ACCUEIL

Archive pour le mot-clef ‘Avent’

« Seigneur, Dieu Très-Haut, ne tarde pas d’envoyer ton Serviteur pour apporter la paix sur la terre. »

samedi 22 décembre 2012

« Seigneur, Dieu Très-Haut, ne tarde pas d’envoyer ton Serviteur pour apporter la paix sur la terre. Suscite le temps favorable et la vierge pure et féconde pour l’avènement de ton Christ.

Père, Père Saint, accorde à ta servante d’offrir sa vie dans ce but.

Accorde-moi de mourir après avoir vu ta Lumière et ta Justice sur la terre et d’avoir vu, accomplie, la Rédemption.

O Père Saint envoie à la terre ce qui a fait soupirer les Prophètes.

Envoie à ta servante le Rédempteur.

Qu’à l’heure où se terminera ma journée s’ouvre pour moi ta demeure parce que ses portes auront déjà été ouvertes par ton Christ, pour tous ceux qui ont espéré en Toi. Viens, viens, ô Esprit du Seigneur. »

Maria Valtorta, « De l’évangile tel qu’il m’a été révélé. »

.

.

« Joseph, fils de David, ne crains pas. »

mardi 18 décembre 2012

Joseph embrassait
le Fils du Père céleste
comme un nouveau-né,
et il le servait comme son Dieu.
Il s’y complaisait
comme en la bonté même ;
et il le révérait
lui le juste par excellence (Mt 1,19).

Grande était sa perplexité !
« Comment m’est-il donné,
toi le Fils du Très-Haut,
d’avoir en toi un fils ?
Contre ta mère je m’irritais,
et je pensais la renvoyer.
Je ne savais pas
qu’en son sein était un grand trésor,
qui dans ma pauvreté
soudain me rendait riche.

« Le roi David
a surgi parmi mes ancêtres
et il a ceint la couronne.
Qu’il est grand le dénuement
où je suis parvenu !
Au lieu d’être roi je suis ouvrier ;
mais une couronne m’est advenue
puisque sur mon cœur repose
le Maître de toutes les couronnes. »

Saint Ephrem (v. 306-373), diacre en Syrie, docteur de l’Église
Hymne pour la Nativité

.

.

mardi 18 décembre 2012

L’attente des nations

lundi 17 décembre 2012

Tu es celui qu’attendent les nations ! (Gn 49,10 Vulg) Et ceux qui t’attendent ne seront pas déçus. Nos pères t’ont attendu, tous les justes depuis l’origine du monde ont espéré en toi, et tu ne les a pas déçus (cf Ps 21,5)…

Mais l’Église, qui dans les justes d’autrefois a attendu le premier avènement du Christ, attend pareillement le second dans les justes de la Nouvelle Alliance. Comme elle était sûre que le premier avènement acquitterait le prix de la rédemption, elle a aussi la certitude que le second lui apportera la récompense. Suspendue à cette attente, cet espoir qui dépasse les valeurs de la terre, l’Église aspire avec autant de joie que d’ardeur aux biens éternels.

Alors que d’autres se hâtent de chercher leur bonheur ici-bas sans attendre que le dessein du Seigneur se réalise, alors qu’ils se précipitent pour s’emparer de ce que ce monde-ci leur propose, celui qui a le bonheur de mettre son espoir dans le Seigneur n’attache pas son regard aux choses vaines et à ce qui trompe (Ps 39,5)… Il sait qu’il vaut mieux être humilié avec les doux que de partager le butin de ce monde-ci avec les orgueilleux. Pour se consoler, il se dit : « ‘ Ma part, c’est le Seigneur ; c’est pourquoi je l’attendrai. Le Seigneur est bon pour ceux qui espèrent en lui, pour ceux qui le cherchent. Il est bon d’attendre en silence le salut de Dieu. ‘ Seigneur, il est vrai, ‘ mon âme défaille dans l’attente de ton salut, mais je déborde d’espérance en ta parole ‘ » (Lm 3,24-26; Ps 118,81 Vulg)… Je suis certain « qu’il apparaîtra à la fin et ne nous décevra pas » ; c’est pourquoi « même s’il se fait attendre,  je l’attendrai, car il viendra sans aucun doute » (cf Ha 2,3).

