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« Que tous, ils soient un. »

Il n’y a pas de véritable œcuménisme sans conversion intérieure. En effet, c’est du renouveau de l’esprit (Ep 4,23), du renoncement à soi-même et d’une libre effusion de charité que naissent et mûrissent les désirs de l’unité… Que les tous fidèles se souviennent donc qu’ils feront progresser l’union des chrétiens, bien plus, qu’ils la réaliseront, dans la mesure où ils s’appliqueront à vivre plus purement selon l’Évangile. En effet, plus leur communion avec le Père, le Verbe et l’Esprit Saint sera étroite, plus ils pourront rendre intime et facile le développement de la fraternité mutuelle.

Cette conversion du cœur et cette sainteté de vie, unies aux prières publiques et privées pour l’unité des chrétiens, doivent être regardées comme l’âme de tout le mouvement œcuménique et peuvent être appelées à bon droit œcuménisme spirituel.

C’est déjà un usage pour les catholiques de se réunir souvent pour prier pour l’unité de l’Église, que le Sauveur lui-même, la veille de sa mort, a adressée de façon suppliante à son Père : « Que tous, ils soient un » (Jn 17,21). Dans certaines circonstances particulières, par exemple à l’occasion de réunions de prières prévues « pour l’unité » et lors des réunions œcuméniques il est permis, bien plus, il est souhaitable que les catholiques s’associent avec les frères séparés pour prier. Des prières communes de ce genre sont assurément un moyen très efficace pour demander la grâce de l’unité et constituent une expression authentique des liens par lesquels les catholiques demeurent unis avec les frères séparés : « Là, en effet, où deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis au milieu d’eux » (Mt 18,20).

Concile Vatican II

 

 

 

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