ACCUEIL

Archive pour la catégorie ‘Art & Iconographie’

Sermon sur la montagne

mardi 1 février 2011

« Bienheureux serai-je si j’ai un esprit pacifique ».
La paix est une des caractéristiques de Dieu. Dieu n’est que dans la paix. Car la paix est amour alors que la guerre est haine. Satan, c’est la Haine. Dieu, c’est la Paix. Personne ne peut se dire fils de Dieu et Dieu ne peut reconnaître pour son fils un homme qui a un esprit irascible et toujours prêt à déchaîner des tempêtes. Non seulement, mais de même ne peut se dire fils de Dieu celui qui, ne déchaînant pas personnellement des tempêtes, ne contribue pas par sa grande paix à calmer les tempêtes suscitées par d’autres. Le pacifique répand la paix même s’il se tait. Maître de lui-même et J’ose dire maître de Dieu, il la porte comme une lampe porte sa lumière, comme un encensoir répand son parfum, comme une outre porte son liquide, et il produit la lumière parmi les nuées fumantes des rancœurs. Il purifie l’air des miasmes des aigreurs, il calme les flots furieux des procès par cette huile suave qu’est l’esprit de paix qui émane des fils de Dieu.
Faites que Dieu et les hommes puissent vous appeler ainsi.

…/…
« Bienheureux serai-je si on m’outrage et me calomnie ».
Ne faites que ce qui peut mériter que votre nom soit inscrit dans les livres célestes, là où ne sont pas notés les noms d’après les mensonges des hommes et les louanges décernées à ceux qui les méritent le moins. Mais où, par contre, sont inscrites avec justice et amour les œuvres des bons pour qu’ils puissent recevoir la récompense promise à ceux qui sont bénis de Dieu.
Jusqu’à présent on a calomnié et outragé les Prophètes. Mais quand s’ouvriront les portes des Cieux, comme des rois imposants, ils entreront dans la Cité de Dieu et ils seront salués par les anges, chantant de joie. Vous aussi, vous aussi, outragés et calomniés pour avoir appartenu à Dieu, aurez le triomphe céleste et quand le temps sera fini et le Paradis rempli, alors toute larme vous sera chère parce que par elle vous aurez conquis cette gloire éternelle qu’au nom du Père je vous promets.

Extraits de l’Evangile selon Maria Valtorta

Neuvaine à Ste Thérèse

lundi 31 janvier 2011

Après la neuvaine à St Joseph, pour Ardouane, nous nous tournons vers la petite Sainte, grande par son Amour et sa tendresse, afin de garder cette demeure en l’Esprit de Marie.

Cette prière de la petite Thérèse nous rappelle, en outre, la fête de Ste Véronique le 4 février.

Fête de la conversion de Saint Paul

mardi 25 janvier 2011

Si le christianisme est devenu une grande religion universelle, c’est aussi à saint Paul qu’il le doit.

Le futur propagandiste de la foi chrétienne est un citoyen romain d’origine juive et de langue grecque né à Tarse, en Anatolie, vers l’an 9. Son nom est Saül.

Il fait de solides études hébraïques puis, devenu rabbin, il enseigne les Écritures juives à Jérusalem.

C’est l’époque où les disciples de Jésus commencent à prêcher la doctrine chrétienne. Saül prend violemment parti contre eux. Il approuve même la condamnation du diacre Étienne et assiste à son martyre.

Il obtient du Sanhédrin, le tribunal juif qui siège au Temple, la mission de pourchasser les chrétiens de Syrie.

Mais sur le chemin de Damas, il est terrassé par une force surnaturelle. Une voix lui crie : «Saül, Saül, pourquoi me persécutes-tu ?» L’événement se déroule vers l’an 42, soit quelques années après la crucifixion du Christ. L’Église a choisi de le commémorer tous les 25 janvier.

