L’adoration du Saint Sacrement consiste dans la contemplation du Christ présent dans l’Eucharistie. C’est un dialogue intime avec Jésus. Prier devant le Saint Sacrement exposé sur l’autel, c’est porter un regard de foi sur Jésus Christ réellement présent. C’est demeurer longuement en une conversation spirituelle, une adoration silencieuse et une attitude d’amour. C’est un face à face avec le Christ. « Je l’avise et il m’avise » répondit simplement un paroissien du saint Curé d’Ars qui l’interrogeait sur ses nombreux et longs temps d’adoration. Jean-Paul II témoigne de l’adoration : » Il est bon de s’entretenir avec Lui et, penchés sur Sa poitrine comme le disciple bien-aimé (Jn 13,25), d’être touchés par l’amour infini de son cœur. Bien des fois, […] j’ai fait cette expérience et j’en ai reçu force, consolation et soutien ! » – L’adoration du Saint Sacrement s’enracine dans la célébration de la messe et elle en est le prolongement. Par sa présence eucharistique, le Christ reste au milieu de nous comme Celui qui nous a aimé et s’est livré pour nous.
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Cinquième dimanche de Pâques
lundi 3 mai 2010Evangile de Jésus Christ selon St Jean (13, 31-35)
Au cours du dernier repas que Jésus prenait avec ses disciples, quand Judas fut sorti, Jésus déclara : « Maintenant le Fils de l’homme est glorifié, et Dieu est glorifié en lui. Si Dieu est glorifié en lui, Dieu en retour lui donnera sa propre gloire ; et il la lui donnera bientôt. Mes petits enfants, je suis encore avec vous, mais pour peu de temps. Je vous donne un commandement nouveau : c’est de vous aimer les uns les autres. Comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres. Ce qui montrera à tous les hommes que vous êtes mes disciples, c’est l’amour que vous aurez les uns pour les autres. »
Apocalypse
mercredi 27 mai 2009![apocalypse La Jérusalem céleste - Angers](http://www.associationdemarie.org/blog/wp-content/uploads/2009/05/apocalypse-300x184.jpg)
La Jérusalem céleste - Angers
L’Apocalypse est le dernier livre de la Bible chrétienne.
Étymologiquement, Apocalypse est la transcription d’un terme grec (??????????, apokalupsis) qui lui-même traduit l’hébreu nigla, lequel signifie mise à nu, enlèvement du voile ou révélation. Le livre commence en effet par les mots « Révélation de Jésus-Christ » (Ap 1,1). C’est en ce sens que le texte présentera la personne de Jésus-Christ à son retour sur terre et les événements l’entourant.
Le livre prophétise aussi bien sur ce qui est arrivé, sur ce qui arrive, que sur ce qui doit arriver plus tard : « Écris donc ce que tu as vu, ce qui est, et ce qui doit arriver ensuite » (Apocalypse chapitre 1, verset 19).
En conclusion, Saint Jean décrit la Jérusalem future, céleste, avec ses douze portes ouvertes aux douze tribus d’Israël, son luxe d’or, de jaspe et de pierres précieuses. Cette nouvelle Jérusalem est présenté comme l’Epouse du Christ. Il est répété que le Christ est l’Alpha et l’Oméga, le Principe et la Fin.