré de la prière. Les âmes qui l’ont atteint sont en vérité le cœur de l’Église ; en elles vit l’amour de Jésus grand prêtre. Cachées en Dieu avec le Christ (Col 3,3), elles ne peuvent que rayonner dans d’autres cœurs l’amour divin dont elles sont remplies et concourir ainsi à l’accomplissement de l’unité parfaite de tous en Dieu, ce qui était et demeure le grand désir de Jésus.

Sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix [Édith Stein] (1891-1942), carmélite, martyre, copatronne de l’Europe
La Prière de l’Eglise (trad. Source cachée, Cerf 1999, p. 70)

 

 

 

« Moi, je vous dis : aimez vos ennemis. »

mardi 20 juin 2017

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Nous, tous les frères, considérons attentivement ce que dit le Seigneur : « Aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous haïssent ». Notre Seigneur Jésus Christ, dont nous devons suivre les traces (1P 2,21), a donné le nom d’ami à celui qui le trahissait (Mt 26,50), et il s’est offert de son plein gré à ceux qui allaient le crucifier. Ils sont donc nos amis, tous ceux qui nous infligent injustement tribulations et angoisses, affronts et injures, douleurs et tourments, martyre et mort. Nous devons les aimer beaucoup, car les coups qu’ils nous portent nous vaudront la vie éternelle.

Saint François d’Assise (1182-1226), fondateur des Frères mineurs
Première Règle, §22 (trad. Desbonnets et Vorreux, Documents, p. 74)

 

 

 

« Laisse-lui encore ton manteau. »

lundi 19 juin 2017

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Vivre d’Amour, c’est donner sans mesure
Sans réclamer de salaire ici-bas.
Ah ! sans compter je donne, étant bien sûre
Que lorsqu’on aime, on ne calcule pas !
Au Cœur Divin, débordant de tendresse,
J’ai tout donné…. légèrement je cours
Je n’ai plus rien que ma seule richesse :
Vivre d’Amour.

Vivre d’Amour, c’est bannir toute crainte,
Tout souvenir des fautes du passé.
De mes péchés je ne vois nulle empreinte,
En un instant l’amour a tout brûlé !
Flamme divine, ô très douce fournaise,
En ton foyer je fixe mon séjour.
C’est en tes feux que je chante à mon aise (cf Dn 3,51) :
« Je vis d’Amour ! »…

« Vivre d’Amour, quelle étrange folie ! »
Me dit le monde. « Ah ! cessez de chanter,
« Ne perdez pas vos parfums, votre vie :
« Utilement sachez les employer ! »
T’aimer, Jésus, quelle perte féconde !
Tous mes parfums sont à toi sans retour,
Je veux chanter en sortant de ce monde :
« Je meurs d’Amour ! »

Aimer c’est tout donner et se donner soi-même.

Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus (1873-1897), carmélite, docteur de l’Église
Poésies « Vivre d’amour » et « Pourquoi je t’aime, ô Marie » (OC, Cerf DDB 1996, p. 668)

 

 

 

 

 

 

 

Saint Sacrement du Corps et du Sang du Christ, solennité

dimanche 18 juin 2017

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Si l’on pouvait bien comprendre tous les biens renfermés dans la sainte Communion, il n’en faudrait pas davantage pour contenter le cœur de l’homme.

Notre Seigneur a dit : « Tout ce que vous demanderez à mon Père en mon Nom, Il vous l’accordera. » (Jn 16,23b) Jamais nous n’aurions pensé à demander à Dieu son propre Fils. Mais ce que l’homme n’aurait pu imaginer, Dieu l’a fait. Ce que l’homme ne peut pas dire ni concevoir, et qu’il n’eût jamais osé désirer, Dieu, dans son Amour, l’a dit, l’a conçu et l’a exécuté.

Sans la divine Eucharistie, il n’y aurait point de bonheur en ce monde, la vie ne serait pas supportable. Quand nous recevons la sainte Communion, nous recevons notre joie et notre bonheur. Le Bon Dieu, voulant se donner à nous dans le Sacrement de son Amour, nous a donné un désir vaste et grand que Lui seul peut satisfaire… À côté de ce beau Sacrement, nous sommes comme une personne qui meurt de soif à côté d’une rivière ; elle n’aurait cependant qu’à courber la tête !… Comme une personne qui reste pauvre à côté d’un trésor ; elle n’aurait qu’à tendre la main !

