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Archive pour janvier 2018

Faire la volonté de Dieu

mardi 23 janvier 2018

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Vous savez que quand nous sommes en état de grâce, Jésus demeure toujours dans notre cœur. Son grand désir est d’être tout pour nous. Il semble que ce soit un rêve trop beau pour être vrai que Jésus si Bon, si Puissant, si Tendre, veuille être notre frère, et cependant, c’est Lui-même qui nous le dit : « Quiconque fait la Volonté de mon Père qui est au Ciel, Je serai pour lui un frère, une sœur, une mère.  » Ce sont les paroles mêmes de Jésus.

Donc, pour arriver au bonheur d’avoir Jésus comme notre frère, notre ami le plus intime, il faut faire la Volonté de son Père. Eh bien ! Quelle est cette Volonté ? D’abord éviter le péché, et, si nous y tombons par faiblesse, en demander pardon aussitôt. Ensuite, faire toutes nos actions pour Lui. Il est si bon qu’Il accepte nos moindres actions faites pour Lui. Vous connaissez vos devoirs ; il reste de les sanctifier en les consacrant à Dieu.

Bienheureux Columba Marmion (1858-1923), abbé
L’union à Dieu dans le Christ d’après les lettres de direction de Dom Marmion (Dom R. Thibaut, Eds DDB, p. 19, rev.)

 

 

 

Le Prince de ce monde est jeté dehors.

lundi 22 janvier 2018

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Les miracles du Christ étaient ordonnés à manifester sa divinité ; or celle-ci devait rester cachée aux démons, sinon le mystère de la Passion en aurait été empêché : « S’ils avaient connu le Seigneur de gloire, ils ne l’auraient pas crucifié » (1Co 2,8). Il semble donc que le Christ ne devait pas faire de miracle sur les démons… Pourtant, le prophète Zacharie avait prédit ces prodiges, en s’écriant : « J’ôterai du pays l’esprit impur » (Za 13,2). En effet, les miracles du Christ étaient des preuves en faveur de la foi qu’il enseignait. Or, par la puissance de sa divinité ne devait-il pas abolir dans les hommes qui allaient croire en lui le pouvoir des démons, selon le mot de saint Jean : « Maintenant, le Prince de ce monde est jeté dehors » ? (Jn 12,31)

Il convenait donc qu’entre autres miracles le Christ délivre des démons les hommes qui en étaient possédés… Par ailleurs, écrit saint Augustin, « le Christ s’est fait connaître aux démons pour autant qu’il l’a voulu ; et il l’a voulu pour autant qu’il l’a fallu…, par certains effets matériels de sa puissance ». À voir ses miracles, le démon en est venu à croire par conjecture que le Christ était Fils de Dieu : « Les démons savaient qu’il était le Christ », dit saint Luc (4,41). S’ils confessaient qu’il était le Fils de Dieu, « c’était par voie de conjecture plutôt que par voie de certitude », remarque saint Bède. Quant aux miracles que le Christ a accomplis en expulsant les démons, il ne les a pas faits pour leur utilité, mais pour celle des hommes, afin qu’ils rendent gloire à Dieu. C’est pourquoi il empêchait les démons de parler de ce qui touche à sa louange. Saint Jean Chrysostome observe : « Il ne convenait pas que les démons s’arrogent la gloire du rôle des apôtres, ni qu’une langue de mensonge prêche le mystère du Christ ».

Saint Thomas d’Aquin (1225-1274), théologien dominicain, docteur de l’Église
Somme théologique (trad. rev. Tournay)

 

 

 

« Ils partirent derrière lui. »

dimanche 21 janvier 2018

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« Jésus leur dit : Venez à ma suite, et je vous ferai devenir pêcheurs d’hommes. » Heureuse mutation de la pêche : Simon et André sont la pêche de Jésus… Ces hommes sont assimilés à des poissons, pêchés par le Christ, avant d’aller eux-mêmes pêcher d’autres hommes. « Et aussitôt, laissant leurs filets, ils le suivirent. » Une foi véritable ne connaît pas de délai ; dès qu’ils l’ont entendu, ils ont cru, l’ont suivi et sont devenus pêcheurs. « Aussitôt, laissant leurs filets. » Je pense qu’à travers ces filets, ce sont tous les vices de la vie de ce monde qu’ils ont quittés…

« Et quelques pas plus loin, il vit Jacques, le fils de Zébédée, et Jean, son frère… Aussitôt, il les appela ; et, laissant leur père dans la barque avec ses employés, ils partirent à sa suite. » On me dira : la foi est audacieuse. Quel indice avaient-ils, quelle marque sublime avaient-ils remarquée pour le suivre dès qu’il les a appelés ? Nous réalisons que de toute évidence quelque chose de divin émanait du regard de Jésus, de l’expression de son visage, qui incitait ceux qui regardaient Jésus à se tourner vers lui… Pourquoi dis-je tout cela ? C’est pour vous montrer que la parole du Seigneur agissait, et qu’à travers le moindre de ses mots, il travaillait à son œuvre : « Lui commanda, eux furent créés » (Ps 148,5) ; avec la même simplicité, lui a appelé, eux ont suivi… : « Écoute, ma fille, regarde et tend l’oreille, oublie ton peuple et la maison de ton père ; alors le roi désirera ta beauté » (Ps 44,11-12).

