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Archive pour le mot-clef ‘Esprit Saint’

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dimanche 1 mars 2015

blé

« Ils auront beau regarder de tous leurs yeux, ils ne verront pas ; ils auront beau écouter de toutes leurs oreilles, ils ne comprendront pas » (Marc 4,12). Comment peut-on regarder sans voir ou écouter sans comprendre ? Notre monde est fait de communication. Lorsqu’il s’agit de transmettre des reportages sur des événements, comme le font les informations télévisées ou radiodiffusées, en général on n’a pas de mal à comprendre, même si certaines interprétations sont discutables. Lorsqu’il s’agit d’un cours scientifique ou d’une réflexion philosophique, l’étudiant a parfois du mal à suivre et doit se mettre à investiguer. Lorsqu’il s’agit en revanche de l’Évangile du Royaume, on a beau écouter « convertissez-vous » (Marc 1,15), la vie suit son cours vers la ruine du péché ; on a beau assister à des miracles de la grâce de Dieu (conversion, guérison), la foi n’en est pas augmentée. Pourquoi ? Le message est-il trop compliqué ou abstrait ?
L’appel prophétique direct est souvent entendu comme un message qui concerne « les autres », « la société », bref tout le monde, sauf la propre vie ; l’esprit du monde cache un scepticisme déguisé en « pensée critique ». En échange, la Parabole enrobe le message en des problématiques de la vie courante, communément acceptées : la tentation sceptique est acculée et ne peut faire autre qu’accepter.
Le message du Seigneur contient une leçon : la qualité de notre existence (ce que nous en faisons), telle une terre, se mesure par le fruit qu’elle fait porter à la semence. La foi et l’adhésion à Dieu, le choix de nos préoccupations, qui sont un langage d’amour, la profondeur de notre espérance parlent de l’accueil que chacun réserve à l’appel du Seigneur dans sa conscience ; elles sont les attitudes que décrivent les trois types de terrain où la semence se perd. Le quatrième terrain est fertile ; sa bonne disposition n’est pas un privilège réservé à un cercle d’initiés : il dépend de notre option de vie.
La Parole divine va bien au-delà d’une dimension purement conceptuelle (intellectuelle) ; il s’agit de la vie de grâce semée en notre âme, qui se développe par une vie vertueuse, docile à l’action de l’Esprit Saint. Elle a porté de nombreux fruits dans l’histoire de l’Église : les Saints ! Jésus est reproduit à raison de trente, soixante ou cent pour un… Et chaque Saint aura attiré les hommes et les femmes à une rencontre avec le Christ, à l’amitié, jusqu’à l’imitation de Jésus Christ : trente, soixante, cent pour un… En raison de la potentialité extraordinaire de la Parole de Dieu, les fruits sont innombrables. La Parole n’a pas besoin de nous pour porter du fruit. C’est nous qui avons besoin d’elle : alors, pourquoi encore hésiter ?

Père Jaroslav de Lobkowicz, LC
Méditation quotidienne 28/01/2015
catholique.org

http://escapamargue.blogspot.fr

 

Citation

samedi 14 février 2015

citation

 

Mes enfants, le trou de l’ignorance des hommes s’approfondit en avançant dans le temps, car l’homme croit pouvoir vivre sans son Père Eternel. Il n’en est rien et le Dieu Céleste vous le confirmera dans les prochains temps, car sans Dieu vous ne pouvez être vie et résolution dans l’espace temps. Votre attachement en Dieu et en Son Esprit n’est que l’éternité d’une vie d’Amour et de Paix.