Bienheureux Guerric d’Igny (v. 1080-1157), abbé cistercien
Sermon 1 pour l’Avent ; SC 166 (trad. cf SC p. 93-95)

.

.

3e DIMANCHE DE L’AVENT C

dimanche 16 décembre 2012

Dieu danse avec nous

Notre désir de joie, de paix, de sérénité, notre recherche du bonheur, c’est Dieu qui les a inscrits dans nos cœurs. Jean Baptiste nous propose des moyens concrets pour y arriver. Il nous invite à aller plus loin, à plonger dans la plénitude de Dieu.

Sophonie 3, 14-18a
Isaïe 12
Philippiens 4, 4-7
Luc 3, 10-18

.

.

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 3,10-18. 


Les foules qui venaient se faire baptiser par Jean lui demandaient : « Que devons-nous faire ? »
Jean leur répondait : « Celui qui a deux vêtements, qu’il partage avec celui qui n’en a pas ; et celui qui a de quoi manger, qu’il fasse de même ! »
Des publicains (collecteurs d’impôts) vinrent aussi se faire baptiser et lui dirent : « Maître, que devons-nous faire ? »
Il leur répondit : « N’exigez rien de plus que ce qui vous est fixé. »
A leur tour, des soldats lui demandaient : « Et nous, que devons-nous faire ? » Il leur répondit : « Ne faites ni violence ni tort à personne ; et contentez-vous de votre solde. »
Or, le peuple était en attente, et tous se demandaient en eux-mêmes si Jean n’était pas le Messie.
Jean s’adressa alors à tous : « Moi, je vous baptise avec de l’eau ; mais il vient, celui qui est plus puissant que moi. Je ne suis pas digne de défaire la courroie de ses sandales. Lui vous baptisera dans l’Esprit Saint et dans le feu.
Il tient à la main la pelle à vanner pour nettoyer son aire à battre le blé, et il amassera le grain dans son grenier ; quant à la paille, il la brûlera dans un feu qui ne s’éteint pas. »
Par ces exhortations et bien d’autres encore, il annonçait au peuple la Bonne Nouvelle. « Soyez toujours dans la joie du Seigneur ; laissez-moi vous le redire : soyez dans la joie. Le Seigneur est proche. »

« Réjouissez-vous sans cesse dans le Seigneur… Le Seigneur est proche » (Ph 4,4-5). A travers ces paroles de l’apôtre Paul, la liturgie nous invite à la joie. Nous sommes le troisième dimanche de l’Avent, appelé précisément « Gaudete »…

L’Avent est un temps de joie, car il fait revivre l’attente de l’événement le plus heureux de l’histoire : la naissance du Fils de Dieu, né de la Vierge Marie. Savoir que Dieu n’est pas loin, mais proche, qu’il n’est pas indifférent, mais plein de compassion, qu’il n’est pas un étranger, mais un Père miséricordieux qui veille sur nous avec amour, dans le respect de notre liberté — tout cela est le motif d’une joie profonde sur laquelle les aléas des événements quotidiens n’ont pas de prise.

Une caractéristique incomparable de la joie chrétienne est qu’elle peut coexister avec la souffrance, car elle est entièrement basée sur l’amour. En effet, le Seigneur qui est proche de nous, au point de devenir un homme, vient nous communiquer sa joie, la joie d’aimer. Ce n’est qu’ainsi que l’on comprend la joie sereine des martyrs même dans l’épreuve ou le sourire des saints de la charité face à celui qui est dans la peine, un sourire qui ne blesse pas mais qui console. « Réjouis-toi, comblée de grâce, le Seigneur est avec toi » (Lc 1,28) : l’annonce de l’ange à Marie est une invitation à la joie. Demandons à la Sainte Vierge le don de la joie chrétienne.