La conversion de Paul sur le chemin de Damas en Syrie, par le peintre Luca Giordano

Saül se convertit peu après. Il prend le nom de Paul, traduction latine de Saül, pour se faire mieux accepter dans le monde gréco-romain, puis effectue au total trois grands voyages d’évangélisation en Asie mineure, en Grèce et jusqu’à Rome, multipliant partout les conversions.

En l’an 48, se tient à Jérusalem ce qu’il est convenu d’appeler le premier concile ou le concile des Apôtres. À cette occasion, Paul plaide avec succès l’abandon des rituels juifs comme la circoncision. Le message chrétien s’adresse à tous les hommes et non pas seulement aux juifs, affirme-t-il.

En butte à l’hostilité des juifs, il est arrêté. Mais il fait valoir sa qualité de citoyen romain et ce statut privilégié lui vaut d’être jugé à Rome… et acquitté. Il rencontre néanmoins le martyre à Rome après quinze ans d’apostolat. Il est décapité et enseveli en un lieu où s’élève aujourd’hui la superbe basilique de Saint-Paul-hors-les-murs.

C’est à Paul que la religion chrétienne doit sa séparation d’avec le judaïsme et sa vocation à l’universalité.

Appelé l’«Apôtre des Gentils», c’est à dire des non-juifs, il est considéré comme le deuxième fondateur du christianisme, après le Christ lui-même. Ses quatorze lettres ou épîtres sont un élément central du Nouveau Testament, aux côtés des Quatre Évangiles.

L’Esprit de Dieu… comme une colombe

lundi 17 janvier 2011

L’image de la colombe pour figurer l’Esprit Saint nous est devenue tellement familière qu’elle nous semble aller de soi. L’iconographie occidentale l’a utilisée de manière à peu près exclusive et les images différentes nous surprennent: qu’on pense, par exemple, à la célèbre icône dite de la Trinité de Roublev (XIVe-XVe siècle), où les personnes divines sont représentées par trois personnages d’apparence humaine, munis d’ailes!

Le Nouveau Testament emploie plusieurs représentations différentes pour parler de l’Esprit de Dieu, de sa présence et de son action. À part l’image familière de la colombe, qui n’apparaît que dans l’épisode du baptême de Jésus (Mt 3,16; Mc 1,10; Lc 3,22; Jn 1,32), nous trouvons également le vent: Jn 3,8; Ac 2,2, et le souffle: Jn 20,22; le feu: Ac 2,3; l’eau vive: Jn 7,38-39; le paraclet (le conseiller l’avocat de la défense): Jn 14, 6-17; 16,7ss; le tremblement de terre: Ac 4,31. Par ailleurs les auteurs du Nouveau Testament ne disent pas – on a parfois tendance à l’oublier – que l’Esprit était dans la colombe ou dans le feu ou dans quelque autre élément; ce ne sont là que des termes de comparaison; les quatre évangélistes écrivent: comme une colombe, et, lorsqu’il parle de l’Esprit de la Pentecôte, Luc emploie l’expression: des langues comme du feu (Ac 2,3).

L’image de la colombe pour représenter l’Esprit de Dieu ne vient pas directement de l’Ancien Testament, mais on peut en retrouver les sources dans certaines expressions. Se réfugier à l’ombre des ailes de Dieu est devenu une expression littéraire courante de la confiance en Dieu. Mais, en même temps, elle évoque l’image d’un Dieu ailé, ce qui ne doit pas surprendre dans le contexte des représentations divines de l’ancien Orient. On trouve cette formule dans de nombreux psaumes: Ps 17,8; 36,8; 57,2; 61,5; 63,8; 91,4, ainsi qu’en Rt 2,12. On connaît également l’image de Dieu chevauchant les Kerubim et volant sur les ailes du vent: 2 S 22,11 = Ps 18,11; voir aussi Ps 104,3. Ce sont là des manières poétiques d’exprimer le fait que Dieu n’est pas soumis, comme les humains, aux lois de la pesanteur et qu’il peut intervenir, avec une absolue liberté, à travers toute sa création.

