ACCUEIL

Archive pour le mot-clef ‘St Jean-Paul 2’

Fête de sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix (Édith Stein), vierge et martyre, copatronne de l’Europe

mardi 9 août 2016

edithstein

Chers frères et sœurs, parce qu’elle était juive, Edith Stein fut déportée avec sa sœur Rosa et de nombreux autres juifs des Pays-Bas dans le camp de concentration d’Auschwitz, où elle trouva la mort avec eux dans les chambres à gaz. Nous évoquons aujourd’hui la mémoire de chacun d’eux, avec un profond respect. Quelques jours avant sa déportation, à la possibilité qui lui était offerte de sauver sa vie, elle avait répondu : « Ne le faites pas ! Pourquoi devrait-on faire pour moi une exception ? Il est tout à fait juste de ne pas tirer avantage de mon baptême. Si je ne peux pas partager le sort de mes frères et sœurs, dans un certain sens ma vie est détruite ».

Quand nous célébrerons désormais chaque année la mémoire de la nouvelle sainte, nous devrons nous souvenir de la Shoah, ce programme barbare d’anéantissement d’un peuple qui coûta la vie à des millions de frères et de sœurs juifs. « Que le Seigneur fasse pour eux rayonner son visage et leur apporte la paix » (Nb 6,25-26). Pour l’amour de Dieu et des hommes, j’élève une fois encore une imploration chargée d’inquiétude : que jamais plus ne se répète une telle action criminelle contre aucun groupe ethnique, aucun peuple, aucune race, en aucun lieu de la terre ! C’est un cri que j’adresse à tous les hommes et femmes de bonne volonté ; à tous ceux qui croient en un Dieu éternel et juste ; à tous ceux qui se sentent unis au Christ, Verbe de Dieu incarné. Nous devons tous être solidaires : c’est la dignité humaine qui est en jeu. Il n’existe qu’une seule famille humaine.

Saint Jean-Paul II (1920-2005), pape
Homélie pour la canonisation de Ste Thérèse-Bénédicte de la Croix (Edith Stein), 11/10/98 (trad. DC 2192, p.954)

 

 

Sainte Brigitte de Suède, co-patronne de l’Europe

samedi 23 juillet 2016

ste-brigitte1

La foi chrétienne a façonné la culture du continent européen et a été mêlée de façon inextricable à son histoire, au point que celle-ci serait incompréhensible sans référence aux événements qui ont caractérisé d’abord la grande période de l’évangélisation, puis les longs siècles au cours desquels le christianisme, malgré la douloureuse division entre l’Orient et l’Occident, s’est affirmé comme la religion des Européens eux-mêmes…

La route vers l’avenir ne peut pas ne pas tenir compte de ce fait ; les chrétiens sont appelés à en prendre une conscience renouvelée afin d’en montrer les potentialités permanentes. Ils ont le devoir d’apporter à la construction de l’Europe une contribution spécifique, qui aura d’autant plus de valeur et d’efficacité qu’ils sauront se renouveler à la lumière de l’Évangile. Ils se feront alors les continuateurs de cette longue histoire de sainteté qui a traversé les diverses régions de l’Europe au cours de ces deux millénaires, où les saints officiellement reconnus ne sont que les sommets proposés comme modèles pour tous. Il y a en effet d’innombrables chrétiens qui, par leur vie droite et honnête, animée par l’amour de Dieu et du prochain, ont atteint, dans les vocations consacrées et laïques les plus diverses, une sainteté véritable et largement diffusée, même si elle était cachée. L’Église ne doute pas que ce trésor de sainteté soit précisément le secret de son passé et l’espérance de son avenir…

C’est pourquoi, complétant ce que j’ai fait quand j’ai déclaré co-patrons de l’Europe, aux côtés de saint Benoît, deux saints du premier millénaire, les frères Cyrille et Méthode, pionniers de l’évangélisation de l’Orient, j’ai pensé compléter le cortège des patrons célestes par trois figures également emblématiques de moments cruciaux du deuxième millénaire qui touche à sa fin : sainte Brigitte de Suède, sainte Catherine de Sienne, sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix. Trois grandes saintes, trois femmes qui, à des époques différentes –- deux au cœur du Moyen Âge et une en notre siècle –- se sont signalées par l’amour actif de l’Église du Christ et le témoignage rendu à sa croix.

