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« Jean était la lampe. »

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Par la volonté de Dieu, l’homme envoyé pour rendre témoignage au Christ est lui-même si grand dans la grâce, qu’on pouvait le prendre pour le Christ. En effet, « parmi les enfants des femmes, dit le Christ lui-même, il n’en a pas surgi de plus grand que Jean Baptiste » (Mt 11,11). Si personne parmi les hommes n’est plus grand que cet homme, celui qui le dépasse est plus qu’un homme. Grand témoignage que le Christ se rend à lui-même ! Mais à des yeux malades et infirmes, le jour témoigne difficilement de lui-même ; les yeux malades le redoutent, ils ne supportent que la lumière d’une lampe. Voilà pourquoi le Jour, avant de paraître, s’est fait précéder d’une lampe ; cette lumière envoyée dans les cœurs fidèles confondra les cœurs infidèles.

« J’ai préparé une lampe pour mon Christ » dit David, le roi-prophète, dans un psaume (131,17). C’est Dieu qui parle par sa bouche : J’ai préparé Jean pour être le héraut du Sauveur, le précurseur du Juge qui doit venir, l’ami de l’Époux attendu. « J’ai préparé une lampe pour mon Christ. »

Saint Augustin (354-430), évêque d’Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l’Église
Sermon 293, 4 ; PL 38, 1329

 

 

 

 

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