Marie Mère des hommes – février 2005 

 

 

 

« Combien plus le Père céleste ne donnera-t-il l’Esprit saint à ceux qui le lui demandent ? »

jeudi 9 octobre 2014

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Viens, lumière véritable. Viens, vie éternelle. Viens, mystère caché. Viens, trésor sans nom. Viens, réalité inexprimable. Viens, personne inconcevable. Viens, bonheur sans fin. Viens, lumière sans couchant. Viens, attente infaillible de tous ceux qui doivent être sauvés. Viens, réveil de ceux qui se sont endormis. Viens, résurrection des morts. Viens, Puissant, qui toujours fais et refais et transformes tout par ton seul vouloir… Viens, toi qui demeures toujours immobile et pourtant à chaque instant te mets tout entier en mouvement pour venir à nous, couchés parmi les morts, toi qui es au-dessus de tous les cieux… Viens, joie éternelle. Viens, couronne impérissable (1Co 9,25). Viens, pourpre du grand roi notre Dieu… Viens, toi qu’a désiré et que désire mon âme misérable. Toi le Seul, viens au seul, puisque, tu le vois, je suis seul… Viens, toi devenu toi-même en moi désir, qui m’as fait te désirer, toi l’absolument inaccessible. Viens, mon souffle et ma vie. Viens, consolation de ma pauvre âme. Viens, ma joie, ma gloire, mon allégresse sans fin.

Je te rends grâce d’être devenu un seul esprit avec moi (Rm 8,16), sans confusion, sans changement, sans transformation, toi le Dieu au-dessus de tout, et d’être pour moi devenu tout en tous (1Co 15,28)… Je te rends grâce d’être pour moi devenu lumière sans couchant, soleil sans déclin, car tu n’as pas d’endroit où te cacher, toi qui emplis l’univers de ta gloire. Non, jamais à personne tu ne t’es caché, mais c’est nous qui toujours nous cachons de toi, en refusant d’aller à toi…

Viens donc, Maître, aujourd’hui dresse en moi ta tente (Jn 1,14) ; fais ta maison et demeure en moi ton serviteur continuellement, inséparablement, jusqu’au bout, toi qui es très bon. Et que moi aussi, à ma sortie de ce monde, je me retrouve en toi, ô très bon, et règne avec toi, Dieu qui es au-dessus de tout.

Syméon le Nouveau Théologien (v. 949-1022), moine grec
Invocation du Saint Esprit, introduction aux Hymnes ; SC 156 (trad. SC p. 163 rev.)

 

 

 

 

« Les souffrances du Messie et la gloire qui suivrait sa Passion. » (1P 1,11)

vendredi 26 septembre 2014

croix2À l’approche de sa mort, le Sauveur s’écriait : « Père, l’heure est venue, glorifie ton Fils » (Jn 17,1). Or, sa gloire, c’est la croix. Comment donc pourrait-il avoir cherché à éviter ce qu’il avait demandé à un autre moment ? Que sa gloire soit la croix, l’Évangile nous l’enseigne en disant : « L’Esprit Saint n’avait pas encore été donné, parce que Jésus n’avait pas encore été glorifié » (Jn 7,39). Voici le sens de cette parole : la grâce n’avait pas encore été donnée, parce que le Christ n’était pas encore monté sur la croix pour réconcilier Dieu et les hommes. En effet, c’est la croix qui a réconcilié les hommes avec Dieu, qui a fait de la terre un ciel, qui a réuni les hommes aux anges. Elle a renversé la citadelle de la mort, détruit la puissance du démon, délivré la terre de l’erreur, posé les fondements de l’Église. La croix, c’est la volonté du Père, la gloire du Fils, la jubilation de l’Esprit Saint. Elle est l’orgueil de saint Paul : « Que la croix de notre Seigneur Jésus Christ reste mon seul orgueil » (Ga 6,14).

Saint Jean Chrysostome (v. 345-407), prêtre à Antioche puis évêque de Constantinople, docteur de l’Église
Homélie sur « Père, si c’est possible » ; PG 51, 34-35 (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p. 72)

 

 

 

« Il passa la nuit à prier Dieu. »

mardi 9 septembre 2014

 

malade122-150x150Tout homme qui demande au Seigneur « une seule chose » et qui « la cherche » (Ps 26,4), la demande avec certitude et sécurité… Cette chose unique, c’est la seule vie véritable et bienheureuse : contempler la bonté de Dieu pour toujours, quand nous serons devenus immortels de corps et d’esprit. C’est pour cela seul que nous recherchons tout le reste et que nous le demandons comme il convient. L’homme qui l’obtiendra aura tout ce qu’il veut, et ne pourra plus rien désirer qui ne convient pas.