Si l’on pouvait bien comprendre tous les biens renfermés dans la sainte Communion, il n’en faudrait pas davantage pour contenter le cœur de l’homme.

Saint Jean-Marie Vianney (1786-1859), prêtre, curé d’Ars
Pensées choisies du saint Curé d’Ars (J. Frossard, Éds Tequi 2007, p. 83-86, rev.)

 

 

 

 

« Moi, je vous dis » : La Loi ancienne accomplie par celui qui donne la Loi nouvelle

samedi 17 juin 2017

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La Loi donnée à Moïse est un recueil d’enseignements variés et impératifs, une collection utile à tous de ce qu’il est bon de faire en cette vie, et un reflet mystique des coutumes de la vie céleste : un flambeau et une lampe, un feu et une lumière, répliques des luminaires d’en haut. La Loi de Moïse était l’itinéraire de la piété, la règle des mœurs honnêtes, le frein du premier péché, l’esquisse de la vérité à venir (Col 2,17)… La Loi de Moïse était pour la piété un maître et pour la justice un guide, pour les aveugles une lumière et pour les insensés une preuve, pour les enfants un pédagogue et pour les imprudents une amarre, pour les nuques raides une bride et pour les impatients un joug contraignant.

La Loi de Moïse était le messager du Christ, le précurseur de Jésus, le héraut et le prophète du grand Roi, une école de sagesse, une préparation nécessaire et un enseignement universel, une doctrine venue à son heure et un mystère temporaire. La Loi de Moïse était un résumé symbolique et énigmatique de la grâce future, annonçant en images la perfection de la vérité à venir. Par les sacrifices, elle annonçait la Victime, par le sang, le Sang, par l’agneau, l’Agneau, par la colombe, la Colombe, par l’autel le Grand Prêtre, par le Temple le séjour de la divinité, par le feu de l’autel la pleine « Lumière du monde » (Jn 8,12) qui descend d’en haut.

Une homélie grecque du 4e siècle
Sur la Sainte Pâque, 9 ; PG 59, 743 ; SC 27 (inspiré d’une homélie perdue d’Hippolyte ; trad. Solms, Bible chrétienne)

 

 

 

 

Les exigences du Christ et la joie du cœur

vendredi 16 juin 2017

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Chers jeunes, vous m’avez fait savoir que vous considérez souvent l’Église comme une institution qui ne fait que promulguer des règlements et des lois… Et vous en concluez qu’il y a un profond hiatus entre la joie qui émane de la parole du Christ et le sens d’oppression que suscite en vous la rigidité de l’Église… Mais l’Évangile nous présente un Christ très exigeant qui invite à une radicale conversion du cœur, au détachement des biens de la terre, au pardon des offenses, à l’amour envers l’ennemi, à la patiente acceptation des persécutions et même au sacrifice de sa propre vie par amour du prochain. En ce qui concerne le domaine particulier de la sexualité, on connaît la ferme position qu’il a prise en défense de l’indissolubilité du mariage et à la condamnation prononcée même à l’égard du simple adultère commis dans le cœur. Et pourrait-on ne pas être impressionné face au précepte de « s’arracher l’œil » ou de « se tailler la main » si ces membres sont une occasion de « scandale » ? …

La licence morale ne rend pas les hommes heureux. De même la société de consommation n’apporte pas la joie du cœur. L’être humain ne se réalise que dans la mesure où il sait accepter les exigences qui proviennent de sa dignité d’être créé « à l’image et à la ressemblance de Dieu » (Gn 1,27). C’est pourquoi, si aujourd’hui l’Église dit des choses qui ne plaisent pas, c’est qu’elle se sent obligée de le faire. Elle le fait par devoir de loyauté…

Ne serait-ce donc pas vrai que le message évangélique est un message de joie ? Au contraire, c’est absolument vrai ! Et comment est-ce possible ? La réponse se trouve dans un mot, un seul mot, un mot bref, mais au contenu vaste comme la mer. Et ce mot est : amour. La rigueur du précepte et la joie du cœur peuvent parfaitement se concilier. Qui aime ne craint pas le sacrifice. Et même, il cherche dans le sacrifice la preuve plus convaincante de l’authenticité de son amour.

