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Archive pour le mot-clef ‘Avent’

Prier quinze minutes pour le monde

samedi 7 décembre 2013

Bougie nuit

C’est le jour et il est l’heure.
Monter sur le pont,
prendre mon quart.
Prendre mon quart pour veiller sur le monde,
quinze minutes.
Le monde dort, lourd dans son sommeil, sourd aux appels de l’amour.
Le monde dort sur ses souffrances et ses illusions.
J’allume la frêle lumière de ma prière comme un petit phare dans la nuit.
D’autres lucioles brillent sur la mer au loin,
nous sommes dix, ou vingt, ou mille, là, juste en ce moment, à prier au cœur du monde.
Je suis à ma place, je fais ce qu’il y a à faire,
j’ai pris mon quart de veille et je le tiens.
Et puis je me retire,
je retourne à mes activités.
J’ai fait ma part,
silencieuse, anonyme,
sans trop savoir si mon travail est bon, sans trop comprendre.
J’ai fait ce que le capitaine du bateau a dit de faire.
Confiance tranquille.
Et la terre tourne lentement
et lentement s’allument à leur tour d’autres lanternes,
au cœur du monde, au rythme des fuseaux horaires.
Etincelles qui cherchent à réchauffer la vie des hommes,
à attiser leur espérance.

Apostolat de la Prière
Avec le réseau mondial de la prière 
www.apostolat-priere.org

 

vendredi 6 décembre 2013

« Leurs yeux s’ouvrirent. »

jeudi 5 décembre 2013

Layout 1La lumière de la foi (lumen fidei) : Par cette expression, la tradition de l’Église a désigné le grand don apporté par Jésus, qui, dans l’Évangile de Jean, se présente ainsi : « Moi, lumière, je suis venu dans le monde, pour que quiconque croit en moi ne demeure pas dans les ténèbres » (Jn 12,46). Saint Paul aussi s’exprime en ces termes : « Le Dieu qui a dit : ‘ Que des ténèbres resplendisse la lumière ’, est celui qui a resplendi dans nos cœurs » (2Co 4,6)…

La lumière de la foi possède un caractère singulier, étant capable d’éclairer toute l’existence de l’homme. Pour qu’une lumière soit aussi puissante, elle ne peut pas provenir de nous-mêmes, elle doit venir d’une source plus originaire, elle doit venir, en définitive, de Dieu. La foi naît de la rencontre avec le Dieu vivant, qui nous appelle et nous révèle son amour, un amour qui nous précède et sur lequel nous pouvons nous appuyer pour être solides et construire notre vie. Transformés par cet amour nous recevons des yeux nouveaux, nous faisons l’expérience qu’en lui se trouve une grande promesse de plénitude et le regard de l’avenir s’ouvre à nous.

La foi que nous recevons de Dieu comme un don surnaturel, apparaît comme une lumière pour la route, qui oriente notre marche dans le temps. D’une part, elle procède du passé, elle est la lumière d’une mémoire de fondation, celle de la vie de Jésus, où s’est manifesté son amour pleinement fiable, capable de vaincre la mort. En même temps, cependant, puisque le Christ est ressuscité et nous attire au-delà de la mort, la foi est lumière qui vient de l’avenir, qui entrouvre devant nous de grands horizons et nous conduit au-delà de notre moi isolé vers l’ampleur de la communion. Nous comprenons alors que la foi n’habite pas dans l’obscurité ; mais qu’elle est une lumière pour nos ténèbres… Je voudrais parler de cette lumière de la foi, afin qu’elle grandisse pour éclairer le présent jusqu’à devenir une étoile qui montre les horizons de notre chemin, en un temps où l’homme a particulièrement besoin de lumière.

Pape François
Encyclique « Lumen fidei / La Lumière de la foi », §1, 4 (trad. © Libreria Editrice Vaticana)

 

 

 

Premier Dimanche de l’Avent (année A)

dimanche 1 décembre 2013

Veillez donc ! Durant quatre dimanches d’Avent, l’Église dirige notre regard vers un événement tout proche : Dieu va nous donner un Sauveur ! Mais cet événement, parce qu’il est “l’avènement” du Messie, doit être préparé : “Veillez”, dit Jésus.