Là, en effet, se trouve la source de vie, dont il faut avoir soif maintenant dans la prière, aussi longtemps que nous vivons dans l’espérance et que nous ne voyons pas encore ce que nous espérons (Rm 8,25). Nous sommes cachés « à l’ombre de ses ailes ; devant lui est tout notre désir » (Ps 35,8; 37,10); nous voulons « nous enivrer des richesses de sa maison, nous abreuver au torrent de ses délices », parce qu’« en lui est la source de vie et que dans sa lumière nous verrons la lumière » (Ps 35,8s). Alors notre désir sera rassasié de bonheur et nous n’aurons plus rien à chercher en gémissant, puisque nous le posséderons dans la joie.

Cependant, comme il s’agit d’une « paix qui dépasse tout ce qu’on peut comprendre » (Ph 4,7), lorsque nous la demandons dans la prière, « nous ne savons pas comment demander pour prier comme il faut » (Rm 8,26). En effet, comment savoir demander quelque chose qui dépasse notre compréhension ?… L’apôtre Paul écrit : « Nous qui espérons ce que nous ne voyons pas, nous l’attendons avec persévérance », et il ajoute : « L’Esprit Saint vient au secours de notre faiblesse, car nous ne savons pas comment demander pour prier comme il faut. L’Esprit lui-même intervient pour nous par des gémissements inexprimables » (Rm 8,25s).

Saint Augustin (354-430), évêque d’Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l’Église
Lettre 130, à Proba sur la prière, 14-15 (trad. cf  bréviaire 29e vendr.)

 

 

 

« Marie, de laquelle fut engendré Jésus, que l’on appelle Christ. »

lundi 8 septembre 2014

vierge Marie

Aujourd’hui, nous célébrons la naissance de la bienheureuse Vierge Mère, de qui a reçu naissance Celui qui est la vie de tous. Aujourd’hui est née la Vierge de qui le salut de tous a voulu naître, afin de donner à ceux qui naissaient pour mourir de pouvoir renaître à la vie. Aujourd’hui est née notre nouvelle mère, qui a anéanti la malédiction d’Ève, notre première mère. Ainsi par elle, nous héritons maintenant de la bénédiction, nous qui, par notre première mère, étions nés sous l’antique malédiction. Oui, elle est bien une mère nouvelle, celle qui a renouvelé en jeunesse des fils vieillis, celle qui a guéri le mal d’un vieillissement héréditaire, ainsi que de toutes les autres formes de vieillissement qu’ils y avaient ajoutées. Oui, elle est bien une mère nouvelle, celle qui enfante par un prodige si nouveau, en restant vierge, celle qui met au monde celui qui a créé le monde…

Quelle nouveauté merveilleuse que cette virginité féconde ! Mais bien plus merveilleuse encore la nouveauté du fruit qu’elle met au monde… Tu demandes comment une vierge a enfanté le Sauveur ? Comme la fleur de la vigne répand son parfum. Longtemps avant la naissance de Marie, l’Esprit qui allait habiter en elle…avait dit en son nom : « Comme la vigne, j’ai produit une douce odeur » (Si 24,17 Vulg)… Comme la fleur n’est pas altérée pour avoir donné son parfum, ainsi la pureté de Marie pour avoir donné naissance au Sauveur…

Et pour toi aussi, si tu gardes la perfection de la chasteté, non seulement « ta chair refleurira » (Ps 27,7), mais une sainteté venant de Dieu s’épanouira sur toi tout entier. Ton regard ne sera plus déréglé ou égaré, mais embelli par la pudeur…; toute ta personne sera ornée par les fleurs de la grâce de la pureté.

