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« Il vient à eux vers la fin de la nuit en marchant sur la mer. »

Conduis-moi, douce lumière,
Parmi l’obscurité qui m’environne, conduis-moi !
La nuit est sombre, et je suis loin du foyer, conduis-moi !
Garde mes pas ;
Je ne demande pas à voir les scènes éloignées :
Un seul pas est assez pour moi.

Je n’ai pas toujours été ainsi :
Je n’ai pas toujours prié que tu me conduises ;
J’aimais choisir et voir mon chemin, mais maintenant conduis-moi.
J’aimais le jour éclatant, et, malgré mes craintes,
L’orgueil dominait mon vouloir :
Ne te souviens pas des années passées.

Aussi longtemps que ta puissance m’a béni,
Aussi longtemps elle me conduira encore,
À travers landes et marécages, rochers et torrents,
Jusqu’à ce que la nuit s’achève
Et qu’avec ce matin sourient ces visages angéliques
Que j’ai longtemps aimés et perdus pour une heure.

Saint John Henry Newman (1801-1890)

 

 

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