Saint Jean-Paul II (1920-2005), pape
Motu proprio « Spes aedificandi » 01/10/1999 (trad. © copyright Libreria Editrice Vaticana)

 

 

 

St Benoît de Nursie, Patron de l’Europe (480-547)

lundi 11 juillet 2016

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 19,27-29.
Pierre prit la parole et dit à Jésus : « Voici que nous avons tout quitté pour te suivre : quelle sera donc notre part ? »
Jésus leur déclara : « Amen, je vous le dis : lors du renouvellement du monde, lorsque le Fils de l’homme siégera sur son trône de gloire, vous qui m’avez suivi, vous siégerez vous aussi sur douze trônes pour juger les douze tribus d’Israël.
Et celui qui aura quitté, à cause de mon nom, des maisons, des frères, des sœurs, un père, une mère, des enfants, ou une terre, recevra le centuple, et il aura en héritage la vie éternelle.

San_Benedetto_da_Norcia_AE

Saint Benoît a su interpréter avec perspicacité et de manière certaine les signes des temps de son époque, quand il a écrit sa règle dans laquelle l’union de la prière et du travail devenait pour ceux qui l’acceptaient le principe de l’aspiration à l’éternité : « Ora et labora, prie et travaille »… En lisant les signes des temps, Benoît a vu qu’il était nécessaire de réaliser le programme radical de la sainteté évangélique…dans une forme ordinaire, dans les dimensions de la vie quotidienne de tous les hommes. Il était nécessaire que « l’héroïque » devienne normal, quotidien, et que le normal et le quotidien deviennent héroïques. De cette manière, père des moines, législateur de la vie monastique en Occident, il est devenu également le pionnier d’une nouvelle civilisation. Partout où le travail humain conditionnait le développement de la culture, de l’économie, de la vie sociale, il lui ajoutait le programme bénédictin de l’évangélisation qui unissait le travail à la prière et la prière au travail…

En notre époque saint Benoît est le patron de l’Europe. Il l’est non seulement en considération de ses mérites particuliers envers ce continent, envers son histoire et sa civilisation. Il l’est aussi en considération de la nouvelle actualité de sa figure à l’égard de l’Europe contemporaine. On peut détacher le travail de la prière et en faire l’unique dimension de l’existence humaine. L’époque d’aujourd’hui porte en elle cette tendance… On a l’impression d’une priorité de l’économie sur la morale, d’une priorité du matériel sur le spirituel. D’une part, l’orientation presque exclusive vers la consommation des biens matériels enlève à la vie humaine son sens le plus profond. D’autre part, dans de nombreux cas, le travail est devenu une contrainte aliénante pour l’homme…et presque malgré lui, il se détache de la prière, enlevant à la vie humaine sa dimension transcendante…

On ne peut pas vivre pour l’avenir sans comprendre que le sens de la vie est plus grand que ce qui n’est que matériel et passager, que ce sens est au-dessus de ce monde-ci. Si la société

Saint Jean-Paul II (1920-2005), pape
Discours à Nursie, Italie 23/3/80 (trad. DC n° 1784 20/04/80)

 

 

