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Archive pour la catégorie ‘Carême 2011’

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vendredi 1 avril 2011

Evangile de Jésus-Christ selon saint Marc 12,28-34.

Un scribe, s’avança vers Jésus et lui demanda :  » Quel est le premier de tous les commandements? »
Jésus lui fit cette réponse : « Voici le premier : Écoute, Israël : le Seigneur notre Dieu est l’unique Seigneur.
Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de tout ton esprit et de toute ta force.
Voici le second : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il n’y a pas de commandement plus grand que ceux-là. »
Le scribe reprit : « Fort bien, Maître, tu as raison de dire que Dieu est l’Unique et qu’il n’y en a pas d’autre que lui.
L’aimer de tout son cœur, de toute son intelligence, de toute sa force, et aimer son prochain comme soi-même, vaut mieux que toutes les offrandes et tous les sacrifices. »
Jésus, voyant qu’il avait fait une remarque judicieuse, lui dit : « Tu n’es pas loin du royaume de Dieu. » Et personne n’osait plus l’interroger.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible – © AELF, Paris

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Mi Carême

jeudi 31 mars 2011

Intentions de prières de Benoît 16 – avril 2011

jeudi 31 mars 2011

Universelle

Evangéliser les nouvelles générations.
Pour qu’à travers l’annonce crédible de l’Evangile, l’Eglise sache offrir aux nouvelles générations des raisons toujours nouvelles de vie et d’espérance.

Missionnaire

Expansion missionnaire.
Pour qu’à travers la proclamation de l’Evangile et le témoignage de leur vie, les missionnaires sachent porter le Christ à ceux qui ne le connaissent pas encore.

Les desseins de Dieu

mercredi 30 mars 2011

Sur une colline, dans une forêt, trois arbres poussaient tout à côté l’un de l’autre. Un jour, ils discutaient ensemble sur l’espérance de leur devenir, et de leurs rêves. Le premier dit : « Je souhaite devenir un coffre à trésor. Je pourrais contenir de l’or, de l’argent et plusieurs pierres précieuses. Je serais décoré d’une sculpture élégante et tout le monde en apprécierait la beauté ».

Le second arbre dit : « Moi je souhaite être utilisé à construire un paquebot. Je transporterais rois et reines sur les eaux dans tous les coins du monde. Tous seraient en sécurité compte tenu de la résistance de ma coque ».

A son tour, le troisième dit : « Je souhaite grandir et devenir le plus grand arbre, le plus droit des arbres de la forêt. Ainsi les gens me verraient au sommet de la colline et en regardant mes branches, penseraient à Dieu en me voyant très proche de Lui. De tous les temps, je serais le plus grand de tous les arbres et tout le monde se souviendrait longtemps de moi ».

Plusieurs années passèrent et toujours les arbres espéraient voir leurs rêves se réaliser. Or un bon jour, un groupe de bûcherons vinrent près des arbres.

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Un bûcheron s’approcha du premier arbre et dit : « Celui-ci semble être un arbre fort. Je crois pouvoir vendre le bois à un ébéniste », et il commença à le couper. L’arbre fut heureux car il croyait que l’ébéniste saura le transformer en un coffre à trésor.

A l’arbre suivant le bûcheron dit : « Cet arbre semble un arbre très fort. Je pourrai le vendre à un fabricant de bateau ». Le second arbre était heureux en se voyant en passe de devenir un puissant paquebot.

Quand les bûcherons arrivèrent au troisième arbre, l’arbre fut effrayé parce qu’il se disait que : « Si on me coupe, mes rêves ne se réaliseront jamais ». Un des bûcherons dit : « Je n’ai besoin de rien de spécial pour mon arbre. Je prendrai malgré tout celui-ci ». Et il le coupa.

Quand le premier arbre arriva chez l’ébéniste, il fut transformé en morceaux de bois pour en faire une mangeoire pour animal. Celle-ci fut placée dans une grange et remplie de foin. C’était de loin ce que l’arbre avait rêvé de devenir…

Le second arbre fut coupé en pièces pour la construction de petits bateaux de pêche. Son rêve d’être un majestueux paquebot et de transporter des rois s’est résolument évanoui.

