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Archive pour le mot-clef ‘Esprit Saint’

« Purifie d’abord l’intérieur. »

mardi 25 août 2015

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Ô mon Dieu, que votre amour est admirable vers nous ! Vous êtes infiniment digne d’être aimé, loué et glorifié ! Nous n’avons point de cœur ni d’esprit qui en soit digne ; votre sagesse et votre bonté nous ont donné un moyen de le faire : c’est que vous nous avez donné l’Esprit et le cœur de votre Fils pour être notre propre esprit et notre propre cœur, selon la promesse que vous nous avez faite par votre prophète : « Je vous donnerai un cœur nouveau, je mettrai en vous un esprit nouveau » (Ez 36,26). Et pour que nous sachions quel était ce cœur et cet esprit nouveau, vous avez ajouté : « Je mettrai mon Esprit », qui est mon cœur, « en vous » (v.27). Il n’y a que l’Esprit et le cœur d’un Dieu qui soient dignes d’aimer et louer un Dieu, capables de le bénir et aimer autant qu’il doit l’être. C’est pourquoi vous nous avez donné votre cœur, le cœur de votre Fils Jésus, comme aussi le cœur de sa divine mère et celui de tous les saints et des anges, qui tous ensemble ne sont qu’un seul cœur, comme la tête et les membres ne font qu’un corps (Ep 4,15)…

Renoncez donc, frères, à votre propre cœur, à votre propre esprit, à votre propre volonté et à votre amour-propre. Donnez-vous à Jésus, pour entrer dans l’immensité de son cœur, qui contient celui de sa mère et celui de tous les saints, pour vous perdre dans cet abîme d’amour, d’humilité et de patience. Si vous aimez votre prochain et avez une action de charité à faire, aimez-le et faites pour lui ce que vous devez dans le cœur de Jésus. S’il est question de s’humilier, que ce soit dans l’humilité de ce cœur. S’il est question d’obéir, que ce soit dans l’obéissance de son cœur. S’il faut louer, adorer, remercier Dieu, que ce soit en union avec l’adoration, la louange et l’action de grâces qui nous sont données par ce grand cœur… Quoi que vous fassiez, faites toutes choses dans l’esprit de ce cœur en renonçant au vôtre, en vous donnant à Jésus pour agir dans l’Esprit qui anime son cœur.

Saint Jean Eudes (1601-1680), prêtre, prédicateur, fondateur d’instituts religieux
Cœur admirable, ch. 12 (cf. Tournay)

 

 

 

 

« Voilà le premier commandement… Le second lui est semblable. »

vendredi 21 août 2015

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Nous avons reçu le précepte d’aimer notre prochain comme nous-mêmes. Mais Dieu ne nous a-t-il pas donné aussi une disposition naturelle à le faire ?… Rien n’est plus conforme à notre nature que de vivre ensemble, de nous rechercher mutuellement et d’aimer notre semblable. Le Seigneur demande donc les fruits de ce germe qu’il a déjà déposé en nous, en disant : « Je vous donne un commandement nouveau, c’est de vous aimer les uns les autres » (Jn 13,34).

Dans le but d’inciter notre âme à obéir à ce précepte, il n’a pas voulu qu’on trouve le signe distinctif de ses disciples dans des prodiges ou des œuvres extraordinaires, bien qu’ils en aient reçu le don dans l’Esprit Saint. Il dit au contraire : « On reconnaîtra que vous êtes mes disciples à cet amour que vous aurez les uns pour les autres » (Jn 13,35). Et il met un tel lien entre les deux commandements qu’il regarde comme faite à lui-même toute bonne action faite envers le prochain : « Car j’ai eu soif, dit-il, et vous m’avez donné à boire. » Et il ajoute : « Tout ce que vous avez fait au plus petit d’entre mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait » (Mt 25,35-40).

L’observance du premier commandement contient donc aussi l’observance du second, et par le second on retourne au premier. Celui qui aime Dieu aimera par conséquent son prochain : « Celui qui m’aime, dit le Seigneur, accomplira mes commandements. Mon commandement, le voici : c’est que vous vous aimiez les uns les autres comme je vous ai aimés » (Jn 14,23; 15,12). Je le répète donc : qui aime son prochain remplit son devoir d’amour envers Dieu, car Dieu considère ce don comme fait à lui-même.