« Que votre paix vienne sur cette maison. »

jeudi 7 juillet 2016

001.jean-paul-ii

Depuis le 11 septembre 2001, dans le monde entier l’humanité a pris conscience, avec une intensité nouvelle, de la vulnérabilité de chacun et elle a commencé à envisager l’avenir avec un sentiment jusqu’alors inconnu de peur profonde. Face à ce sentiment, l’Église désire témoigner de son espérance, fondée sur la conviction que le mal, le « mysterium iniquitatis », le mystère de l’impiété (2Th 2,7), n’a pas le dernier mot dans les vicissitudes humaines. L’histoire du salut, racontée dans la sainte Écriture, projette une lumière intense sur toute l’histoire du monde, montrant que celle-ci est toujours accompagnée par la sollicitude miséricordieuse et providentielle de Dieu, qui connaît les chemins permettant d’atteindre les cœurs les plus endurcis et de tirer de bons fruits même d’une terre aride et inféconde.

Telle est l’espérance qui soutient l’Église… : avec la grâce de Dieu, le monde, où le pouvoir du mal semble une fois encore l’emporter, sera réellement transformé en un monde où les aspirations les plus nobles du cœur humain pourront être satisfaites, un monde où prévaudra la vraie paix.

Ce qui est récemment advenu, avec les sanglants épisodes rappelés ci-dessus, m’a poussé à reprendre une réflexion qui bien souvent jaillit du plus profond de mon cœur au souvenir d’événements historiques qui ont marqué ma vie, spécialement au cours de mes jeunes années. Les souffrances indicibles des peuples et des individus, et parmi eux beaucoup de mes amis et de personnes que je connaissais, causées par les totalitarismes nazi et communiste, ont toujours suscité en moi des interrogations et ont stimulé ma prière. Bien des fois, je me suis attardé à réfléchir à la question : quel est le chemin qui conduit au plein rétablissement de l’ordre moral et social qui est violé de manière aussi barbare ? La conviction à laquelle je suis parvenu en réfléchissant et en me référant à la révélation biblique est qu’on ne rétablit pleinement l’ordre brisé qu’en harmonisant entre eux la justice et le pardon. Les piliers de la véritable paix sont la justice et cette forme particulière de l’amour qu’est le pardon.

Saint Jean-Paul II (1920-2005), pape
Message pour la Journée mondiale de la Paix 2002, §1-2 (trad. © copyright Libreria Editrice Vaticana)

 

 

 

 

 

 

« Priez le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers. »

dimanche 3 juillet 2016

jean paul ii

Père saint, source intarissable de l’existence et de l’amour,
qui montres dans l’homme vivant la splendeur de ta gloire,
et qui déposes dans son cœur la semence de ton appel,
fais que personne, par notre négligence, n’ignore ou ne perde ce don,
mais que tous puissent marcher avec grande générosité
vers la réalisation de ton Amour.

Seigneur Jésus, qui durant ton pèlerinage sur les routes de la Palestine,
as choisi et appelé les apôtres
et leur as confié la tâche de prêcher l’Évangile,
de paître les fidèles, de célébrer le culte divin,
fais que, aujourd’hui aussi, ton Église ne manque pas
de prêtres saints qui portent à tous
les fruits de ta mort et de ta résurrection.

Esprit Saint, toi qui sanctifies l’Église
avec l’effusion constante de tes dons,
mets dans le cœur des appelé(e)s à la vie consacrée
une passion intime et forte pour le Règne,
afin qu’avec un « oui » généreux et inconditionné
ils mettent leur existence au service de l’Évangile.

Vierge très Sainte, toi qui sans hésiter
t’es offerte toi-même au Tout-Puissant
pour la réalisation de son dessein de salut,
suscite la confiance dans le cœur des jeunes
afin qu’il y ait toujours des pasteurs zélés,
qui guident le peuple chrétien sur la voie de la vie,
et des âmes consacrées capables de témoigner
par la chasteté, la pauvreté et l’obéissance,
de la présence libératrice de ton Fils ressuscité.
Amen.