Saint Jean-Paul II (1920-2005), pape
Discours aux jeunes du Pays-Bas, 14 mai 1985 (trad. ORf 21)

 

 

 

« La colère de l’homme n’accomplit pas la justice de Dieu. » (Jc 1,20)

jeudi 15 juin 2017

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Le saint et illustre patriarche Joseph, renvoyant ses frères d’Égypte en la maison de son père, leur donna ce seul avis : « Ne vous courroucez point en chemin » (Gn 45,24). Je vous en dis de même : cette misérable vie n’est qu’un acheminement à la vie bienheureuse ; ne nous courrouçons donc point en chemin les uns avec les autres, marchons avec la troupe de nos frères et compagnons doucement et paisiblement. Mais je vous dis nettement et sans exception, ne vous courroucez point du tout, s’il est possible, et ne recevez aucun prétexte quel qu’il soit pour ouvrir la porte de votre cœur au courroux. Car saint Jacques dit tout court et sans réserve que « la colère de l’homme n’opère point la justice de Dieu » (1,20).

Il faut vraiment résister au mal et réprimer les vices de ceux que nous avons en charge, constamment et vaillamment, mais doucement et paisiblement… On ne prise pas tant la correction qui sort de la passion, quoique accompagnée de raison, que celle qui n’a aucune autre origine que la raison seule. Que si la colère gagne la nuit et que « le soleil se couche sur notre ressentiment » (Ep 4,26), se convertissant en haine, il n’y a quasi plus moyen de s’en défaire. Car elle se nourrit de mille fausses persuasions, puisque jamais nul homme courroucé ne pensa son courroux être injuste.

Il est donc mieux d’entreprendre de savoir vivre sans colère que de vouloir user modérément et sagement de la colère, et quand par imperfection et faiblesse nous nous trouvons surpris par elle, il est mieux de la repousser promptement que de vouloir marchander avec elle.

Saint François de Sales (1567-1622), évêque de Genève et docteur de l’Église
Introduction à la vie dévote, III, 8

 

 

 

« Ne pensez pas que je suis venu abolir la Loi… : je ne suis pas venu abolir, mais accomplir. » (Mt 5,17)

mercredi 14 juin 2017

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Je veux rappeler aux disciples du Christ la bonté de Dieu : que personne d’entre vous ne se laisse ébranler par les hérétiques si, dans la controverse, ils disent que le Dieu de la Loi n’est pas bon mais juste, et que la Loi de Moïse n’enseigne pas la bonté mais la justice. Qu’ils voient, ces détracteurs de Dieu en même temps que de la Loi, comment Moïse lui-même et Aaron ont accompli en devanciers ce que l’Évangile a enseigné plus tard. Considérez comment Moïse « aime ses ennemis et prie pour ceux qui le persécutent » (Mt 5,44)… ; voyez comment, « tombant la face contre terre », tous deux prient pour ceux qui s’étaient rebellés et voulaient les tuer (Nb 17,10s). Ainsi trouve-t-on l’Évangile en puissance dans la Loi et doit-on comprendre que les Évangiles sont appuyés sur le fondement de la Loi.

Pour moi, je ne donne pas le nom d’Ancien Testament à la Loi, quand je la considère spirituellement ; la Loi ne devient « Ancien Testament » que pour ceux qui ne veulent pas la comprendre selon l’esprit. Pour eux, elle est obligatoirement devenue « ancienne » et elle a vieilli, parce qu’elle ne peut pas conserver sa force. Mais pour nous, qui la comprenons et l’expliquons en esprit et dans la ligne de l’Évangile, elle est toujours nouvelle ; les deux Testaments sont pour nous un nouveau Testament, non par la date, mais par la nouveauté du sens.

L’apôtre Jean ne pense-t-il pas aussi la même chose quand il dit dans son épître : « Petits enfants, je vous donne un commandement nouveau, c’est de vous aimer les uns les autres » ? (4,7 ; Jn 13,34) Il savait que le précepte de l’amour avait été donné depuis longtemps dans la Loi (1Jn 2,7s ; Lv 19,18). Mais comme « la charité ne disparaît jamais » (1Co 13,8)…, il affirme l’éternelle nouveauté de ce précepte qui ne vieillit pas… Pour le pécheur et pour ceux qui n’observent pas le pacte de la charité, même les Évangiles vieillissent ; il ne peut pas y avoir de Testament Nouveau pour celui qui « ne dépouille pas le vieil homme et ne revêt pas l’homme nouveau et créé selon Dieu » (Ep 4,22.24).

Origène (v. 185-253), prêtre et théologien
Homélies sur les Nombres, n° 9,4 (trad. SC 415, p. 239 rev.)

 

Psaume99