Saint Basile (v. 330-379), moine et évêque de Césarée en Cappadoce, docteur de l’Église
Grandes Règles monastiques, § 3 (trad. Lèbe, Maredsous 1969, p. 55 rev.)

 

 

 

 

Recevoir le centuple dès maintenant, au temps présent

mardi 18 août 2015

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Il faut que nous vivions détachés de nos possessions et de notre volonté propre, si nous voulons suivre celui qui n’avait « pas d’endroit où reposer la tête » (Lc 9,58) et qui est venu « non pour faire sa volonté, mais pour faire la volonté de celui qui l’a envoyé » (Jn 6,38)… Aussitôt nous connaîtrons par expérience ce que la Vérité promet à quiconque abandonne tout et marche à sa suite : « Il recevra le centuple…, et il aura en héritage la vie éternelle » (Mc 10,30). En effet, le don du centuple nous est un réconfort pour la marche, et la possession de la vie éternelle fera notre bonheur pour toujours dans la patrie céleste.

Mais quel est ce centuple ? Simplement, les consolations de l’Esprit doux comme le miel, ses visites et ses premiers fruits. C’est le témoignage de notre conscience, c’est l’heureuse et très joyeuse attente des justes, c’est la mémoire de la bonté surabondante de Dieu, c’est aussi, en vérité, l’immensité de sa douceur. Ceux qui ont fait l’expérience de ces dons n’ont pas besoin qu’on leur en parle, et qui pourrait les décrire avec de simples mots à ceux qui ne l’ont pas faite ?

Saint Pierre Damien (1007-1072), ermite puis évêque, docteur de l’Église
Sermon 9 ; PL 144, 549-553 (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p.499)

 

 

« Augmente en nous la foi. » (Lc 17,5)

samedi 8 août 2015

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Le mot « foi » est unique en tant que vocable, mais il a une double signification. Il y a en effet un aspect de la foi qui se rapporte aux dogmes ; il s’agit de l’assentiment sur telle vérité donnée. Cet aspect de la foi est profitable à l’âme, selon la parole du Seigneur : « Celui qui écoute mes paroles et croit à celui qui m’a envoyé a la vie éternelle » (Jn 5,24)…

Mais il y a un second aspect de la foi : c’est la foi qui nous est donnée par le Christ comme un charisme, gratuitement, comme un don spirituel. « A l’un est donnée par l’Esprit une parole de sagesse, à un autre une parole de science selon le même Esprit, à un autre la foi dans le même Esprit, à un autre le charisme de guérir » (1Co 12,8-9). Cette foi qui nous est donnée comme une grâce par l’Esprit Saint n’est donc pas seulement la foi dogmatique, mais elle a la puissance de réaliser ce qui dépasse les forces humaines. Celui qui possède cette foi « dira à cette montagne : ‘ Déplace-toi d’ici à là, et elle se déplacera ‘ ». Car lorsque quelqu’un prononce cette parole avec foi, « en croyant qu’elle va s’accomplir, et sans hésitation intérieure » (Mc 11,23) alors il reçoit la grâce de sa réalisation. C’est de cette foi qu’il est dit : « Si vous aviez de la foi gros comme une graine de moutarde ». En effet, la graine de moutarde est toute petite mais elle recèle une énergie de feu ; semence minuscule, elle se développe au point d’étendre de longues branches et de pouvoir même abriter les oiseaux (Mt 13,32). De même la foi accomplit dans une âme les plus grands exploits en un clin d’œil.

Quand elle est éclairée par la foi, l’âme se représente Dieu et le contemple autant qu’il est possible. Elle embrasse les limites de l’univers et, avant la fin du temps, elle voit déjà le jugement et l’accomplissement des promesses. Toi donc, possède cette foi qui dépend de Dieu et qui te porte vers lui ; alors tu recevras de lui cette foi qui agit au-delà des forces humaines.

Saint Cyrille de Jérusalem (313-350), évêque de Jérusalem et docteur de l’Église
Catéchèse baptismale 5, 10-11 ; PG 33, 518 (trad. Orval rev. ; cf bréviaire 31e merc.)