Bienheureux Guerric d’Igny (v. 1080-1157), abbé cistercien
1er Sermon pour la Nativité de Marie, passim ; SC 202 (trad. cf SC, p. 473)

 

 

 

 

« N’est-il pas le fils du charpentier ? »

vendredi 1 août 2014

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La réponse du Seigneur Jésus : « Ne saviez-vous pas que je dois être chez mon Père ? » (Lc 2,49), n’affirme pas que Dieu est son Père pour signifier que Joseph ne l’est pas. Comment prouver cela ? Par l’Écriture, qui continue… : « Il descendit avec eux pour rentrer à Nazareth, et il leur était soumis » (v. 51). À qui était-il soumis ? N’est-ce pas à ses parents ? Tous deux donc étaient ses parents… Ils étaient ses parents dans le temps, et Dieu était son Père de toute éternité. Ils étaient les parents du Fils de l’homme ; le Père, de sa Parole, le Verbe, sa Sagesse (1Co 1,24), cette puissance par laquelle il a créé toute chose…

Ne soyons donc pas surpris que les évangélistes nous donnent la généalogie de Jésus par Joseph plutôt que par Marie (Mt 1,1; Lc 3,23). Si Marie est devenue mère en dehors des désirs de la chair, Joseph est devenu père en dehors de toute union charnelle. Il peut donc être le terme ou le point de départ de la généalogie du Sauveur, tout en n’étant pas son père selon la chair. Sa grande pureté confirme sa paternité. Marie, son épouse, a voulu le nommer en premier : « Vois comme nous avons souffert en te cherchant, ton père et moi » (Lc 2,48)…

Si Marie a enfanté le Sauveur en dehors des lois de la nature, l’Esprit Saint a été à l’œuvre aussi en Joseph, à l’œuvre donc en eux de façon égale. « Joseph était un homme juste », dit l’évangéliste Matthieu (1,19). Le mari était juste, sa femme était juste : l’Esprit Saint reposait sur ces deux justes et a donné un fils à tous les deux.

Saint Augustin (354-430), évêque d’Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l’Église
Sermon 51, §19.30

 

 

 

« Jusqu’à ce que toute la pâte ait levé. »

dimanche 20 juillet 2014

261902Si quelqu’un pétrit de la farine sans y mêler du levain, il aura beau s’y appliquer, la malaxer et la travailler, la pâte ne lèvera pas et ne pourra pas servir d’aliment. Mais quand on y a mélangé du levain, celui-ci tire à lui toute la pâte et la fait lever toute entière, comme dans la comparaison que le Seigneur a appliquée au Royaume… Il en est de même pour la viande : quelque soin qu’on en prenne, si on néglige d’y mettre du sel pour la conserver…, elle sentira mauvais et deviendra impropre à la consommation. D’une manière semblable, représente-toi l’humanité entière comme de la viande ou de la pâte, et pense que la nature divine du Saint Esprit est le sel et le levain qui viennent d’un autre monde. Si le levain céleste de l’Esprit et le sel bon de la nature divine…ne sont pas introduits dans la nature humaine humiliée et mêlés à elle, l’âme ne perdra jamais la mauvaise odeur du péché et elle ne lèvera pas en perdant la lourdeur et le défaut du « levain de la méchanceté » (1Co 5,7)…

Si l’âme s’appuie seulement sur sa propre force et se croit capable d’obtenir par elle-même la réussite complète sans l’aide de l’Esprit, elle se trompe grandement ; elle n’est pas faite pour les demeures du ciel, pas faite pour le Royaume… Si l’homme pécheur ne s’approche pas de Dieu, ne renonce pas au monde, n’attend pas dans l’espérance et la patience un bien étranger à sa propre nature, c’est-à-dire la force du Saint Esprit, si le Seigneur n’instille pas d’en haut sa propre vie divine en cette âme, cet homme ne goûtera jamais la vraie vie…  Par contre, s’il a reçu la grâce de l’Esprit, s’il ne s’en détourne pas, s’il ne l’offense pas par sa négligence et ses mauvaises actions, si, persévérant longtemps ainsi dans le combat, il « n’attriste pas l’Esprit » (Ep 4,30), il aura le bonheur d’obtenir la vie éternelle.

