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Le lundi de Pâques

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Toi qui as été pleuré à l’aube
Par les femmes porteuses d’aromates,
Accorde à mon cœur aussi de verser
Des larmes brûlantes à cause de ton ardent amour.
 
Et grâce à la bonne nouvelle de l’ange
Qui clamait du haut du rocher (Mt 28,2),
Fais-moi entendre le son
De la trompette finale annonçant la résurrection.
 
Du tombeau neuf et vierge
Tu es ressuscité avec ton corps né de la Vierge ;
Tu es devenu pour nous les prémices
Et le premier-né d’entre les morts.
 
Et moi que l’Ennemi a lié
Avec le mal du péché corporel,
Daigne me délivrer de nouveau,
Comme tu l’as fait pour les âmes du séjour des morts (1P 3,19).
 
Tu t’es manifesté dans le jardin
À Marie Madeleine,
Mais tu n’as pas permis de s’approcher
À celle qui était encore de la race d’Ève.
 
Manifeste-toi à moi aussi le huitième jour
À la grande et dernière aube ;
Et à ce moment-là veuille permettre
À mon âme indigne de s’approcher de toi.

Saint Nersès Snorhali (1102-1173)

 

 

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