Écoute bien, frère, et suis la trace des apôtres ; écoute la voix du Sauveur, ignore ton père par la chair, et vois le Père véritable de ton âme et de ton esprit… Les apôtres quittent leur père, quittent leur barque, quittent toutes leurs richesses d’alors ; ils abandonnent le monde et ses innombrables richesses ; ils renoncent à tout ce qu’ils possèdent. Mais ce n’est pas la masse des richesses que Dieu considère, c’est l’âme de celui qui y renonce. Eux qui ont quitté peu de chose auraient tout aussi bien renoncé, le cas échéant, à une grande fortune.

Saint Jérôme (347-420), prêtre, traducteur de la Bible, docteur de l’Église
Homélies sur l’évangile de St Marc ; PL 52, 125-171 (trad. Marc commenté, DDB 1986, p.42s)

 

 

Livré aux hommes et à son Père, le Christ nous nourrit de la Parole et du Pain de vie.

samedi 20 janvier 2018

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Tu m’es témoin, mon Dieu, que rien ne peut me satisfaire, que personne ne peut m’apaiser ; c’est toi seul, mon Dieu, que je désire contempler éternellement. Mais cela n’est pas possible tant que je serai dans ce corps mortel… En attendant, les livres saints seront mes guides, le miroir de ma vie ; et par-dessus tout, ton corps sacré sera mon remède et mon refuge.

Je sais que deux choses me sont ici-bas absolument nécessaires, sans lesquelles cette misérable vie me deviendrait insupportable. Lié aux servitudes de mon corps, j’ai besoin d’aliments et de lumière. C’est pourquoi tu m’as donné ton corps sacré pour soutenir mon corps et mon âme malades, et « Ta parole comme une lampe pour éclairer mes pas » (Ps 118,105). Sans cela, je ne pourrais pas vivre dignement, car la parole de Dieu est la lumière de l’âme, et ton sacrement le pain de vie.

On peut dire aussi que ce sont deux tables dressées parmi les trésors de la sainte Église. L’une est la table de l’autel, qui porte le pain sacré, c’est-à-dire le corps précieux de Jésus Christ ; l’autre est la table de la loi divine, contenant la doctrine éternelle, celle qui enseigne la vraie foi et conduit avec sûreté vers le repos de Dieu.

Je te remercie, ô Créateur et Rédempteur des hommes, qui, pour manifester ton amour au monde entier, nous as préparé ce grand banquet au cours duquel tu donnes en nourriture, non pas le symbole de l’agneau, mais la réalité de ton corps et de ton sang. Banquet sacré où tous les fidèles boivent avec allégresse au calice du salut qui renferme toutes les joies du paradis.

L’Imitation de Jésus Christ, traité spirituel du 15e siècle
Livre IV, ch. 11 (trad. Ravinaud/Driot, Médiaspaul 1984, p. 237)

 

 

 

« Il appela ceux qu’il voulait. »

vendredi 19 janvier 2018

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Ce saint synode, à l’exemple du Concile Vatican I, enseigne avec lui et déclare que Jésus Christ, Pasteur éternel, a édifié la sainte Église en envoyant les apôtres comme lui-même avait été envoyé par le Père et a voulu que leurs successeurs, c’est-à-dire les évêques, soient dans son Église pasteurs jusqu’à la fin des temps. Et afin que l’épiscopat lui-même soit un et sans fissure, il a mis à la tête des autres apôtres le bienheureux Pierre qu’il a établi comme principe et fondement perpétuel autant que visible de l’unité de la foi et de la communion…

Le Seigneur Jésus, après avoir prié le Père, a appelé à lui ceux qu’il voulait et en a nommé douze qu’il prendrait avec lui et qu’il enverrait prêcher le Royaume de Dieu ; et ces apôtres il les a constitués en collège ou corps stable, à la tête duquel il a mis Pierre, choisi parmi eux. Il les a envoyés d’abord aux enfants d’Israël et puis à toutes les nations afin que, revêtus de son autorité, ils fassent de tous les peuples ses disciples, les sanctifient et les gouvernent. Ainsi ils propagent l’Église et, sous la conduite du Seigneur, ils en sont les ministres et les pasteurs, tous les jours jusqu’à la fin du monde. Ils ont été pleinement confirmés dans cette mission le jour de la Pentecôte selon la promesse du Seigneur  : « Vous recevrez une force, celle du Saint-Esprit qui viendra sur vous, et vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre ».

