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« Il vaut mieux pour vous que je m’en aille. » (Jn 16,7)

Quand nous voyons que la grâce de Dieu nous soutient moins, qu’elle diminue en nous, nous abandonne presque, gardons-nous de nous décourager. Cette diminution, ce délaissement, sont encore cette grâce, et celle qui nous est le plus utile pour le moment présent. C’est aux yeux de Dieu le moyen le plus efficace pour nous tirer de notre sommeil, de notre langueur, nous faire ouvrir les yeux, nous faire voir que nous avons quitté la bonne voie, que nous marchons à notre perte.

Loin de nous décourager, remercions-le profondément de nous ouvrir ainsi les yeux, et mettons-nous à faire sérieusement notre examen de conscience, à examiner nos infidélités, à voir les moyens de ne plus les commettre, et veillons sur nous, prenons de bonnes résolutions et efforçons-nous de les exécuter. Prions Dieu, demandons-lui de nous rendre ses grâces, promettons-lui d’y être plus fidèles à l’avenir que par le passé, et pleins d’humilité, de vigilance, de bon désir, commençons une nouvelle vie.

Si nous faisons cela, la grâce divine nous sera rendue avec plus d’abondance que par le passé, et cette soustraction momentanée de l’aide de Dieu aura été ce qu’elle devait être dans son intention, une source de plus grands biens, un moyen très efficace de nous convertir.

Bienheureux Charles de Foucauld (1858-1916)

 

 

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