D’un autre côté, Gn 1, nous dit qu’au commencement du monde l’Esprit de Dieu planait sur les eaux. Cette expression suggéra aux penseurs juifs postérieurs que l’Esprit de Dieu pouvait être figuré par un oiseau (voir Dt 32,11). Dans cette même ligne de réflexion, certains auteurs de la période talmudique parleront des « ailes de la Shekina » pour désigner la Providence, et « se réfugier sous les ailes de la Shekina » signifiera: se convertir au judaïsme.

À ma connaissance, nous ne possédons aucun témoignage attestant l’idée de la colombe comme image de l’Esprit de Dieu, en dehors des évangiles et des textes qui en dépendent. Nous voyons cependant que cette idée s’inscrit dans un courant de pensée très vivant à l’intérieur du judaïsme, déjà au temps de Jésus et encore longtemps après lui. Il est possible que le choix de la colombe de préférence à un autre oiseau, dépende de Gn 8,8-12: à la fin du déluge, la colombe est le signe que la terre est prête à recevoir la nouvelle création; au baptême de Jésus, l’Esprit, comme une colombe, vient marquer le début des temps nouveaux .

Jérôme Longtin, ptre

Source: Feuillet biblique 1214 (1987).

Fête de Saint Jean, apôtre et évangéliste

lundi 27 décembre 2010

Première lettre de saint Jean 1,1-4.
Ce qui était depuis le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons contemplé de nos yeux, ce que nous avons vu et que nos mains ont touché, c’est le Verbe, la Parole de la vie.
Oui, la vie s’est manifestée, nous l’avons contemplée, et nous portons témoignage : nous vous annonçons cette vie éternelle qui était auprès du Père et qui s’est manifestée à nous.
Ce que nous avons contemplé, ce que nous avons entendu, nous vous l’annonçons à vous aussi, pour que, vous aussi, vous soyez en communion avec nous. Et nous, nous sommes en communion avec le Père et avec son Fils, Jésus Christ.
Et c’est nous qui écrivons cela, afin que nous ayons la plénitude de la joie.

Fête de la Sainte Famille de Jésus, Marie et Joseph

dimanche 26 décembre 2010

Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 2,13-15.19-23.
Après la visite des mages à Bethléem, l’ange du Seigneur apparaît en songe à Joseph et lui dit : « Lève-toi ; prends l’enfant et sa mère, et fuis en Égypte. Reste là-bas jusqu’à ce que je t’avertisse, car Hérode va rechercher l’enfant pour le faire périr. »
Joseph se leva ; dans la nuit, il prit l’enfant et sa mère, et se retira en Égypte,
où il resta jusqu’à la mort d’Hérode. Ainsi s’accomplit ce que le Seigneur avait dit par le prophète : D’Égypte, j’ai appelé mon fils.
Après la mort d’Hérode, l’ange du Seigneur apparaît en songe à Joseph en Égypte
et lui dit : « Lève-toi ; prends l’enfant et sa mère, et reviens au pays d’Israël, car ils sont morts, ceux qui en voulaient à la vie de l’enfant. »
Joseph se leva, prit l’enfant et sa mère, et rentra au pays d’Israël.
Mais, apprenant qu’Arkélaüs régnait sur la Judée à la place de son père Hérode, il eut peur de s’y rendre. Averti en songe, il se retira dans la région de Galilée
et vint habiter dans une ville appelée Nazareth. Ainsi s’accomplit ce que le Seigneur avait dit par les prophètes : Il sera appelé Nazaréen.