Le troisième arbre fut taillé en de larges pièces et placées seules dans le noir.

Les années passèrent et les trois arbres oublièrent leur rêve, lorsqu’un jour, un homme et une femme vinrent dans la grange. La femme donna naissance à un bébé et avec son époux déposèrent le poupon sur le foin dans la mangeoire faite du bois du premier arbre. L’homme aurait bien désiré avoir un berceau pour le bébé mais la mangeoire fit l’affaire. L’arbre ressentit l’importance de l’événement et comprit qu’il venait d’accueillir le plus grand trésor de tous les temps.

Quelques années plus tard, un groupe d’hommes était dans un bateau de pêche fabriqué avec le bois du second arbre. Un homme du groupe était fatigué et s’endormit. Quand ils furent éloignés de la rive, un grand orage survint, l’arbre ne croyait pas être assez fort pour assurer la sécurité aux membres de l’équipe. Les hommes réveillèrent celui qui dormait, il se leva et il dit « Paix » et la tempête s’arrêta. A ce moment l’arbre comprit qu’il transportait le Roi des Rois dans son bateau.

Finalement, quelqu’un vint et prit le troisième arbre. On le transporta à travers les rues de manière que les gens se moquèrent de celui qui le transportait. Quand il arriva au but, l’homme fut cloué à l’arbre et élevé dans les airs pour mourir au sommet d’une colline.

Le dimanche suivant, l’arbre réalisa qu’il fut assez fort pour se tenir au sommet de la colline et fut aussi près de Dieu qu’il fut possible de l’être. Jésus a été crucifié sur lui.

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La morale de cette histoire est que lorsque les choses ne semblent pas se dérouler selon nos desseins, il faut toujours être certain que Dieu a un plan défini pour chacun de nous. Si on place notre espérance en Lui, Il nous comblera de grands cadeaux.

Chacun de ces arbres a obtenu ce qu’il espérait mais pas nécessairement à l’image qu’il s’était faite. Nous ne connaissons pas les plans de Dieu sur nous. Nous savons seulement que Ses Plans ne sont pas les nôtres et que Ses Chemins sont toujours les meilleurs.

Ruisseau d’amour

mardi 29 mars 2011

Je suis votre Mère à tous, celle qui vous apporte les joies d’une mère aimante. Je fais couler devant vous le ruisseau d’amour, cette eau fraîche, cette eau qui vous lave de tous pêchés. Suivez ce ruisseau, allez jusqu’au lac, ce fameux lac où mon Fils sera pour vous recevoir, et vous bénir au travers de cette eau sacrée, l’eau de l’Espérance, celle qui apporte l’Amour et la Paix. Venez à cette cascade de l’Intelligence Divine, celle qui fera couler sur votre corps les gouttelettes de l’Amour, ces gouttes savoureuses de l’Espérance. Tout sera odoriférant, tout autour de vous ne sera qu’Amour et Paix.

Marie Mère des hommes – août 2008

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« Serais-tu plus grand que notre père Jacob ? »

lundi 28 mars 2011

La vue de la beauté de Rachel a rendu Jacob en quelque manière plus fort : il a pu soulever l’énorme pierre de dessus le puits et abreuver le troupeau (Gn 29,10)… En Rachel qu’il épousait, il voyait le symbole de l’Église. C’est pourquoi il fallait qu’en l’embrassant il pleure et souffre (v. 11), afin de préfigurer par son mariage les souffrances du Fils… Combien plus belles les noces de l’Époux royal que celles de ses ambassadeurs ! Jacob a pleuré pour Rachel en l’épousant ; notre Seigneur a couvert l’Église de son sang en la sauvant. Les larmes sont le symbole du sang, car ce n’est pas sans douleur qu’elles jaillissent des yeux. Les pleurs du juste Jacob sont le symbole de la grande souffrance du Fils, par laquelle l’Église des nations a été sauvé.