Saint Jean-Paul II (1920-2005), pape
Message pour la 38ème Journée de prière pour les vocations, 06/05/2001 (trad. © copyright Libreria Editrice Vaticana)

 

 

« Si le monde a de la haine contre vous, sachez qu’il en a eu d’abord contre moi. »

samedi 30 avril 2016

yoga - beach meditation

« Celui qui aime sa vie la perd ; celui qui s’en détache en ce monde la garde pour la vie éternelle » (Jn 12,25). Il s’agit là d’une vérité que le monde contemporain refuse souvent et méprise, car il fait de l’amour de soi le critère suprême de l’existence. Mais les témoins de la foi [du vingtième siècle] n’ont considéré ni leur propre avantage, ni leur bien-être, ni même leur survie comme des valeurs supérieures à la fidélité à l’Évangile. Malgré leur faiblesse, ils ont opposé une résistance vigoureuse au mal. Dans leur fragilité a resplendi la force de la foi et de la grâce du Seigneur.

L’héritage précieux que ces témoins courageux nous ont laissé est un patrimoine commun à toutes les Églises et à toutes les Communautés ecclésiales… L’œcuménisme le plus convaincant est celui des martyrs et des témoins de la foi ; il indique aux chrétiens du vingt et unième siècle la voie de l’unité. C’est l’héritage de la croix vécu à la lumière de Pâques, héritage qui enrichit et soutient les chrétiens à mesure qu’ils avancent dans le nouveau millénaire…

Dans le siècle et dans le millénaire qui s’avance, puisse la mémoire de ces frères et de ces sœurs rester vivante ! Mieux encore, puisse-t-elle grandir ! Qu’elle soit transmise de génération en génération, afin d’être semence féconde d’un profond renouveau chrétien ! Qu’elle soit gardée comme un trésor d’une insigne valeur pour les chrétiens du nouveau millénaire et qu’elle soit levain pour parvenir à la pleine communion de tous les disciples du Christ ! … Je prie le Seigneur pour que la nuée de témoins qui nous entourent (He 12,1) nous aide, nous tous croyants, à exprimer notre amour pour le Christ avec un courage égal au leur ; par celui qui demeure vivant dans son Église, aujourd’hui comme hier, demain et toujours !

Saint Jean-Paul II (1920-2005), pape
Homélie lors de la commémoration œcuménique des témoins de la foi du 20ème siècle, 7/5/00 (trad. © Libreria Editrice Vaticana)

 

 

 

 

 

 

Sainte Catherine de Sienne : une vie mystique et une vie d’action

vendredi 29 avril 2016

Ste Catherine

Quand Catherine voit le jour en 1347, la situation en Italie et en Europe est devenue très difficile. Déjà s’annonçait la peste noire, qui devait semer la dévastation ; la société était troublée par la Guerre de Cent Ans et des invasions de mercenaires ; les papes avaient dû quitter Rome pour Avignon ; le schisme d’Occident allait se prolonger jusqu’en 1417. Fille d’un teinturier, Catherine prend très rapidement conscience des besoins du monde qui l’entoure. Attirée par la forme de vie apostolique des dominicains, elle demande à être agrégée au tiers ordre (on appelait ces pieuses femmes les « Mantellate »). Celles-ci n’étaient pas des religieuses à proprement parler et ne vivaient pas la vie commune, mais elles portaient la robe blanche et le manteau noir des frères prêcheurs…

Catherine était entourée d’une foule bigarrée de disciples, de toute classe sociale et de toute origine. Elle les attirait par la pureté de sa foi et par la liberté de son acceptation de la parole de Dieu, sans adoucissement ni compromis… Elle atteignit le sommet de son progrès intérieur par les noces spirituelles… ; on aurait donc pu penser que sa vie s’écoulerait dans la solitude et dans la contemplation. Mais Dieu, au contraire, l’avait attachée à lui pour qu’elle lui soit unie dans l’œuvre de son Royaume… Le dessein du Christ était de la lier étroitement à lui par « l’amour du prochain », c’est-à-dire aussi bien par la douceur des liens de l’âme que par les travaux extérieurs ; ce fut ce que l’on a appelé « la mystique sociale »…