Bienheureux Jean-Paul II
Angélus du 14/12/2003 (trad. © copyright Libreria Editrice Vaticana rev.)

.

.

« Il sera rempli d’Esprit Saint…; il marchera devant le Seigneur avec la puissance d’Élie. » (Lc 1,17)

samedi 15 décembre 2012

Qui a obtenu le pouvoir d’ouvrir ou de fermer les cieux, de retenir ou de faire venir la pluie ? Qui pouvait faire descendre le feu sur un sacrifice inondé d’eau ou sur deux troupes de soldats à cause de leurs méfaits ? Qui, dans une ardeur enflammée, a fait périr les prophètes de la honte à cause des idoles offensantes qu’ils vénéraient ? Qui a vu Dieu dans une brise légère ?… Tous ces faits sont propres à Élie seulement et à l’Esprit qui est en lui.

Mais on pourrait parler d’événements encore plus prodigieux… Élie est celui qui jusqu’à ce jour n’a même pas subi la mort, mais a été enlevé aux cieux et reste impérissable ; certains pensent qu’il vit avec les anges, dont il a imité la nature incorruptible et immatérielle à travers une vie pure… Et de fait Élie est apparu à la transfiguration du Fils de Dieu, le voyant à visage découvert, se tenant face à face devant lui. À la fin des temps, quand le salut de Dieu sera manifesté, c’est lui qui proclamera la venue de Dieu avant les autres et la montrera aux autres ; par beaucoup de signes extraordinaires il confirmera le jour qui est tenu secret. Ce jour-là nous aussi, si nous sommes prêts, nous espérons aller au devant de cet homme admirable qui nous prépare le chemin qui mène à ce jour. Qu’il nous fasse entrer donc dans les demeures célestes, dans le Christ Jésus notre Seigneur, à qui reviennent la gloire et la puissance, maintenant et toujours et pour les siècles des siècles.

(Références bibliques : 1R 17,1; 2R 1,10; 1R 18,40; 19,12; 2R 2,1; Mt 17,3)

Saint Jean de Damas (v. 675-749), moine, théologien, docteur de l’Église
Discours sur le grand prophète Élie le Thesbite (trad. Coll. Spi. Or. 53, p.186 rev.)

.

.

La sagesse de Dieu

vendredi 14 décembre 2012

Saint Jean Baptiste vivait séparé du monde, il était nazir (Lc 1,15; Nb 6,1), voué à Dieu. Il a quitté le monde et s’y est confronté…, l’appelant au repentir. Tous les habitants de Jérusalem venaient à lui au désert (Mc 3,5), et il les affrontait face à face. Mais en enseignant, il parlait de quelqu’un qui devait venir vers eux et leur parler d’une manière très différente. Quelqu’un qui ne se séparerait pas d’eux, ne se présenterait pas comme un être supérieur, mais comme leur frère, fait de la même chair et des mêmes os, un parmi beaucoup de frères, un parmi la multitude. Et effectivement il était déjà parmi eux : « Au milieu de vous se tient celui que vous ne connaissez pas » (Jn 1,26)…

Enfin Jésus commence à se montrer et à « manifester sa gloire » (Jn 2,11) par des miracles. Mais où ? À un repas de noces. Et comment ? En multipliant le vin… Comparez tout cela à ce qu’il dit de lui-même : «  Jean est venu, ne mangeant pas ni ne buvant. Le Fils de l’homme est venu ; il mange et il boit, et l’on dit : ‘ C’est un ivrogne ‘ ». On a pu haïr Jean, mais on le respectait ; Jésus, lui, était méprisé…

