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Archive pour le mot-clef ‘humilité’

Troisième jour de la neuvaine

mardi 22 mai 2012

« Heureux les humbles de cœur, car ils hériteront de la terre!»

Esprit-Saint, divin Paraclet, Père des pauvres, Consolateur des affligés, Lumière des cœurs, Sanctificateur des âmes, me voici prosterné en votre présence ; je vous adore avec la plus profonde soumission et je répète mille fois, avec les Séraphins qui se tiennent devant votre trône : « Saint ! Saint ! Saint ! ». Je crois fermement que vous êtes éternel, procédant du Père et du Fils. J’espère que, par votre bonté, vous sanctifierez et sauverez mon âme. Je vous aime, ô Dieu d’amour ! je vous aime plus que tout ; je vous aime de toutes mes affections, parce que vous êtes une bonté infinie qui mérite seule tout amour ; et puisque, insensible à vos sainte inspirations, j’ai eu l’ingratitude de vous offenser par tant de péchés, je vous en demande mille pardons et je regrette souverainement de vous avoir attristé, ô Amour infini.

Ajouter à cette prière Un Pater, un Ave, et trois Gloria Patri.

 

Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 23,1-12.

dimanche 30 octobre 2011

Jésus déclarait à la foule et à ses disciples :
« Les scribes et les pharisiens enseignent dans la chaire de Moïse.
Pratiquez donc et observez tout ce qu’ils peuvent vous dire. Mais n’agissez pas d’après leurs actes, car ils disent et ne font pas.
Ils lient de pesants fardeaux et en chargent les épaules des gens ; mais eux-mêmes ne veulent pas les remuer du doigt.
Ils agissent toujours pour être remarqués des hommes : ils portent sur eux des phylactères très larges et des franges très longues ;
ils aiment les places d’honneur dans les repas, les premiers rangs dans les synagogues,
les salutations sur les places publiques, ils aiment recevoir des gens le titre de Rabbi.
Pour vous, ne vous faites pas donner le titre de Rabbi, car vous n’avez qu’un seul enseignant, et vous êtes tous frères.
Ne donnez à personne sur terre le nom de père, car vous n’avez qu’un seul Père, celui qui est aux cieux.
Ne vous faites pas non plus appeler maîtres, car vous n’avez qu’un seul maître, le Christ.
Le plus grand parmi vous sera votre serviteur.
Qui s’élèvera sera abaissé, qui s’abaissera sera élevé. »

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« Va te mettre à la dernière place. »

samedi 29 octobre 2011

Frères, gardons-nous de tout orgueil et de toute vaine gloire. Gardons-nous de la sagesse de ce monde et de la prudence égoïste. Car celui qui est esclave de ses tendances égoïstes met beaucoup de volonté et d’application à tenir des discours, mais beaucoup moins à passer aux actes : au lieu de rechercher la religion et la sainteté intérieures de l’esprit, il veut et il désire une religion et une sainteté extérieures bien visibles aux yeux des hommes. C’est d’eux que le Seigneur dit : « Je vous le dis en vérité, ils ont reçu leur récompense » (Mt 6,5). Celui, au contraire, qui est docile à l’esprit du Seigneur veut mortifier et humilier cette chair égoïste… Il s’applique à l’humilité et à la patience, à la pure simplicité et à la paix véritable de l’esprit ; ce qu’il désire toujours et par-dessus tout, c’est la crainte de Dieu, la sagesse de Dieu, et l’amour de Dieu, Père, Fils et Saint Esprit.

Tous les biens, rendons-les au Seigneur Dieu très-haut et souverain ; reconnaissons que tous les biens lui appartiennent ; rendons-lui grâces pour tout, puisque c’est de lui que procèdent tous les biens. Lui, le Dieu très-haut et souverain, le seul vrai Dieu, qu’il obtienne, qu’on lui rende, qu’il reçoive tous honneurs et respects, toutes louanges et bénédictions, toute reconnaissance et toute gloire : car tout bien est à lui, qui seul est bon.

Saint François d’Assise (1182-1226), fondateur des Frères mineurs
Première règle, § 17 (trad. Desbonnets et Vorreux, Documents, p. 71)

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Teth

lundi 1 août 2011

Tu as agi avec bonté envers ton serviteur, Ô Eternel ! selon ta parole.
Enseigne-moi à juger avec sens et intelligence, Car j’ai foi à tes commandements.
Avant d’avoir été humilié, je m’égarais, Mais maintenant j’observe ta parole.
Tu es bon et bienfaisant ; Enseigne-moi tes statuts !
Des orgueilleux ont forgé contre moi des mensonges ; Moi, de tout mon cœur, je garde tes commandements.
Leur cœur est figé comme de la graisse ; Moi, je fais mes délices de ta loi.
Il m’est bon d’avoir été humilié, Afin d’apprendre tes statuts.
Mieux vaut pour moi la loi de ta bouche Que des milliers de pièces d’or et d’argent.

Psaume 119

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Il s’agit d’une lettre à part, car elle est absente des dix commandements et des noms des dix séfiroth. Teth symbolise le changement d’état, c’est la seule lettre ouverte vers le haut. Teth exprime la sûreté et le refuge, l’introspection et la quête spirituelle. Mais le terme le plus souvent associé à teth est le bien, car la première fois que cette lettre apparaît dans la thora, c’est pour initier le mot tov : « Et D-ieu vit que cela était bon » (Génèse 1:4).

Le nombre 9 annonce la fin et le commencement, un deuil dans le présent et un bonheur dans le futur. Autant par sa forme que par sa valeur numérique, teth représente le repli sur soi-même en vue de provoquer l’éclair de l’intuition.
Sa valeur pleine (teth-youd-tav) est 419, guematria du mot ah’edouth (union), en tant qu’aboutissement et promesse de devenir.

