Lecture du message du 15 mars 2011 (version MP3)
.
« Jésus transfiguré »1-Six jours après, Jésus prend avec lui Pierre, Jacques et Jean son frère, et les emmène à l’écart sur une haute montagne.
2-Il fut transfiguré devant eux: son visage resplendit comme le soleil, ses vêtements devinrent blancs comme la lumière.
3-Et voici que leur apparurent Moïse et Élie qui s’entretenaient avec lui.
4-Intervenant, Pierre dit à Jésus: « Seigneur, il est bon que nous soyons ici; si tu le veux, je vais dresser ici trois tentes, une pour toi, une pour Moïse, une pour Élie. »
5-Comme il parlait encore, voici qu’une nuée lumineuse les recouvrit. Et voici que, de la nuée, une voix disait: « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, celui qu’il m’a plu de choisir. Écoutez-le! »
6-En entendant cela, les disciples tombèrent la face contre terre, saisis d’une grande crainte.
7-Jésus s’approcha, il les toucha et dit: « Relevez-vous! soyez sans crainte! »
8-Levant les yeux, ils ne virent plus que Jésus, lui seul.
9-Comme ils descendaient de la montagne, Jésus leur donna cet ordre: « Ne dites mot à personne de ce qui s’est fait voir de vous, jusqu’à ce que le Fils de l’homme soit ressuscité des morts. »
« Notre Père »
Il n’y a qu’une seule voix à s’élever de la face de la terre : celle du Christ. Cette voix réunit et coordonne en elle-même toutes les voix qui s’élèvent en prière. Prier — bon nombre de gens ne savent pas le faire, bon nombre n’osent pas le faire et bon nombre ne veulent pas le faire. Dans la communion des saints, nous agissons et prions en leur nom.
Nous prions au nom de ceux qui ne prient pas. La prière devrait devenir comme notre « métier ». Les apôtres comprenaient cela à la perfection : quand ils se sont aperçus qu’ils risquaient de se perdre dans une multitude d’activités, ils ont décidé de s’adonner à la prière continuelle et au ministère de la Parole (Ac 6,4).
Dieu veut que nous soyons toujours davantage comme des enfants, plus humbles, plus reconnaissants dans notre prière, et que nous n’essayions pas de prier seuls puisque tous nous appartenons au corps mystique du Christ qui est toujours en prière. Il n’est pas question de « je prie », mais en moi et avec moi Jésus prie et, par conséquent, c’est le Corps du Christ qui prie.
Bienheureuse Teresa de Calcutta (1910-1997), fondatrice des Sœurs Missionnaires de la Charité
Prayer : Seeking the Heart of God, with Bro. Roger (trad. La prière, fraîcheur d’une source)
.
Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 4,1-11.
Jésus, après son baptême, fut conduit au désert par l’Esprit pour être tenté par le démon.
Après avoir jeûné quarante jours et quarante nuits, il eut faim.
Le tentateur s’approcha et lui dit : « Si tu es le Fils de Dieu, ordonne que ces pierres deviennent des pains. »
Mais Jésus répondit : « Il est écrit : Ce n’est pas seulement de pain que l’homme doit vivre, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu.»
Alors le démon l’emmène à la ville sainte, à Jérusalem, le place au sommet du Temple
et lui dit : « Si tu es le Fils de Dieu, jette-toi en bas ; car il est écrit : Il donnera pour toi des ordres à ses anges, et : Ils te porteront sur leurs mains, de peur que ton pied ne heurte une pierre. »
Jésus lui déclara : « Il est encore écrit : Tu ne mettras pas à l’épreuve le Seigneur ton Dieu. »
Le démon l’emmène encore sur une très haute montagne et lui fait voir tous les royaumes du monde avec leur gloire.
Il lui dit : « Tout cela, je te le donnerai, si tu te prosternes pour m’adorer. »
Alors, Jésus lui dit : « Arrière, Satan ! car il est écrit : C’est devant le Seigneur ton Dieu que tu te prosterneras, et c’est lui seul que tu adoreras. »
Alors le démon le quitte. Voici que des anges s’approchèrent de lui, et ils le servaient.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible – © AELF, Paris
.
Le Mercredi des cendres, premier jour du Carême, est marqué par l’imposition des cendres : le prêtre dépose un peu de cendres sur le front de chaque fidèle, en signe de la fragilité de l’homme, mais aussi de l’espérance en la miséricorde de Dieu.
Tout en le marquant, le prêtre dit au fidèle : « Convertissez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle ». L’évangile de ce jour est un passage de saint Matthieu – chapitre 6, versets 1 à 6 et 16 à 18 – qui incite les fidèles à prier et agir, non pas de manière orgueilleuse et ostentatoire, mais dans le secret de leur cœur :
« Quand tu fais l’aumône, que ta main gauche ignore ce que te donne ta main droite, afin que ton aumône reste dans le secret ; ton Père voit ce que tu fais en secret (…)
Quand tu pries, retire-toi au fond de ta maison, ferme la porte, et prie ton Père qui est présent dans le secret (…) Quand tu jeûnes, parfume-toi la tête et lave-toi le visage ; ainsi ton jeûne ne sera pas connu des hommes, mais seulement du Père qui est présent dans le secret ».
.
Le Carême est le temps de préparation à la fête de Pâques, cœur de la foi chrétienne, qui célèbre la Résurrection du Christ.
Le Carême commence le Mercredi des cendres – mercredi 9 mars 2011 – et s’achève le Samedi saint au soir, veille de Pâques – samedi 23 avril 2011.
La Semaine sainte – dernière semaine de Carême – qui commence avec le dimanche des Rameaux, commémore la Cène, la Passion et la mort du Christ sur la Croix. Le Samedi saint au soir et le dimanche de Pâques, les chrétiens célèbrent la Résurrection du Christ.
Un temps de conversion
La durée du Carême – quarante jours sans compter les dimanches – fait en particulier référence aux quarante années passées au désert par le peuple d’Israël entre sa sortie d’Égypte et son entrée en terre promise ; elle renvoie aussi aux quarante jours passés par le Christ au désert (Matthieu 4, 1-11) entre son baptême et le début de sa vie publique. Ce chiffre de quarante symbolise les temps de préparation à de nouveaux commencements.
Le Carême, temps de conversion, repose sur la prière, la pénitence et le partage. La pénitence n’est pas une fin en soi, mais la recherche d’une plus grande disponibilité intérieure. Le partage peut prendre différentes formes, notamment celle du don.
.