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« Chaque fois que vous mangez ce pain et que vous buvez à cette coupe, vous proclamez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne. » (1Co 11,26)

De même que le Christ a été envoyé par le Père, ainsi lui-même a envoyé ses apôtres, remplis de l’Esprit Saint ; non seulement pour que, prêchant l’Évangile à toute créature, ils annoncent que le Fils de Dieu, par sa mort et sa résurrection, nous a délivrés du pouvoir de Satan et de la mort et nous a transférés dans le royaume de son Père, mais aussi afin qu’ils exercent cette œuvre de salut qu’ils annonçaient, par le sacrifice et les sacrements autour desquels gravite toute la vie liturgique. C’est ainsi que par le baptême les hommes sont greffés sur le mystère pascal du Christ : morts avec lui, ensevelis avec lui, ressuscités avec lui, ils reçoivent l’esprit d’adoption des fils dans lequel nous crions « Abba Père », et ils deviennent ainsi ces vrais adorateurs que cherche le Père. Semblablement, chaque fois qu’ils mangent la Cène du Seigneur, ils annoncent sa mort jusqu’à ce qu’il vienne. (…)

Dans la liturgie terrestre nous participons par un avant-goût à cette liturgie céleste qui se célèbre dans la sainte cité de Jérusalem, à laquelle nous tendons comme des voyageurs, où le Christ siège à la droite de Dieu, comme ministre du sanctuaire et du vrai tabernacle. Avec toute l’armée de la milice céleste, nous chantons au Seigneur l’hymne de gloire ; en vénérant la mémoire des saints, nous espérons partager leur société. Nous attendons comme Sauveur notre Seigneur Jésus Christ, jusqu’à ce que lui-même se manifeste, lui qui est notre vie. Et alors nous serons manifestés avec lui dans la gloire.

Concile Vatican II

(Références bibliques : Mc 16,15 ; Rm 6,4 ; 8,15 ; Jn 4,23 ; 1Co 11,26 ; Ap 21,2 ; He 8,2 ; Col 3,4)

 

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