Viens, contemple notre Maître : il est venu de chez son Père dans le monde, il s’est anéanti pour accomplir sa route dans l’humilité (Ph 2,7)… Il a vu les nations comme des troupeaux tout assoiffés, et la source de vie fermée par le péché comme par une pierre. Il a vu l’Église semblable à Rachel : alors il s’est élancé vers elle, a renversé le péché lourd comme un rocher. Il a ouvert pour son épouse le baptistère pour qu’elle s’y baigne ; il y a puisé, il a donné à boire aux nations de la terre, comme à ses troupeaux. De sa toute-puissance, il a soulevé le lourd poids des péchés ; pour le monde entier, il a mis à découvert la source d’eau douce…

Oui, pour l’Église, notre Seigneur s’est donné une grande peine. Par amour, le Fils de Dieu a vendu ses souffrances, afin d’épouser, au prix de ses plaies, l’Église abandonnée. Pour elle qui adorait les idoles, il a souffert sur la croix. Pour elle, il a voulu se livrer, afin qu’elle soit à lui, tout immaculée (Ep 5,25-27). Il a consenti à mener paître le troupeau entier des hommes, avec le grand bâton de la croix ; il n’a pas refusé de souffrir. Races, nations, tribus, foules et peuples, il a accepté de les conduire tous, pour avoir à lui, en retour, l’Église, son unique (Ct 6,9).

Saint Jacques de Saroug (v. 449-521), moine et évêque syrien
Homélie sur notre Seigneur et Jacob, sur l’Église et Rachel (trad. Sr Isabelle de la Source, Lire la Bible, t. 1, p. 98 rev.)