C’était, ô mon Seigneur, parce tu aimes tellement cette nature humaine que tu as créée. Tu ne nous aimes pas simplement comme tes créatures, l’œuvre de tes mains, mais en tant qu’êtres humains. Tu aimes tout, car tu as tout créé, mais tu aimes les hommes par-dessus tout. Comment est-ce possible, Seigneur ? Qu’y a-t-il en l’homme, plus que dans les autres créatures ? « Qu’est-ce que l’homme pour que tu prennes souci de lui ? » (Ps 8,5)… Tu n’as pas pris la nature des anges quand tu t’es manifesté pour notre salut, et tu n’as pas pris une nature humaine ou un rôle ou une charge au-dessus d’une vie humaine ordinaire –- ni nazir, ni prêtre ou lévite, ni moine, ni ermite. Tu es venu précisément et pleinement dans cette nature humaine que tu aimes tant…, cette chair qui a chuté en Adam, avec toutes nos infirmités, nos sentiments et nos affinités, excepté le péché.

Bienheureux John Henry Newman (1801-1890), théologien, fondateur de l’Oratoire en Angleterre
Meditations and Devotions, Part III, VII God with us 1

.

.

2ème DIMANCHE DE L’AVENT C

dimanche 9 décembre 2012

Une route vers le bonheur

Dieu lui-même rend le salut accessible et trace le chemin qui mène à lui. Cette promesse est pour nous une source de joie et de bonheur qui s’actualise en ce temps de l’Avent.

Baruc 5, 1-9
Psaume 125 (126)
Philippiens 1, 4-6.8-11
Luc 3, 1-6

.

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 3,1-6. 
L‘an quinze du règne de l’empereur Tibère, Ponce Pilate étant gouverneur de la Judée, Hérode, prince de Galilée, son frère Philippe, prince du pays d’Iturée et de Traconitide, Lysanias, prince d’Abilène,
les grands prêtres étant Anne et Caïphe, la parole de Dieu fut adressée dans le désert à Jean, fils de Zacharie.
Il parcourut toute la région du Jourdain ; il proclamait un baptême de conversion pour le pardon des péchés,
comme il est écrit dans le livre du prophète Isaïe : A travers le désert, une voix crie : Préparez le chemin du Seigneur, aplanissez sa route.
Tout ravin sera comblé, toute montagne et toute colline seront abaissées ; les passages tortueux deviendront droits, les routes déformées seront aplanies ;
et tout homme verra le salut de Dieu.

.

.

Une terre nouvelle et des cieux nouveaux : nous ignorons le temps de l’achèvement de la terre et de l’humanité ; nous ne connaissons pas le mode de transformation du cosmos. Ce monde tel que nous le voyons, défiguré par le péché, est en train de passer. Mais Dieu nous prépare une nouvelle demeure et une nouvelle terre où régnera la justice et dont la béatitude comblera et dépassera tous les désirs de paix qui montent au cœur de l’homme. Alors, quand la mort sera vaincue, les enfants de Dieu ressusciteront dans le Christ, et ce qui a été semé dans la faiblesse et qui est périssable revêtira l’immortalité. La charité et ses œuvres demeureront ; et toute cette création que Dieu a faite pour l’homme sera délivrée de l’esclavage du péché.

Nous en sommes bien avertis : il n’y a aucun avantage à gagner le monde entier si l’on se perd soi-même. Cependant l’attente de la terre nouvelle ne doit pas diminuer, mais plutôt stimuler le souci de cultiver notre terre : c’est là que le corps de la nouvelle famille humaine grandit ; elle peut déjà présenter l’esquisse du monde à venir… Sur cette terre, le Royaume est déjà mystérieusement présent. Lorsque le Seigneur viendra, ce Royaume atteindra sa perfection.

(Références bibliques : Is 65,17; Ap 21,1; 1Co 7,31; 2P 3,13; 1Co 2,9; 1Co 15,43.53; 1Co 13,8; Rm 8,21; Lc 9,25; Lc 17,21)

Concile Vatican II
Constitution sur l’Église dans le monde de ce temps « Gaudium et spes », § 39, 1-3 (trad. rev.)