Dans le Calendrier liturgique catholique, le temps de l’Avent est constitué de 4 semaines, commençant chacune par un dimanche dont les noms traditionnels correspondent aux premiers mots de l’Antienne d’ouverture :

  • Premier dimanche de l’Avent : Ad Te levavi… (= Vers Toi, Seigneur, j’élève mon âme)
  • Deuxième dimanche de l’Avent : Populus Sion… (= Peuple de Dieu)
  • Troisième dimanche de l’Avent : Gaudete… (= Soyez dans la joie du Seigneur)
  • Quatrième dimanche de l’Avent : Rorate… (= Cieux, faites venir le Juste comme une rosée)

Evangile du 1er dimanche de l'Avent - Année liturgique A

Chers frères et sœurs,

Aujourd’hui, premier dimanche de l’Avent, l’Église commence une nouvelle année liturgique, un nouveau chemin de foi, qui, d’une part, fait mémoire de l’événement de Jésus Christ, et de l’autre, s’ouvre à son accomplissement final.

C’est justement de cette double perspective que vit le temps de l’Avent, en regardant vers la première venue du Fils de Dieu, lorsqu’il naît de la Vierge Marie, et vers son retour glorieux, quand il « viendra pour juger les vivants et les morts », comme nous le disons dans le Credo. Je voudrais m’arrêter maintenant brièvement sur ce thème suggestif de « l’attente », parce qu’il s’agit d’un aspect profondément humain, où la foi, pour ainsi dire, ne fait qu’un avec notre chair et notre cœur.

L’attente, le fait d’attendre, est une dimension qui traverse toute notre existence personnelle, familiale et sociale. L’attente est présente dans mille situations, des plus petites et banales, aux plus importantes, qui nous touchent totalement et au plus profond de nous-mêmes. Nous pensons entre autres à l’attente d’un enfant par des époux ; à l’attente d’un parent ou d’un ami qui vient de loin pour nous rendre visite ; nous pensons, pour un jeune, à l’attente du résultat d’un examen décisif, ou d’un entretien d’embauche ; dans les relations affectives, l’attente de la rencontre d’une personne aimée, de la réponse à une lettre, ou de l’accueil d’un pardon… On pourrait dire que l’homme est vivant tant qu’il attend, tant que l’espérance est vivante en son cœur. C’est à ses attentes que l’on reconnaît l’homme : notre «stature» morale et spirituelle peut être mesurée à partir de ce que nous attendons, de ce en quoi nous espérons.

Chacun de nous peut donc, spécialement en ce Temps qui nous prépare à Noël, se demander : « Moi, qu’est-ce que j’attends? A quoi, en ce moment de ma vie, mon cœur aspire-t-il? ». On peut se poser la même question au niveau familial, communautaire, national. Qu’est-ce que nous attendons, tous ensemble ? Qu’est-ce qui unit nos aspirations, qu’est-ce que nous avons en commun ? Dans le temps qui a précédé la naissance de Jésus, l’attente du Messie était très forte en Israël, l’attente d’un Consacré, descendant du roi David, qui aurait finalement libéré le peuple de tout esclavage moral et politique et instauré le Royaume de Dieu. Mais personne n’aurait jamais imaginé que le Messie puisse naître d’une humble jeune fille comme Marie, promise en mariage au juste Joseph. Elle non plus n’y aurait jamais pensé, et pourtant, dans son cœur, l’attente du Sauveur était si grande, sa foi et son espérance étaient si ardentes, qu’Il a pu trouver en elle une mère digne. Du reste, Dieu lui-même l’avait préparée, avant tous les siècles. Il y a une correspondance mystérieuse entre l’attente de Dieu et celle de Marie, la créature « pleine de grâce », totalement transparente au dessein d’amour du Très Haut. Apprenons d’elle, la Femme de l’Avent, à vivre les gestes quotidiens avec un esprit nouveau, avec le sentiment d’une profonde attente, que seule la venue de Dieu peut combler.

Je souhaite à tous un dimanche serein et un bon chemin de l’Avent.

ANGÉLUS

Place Saint-Pierre
28 novembre 2010

BENOIT XVI

© Copyright 2010 – Libreria Editrice Vaticana

Intentions de prière du Pape François – décembre 2013

jeudi 28 novembre 2013

LOG-papa-francesco2Universelle : La protection des enfants
Pour que les enfants victimes de l’abandon et de toute forme de violence puissent trouver l’amour et la protection dont ils ont besoin.

Pour l’évangélisation : La mission des chrétiens
Pour que les chrétiens, illuminés par la lumière du Verbe incarné,  préparent l’humanité à l’avènement du Sauveur.