Troisième dimanche de Carême

dimanche 27 mars 2011

Evangile selon St Jean 4/5-42
Jésus arrivait à une ville de Samarie appelée Sykar, près du terrain que Jacob avait donné à son fils Joseph, et où se trouve le puits de Jacob. Jésus, fatigué par la route, s’était assis là, au bord du puits. Il était environ midi.
Arrive une femme de Samarie, qui venait puiser de l’eau. Jésus lui dit : « Donne-moi à boire. » (En effet, ses disciples étaient partis à la ville pour acheter de quoi manger.) La Samaritaine lui dit : « Comment ! Toi qui es Juif, tu me demandes à boire, à moi, une Samaritaine ? » (En effet, les Juifs ne veulent rien avoir en commun avec les Samaritains.) Jésus lui répondit : « Si tu savais le don de Dieu, si tu connaissais celui qui te dit : ‘Donne-moi à boire’, c’est toi qui lui aurais demandé, et il t’aurait donné de l’eau vive. » Elle lui dit : « Seigneur, tu n’as rien pour puiser, et le puits est profond ; avec quoi prendrais-tu l’eau vive ? Serais-tu plus grand que notre père Jacob qui nous a donné ce puits, et qui en a bu lui-même, avec ses fils et ses bêtes ? » Jésus lui répondit : « Tout homme qui boit de cette eau aura encore soif ; mais celui qui boira de l’eau que moi je lui donnerai n’aura plus jamais soif ; et l’eau que je lui donnerai deviendra en lui source jaillissante pour la vie éternelle. » La femme lui dit : « Seigneur, donne-la-moi, cette eau : que je n’aie plus soif, et que je n’aie plus à venir ici pour puiser. » Jésus lui dit : « Va, appelle ton mari, et reviens. » La femme répliqua : « Je n’ai pas de mari. » Jésus reprit : « Tu as raison de dire que tu n’as pas de mari, car tu en as eu cinq, et celui que tu as maintenant n’est pas ton mari : là, tu dis vrai. » La femme lui dit : « Seigneur, je le vois, tu es un prophète. Alors, explique-moi : nos pères ont adoré Dieu sur la montagne qui est là, et vous, les Juifs, vous dites que le lieu où il faut l’adorer est à Jérusalem. » Jésus lui dit : « Femme, crois-moi : l’heure vient où vous n’irez plus ni sur cette montagne ni à Jérusalem pour adorer le Père. Vous adorez ce que vous ne connaissez pas ; nous adorons, nous, celui que nous connaissons, car le salut vient des Juifs. Mais l’heure vient – et c’est maintenant – où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et vérité : tels sont les adorateurs que recherche le Père. Dieu est esprit, et ceux qui l’adorent, c’est en esprit et vérité qu’ils doivent l’adorer. » La femme lui dit : « Je sais qu’il vient, le Messie, celui qu’on appelle Christ. Quand il viendra, c’est lui qui nous fera connaître toutes choses. » Jésus lui dit : « Moi qui te parle, je le suis. » Là-dessus, ses disciples arrivèrent ; ils étaient surpris de le voir parler avec une femme. Pourtant, aucun ne lui dit : « Que demandes-tu ? » ou : « Pourquoi parles-tu avec elle ? » La femme, laissant là sa cruche, revint à la ville et dit aux gens : « Venez voir un homme qui m’a dit tout ce que j’ai fait. Ne serait-il pas le Messie ? » Ils sortirent de la ville, et ils se dirigeaient vers Jésus. Pendant ce temps, les disciples l’appelaient : « Rabbi, viens manger. » Mais il répondit : « Pour moi, j’ai de quoi manger : c’est une nourriture que vous ne connaissez pas. » Les disciples se demandaient : « Quelqu’un lui aurait-il apporté à manger ? » Jésus leur dit : « Ma nourriture, c’est de faire la volonté de celui qui m’a envoyé et d’accomplir son oeuvre. Ne dites-vous pas : ‘Encore quatre mois et ce sera la moisson’ ? Et moi je vous dis : Levez les yeux et regardez les champs qui se dorent pour la moisson. Dès maintenant, le moissonneur reçoit son salaire : il récolte du fruit pour la vie éternelle, si bien que le semeur se réjouit avec le moissonneur. Il est bien vrai, le proverbe : ‘L’un sème, l’autre moissonne.’ Je vous ai envoyés moissonner là où vous n’avez pas pris de peine, d’autres ont pris de la peine, et vous, vous profitez de leurs travaux. » Beaucoup de Samaritains de cette ville crurent en Jésus, à cause des paroles de la femme qui avait rendu ce témoignage : « Il m’a dit tout ce que j’ai fait. » Lorsqu’ils arrivèrent auprès de lui, ils l’invitèrent à demeurer chez eux. Il y resta deux jours. Ils furent encore beaucoup plus nombreux à croire à cause de ses propres paroles, et ils disaient à la femme : « Ce n’est plus à cause de ce que tu nous as dit que nous croyons maintenant ; nous l’avons entendu par nous-mêmes, et nous savons que c’est vraiment lui le Sauveur du monde. »
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Notre Dame

samedi 26 mars 2011

vendredi 25 mars 2011

Que celui qui a des oreilles…

jeudi 24 mars 2011

Mes enfants, je vous demande de prier, prier, prier en ces temps néfastes. Que de souffrances et pour autant l’oreille de l’homme reste sourde à mes paroles, le cœur de celui-ci s’assèche et durcit. Voyez, en ces temps de douleur et de chagrin, l’abomination des hommes qui se livrent à un pugilat de mots et d’attitudes provocatrices pour soulager leur bien-être et souligner leur raisonnement en faisant abstraction de la douleur d’un peuple. Ce n’est pas l’Amour Divin que d’octroyer sa faveur à des propos inutiles et sans fondement, mais un attachement au soutien matériel de vie et d’amour pour ces enfants de Dieu le Père. Les fautes sont à tous et ne portent que le nom commun de « l’homme ». Evacuez vos discordes, cessez de tromper ceux qui cherchent la fibre de l’Amour et de la Paix, dans des propos vindicatifs et des attitudes provocatrices à l’encontre du désarroi d’innombrables familles.

Marie Mère des hommes – mars 2011