.

.

Solennité de l’Immaculée Conception de la Vierge Marie

samedi 8 décembre 2012

« Je te salue, comblée de grâce »

« Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus Christ, qui nous a bénis par toutes sortes de bénédictions spirituelles, aux cieux, dans le Christ. Il nous a élus en lui dès avant la fondation du monde, pour être saints et immaculés en sa présence » (Ep 1,3-4)… La lettre aux Éphésiens, parlant de la « gloire de la grâce » dont « Dieu le Père nous a gratifiés dans le Bien-aimé », ajoute : « En lui nous trouvons la rédemption, par son sang » (Ep 1,7). Selon la doctrine formulée dans des documents solennels de l’Église, cette « gloire de la grâce » s’est manifestée dans la Mère de Dieu par le fait qu’elle a été « rachetée de façon suréminente » (Pape Pie IX).

En vertu de la richesse de la grâce du Fils bien-aimé, en raison des mérites rédempteurs de celui qui devait devenir son Fils, Marie a été préservée de l’héritage du péché originel. Ainsi, dès le premier moment de sa conception, c’est-à-dire de son existence, elle appartient au Christ, elle participe de la grâce salvifique et sanctifiante et de l’amour qui a sa source dans le « Bien-aimé », dans le Fils du Père éternel qui, par l’Incarnation, est devenu son propre fils. C’est pourquoi, par l’Esprit dans l’ordre de la grâce, c’est-à-dire de la participation à la nature divine, Marie reçoit la vie de celui à qui elle-même a donné la vie comme mère, dans l’ordre de la génération terrestre… Et parce que Marie reçoit cette vie nouvelle dans une plénitude qui convient à l’amour du Fils envers sa mère — et donc à la dignité de la maternité divine — l’ange de l’Annonciation l’appelle « pleine de grâce ».

Bienheureux Jean-Paul II
Encyclique « Redemptoris Mater », §7, 10 (trad. © copyright Libreria Editrice Vaticana rev.)

.

.

« Délivrés de l’ombre et des ténèbres, les yeux des aveugles verront. » (Is 29,18)

vendredi 7 décembre 2012

Que le soleil, les astres, la terre et les mers
Retentissent de l’avènement du Dieu très-haut ;
Que le riche et le pauvre unissent leurs chants
Pour célébrer le Fils du Créateur suprême !

Sa naissance précède l’étoile du matin :
C’est le Sauveur promis jadis à nos pères,
Le fruit glorieux d’une Vierge,
Le Fils du Dieu puissant.

C’est le Roi de gloire
Qui devait venir régner sur les rois,
Fouler sous ses pieds l’ennemi cruel,
Et guérir le monde malade.

Que les anges aussi s’en réjouissent ;
Que tous les peuples tressaillent de joie :
Le Très-Haut vient dans l’humilité
Pour sauver ce qui périssait…

Que les prophètes élèvent leurs voix et prophétisent :
L’Emmanuel est déjà près de nous !
Que la langue des muets se délie,
Et vous, boiteux, courez à sa rencontre (cf Is 7,14 ; 35,6)…

Toutes les nations et les îles,
Acclamez ce grand triomphe.
Courez comme accourent des cerfs :
Voici le Rédempteur qui vient.

Que les yeux des aveugles,
Jusqu’ici fermés à la lumière,
Apprennent maintenant à percer les ténèbres de la nuit,
Et s’ouvrir à la lumière véritable…

Louange, honneur, puissance et gloire
À Dieu le Père, et à son Fils
Dans l’unité du Saint Esprit
Pour les siècles éternels !

Liturgie latine
Hymne du 9ème siècle pour l’Avent (trad. cf Guéranger, Année liturgique 1934, t. 1, p. 135)

.

.