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Fête de la Croix Glorieuse

Celui-ci a été crucifié pour nos fautes – réellement –. Que si tu veux le nier, ce lieu illustre te confond, ce bienheureux Golgotha où justement nous voici rassemblés en raison de celui qui y fut crucifié. Ajoute que du bois de la croix divisé en fragments, toute la terre est désormais remplie. Or il a été crucifié non pas pour des fautes personnelles, mais afin que nous soyons délivrés, nous, de nos fautes à nous. Et il a été alors méprisé par les hommes, et, en tant qu’homme, souffleté ; mais il a été, en tant que Dieu, reconnu par la création : car le soleil, à la vue de son Maître outragé, s’éclipsa en tremblant, incapable de supporter ce spectacle. (…)

Ne rougissons pas de la croix du Christ ; même si un autre la cache, toi marque-la apparemment sur ton front afin que les démons à la vue de ce signe royal s’enfuient au loin, terrifiés. Trace ce signe au moment de manger et de boire, de t’asseoir, de te lever, de parler, de marcher, bref en toute action. Car celui qui a été crucifié ici, est en haut dans les cieux.

Si en effet, après sa crucifixion et son ensevelissement, il est resté dans la tombe, nous aurions à rougir ; bien au contraire, crucifié sur notre Golgotha, il s’est, de la montagne du Levant, du mont des Oliviers, élevé dans le ciel. En effet, descendu de notre terre aux enfers et remonté ensuite vers nous, il est monté encore de chez nous dans le ciel, tandis que le Père l’acclamait en disant : « Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que je fasse de tes ennemis un escabeau sous tes pieds » (Ps 109,1).

Saint Cyrille de Jérusalem (313-350)

 

 

 

 

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