Après s’être appliquée à la conversion de pécheurs individuels, elle passa à la réconciliation de personnes ou de familles opposées par de mauvaises querelles, puis à la pacification des villes ou des États… L’impulsion intérieure du Maître divin lui ouvrit pour ainsi dire une humanité de surcroît. C’est ainsi que cette humble fille d’artisan, illettrée, pratiquement sans études et sans culture, eut l’intelligence des besoins de son temps au point de dépasser les limites de sa cité et d’atteindre une dimension mondiale par son action.

Saint Jean-Paul II (1920-2005), pape
Lettre apostolique pour le 6e centenaire de la mort de Ste Catherine de Sienne (trad. DC n°1793 du 5/10/1980, p. 851 © Libreria Editrice Vaticana)

 

 

 

 

La primauté de la vie intérieure chez Saint Joseph

samedi 19 mars 2016

St_Joseph

Le climat de silence qui accompagne tout ce qui se réfère à la figure de Joseph s’étend aussi à son travail de charpentier dans la maison de Nazareth. Toutefois, c’est un silence qui révèle d’une manière spéciale le profil intérieur de cette figure. Les évangiles parlent exclusivement de ce que « fit » Joseph ; mais ils permettent de découvrir dans ses actions, enveloppées de silence, un climat de profonde contemplation. Joseph était quotidiennement en contact avec le mystère « caché depuis les siècles » (Col 1,26), qui « établit sa demeure » (Jn 1,14) sous son toit. Cela explique par exemple pourquoi sainte Thérèse d’Avila, la grande réformatrice du Carmel contemplatif, s’est faite la promotrice du renouveau du culte rendu à saint Joseph dans la chrétienté occidentale.

Le sacrifice absolu que Joseph a fait de toute son existence aux exigences de la venue du Messie dans sa maison trouve son juste motif « dans son insondable vie intérieure, d’où lui viennent des ordres et des réconforts tout à fait particuliers et d’où découlent pour lui la logique et la force, propres aux âmes simples et transparentes, des grandes décisions, comme celle de mettre aussitôt à la disposition des desseins divins sa liberté, sa vocation humaine légitime, son bonheur conjugal, acceptant la condition, la responsabilité et le poids de la famille et renonçant, au profit d’un amour virginal incomparable, à l’amour conjugal naturel qui la constitue et l’alimente » (Pape Paul VI).

Cette soumission à Dieu, qui est promptitude de la volonté à se consacrer à tout ce qui concerne son service, n’est autre que l’exercice de la dévotion qui constitue une des expressions de la vertu de religion [selon S. Thomas d’Aquin].

Saint Jean-Paul II (1920-2005), pape
Exhortation apostolique « Redemptoris custos », 25-26 (trad. © copyright Libreria Editrice Vaticana)

 

 

 

 

 

 

Prier, veiller, prier, annoncer avec internet

lundi 1 février 2016

Like- Blue internet background (Global and Communication concept)

En 2000 ans, les apôtres, envoyés par le Christ et guidés par l’Esprit Saint, ont porté la Bonne Nouvelle aux cinq continents. Au XXIe siècle, nous sommes appelés à être les évangélisateurs du sixième continent: Internet. Quelques conseils pour bien s’y prendre !

La prière est le début de la mission, dans la rue aussi bien que sur Internet : prions pour la conversion de tous les internautes ! Vous pouvez lire l’Evangile au quotidien , méditer l’Evangile du jour avec Catholique.org, visiter quotidiennement notre blog et notre page Facebook ou suivre une retraite en ligne avec les dominicains. Pourquoi ne pas aussi se déconnecter 15 minutes et sortir son chapelet de sa poche car « Si le Seigneur ne bâtit la maison, les bâtisseurs travaillent en vain » (Psaume 126).