Une rencontre

mercredi 22 décembre 2010

Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 1,39-56.
En ces jours-là, Marie se mit en route rapidement vers une ville de la montagne de Judée.
Elle entra dans la maison de Zacharie et salua Élisabeth.
Or, quand Élisabeth entendit la salutation de Marie, l’enfant tressaillit en elle. Alors, Élisabeth fut remplie de l’Esprit Saint,
et s’écria d’une voix forte : « Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni.
Comment ai-je ce bonheur que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ?
Car, lorsque j’ai entendu tes paroles de salutation, l’enfant a tressailli d’allégresse au-dedans de moi.
Heureuse celle qui a cru à l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur. »

Marie rendit grâce au Seigneur en disant : « Mon âme exalte le Seigneur,
mon esprit exulte en Dieu mon Sauveur.
Il s’est penché sur son humble servante ; désormais tous les âges me diront bienheureuse.
Le Puissant fit pour moi des merveilles ; Saint est son nom !
Son amour s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent.
Déployant la force de son bras, il disperse les superbes.
Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles.
Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides.
Il relève Israël son serviteur, il se souvient de son amour,
de la promesse faite à nos pères, en faveur d’Abraham et de sa race à jamais. »
Marie demeura avec Élisabeth environ trois mois, puis elle s’en retourna chez elle.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible – © AELF, Paris

La crèche

vendredi 17 décembre 2010

Dans l’Evangile de Luc l’endroit où est déposé Jésus à la naissance est désigné par le mot mangeoire qui se dit « cripia » en latin d’où est issu le mot « crèche ». Par extension la crèche s’apparente à l’étable toute entière. Elle désignera par la suite le lieu de la Nativité.

Historique des crèches

Dès le IIIe siècle, les chrétiens vénèrent une crèche dans une grotte de Bethléem, supposée être le véritable lieu témoin de la Nativité. C’est François d’Assise qui créa la première crèche à Greccio en Italie en 1223.

La crèche appartient à une forme particulière de l’art religieux. Cet art est né sur les bords de la Méditerranée. Parti d’Italie, il a gagné toute l’Europe et, beaucoup plus tard, a essaimé dans le monde entier.

Le nom conservé par ces figurines est d’ailleurs bien italien, le peuple avait appelé santoni, petits saints, ces diverses figures de Saint Joseph, de la Sainte Vierge et du Sauveur. Le nom s’étendit, par corruption. à tous les autres personnages du drame pastoral, et le mot santons provençal n’est certainement qu’un dérivé.

Troisième dimanche de l’Avent

dimanche 12 décembre 2010

Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 11,2-11.

La Vierge au chardonneret (avec l'Enfant-Jésus et saint Jean Baptiste enfant), par Raphaël (1507).

Jean le Baptiste, dans sa prison, avait appris ce que faisait le Christ. Il lui envoya demander par ses disciples :
« Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre ? »
Jésus leur répondit : « Allez rapporter à Jean ce que vous entendez et voyez :
Les aveugles voient, les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés, les sourds entendent, les morts ressuscitent, et la Bonne Nouvelle est annoncée aux pauvres.
Heureux celui qui ne tombera pas à cause de moi ! »
Tandis que les envoyés de Jean se retiraient, Jésus se mit à dire aux foules à propos de Jean : « Qu’êtes-vous allés voir au désert ? un roseau agité par le vent ?. . .
Alors, qu’êtes-vous donc allés voir ? un homme aux vêtements luxueux ? Mais ceux qui portent de tels vêtements vivent dans les palais des rois.
Qu’êtes-vous donc allés voir ? un prophète ? Oui, je vous le dis, et bien plus qu’un prophète.
C’est de lui qu’il est écrit : Voici que j’envoie mon messager en avant de toi, pour qu’il prépare le chemin devant toi.
Amen, je vous le dis : Parmi les hommes, il n’en a pas existé de plus grand que Jean Baptiste ; et cependant le plus petit dans le Royaume des cieux est plus grand que lui.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible – © AELF, Paris

Chant à Marie

vendredi 10 décembre 2010

Chant de la Communauté de l’Emmanuel,
CD : « À la Gloire du Père » (2009)