 

 

 

La nouvelle Loi « écrite non sur des tables de pierre, mais sur les cœurs » ( 2 Co 3,3)

vendredi 17 juillet 2015

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Considérez, mes frères, le grand mystère de l’harmonie et de la différence des deux Lois et des deux peuples. Le peuple ancien célébrait la Pâque non dans la pleine lumière, mais dans l’ombre de ce qui devait venir (Col 2,17), et cinquante jours après la célébration de la Pâque…, Dieu lui a donné la Loi écrite de sa main sur le mont Sinaï… Dieu est descendu sur le mont Sinaï au milieu du feu, frappant d’épouvante le peuple qui se tenait au loin et il a écrit la Loi, de son doigt, sur la pierre et non dans le cœur (Ex 31,18). Au contraire, lorsque l’Esprit Saint est descendu sur la terre, les disciples étaient tous ensemble en un même lieu, et au lieu de les effrayer du haut de la montagne, il est entré dans la maison où ils étaient réunis (Ac 2,1s). Il se fit bien du haut du ciel un bruit pareil à celui d’un vent violent qui s’approche, mais ce bruit n’a effrayé personne.

Vous avez entendu le bruit, voyez aussi le feu ; car, sur la montagne, on distinguait aussi ces deux phénomènes : le bruit et le feu. Sur le mont Sinaï, le feu était environné de fumée ; ici, au contraire, il est d’une clarté brillante : « Ils virent apparaître, dit l’Écriture, comme un sorte de feu qui se partageait en langues ». Était-ce un feu qui provoquait la peur ? Pas du tout : « Ces langues se posèrent sur chacun d’eux »… Écoutez cette langue qui parle, et comprenez que c’est l’Esprit qui écrit, non sur la pierre, mais dans le cœur. Ainsi donc « la Loi de l’Esprit de vie », écrite dans le cœur et non sur la pierre, cette Loi de l’Esprit de vie qui est en Jésus Christ en qui la Pâque a été célébrée en toute vérité (1Co 5,7), « vous a délivrés de la Loi du péché et de la mort » (Rm 8,2).

Saint Augustin (354-430), évêque d’Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l’Église
Sermon 155, 6

 

 

 

 

« Le serviteur n’est pas plus grand que son maître. » (Jn 15,20)

vendredi 10 juillet 2015

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Jésus a été persécuté comme les justes [de l’Ancien Testament] ont été persécutés, afin que soient consolés les persécutés d’aujourd’hui, eux qui sont persécutés à cause de Jésus persécuté. Car il nous a écrit et nous a lui-même rendu cœur : « S’ils m’ont persécuté, ils vous persécuteront vous aussi. Puisqu’ils vous persécutent, c’est que vous n’êtes pas du monde, comme moi je n’en suis pas » (Jn 15,19-20 ;17,14). Auparavant en effet, il nous avait écrit : « Vos pères vous livreront, vos frères et vos parents, tout le monde vous prendra en haine à cause de mon nom ». Il nous a encore enseigné : « Lorsqu’ils vous feront comparaître devant les chefs, devant les magistrats et devant les rois qui tiennent le monde, ne vous creusez pas la tête auparavant pour ce que vous devrez dire, comment vous pourrez répondre : c’est moi qui vous donnerai une bouche et une sagesse telle que vos adversaires ne pourront vous vaincre, car ce n’est pas vous qui parlerez, mais l’Esprit de votre Père, lui, parlera pour vous ».

C’est cet Esprit qui a parlé par la bouche de Jacob à Ésaü son persécuteur ; l’Esprit de sagesse qui a parlé devant Pharaon par la bouche de Joseph persécuté ; l’Esprit qui a parlé par la bouche de Moïse en tous les miracles qu’il a fait au pays d’Égypte… ; l’Esprit qui chantait par la bouche de David persécuté, c’est par lui qu’il chantait pour soulager du mauvais esprit Saül son persécuteur ; l’Esprit qui avait revêtu Élie, avec lequel il a réprimandé Jézabel et Achab son persécuteur… ; l’Esprit qui a réconforté Jérémie, et il s’est tenu debout, audacieusement, pour réprimander Sédécias ; l’Esprit qui a gardé Daniel et ses frères au pays de Babylone ; ce même Esprit qui a sauvegardé Mardochée et Esther dans le pays de leur captivité.