« Veillez et priez » . Le commandement du Christ au soir de sa Passion vaut pour les missionnaires du Net. Combien d’articles, de vidéos, lisons-nous, voyons-nous, les yeux fatigués et la conscience éteinte ? Soyez des internautes avertis. Contactez la rédaction quand un article insulte notre foi, signez des pétitions, signalez les photos et les vidéos abusives sur Youtube et Facebook. Ne restez pas indifférents. « Si le Seigneur ne garde la ville, c’est en vain que veillent les gardes. » (Psaume 126)

« N’ayez pas peur! » nous crie encore Jean Paul II. Annoncez le royaume de Dieu sur Internet ! Créez votre blog ou votre site. Mettez vos talents au service du site Internet de votre paroisse. Ecrivez la page de votre saint préféré sur Wikipédia. Aussi, prenez le temps de répondre aux commentaires sur d’autres sites et blogs pour défendre la Vérité. Engagez vos amis sur Facebook en participant à leurs débats de vie qui sont des débats de foi !

Saint Paul nous exhorte (Ephésiens 4, 2) : « en toute humilité et douceur, avec patience, encouragez-vous les uns les autres avec charité ». Sur Internet, il suffit d’utiliser les boutons de partage en un clic pour diffuser un article ou une vidéo. Pensez aussi à écrire à l’auteur d’un article courageux, ou à l’auteur d’une belle vidéo chrétienne. Ecrivez des mails et encouragez vos prêtres, vos pasteurs, vos communautés. Avec Internet, c’est gratuit, allez-y !

catholique.org, évangélisation

Fête de la Sainte Famille de Jésus, Marie et Joseph

dimanche 27 décembre 2015

sagrada_fam_lia6

Cette année, mon message de Noël s’adresse surtout aux familles. Au terme de l’année qui leur est particulièrement consacrée, notre pensée revient au mystère de la Sainte Famille… Jésus prie le Père des cieux pour que tous soient un. Cette prière est venue sur ses lèvres la veille de sa Passion ; mais il la porte déjà en lui depuis sa naissance : « Père, fais ‘ qu’ils soient un comme nous sommes un ‘ » (Jn 17,11). À ce moment-là, ne priait-il pas aussi pour l’unité des familles humaines ?

Il est vrai qu’il priait d’abord pour l’unité de l’Église ; mais la famille, soutenue par un sacrement spécifique, est une cellule vitale de l’Église et elle est même, selon l’enseignement des Pères, une petite Église domestique. Jésus a donc prié depuis sa venue dans le monde pour que ceux qui croient en lui expriment leur communion à partir de l’unité profonde de leurs familles, une unité qui faisait d’ailleurs partie « depuis le commencement » (Mt 19,4) du dessein de Dieu pour l’amour conjugal qui est à l’origine de la famille… Lui qui a fait le « don désintéressé de lui-même » en venant dans ce monde, il a prié pour que tous les hommes, en fondant une famille, fassent pour son bien le don réciproque et désintéressé d’eux-mêmes : maris et femmes, parents et enfants, et toutes les générations qui composent la famille, chacun apportant son propre don particulier.

Famille, Sainte Famille — famille si étroitement unie au mystère que nous contemplons au jour de la naissance du Seigneur, guide par ton exemple les familles de toute la terre !… Fils de Dieu, venu parmi nous dans la chaleur d’une famille, accorde à toutes les familles de grandir dans l’amour et de contribuer au bien de toute l’humanité… Apprends-leur à renoncer pour cela à l’égoïsme, au mensonge, à la recherche effrénée du profit personnel. Aide-les à développer les ressources immenses du cœur et de l’intelligence, qui croissent quand c’est toi qui les inspires.

Saint Jean-Paul II (1920-2005), pape
Message de Noël, 25 décembre 1994 (trad. Osservatore Romano)

 

91814087_o