Homélie attribuée à saint Macaire d’Égypte (?-390), moine
N°24, 4 ; PG 34, 662 (trad. cf coll. Spi. Or. 40, Bellefontaine, p. 239 et Matthieu commenté, coll. Pères dans la foi, p. 95)

 

 

 

L’amour mène à la prière

mardi 15 juillet 2014
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François d’Assise disait : « L’amour n’est plus aimé. » Chaque siècle a bien des manières de délaisser l’amour.
Si l’anémie se caractérise par un sang qui s’étiole, l’essoufflement de la prière aujourd’hui est un des signes de l’anémie de notre temps. La prière, c’est l’inverse de l’anémie. Elle est anémone. En grec, l’anémone c’est le souffle. Le Vent.
La prière est cette petite fleur de rien du tout exposée au grand vent de l’amour. Petite fleur si légère dans l’air qu’elle devient le vent. Elle devient l’autre.
Prier, c’est devenir l’Autre. Devenir le souffle. Être pris par l’Esprit. « Le vent souffle ou il veut. On ne sait d’où il vient, où il va. »
(…)
De toutes les manières, cherchez l’amour, et la prière vous sera donnée par surcroît.
La prière est acte d’amour. La prière est acte de foi. L’Amour, la foi, voilà ce qui est en jeu.
(…)
Il s’agit de l’avenir de l’homme. L’avenir du monde. L’avenir de l’Église.
Si la prière disparaissait de la surface de la terre, que serait l’homme sans intériorité, le monde sans appel, l’Église sans communion ?
Pierre Talec
Les choses de la foi
Le Centurion
Cit. seraphim-marc-elie.fr
http://escapamargue.blogspot.fr

« Je ferai de toi mon épouse dans la fidélité et la tendresse. » (Os 2,22)

samedi 5 juillet 2014

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      « Rebecca venait puiser de l’eau au puits », nous dit l’Écriture (Gn 24,16). Chaque jour Rebecca venait aux puits, chaque jour elle puisait de l’eau. Et parce que chaque jour elle passait du temps près des puits, le serviteur d’Abraham a pu la trouver et la donner en mariage à Isaac. Peut-être penses-tu qu’il s’agit là d’un conte ou d’une belle histoire rapportée par l’Esprit Saint dans l’Écriture ? Non, il s’agit en vérité d’un enseignement spirituel, d’une instruction qui s’adresse à ton âme pour lui apprendre à venir chaque jour aux puits des Écritures, vers les eaux de l’Esprit Saint, à y puiser sans se lasser pour en remporter un vase bien rempli. C’est ainsi qu’agissait sainte Rebecca ; si elle avait fait autrement, elle n’aurait pas pu épouser le grand patriarche Isaac…

Or tout ce que contient l’Écriture est symbolique : toi aussi, le Christ veut t’épouser. C’est à toi qu’il s’adresse par la promesse des prophètes, quand il dit : « Je ferai de toi mon épouse pour toujours ; je ferai de toi mon épouse dans la fidélité et la tendresse, et tu connaîtras le Seigneur » (Os 2,21s). Voulant donc te fiancer à lui, le Christ t’envoie un serviteur — la parole inspirée. Tu ne peux pas épouser le Christ sans l’avoir reçue… Seuls ceux qui savent tirer l’eau en abondance des profondeurs des puits…, qui ont une âme qui fait tout avec patience, qui est entièrement disponible, qui s’applique à aller au plus profond pour puiser les eaux de la connaissance, seule cette âme peut connaître les noces avec le Christ.

Origène (v. 185-253), prêtre et théologien
Homélies sur la Genèse, n° 10,2 (trad. cf Sr Isabelle de la Source, Lire la Bible, t. 1, p. 84 et SC 7, p. 186 s)