Écoute, mon ami, les noms des martyrs, des confesseurs et des persécutés : Abel, Jacob, Joseph, Moïse, Josué, Jephté, Samson, Gédéon et Baraq, David, Samuel, Ezechias, Élie, Elisée, Michée, Jérémie, Daniel, Ananias et ses frères, Judas Maccabée et ses frères… Mais le martyre de Jésus a été le plus grand et le meilleur : il a surpassé en tribulation et en confession tous ceux d’autrefois et tous ceux à venir.

Aphraate (?-v. 345), moine et évêque près de Mossoul
Les Exposés, n° 21 (trad. SC 359, p. 835s)

 

 

 

« Sur votre route, proclamez que le Royaume des cieux est tout proche. »

mercredi 8 juillet 2015

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Lorsque l’Esprit prophétique annonce l’avenir, voici comment il parle : « Une loi sortira de Sion et une parole, le Verbe du Seigneur, de Jérusalem ; il jugera parmi les nations et il convaincra une grande multitude. Les nations feront de leurs épées des fers de charrues, et de leurs lances des faucilles ; ils n’apprendront plus à faire la guerre » (Is 2,3-4).

Ces paroles se sont réalisées de façon convaincante. Douze hommes sont partis de Jérusalem pour parcourir le monde. C’était des hommes simples et qui ne savaient pas parler. Mais par la puissance de Dieu, ils ont annoncé à tous les hommes qu’ils étaient envoyés par le Christ pour enseigner à tous la parole de Dieu. Et nous, qui autrefois ne savions que nous entre-tuer, non seulement nous ne combattons plus nos ennemis, mais, pour ne pas mentir ni tromper nos juges, nous confessons le Christ avec joie et nous mourons martyrs…

Écoutez ce qui a été dit de ceux qui annonceraient sa venue. C’est David le roi prophète qui parle, inspiré par l’Esprit prophétique : « Le jour l’annonce au jour ; la nuit le dit à la nuit. Il n’y a pas de nation de quelque langue que ce soit qui n’entende leur parole. Leur voix s’est répandue sur toute la terre, et leurs paroles jusqu’aux limites de la terre » (Ps 18,2)… Dans une autre prophétie, l’Esprit prophétique annonce par le même David : « Chantez un cantique au Seigneur par toute la terre : annoncez chaque jour son salut… Que les nations se réjouissent, car le Seigneur a régné du haut du bois » (Ps 95 LXX)…

David a fait cette prophétie quinze cents ans avant que le Christ fait homme ait été crucifié ; or personne avant lui n’a été crucifié pour le salut des nations, ni personne après lui. Au contraire, à notre époque, Jésus Christ a été crucifié, est mort, est ressuscité, et il est remonté au ciel où il règne, et cette bonne nouvelle, répandue dans le monde entier par les apôtres, est la joie de ceux qui attendent l’immortalité qu’il a promise.

Saint Justin (v. 100-160), philosophe, martyr
Première Apologie, 39-42 (trad. coll. Icthus, t. 3, p. 65s)

 

 

 

« Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement. »

jeudi 11 juin 2015

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Le Seigneur Jésus, avant de donner librement sa vie pour le monde, a organisé le ministère apostolique et promis d’envoyer le Saint Esprit afin que ce ministère et cette mission soient associés toujours et partout pour réaliser l’œuvre du salut. À toutes les époques, c’est le Saint Esprit qui unifie l’Église tout entière dans la communion et le ministère…

Dès le début de son ministère, le Seigneur Jésus « appelle à lui ceux qu’il voulait…, et en institua douze pour être ses compagnons et pour les envoyer prêcher » (Mc 3,13). Les apôtres ont été ainsi les germes de l’Israël nouveau et en même temps l’origine de la hiérarchie. Puis, lorsqu’il eut en une seule fois, par sa mort et sa résurrection, accompli en sa personne les mystères de notre salut et de la restauration du monde, le Seigneur, qui avait reçu tout pouvoir au ciel et sur la terre (Mt 28,18), a fondé son Église comme le sacrement du salut, avant d’être enlevé au ciel. De même qu’il avait été envoyé lui-même par le Père (Jn 20,21), il a envoyé ses apôtres dans le monde entier en leur donnant cet ordre : « Allez donc, de toutes les nations faites des disciples, baptisez-les au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit ; et apprenez-leur à garder tous les commandements que je vous ai donnés » (Mt 28,19s).

