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Archive pour le mot-clef ‘création’

Epices et aromates

dimanche 3 février 2013

Il y a une vingtaine de noms d’herbes cités dans la Bible. Ce sont toutes les plantes à partir des desquelles était produit l’encens brûlé sur l’autel du Temple.

Epices et aromates

Genèse 37:25 Ils s’assirent ensuite pour manger. Ayant levé les yeux, ils virent une caravane d’Ismaélites venant de Galaad; leurs chameaux étaient chargés d’ aromates, de baume et de myrrhe, qu’ils transportaient en Egypte.

Genèse 43:11 Israël, leur père, leur dit: Puisqu’il le faut, faites ceci. Prenez dans vos sacs des meilleures productions du pays, pour en porter un présent à cet homme, un peu de baume et un peu de miel, des aromates, de la myrrhe, des pistaches et des amandes.

Exode 30:34 L’Eternel dit à Moïse: Prends des aromates, du stacté, de l’ongle odorant, du galbanum, et de l’encens pur, en parties égales.

2 Chroniques 16:14 on l’enterra dans le sépulcre qu’il s’était creusé dans la ville de David. On le coucha sur un lit qu’on avait garni d’aromates et de parfums préparés selon l’art du parfumeur, et l’on en brûla en son honneur une quantité très considérable.

Esaïe 57:9 Tu vas auprès du roi avec de l’huile, Tu multiplies tes aromates, Tu envoies au loin tes messagers, Tu t’abaisses jusqu’au séjour des morts.

Ezékiel 27:22 Les marchands de Séba et de Raema trafiquaient avec toi; De tous les meilleurs aromates, De toute espèce de pierres précieuses et d’or, Ils pourvoyaient tes marchés.

Marc 16:1 Lorsque le sabbat fut passé, Marie de Magdala, Marie, mère de Jacques, et Salomé, achetèrent des aromates, afin d’aller embaumer Jésus.

Luc 24:1 Le premier jour de la semaine, elles se rendirent au sépulcre de grand matin, portant les aromates qu’elles avaient préparés.

Cumin

Esaïe 28:27 On ne foule pas la nielle avec le traîneau, Et la roue du chariot ne passe pas sur le cumin; Mais on bat la nielle avec le bâton, Et le cumin avec la verge.

Matthieu 23:23 Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites! parce que vous payez la dîme de la menthe, de l’aneth et du cumin, et que vous laissez ce qui est plus important dans la loi, la justice, la miséricorde et la fidélité: c’est là ce qu’il fallait pratiquer, sans négliger les autres choses.

Menthe

Luc 11:42 Mais malheur à vous, pharisiens! parce que vous payez la dîme de la menthe, de la rue, et de toutes les herbes, et que vous négligez la justice et l’amour de Dieu: c’est là ce qu’il fallait pratiquer, sans omettre les autres choses.

Coriandre

Exode 16:31 La maison d’Israël donna à cette nourriture le nom de manne. Elle ressemblait à de la graine de coriandre; elle était blanche, et avait le goût d’un gâteau au miel.

Nombres 11:7 La manne ressemblait à de la graine de coriandre, et avait l’apparence du bedellium.

Safran

Cantique 4:14 Le nard et le safran, le roseau aromatique et le cinnamome, Avec tous les arbres qui donnent l’encens; La myrrhe et l’aloès, Avec tous les principaux aromates;

Cinnamome (canelle)

Exode 30:23 Prends des meilleurs aromates, cinq cents sicles de myrrhe, de celle qui coule d’elle-même; la moitié, soit deux cent cinquante sicles, de cinnamome aromatique, deux cent cinquante sicles de roseau aromatique,

Cantique 4:14 Le nard et le safran, le roseau aromatique et le cinnamome, Avec tous les arbres qui donnent l’encens; La myrrhe et l’aloès, Avec tous les principaux aromates;

Apocalypse 18:13 de cinnamome, d’aromates, de parfums, de myrrhe, d’encens, de vin, d’huile, de fine farine, de blé, de boeufs, de brebis, de chevaux, de chars, de corps et d’âmes d’hommes.

Roseau aromatique

Exode 30:23 Prends des meilleurs aromates, cinq cents sicles de myrrhe, de celle qui coule d’elle-même; la moitié, soit deux cent cinquante sicles, de cinnamome aromatique, deux cent cinquante sicles de roseau aromatique,

Cantique 4:14 Le nard et le safran, le roseau aromatique et le cinnamome, Avec tous les arbres qui donnent l’encens; La myrrhe et l’aloès, Avec tous les principaux aromates;

Jérémie 6:20 Qu’ai-je besoin de l’encens qui vient de Séba, Du roseau aromatique d’un pays lointain? Vos holocaustes ne me plaisent point, Et vos sacrifices ne me sont point agréables.