Les apôtres, donc, prêchant partout l’Évangile, qui a été accueilli par les auditeurs sous la motion du Saint-Esprit, ont rassemblé l’Église universelle que le Seigneur avait fondée dans les apôtres et qu’il avait édifiée sur le bienheureux Pierre, leur chef, Jésus Christ étant lui-même la suprême pierre angulaire. La mission divine confiée par le Christ aux apôtres durera jusqu’à la fin des temps, puisque l’Évangile qu’ils doivent prêcher est de tout temps pour l’Église le principe de sa vie entière.

Références bibliques : Jn 20,21 ; Mc 3,13-19 ; Mt 10,1-42 ; Lc 6,13 ; Jn 21,15-17 ; Rm 1,16 ; Mt 28,16-20 ; Mc 16,15 ; Lc 24,45-48 ; Jn 20,21-23 ; Mt 28,20 ; Ac 2,1-36 ; Ac 1,8 ; Mc 16,20 ; Ap 21,14 ; Mt 16,18 ; Ep 2, 20 ; Mt 28,20.

Concile Vatican II
Constitution dogmatique sur l’Église, « Lumen Gentium », § 18-19

 

 

En union de prière, tous les vendredis soir, à la demande de Marie Mère des hommes, de 21h30 à 22h00.

En union de prière, tous les vendredis soir, à la demande de Marie Mère des hommes, de 21h30 à 22h00.

 

 

 

 

« Tous ceux qui souffraient de quelque mal se précipitaient sur lui pour le toucher. »

jeudi 18 janvier 2018

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« Dites à ceux qui ont le cœur troublé : Prenez courage et soyez sans crainte… Dieu viendra lui-même et vous sauvera » (Is 35,4). Cette prophétie s’est réalisée : qu’il me soit donc permis de m’écrier maintenant dans l’allégresse : Réjouissez-vous, enfants d’Adam, réjouissez-vous ; arrière tout découragement ! À la vue de votre faiblesse et de votre impuissance à résister à tant d’ennemis, « bannissez toute frayeur, Dieu lui-même viendra et vous sauvera ». Comment est-il venu lui-même, et vous a-t-il sauvés ? En vous donnant la force nécessaire pour affronter et surmonter tous les obstacles à votre salut. Et comment le Rédempteur vous a-t-il procuré cette force ? En se faisant faible, de fort et tout-puissant qu’il était ; il a pris sur lui notre faiblesse, et nous a communiqué sa force…

Dieu est tout-puissant : « Seigneur, s’écriait Isaïe, qui donc résisterait à la force de ton bras ? » (40,10)… Mais les blessures faites à l’homme par le péché l’avaient tellement affaibli qu’il était incapable de résister à ses ennemis. Qu’est-ce que le Verbe éternel, la Parole de Dieu, a fait ? De fort et tout-puissant, il s’est rendu faible ; il s’est revêtu de la faiblesse corporelle de l’homme pour procurer à l’homme par ses mérites la force d’âme nécessaire…; il s’est fait enfant… Enfin, au terme de sa vie, dans le jardin des Oliviers, il est chargé de liens, dont il ne peut pas se dégager. Dans le prétoire, il est attaché à la colonne pour être flagellé. Puis, la croix sur ses épaules, il tombe souvent sur le chemin, faute de forces. Cloué à la croix, il ne peut pas se délivrer… Sommes-nous faibles ? Mettons notre confiance en Jésus Christ et nous pourrons tout : « Je peux tout en Celui qui me rend fort » disait l’apôtre Paul (Ph 4,13). Je peux tout, non par mes propres forces, mais par celles que m’ont obtenues les mérites de mon Rédempteur.

Saint Alphonse-Marie de Liguori (1696-1787), évêque et docteur de l’Église
5ème Discours pour la neuvaine de Noël (trad. Éds Saint-Paul 1993, p. 76 rev.)

 

 

mercredi 17 janvier 2018

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« On observait Jésus…pour l’accuser. »

mercredi 17 janvier 2018

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À l’heure de la prière, mets-toi en présence de la paix et de l’amour… : ô paix de Dieu qui surpasses tout sentiment (Ph 4,7), plaisante et agréable, douce et préférable à tout, partout où tu pénètres règne une sécurité imperturbable. Toi seule as le pouvoir de mettre un frein à la colère du souverain ; tu ornes le trône du roi par la clémence ; tu illumines le royaume de la gloire par la pitié et la miséricorde. De grâce, prends en main ma cause, à moi le coupable et l’indigent… Voici que déjà le créancier se tient à la porte… il n’est pas prudent pour moi de lui parler, puisque je n’ai pas de quoi payer ma dette. Très doux Jésus, ma paix, combien de temps garderas-tu le silence ?… De  grâce, maintenant du moins parle pour moi, disant ce mot charitable : « Moi, je la rachèterai ». Toi, tu es assurément le refuge de tous les pauvres. Tu ne passes auprès de personne sans lui donner le salut. Toi, jamais tu n’as laissé partir celui qui s’était réfugié près de toi, sans qu’il soit réconcilié…