C’est de là que découle pour l’Église le devoir de propager la foi et le salut apportés par le Christ : en vertu du mandat exprès que les apôtres ont laissé en héritage à l’ordre des évêques, assisté par les prêtres et uni au successeur de Pierre, pasteur suprême de l’Église ; et aussi en vertu de l’influx vital que le Christ communique à ses membres… Voici par quelle activité l’Église accomplit sa mission ; elle obéit à l’ordre du Christ en étant mue par la grâce de l’Esprit Saint et par la charité. Effectivement présente à tous les hommes et à tous les peuples, elle les conduit à la foi, à la liberté et à la paix du Christ par l’exemple de sa vie, par la prédication, par les sacrements et les autres moyens de grâce. C’est ainsi qu’elle se manifeste à eux comme une route libre et sûre pour les faire participer en plénitude au mystère du Christ.

Concile Vatican II
Décret sur l’activité missionnaire de l’Église « Ad Gentes », § 4-5

 

 

Prière mariale

mercredi 27 mai 2015

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Le Pape [Jean-Paul II] connaissait la puissance de la prière mariale, qui peut faire changer le cours de l’Histoire, déjouer les projets de guerres, de massacres. Faire taire la folie des armes. Toucher, attendrir le cœur même de la personne la plus habitée par l’orgueil, la suffisance. Ouvrir les cœurs au pardon, à l’Amour de Dieu et du prochain. Il connaissait très bien les innombrables interventions de Notre Dame à travers l’Histoire, venue sauver les chrétiens qui, à genoux, imploraient avec confiance et persévérance son aide. Il savait combien de fois Notre Dame a évité que l’Humanité tombe dans l’abîme, le gouffre du néant et de l’autodestruction. A travers le monde, émouvantes sont les milliers et milliers de pages relatant une intervention directes de Marie.
Le Pape le savait. Habitait intensément l’âme du Saint-Père Jean-Paul II cette certitude que Notre Dame peut, désire et même veut intervenir pour sauver son peuple pécheur, en marche vers le Ciel, suivant la Mission qui lui a été confiée, comme Mère de Dieu, Mère de l’Église. Pour notre génération aussi. Il suffit, il suffit simplement de l’implorer. de lui demander. De la laisser faire. De lui laisser toute l’initiative. L’Église implore pour vivre une nouvelle effusion de l’Esprit Saint, l’Église implore à genoux. Oui, à genoux, face aux puissances du Mal, de Babel, qui semblent vouloir l’emporter sur la paix. Notre Dame va librement exercer sa Maternité Divine en agissant sur le cours de l’Histoire, combattre le démon et remporter des victoires. Aujourd’hui encore. En suis-je vraiment convaincu ?
(…) Jean-Paul II a ouvert son cœur en ces termes : « Ave Maria ! C’est un salut et une imploration…. (…) Une telle méditation donne un souffle d’une incalculable vigueur aux paroles prononcées par nos lèvres… » Avant d’ajouter, en s’adressant aux hommes de notre temps, à notre génération : « Qui que tu sois, quelle que soit ta condition de vie, Dieu t’aime ! Il t’aime totalement. L’homme est appelé à la communion avec le Créateur. L’aspiration irrépressible à la vérité et au bonheur nous le rappelle continuellement. L’homme a besoin de Dieu ».

 

Abbé Hubert Lelièvre, Famille Missionnaire l’Evangile de la Vie #FMEDV.
Extraits de  » Une recette de saint Jean-Paul II pour se simplifier la vie »
5 mai 2015 zenit.org

 

 

 

 

lundi 25 mai 2015

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