Casse

Exode 30:24 cinq cents sicles de casse, selon le sicle du sanctuaire, et un hin d’huile d’olive.
Psaumes 45:8 (45-9) La myrrhe, l’aloès et la casse parfument tous tes vêtements; Dans les palais d’ivoire les instruments à cordes te réjouissent.

Oignon et ail

Nombres 11:5 Qui nous fera manger de la chair? Il nous souvient du poisson que nous mangions en Égypte pour rien, des concombres, et des melons, et des poireaux, et des oignons, et de l’ail.

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Notre Dame du Oui : celle qui fait la volonté de Dieu

mardi 29 janvier 2013

Dieu avait promis que de la lignée de David sortirait le roi éternel qui rassemblerait toutes choses en lui-même (Ps 131,11; Ep 1,10). Donc l’ouvrage qu’il avait modelé à l’origine (Gn 2,7), Dieu l’a repris… Et de même que ce premier homme modelé, Adam, a reçu sa substance d’une terre intacte et encore vierge…et qu’il a été façonné par la Main de Dieu, c’est à dire par le Verbe de Dieu « par qui tout a été fait » (Jb 10,8; Jn 1,3)…, de même c’est de Marie encore vierge que le Verbe a reçu la naissance qui constitue cette reprise d’Adam… Pourquoi Dieu n’a-t-il pas pris de nouveau de la glaise ? Pourquoi a-t-il fait sortir de Marie l’œuvre qu’il modelait ? C’est afin que l’ouvrage ainsi façonné ne soit pas autre que le premier mais le même, pas un autre qui soit sauvé mais le même, que le même soit repris, en respectant la ressemblance.

Ceux donc qui affirment que le Christ n’a rien reçu de la Vierge se trompent. Ils veulent rejeter l’héritage de la chair, mais ils rejettent aussi la ressemblance…; on ne pourrait plus dire que le Christ était semblable à l’homme fait à l’image et à la ressemblance de Dieu (Gn 1,27).  Autant dire que le Christ ne s’est manifesté qu’en apparence, faisant semblant d’être un homme, ou qu’il s’est fait homme sans rien prendre de l’homme. S’il n’a pas reçu d’un être humain la substance de sa chair, il ne s’est fait ni homme ni Fils de l’homme ; et s’il ne s’est pas fait ce que nous étions, peu importaient ses peines et sa souffrance… Le Verbe de Dieu s’est fait donc vraiment homme, reprenant en lui-même l’ouvrage qu’il avait modelé… L’apôtre Paul l’affirme en toute clarté dans la lettre aux Galates : « Dieu a envoyé son Fils, né d’une femme » (4,4).

Saint Irénée de Lyon (v. 130-v. 208), évêque, théologien et martyr
Contre les hérésies III, 21,9 – 22,1 ; cf SC 211

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samedi 26 janvier 2013

Naturel

vendredi 4 janvier 2013

Que de grâces le Seigneur offre à ces êtres simples et silencieux qui arrivent à trouver un bonheur durable en tournant le dos au matériel et en s’accrochant au domaine de la nature. Ils sont riches de cœur et enfants de Dieu comme vous tous. Soyez donc humbles et accueillants, vivez avec ces gens au travers de merveilleuses cascades, des montagnes boisées dont les gouttes de pluie étincellent au soleil et pour émerveiller les yeux des enfants. Les poissons, les animaux, la faune, la flore et les hommes vivent en harmonie, et chacun prend juste le nécessaire pour ne pas desservir les autres strates de la vie animée.

Maie Mère de hommes – décembre 2012

La tomate

jeudi 5 juillet 2012

Originaire d’Amérique centrale, la tomate est arrivée en Europe au XVIème siècle.
Fruit de la famille des solanacées, elle a longtemps été suspectée de toxicité : elle est utilisée jusqu’au XVIIIème siècle pour éloigner les moustiques ou comme plante ornementale.
Appelée autrefois « pomme d’amour » et « pomme d’or » (nom d’ailleurs conservé en italien pomodoro), elle a d’abord gagné la confiance des Méditerranéens sous forme de sauces et coulis avant de devenir à partir des années 20 l’emblème des cuisines du Sud.

Du jaune au rouge et en passant par le vert, on la trouve aujourd’hui toute l’année sur nos marchés, bien que sa pleine saison soit de mai à octobre. Elle se décline sous de nombreuses formes :
– la cerise, ferme et parfumée (en juillet)
– la cocktail, très parfumée (de mai à octobre)
– la grappe, pulpeuse et goûteuse (de mai à octobre)
– la ronde, lisse et régulière (en mai et juin, cultivée en pleine terre au Maroc ou en Espagne, et cultivée en serre dans le Val de Loire)
– la côtelée, charnue et rustique (au mois d’août, la marmande, du Lot-et-Garonne et des Bouches-du-Rhône, la cœur de bœuf )
– l’allongée, peu juteuse (de juillet à octobre, l’olivette).