De grâce, mon amour, mon Jésus, à cette heure de la journée tu as été flagellé pour moi, couronné d’épines, abreuvé pitoyablement de souffrances. Tu es mon vrai roi, hors de toi je ne connais personne. Tu t’es fait l’opprobre des hommes, abject et repoussant comme un lépreux (Is 53,3) jusqu’à ce que la Judée refuse de te reconnaître comme son roi (Jn 19,14-15). Par ta grâce, que moi au moins je te reconnaisse comme mon roi ! Mon Dieu, donne-moi cet innocent, si tendrement aimé, mon Jésus, qui pour moi « a payé » si pleinement « ce qu’il n’avait pas dérobé » (Ps 68,5) ; donne-le moi pour être l’appui de mon âme. Que je le reçoive dans mon cœur ; que par l’amertume de ses douleurs et de sa Passion il réconforte mon esprit…

Sainte Gertrude d’Helfta (1256-1301), moniale bénédictine
Les Exercices, n° 7, Tierce ; SC 127 (trad. SC p. 269 rev.)

 

 

 

« Le sabbat a été fait pour l’homme, et non pas l’homme pour le sabbat. »

mardi 16 janvier 2018

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Il est particulièrement urgent à notre époque de rappeler que le dimanche, le Jour du Seigneur, est aussi le jour du repos par rapport au travail. Nous souhaitons vivement que cela soit reconnu comme tel par la société civile, de sorte qu’il soit possible d’être libre des activités du travail sans être pour autant pénalisé. En effet, les chrétiens, en relation avec la signification du sabbat dans la tradition juive, ont toujours vu également dans le Jour du Seigneur le jour du repos du labeur quotidien.

Cela a un sens précis, constituant une relativisation du travail, qui est ordonné à l’homme : le travail est pour l’homme et non l’homme pour le travail. Il est facile de comprendre la protection qui en découle pour l’homme lui-même, qui est ainsi émancipé d’une forme possible d’esclavage. Comme j’ai eu l’occasion de l’affirmer, « le travail est de première importance pour la réalisation de l’homme et pour le développement de la société, et c’est pourquoi il convient qu’il soit toujours organisé et accompli dans le plein respect de la dignité humaine et au service du bien commun. En même temps, il est indispensable que l’homme ne se laisse pas asservir par le travail, qu’il n’en fasse pas une idole, prétendant trouver en lui le sens ultime et définitif de la vie ». C’est dans le jour consacré à Dieu que l’homme comprend le sens de son existence ainsi que de son travail.

Benoît XVI, pape de 2005 à 2013
Exhortation apostolique « Sacramentum caritatis » § 74 (trad. © Libreria Editrice Vaticana)

 

 

 

Simples

lundi 15 janvier 2018

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(…) Jésus est né dans la pauvreté et la simplicité. Sa mère, Marie, est une femme humble, et Joseph, son époux, un simple artisan. Et les premiers qui pourront contempler le Fils de Dieu fait homme seront aussi des gens simples : les bergers des environs de Bethléem. Cette importance de la simplicité dans la vie de Jésus continuera dans la vie de l’Église et des saints. À Lourdes, la sainte Vierge apparaît à Bernadette, une pauvre jeune fille. À Lisieux, sainte Thérèse, qui n’a pas fait de longues études et qui vit une existence toute simple au carmel, exprimera mieux que personne de profondes vérités théologiques et spirituelles.
Pour recevoir le message de Jésus, pour pouvoir s’approcher de lui et le connaître, il importe donc d’avoir un cœur simple. Une simplicité qu’il est difficile de décrire exactement avec des mots, mais dont on ressent bien ce qu’elle est en contemplant la sainte Vierge, Joseph, les bergers,… L’important n’est au fond pas tellement la condition sociale ou la richesse, mais l’attitude intérieure. Jésus a dit que pour entrer dans le Royaume, il faut ressembler à un enfant. Ne pas se prendre pour quelqu’un d’important, à qui des choses sont dues, qui a droit à de la considération, qui doit maintenir une certaine image de lui-même. Au contraire, il s’agit de se reconnaître comme un enfant, un enfant de notre Père du Ciel, et de nous abandonner dans ses bras.

Extrait de la méditation écrite par Frère Jean Marie Fornerod, LC
« Un coeur simple »
catholique.org 01/12/2015