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Nativité de saint Jean Baptiste, solennité

vendredi 24 juin 2011

« Lui, il faut qu’il grandisse ; et moi, que je diminue » (Jn 3,30)


Le plus grand des hommes a été envoyé pour rendre témoignage à Celui qui était plus qu’un homme. En effet, quand celui qui est « le plus grand d’entre les enfants des femmes » (Mt 11,11) dit : « Je ne suis pas le Christ » (Jn 1,20) et s’humilie devant le Christ, il nous faut comprendre qu’il y a dans le Christ plus qu’un homme… « De sa plénitude nous avons tous reçu » (Jn 1,16). Qu’est-ce à dire, « nous tous »?  C’est-à-dire que les patriarches, les prophètes et les saints apôtres, ceux qui ont précédé l’Incarnation ou qui ont été envoyés depuis par le Verbe incarné lui-même, « nous avons tous reçu de sa plénitude ». Nous sommes des vases, il est la source. Donc…, Jean est homme, le Christ est Dieu : il faut que l’homme s’humilie, pour que Dieu soit exalté.

C’est pour apprendre à l’homme à s’humilier que Jean est né le jour à partir duquel les jours commencent à décroître ; pour nous montrer que Dieu doit être exalté, Jésus Christ est né le jour où les jours commencent à croître. Il y a ici un enseignement profondément mystérieux. Nous célébrons la nativité de Jean comme celle du Christ, parce que cette nativité est pleine de mystère. De quel mystère ? Du mystère de notre grandeur. Diminuons en nous-mêmes, pour croître en Dieu ; humilions-nous dans notre bassesse, pour être exaltés dans sa grandeur.

Saint Augustin (354-430), évêque d’Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l’Église
Sermon 289, 3ème pour la Nativité de Jean-Baptiste

Ardouane

vendredi 11 février 2011

Merci mes enfants de votre attachement à l’amour des hommes, mais apprenez qu’Ardouane est un lieu de sagesse et d’humilité ; c’est un lieu d’union et de prière. Le reste ne dépend que de vous et de vous seuls. Ardouane est écrit et une seule écriture a été faite. N’extrapolez pas vos désirs pour ceux de Dieu le Père, soyez humbles et la connaissance vous sera transmise. Venez et écoutez ; les fidèles seront sauvés et les autres retourneront à leur villégiature terrestre et matérielle.

Relisez tous l’évangile selon St Matthieu : II Discours évangélique (ch.5, versets 6–7) et faites-en votre lecture de chevet, afin que chaque jour vous puissiez aspirer à la compréhension divine. Mes larmes seront les sourires de vos cœurs et l’épanouissement de votre compréhension envers autrui.

Marie Mère des hommes – octobre 1994

Plus beau

mardi 4 janvier 2011

C’est comme si tout d’un coup tout devenait plus beau.

C’est comme si tout d’un coup tout devenait plus clair.

Tous les sens en éveil, on redécouvre le monde peu à peu.

C’est un peu comme se réveiller d’une longue nuit et être le témoin d’un spectacle magnifique que l’on a toujours eu devant les yeux mais qu’on ne voyait plus, celui de la vie, de la nature.

C’est un peu comme sortir d’une léthargie profonde ou d’un coma.

Une lumière éclatante, un paysage, une fleur, un être, le bruit de l’eau, la caresse d’une brise, les odeurs de la terre. Tout prend sens, tout prend du relief et la simplicité devient en toute vérité la sophistication suprême.

Et les émotions mêmes, comme révélateur d’une nouvelle réalité, sont exacerbées, transcendées, prolongement des sens et traductrices de ce monde.

Il n’y a plus que des sensations, sans sensiblerie, de l’enthousiasme au sens profond du terme.

Du respect, de l’amour, de la compassion, un regard porté différemment, au delà de toutes les apparences, un sourire du cœur, un battement d’âme et une rencontre d’être à être, d’âme à âme. On peut voir la lumière qui anime cet autre qui est soi, cet autre distinct mais si semblable. L’homme devient un reflet du Créateur, comme l’environnement où il évolue.

Un torrent fort, puissant, emporte tout sur son passage, nettoie en profondeur, purifie, et vous transporte dans son élan, dans son voyage.

Toute la Création dans son immensité, dans sa diversité apparaît belle, simplement belle.

Et l’on redevient humble devant tant de perfection et de beauté.

Et l’on redevient un avec ce tout auquel on appartient.

On voit alors le monde avec les yeux de l’Amour.

On voit alors le monde avec les yeux de Dieu.

Frédéric B.

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Humble

mardi 21 décembre 2010

Laissez au Seigneur, me dit Marie, le soin de vous proclamer ses serviteurs. Il en est amoureusement pressé, car toute créature qu’Il élève à une mission particulière, est une gloire nouvelle qui s’ajoute à la sienne infinie, parce que c’est le témoignage de ce qu’est l’homme tel que Dieu le voulait : une perfection mineure qui reflète son Auteur. Restez dans l’ombre et dans le silence, ô privilégiés de la Grâce, pour pouvoir entendre les uniques paroles qui sont « vie », pour pouvoir mériter d’avoir au-dessus de vous et en vous le Soleil qui éternellement resplendit. Oh! Lumière plus que bienheureuse, qui es Dieu, qui es la joie de tes serviteurs, resplendis sur ces serviteurs qui t’appartiennent, qu’ils en exultent en leur humilité en te louant, Toi seul qui disperses les orgueilleux, mais qui élèves les humbles qui t’aiment, jusqu’aux splendeurs de ton Royaume.

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Extrait de la Traduction de “L’évangile tel qu’il m’a été révélé” de Maria Valtorta ©Centro

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