En France, on cultive 550 000 tonnes de tomates  » de bouche « , principalement en Bretagne, Val de Loire, Nord-est et Méditerranée. En 2003, les Français en ont consommé un peu plus de 13 kg par personne.

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La bourrache

samedi 23 juin 2012

La bourrache officinale est commune dans toute la France. On la trouve au bord des chemins ou sur les terrains abandonnés. Provenant de pays plus orientaux, elle s’est échappée des jardins où elle était cultivée pour ses propriétés culinaires. Depuis, elle a colonisé l’Europe. C’est une annuelle qui peut parfois survivre dans les régions aux hivers doux.

De taille moyenne, les tiges recouvertes de petits poils raides sont assez robustes. Parfois ramifiées sur le haut, elles sont remplies d’un suc incolore. Les feuilles vert-foncé sont rugueuses. Celles de la base, grandes et ovales, forment une rosette. Plus on s’approche du sommet, plus leur taille diminue. Les fleurs étoilées et pointues, d’un bleu profond, sont regroupées en cymes légèrement pendantes. Les étamines noir-pourpre forment un cône émergeant de la corolle. Les fleurs peuvent apparaître dès le mois de mai.

Où l’installer ?

La beauté de ses fleurs fait de la bourrache une plante très décorative qui peut sans complexe intégrer les massifs ornementaux. Elle agrémentera également avantageusement un jardin sauvage.

Mais la bourrache a bien d’autres vertus que sa beauté. Ses fleurs et ses feuilles sont comestibles et la sommité fleurie a des propriétés médicinales. De plus, c’est une plante mellifère. N’hésitez donc pas à en semer quelques graines en bordure du potager.

Culture et entretien

La culture de la bourrache ne demande pas d’efforts particuliers. Peu exigeante, elle se développe dans un sol léger, bien exposé au soleil ; elle accepte toutefois la mi-ombre.

Les semis se font en mars/avril, voire au début de l’automne dans les régions du sud. Vous pouvez aussi profiter des semis spontanés qui apparaissent au printemps. En effet, la bourrache se ressème très facilement toute seule ; elle peut même devenir envahissante si vous laissez les nouveaux plants s’installer.

Les pieds ont besoin d’un peu d’espace pour grandir ; éclaircissez les repousses en ne gardant qu’un pied tous les 40 cm.

Question arrosage, veillez à ce qu’elle ne manque pas trop d’eau, surtout lorsqu’elle est jeune ou quand la sécheresse s’installe. Un bon paillage lui fera grand bien.

Quelle utilisation ?

De la bourrache officinale, ce sont essentiellement les feuilles et les fleurs qui sont consommées. Les feuilles crues et hachées accompagnent les salades, les crudités ou les sauces. Elles peuvent également se consommer cuites ou en beignets. Les fleurs agrémentent délicatement les salades.

Pour ce type de consommation, cueillez-la au fur et à mesure des besoins.

D’un point de vue médicinal, si vous voulez vous préparer des infusions pectorales et diurétiques aux fleurs de bourraches, cueillez celles-ci en début de floraison, lorsqu’elles sont épanouies et mettez les à sécher sans tarder dans l’obscurité

Le saviez-vous ?

  • La consommation de bourrache donnait du courage aux jeunes soldats romains
  • La bourrache fraîche est riche en vitamine C