Du Vatican, le 16 décembre 2011 

Intentions de prière du Pape François.

 

 

 

 

 

 

Bulletin n°65

samedi 23 novembre 2013

 

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Message du 15 octobre 2013

 

 

 

 

Saint François à la première crèche de Noël

lundi 24 décembre 2012

Une quinzaine de jours avant Noël, François a dit… : « Je veux évoquer le souvenir de l’Enfant qui est né à Bethléem et de toutes les peines qu’il a endurées dès son enfance. Je veux le voir, de mes yeux de chair, tel qu’il était, couché dans une mangeoire et dormant sur le foin, entre un bœuf et un âne »…

Le jour de joie est arrivé… On a convoqué les frères de plusieurs couvents des environs. Chacun selon ses possibilités, l’âme en fête, les gens du pays, hommes et femmes, ont préparé des torches et des cierges pour rendre lumineuse cette nuit qui a vu se lever l’étoile étincelante qui éclaire tous les siècles. En arrivant, le saint a vu que tout était prêt et s’est réjoui beaucoup. On avait apporté une mangeoire et du foin ; on avait amené un âne et un bœuf. Là vraiment la simplicité était à l’honneur, c’était le triomphe de la pauvreté, la meilleure leçon d’humilité : Greccio était devenu un nouveau Bethléem. La nuit s’est faite aussi lumineuse que le jour et aussi délicieuse pour les animaux que pour les hommes. Les foules ont accouru, et ce renouvellement du mystère a ravivé leur joie. Les bois retentissaient de chants ; les montagnes en répercutaient les échos. Les frères chantaient les louanges du Seigneur, et toute la nuit s’est passée dans la joie. Le saint a passé la veillée debout devant la crèche, brisé de compassion, rempli d’une joie inexprimable. Enfin, on a célébré la messe sur la mangeoire comme autel, et le prêtre a ressenti une ferveur jamais éprouvée jusqu’alors.

François a revêtu la dalmatique, car il était diacre, et il a chanté l’Évangile d’une voix sonore… Il a prêché ensuite au peuple et a trouvé des mots doux comme le miel pour parler de la naissance du pauvre Roi et de la petite ville de Bethléem.

Thomas de Celano (v. 1190-v. 1260), biographe de St François et de Ste Claire
Première Vie de saint François, §84-86 (trad. Desbonnets, Documents, p. 265 rev.)

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Livre de Michée 5,1-4.

dimanche 23 décembre 2012


Parole du Seigneur : Toi, Bethléem Ephrata, le plus petit des clans de Juda, c’est de toi que je ferai sortir celui qui doit gouverner Israël. Ses origines remontent aux temps anciens, à l’aube des siècles.
Après un temps de délaissement, viendra un jour où enfantera celle qui doit enfanter, et ceux de ses frères qui resteront rejoindront les enfants d’Israël.
Il se dressera et il sera leur berger par la puissance du Seigneur, par la majesté du nom de son Dieu. Ils vivront en sécurité, car désormais sa puissance s’étendra jusqu’aux extrémités de la terre,
et lui-même, il sera la paix !

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4ème DIMANCHE DE L’AVENT C

dimanche 23 décembre 2012

Joyeuse visitation

Dieu a souvent visité son peuple. Il lui a parlé et a agi en sa faveur. Il lui a pardonné et redonné espérance. La venue de son Fils sur terre a été déterminante pour l’histoire de l’humanité. Depuis, Dieu ne cesse de venir à notre rencontre. À nous de discerner sa venue et de nous en réjouir.

Michée 5, 1-4a
Psaume 79 (80)
Hébreux 10, 5-10
Luc 1, 39-45

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Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 1,39-45. 
En ces jours-là, Marie se mit en route rapidement vers une ville de la montagne de Judée.
Elle entra dans la maison de Zacharie et salua Élisabeth.
Or, quand Élisabeth entendit la salutation de Marie, l’enfant tressaillit en elle. Alors, Élisabeth fut remplie de l’Esprit Saint,
et s’écria d’une voix forte : « Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni.
Comment ai-je ce bonheur que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ?
Car, lorsque j’ai entendu tes paroles de salutation, l’enfant a tressailli d’allégresse au-dedans de moi.
Heureuse celle qui a cru à l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur. »

samedi 22 décembre 2012