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Neuvaine au Précieux Sang – Huitième jour

Précieux sang

Lecture du 8ème jour, Hébreux 9, 11-28 :

Le Christ, lui, survenu comme grand prêtre des biens à venir, traversant la tente plus grande et plus parfaite qui n’est pas faite de main d’homme, c’est-à-dire qui n’est pas de cette création, entra une fois pour toutes dans le sanctuaire, non pas avec du sang de boucs et de jeunes taureaux, mais avec son propre sang, nous ayant acquis une rédemption éternelle. Si en effet du sang de boucs et de taureaux et de la cendre de génisse, dont on asperge ceux qui sont souillés, les sanctifient en leur procurant la pureté de la chair, combien plus le sang du Christ, qui par un Esprit éternel s’est offert lui-même sans tache à Dieu, purifiera-t-il notre conscience des oeuvres mortes pour que nous rendions un culte au Dieu vivant.
Voilà pourquoi il est médiateur d’une nouvelle alliance, afin que, sa mort ayant eu lieu pour racheter les transgressions de la première alliance, ceux qui sont appelés reçoivent l’héritage éternel promis. Car là où il y a testament, il est nécessaire que la mort du testateur soit constatée. Un testament, en effet, n’est valide qu’à la suite du décès, puisqu’il n’entre jamais en vigueur tant que vit le testateur. De là vient que même la première alliance n’a pas été inaugurée sans effusion de sang. Effectivement, lorsque Moïse eut promulgué au peuple entier chaque prescription selon la teneur de la Loi, il prit le sang des jeunes taureaux et des boucs, avec de l’eau, de la laine écarlate et de l’hysope, et il aspergea le livre lui-même et tout le peuple en disant : Ceci est le sang de l’alliance que Dieu a prescrite pour vous. Puis, de la même manière, il aspergea de sang la Tente et tous les objets du culte. D’ailleurs, selon la Loi, presque tout est purifié par le sang, et sans effusion de sang il n’y a point de rémission.
Il est donc nécessaire, d’une part que les copies des réalités célestes soient purifiées de cette manière, d’autre part que les réalités célestes elles-mêmes le soient aussi, mais par des sacrifices plus excellents que ceux d’ici-bas. Ce n’est pas, en effet, dans un sanctuaire fait de main d’homme, dans une image de l’authentique, que le Christ est entré, mais dans le ciel lui-même, afin de paraître maintenant devant la face de Dieu en notre faveur. Ce n’est pas non plus pour s’offrir lui-même à plusieurs reprises, comme fait le grand prêtre qui entre chaque année dans le sanctuaire avec un sang qui n’est pas le sien, car alors il aurait dû souffrir plusieurs fois depuis la fondation du monde. Or c’est maintenant, une fois pour toutes, à la fin des temps, qu’il s’est manifesté pour abolir le péché par son sacrifice. Et comme les hommes ne meurent qu’une fois, après quoi il y a un jugement, ainsi le Christ, après s’être offert une seule fois pour enlever les péchés d’un grand nombre, apparaîtra une seconde fois – hors du péché – à ceux qui l’attendent, pour leur donner le salut.

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Commentaire : Ce texte nous rappelle l’historique des deux Alliances (ancienne et nouvelle) et les ordonnances liées au culte : il fallait un sacrificateur, une victime expiatoire et le sang de cette victime (un agneau sans tache, un agneau sans défaut). C’est par le Sang de Jésus, et non par le sang des taureaux et des boucs, que nous avons été rachetés ; c’est par Son propre Sang que le Christ est entré une fois pour toutes dans le Saint des Saints, après avoir acquis une rédemption éternelle.
Jésus est à la fois le sacrificateur et la victime. Il est le seul Sacrificateur saint qui peut entrer dans le Saint des Saints, car Il est Homme et Dieu, c’est Lui seul qui pouvait être l’Agneau sans tache ; il fallait que cet homme soit pur et sans péché.
L’unique solution ne pouvait venir que de Jésus, le seul homme saint, car il est Dieu. Voici l’Homme ! C’est Lui, l’unique Agneau sans tache et sans défaut, qui pouvait enlever le péché du monde. Par amour pour nous et par obéissance à Son Père, Il se livre en sacrifice.
La Bible dit :  » C’est pourquoi Christ, entrant dans le monde, dit: Tu n’as voulu ni sacrifices ni offrandes, mais tu m’as formé un corps. Tu n’as agréé ni holocaustes ni sa-crifices pour le péché, alors j’ai dit : « Voici, je viens pour faire, ô Dieu, ta volonté. » Il abolit ainsi la première loi pour établir la seconde. » (Hébreux 10, 5-9 et Psaume 40, 7-9)

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