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mercredi 20 juin 2012

Le semeur

mardi 19 juin 2012

Les âmes doivent se faire par elles-mêmes. Je passe, je jette la semence. Secrètement la semence travaille. L’âme doit être respectée dans son travail. Si la première semence ne s’enracine pas, on en sème une autre, une autre encore… ne renonçant que quand on a des preuves certaines de l’inutilité de l’ensemencement. Et on prie. La prière, c’est comme la rosée sur les mottes, elle les garde fraîches et fécondes, et la semence peut germer. Ne fais-tu pas ainsi, femme, avec tes légumes? Maintenant écoutez la parabole du travail de Dieu dans les cœurs pour fonder son Royaume, car chaque cœur est un petit royaume de Dieu sur la terre. Ensuite, après la mort, tous ces petits royaumes s’agglomèrent en un seul, dans le Royaume des Cieux, Royaume sans bornes, saint, éternel. Le Royaume de Dieu dans les cœurs est créé par le Divin Semeur. Il vient à son domaine – l’homme appartient à Dieu car tout homme Lui appartient dès son origine – et Il y répand sa semence. Puis Il s’en va vers d’autres domaines, vers d’autres cœurs. Les jours succèdent aux nuits et les nuits aux jours. Les jours amènent le soleil et la pluie: dans ce cas, le rayonnement de l’amour divin et l’effusion de la divine sagesse qui parle à l’esprit. Les nuits amènent les étoiles et le silence reposant: dans notre cas, les rappels lumineux de Dieu et le silence pour l’esprit afin de permettre à l’âme le recueillement et la méditation. La semence, dans cette succession d’imperceptibles influences providentielles et puissantes, se gonfle, s’ouvre, met des racines, les enfonce, pousse à l’extérieur les premières petites feuilles, elle croît. Tout cela sans l’aide de l’homme. La terre produit spontanément l’herbe issue de la semence, puis l’herbe se fortifie et porte l’épi qui se lève, puis l’épi se dresse, se gonfle, se durcit, devient blond, dur, parfait dans la formation du grain. Quand il est mûr, le semeur revient et y met la faux parce qu’est venu pour cette semence le moment du parfait achèvement. Il ne pourrait se développer davantage et c’est le moment de le cueillir. Dans les cœurs, ma parole fait le même travail. Je parle des cœurs qui accueillent la semence. Mais le travail est lent. Il faut éviter de tout abîmer par des interventions intempestives. Comme c’est dur pour la petite semence de s’ouvrir et d’enfoncer ses racines dans la terre! Pour le cœur dur et sauvage, ce travail est difficile aussi. Il doit s’ouvrir, se laisser fouiller, accueillir des nouveautés, peiner pour les nourrir, apparaître différent parce que recouvert de choses humbles et utiles et non plus de l’attrayante, pompeuse, inutile et exubérante floraison qui le revêtait précédemment. Il doit se contenter de travailler humblement, sans attirer l’admiration pour réaliser utilement l’Idée divine. Il doit activer toutes ses capacités pour croître et former l’épi. Il doit se consumer d’amour pour devenir grain. Et quand, après avoir triomphé des respects humains tellement, tellement, tellement pénibles, après avoir fatigué, souffert pour s’adapter à son nouveau vêtement, voilà qu’il doit s’en dépouiller pour subir une taille cruelle. Tout donner pour tout avoir. Rester dépouillé, pour être revêtu au Ciel de la robe des saints. La vie du pécheur qui devient saint est le plus long, le plus héroïque, le plus glorieux combat. Je vous le dis.

Extrait de la Traduction de “L’évangile tel qu’il m’a été révélé” de Maria Valtorta ©Centro Editoriale Valtortiano, Italie

La vigne, le raisin

mardi 5 juin 2012

Le raisin est porteur de mémoire, de symbolique et de tradition. Noé fut le premier homme à planter de la vigne (Gn 9, 20).

Le peuple d’Israël est comparé à la vigne:   « Israël était une vigne luxuriante donnant beaucoup de fruits, mais plus ses fruits se multipliaient, plus Israël multiplia les autels. Plus il devenait riche,  il a fait les stèles car leur cœur est double » (Os. 10, 1-2).

Isaïe  reprendra le thème de la vigne  mais d’une façon moins développée qu’Osée: « Ce jour-là la vigne délicieuse, chantez-la. Moi le Seigneur, j’en suis le gardien, à tout instant je l’arrose de peur que ne tombe son feuillage. Nuit et jour je la garde, épines et ronces, je les brûlerai toutes » (Is. 27, 2-4).

 

Quand Moïse envoya douze homme, un par tribu, ceux-ci revinrent de cette mission d’espionnage avec « des grenades et des figues« ,  et « une grappe de raisins » si grande qu’il fallait deux hommes pour la porter sur une perche.

La grappe de raisin caractérise le travail de la terre ; elle est le signe de la fertilité. Elle symbolise le vin de la vie et de l’immortalité.

Saint Augustin voit dans les deux hommes qui portent  la grappe le symbole des deux Testaments, celui du peuple juif et celui du peuple chrétien: le juif marchait devant, suivi du chrétien qui avait ainsi sous les yeux la grappe, le fruit de son salut, c’est-à-dire le Christ.

 

Priez pour autrui

lundi 4 juin 2012

 

Mes enfants je vous demande encore la prière pour autrui. Si vous désirez que la vie soit une rivière qui coule régulièrement sans éclat de débordement, recouverte de fleurs multicolores et d’une jolie cascade dont les gouttes qui retombent humidifient l’air, alors priez pour autrui. Soyez toujours humbles. A votre égard, DIEU LE PERE connait tout sur votre évolution et vos problèmes et dans votre vraie Foi. Dieu saura agir en temps utile et pour votre plus grand bien.

Mes enfants priez pour autrui.

Marie Mère des hommes – mai 2012

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