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Archive pour le mot-clef ‘Avent’

Troisième dimanche de l’Avent B

dimanche 11 décembre 2011

Ce Messie non reconnu

Les pauvres, les affamés, les cœurs brisés et les captifs, tous ceux et celles qui marchent dans la noirceur peuvent se réjouir. Dieu leur envoie sa lumière et suscite des témoins qui donnent des signes de sa présence et font naître à la foi.

Il y eut un homme, envoyé de Dieu : son nom était Jean.
Il vint en témoin, pour rendre témoignage à la lumière, afin que tous croient par lui.
Il n’était pas la lumière, mais devait rendre témoignage à la lumière.

Et voici quel fut le témoignage de Jean lorsque, de Jérusalem, les Juifs envoyèrent vers lui des prêtres et des lévites pour lui poser la question : « Qui es-tu ? »
Il fit une déclaration sans restriction, il déclara :  » Je ne suis pas le Christ ».
Et ils lui demandèrent : « Es-tu le Prophète ? » Il répondit : « Non. »
Ils lui dirent alors : « Qui es-tu ?…que nous apportions une réponse à ceux qui nous ont envoyés ! Que dis-tu de toi-même ?  »
Il affirma : Je suis la voix de celui qui crie dans le désert : « Aplanissez le chemin du Seigneur », comme l’a dit le prophère Esaïe. »
Or ceux qui avaient été envoyés étaient des Pharisiens.
Ils continuèrent à l’interroger en disant : « Si tu n’es ni le Christ, ni Elie, ni le prophète, pourquoi baptises-tu ? »
Jean leur répondit : « Moi je baptise dans l’eau. Au milieu de vous se tient celui que vous ne connaissez pas ;
il vient après moi et je ne suis même pas digne de dénouer la lanière de sa sandale. »
Cela se passait à Béthanie, au-delà du Jourdain, où Jean baptisait.

samedi 10 décembre 2011

couronne

Signification des bougies de l’Avent

Ces bougies symbolisent les grandes étapes du salut avant la venue du messie.

  • La première est le symbole du pardon accordé à Adam et Ève
  • La deuxième est le symbole de la foi d’Abraham et des patriarches qui croient au don de la terre promise
  • La troisième est le symbole de la joie de David dont la lignée ne s’arrêtera pas. Elle témoigne de l’alliance avec Dieu
  • La quatrième est le symbole de l’enseignement des prophètes qui annoncent un règne de justice et de paix

Actuellement pour la messe dans les églises catholiques, on allume progressivement les quatre bougies, mais le symbolisme des étapes du salut est rarement exprimé. Dans les Églises orthodoxes se trouvent parfois des couronnes avec six cierges, à cause d’ une durée plus longue du temps de l’Avent.

bougies

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mardi 6 décembre 2011

Deuxième dimanche de l’Avent B

dimanche 4 décembre 2011

Faire de la place à Dieu

Jean Baptiste annonce que celui qui doit venir baptisera dans l’Esprit Saint. Il faut agir: préparer le chemin, tracer et aplanir la route. Y a-t-il moyen de faire de la place à Dieu au milieu des agitations et des encombrements de nos vies ?

Les trois lectures de ce dimanche sont à l’unisson pour nous annoncer la venue du Seigneur et nous appeler à la préparer. « Voici votre Dieu, voici le Seigneur Dieu, il vient avec puissance », nous dit le prophète Isaïe après nous avoir demandé de préparer ses chemins. Et l’apôtre Pierre veut réveiller notre espérance quand il dit : « Le Seigneur n’est pas en retard pour tenir sa promesse (…) Dans l’attente de ce jour, faites donc tout pour que le Christ vous trouve nets et irréprochables, dans la paix. » Enfin Jean le Baptiste déclare : « Voici venir derrière moi celui qui est plus grand que moi (…) Il vous baptisera dans l’Esprit Saint. »

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« Pour entrer dans le Royaume des cieux…, il faut faire la volonté de mon Père. »

jeudi 1 décembre 2011

Année après année, le temps s’écoule silencieusement ; la venue du Christ se rapproche à chaque instant. Si seulement, comme il se rapproche de la terre, nous pouvions nous rapprocher du ciel ! Ô mes frères, priez-le pour qu’il vous donne le courage de le chercher en toute sincérité. Priez-le pour qu’il vous rende ardents… Priez-le pour qu’il vous donne ce que l’Écriture appelle « un cœur bon et honnête » ou « un cœur parfait » (Lc 8,15; Ps 100,2), et sans attendre, commencez maintenant à lui obéir de votre cœur le meilleur. L’obéissance la plus petite vaut mieux que pas d’obéissance du tout…

Vous devez chercher sa face (Ps 27,8) ; l’obéissance est la seule façon de le chercher. Tous vos devoirs d’état sont obéissance… Faire ce qu’il demande, c’est lui obéir, et lui obéir, c’est s’approcher de lui. Tout acte d’obéissance nous rapproche de lui qui n’est pas loin, malgré les apparences, mais très près derrière ce cadre matériel. La terre et le ciel ne sont qu’un voile entre lui et nous ; le jour viendra où il déchirera ce voile et se montrera à nous. Et alors, selon la façon dont nous l’avons attendu, il nous donnera la récompense. Si nous l’avons oublié, il ne nous reconnaîtra pas ; mais « heureux ces serviteurs que le maître en arrivant trouvera en train de veiller » (Lc 12,37)… Que tel soit la part de chacun d’entre nous ! Il est difficile d’y parvenir, mais il est affligeant d’échouer. La vie est brève, la mort est sûre, et le monde à venir est éternel.

Bienheureux John Henry Newman (1801-1890), théologien, fondateur de l’Oratoire en Angleterre
Sermon « Watching », PPS vol. 4, n°22

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« Ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits. »

mardi 29 novembre 2011

Dieu nous a fait naître après la venue du Messie : quelles actions de grâces ne lui devons-nous pas ! La rédemption une fois opérée par Jésus Christ, quels bienfaits plus grands n’avons-nous pas reçus ! Abraham, les patriarches, les prophètes ont ardemment désiré voir le Rédempteur ; ils n’ont pas eu ce bonheur. Ils ont fatigué pour ainsi dire le ciel par leurs soupirs et leurs supplications : « Cieux, s’écriaient-ils, répandez d’en-haut votre rosée, et que les nuées fassent pleuvoir le Juste !… Envoyez l’Agneau Dominateur de la terre (Is 45,8 ; 16,1 Vulg)… C’est ainsi qu’il règnera dans nos cœurs et nous affranchira de l’esclavage dans lequel nous vivons misérablement. Seigneur, fais-nous voir ta bonté, et accorde-nous le salut (Ps 84,8) ». C’est-à-dire : « Hâte-toi, Dieu très miséricordieux, de faire éclater sur nous ta tendresse en nous envoyant l’objet principal de tes promesses, celui qui doit nous sauver ». Tels ont été les soupirs, telles ont été les supplications ardentes des saints, avant la venue du Messie ; pourtant ils ont été privés pendant quatre mille ans du bonheur de le voir naître.

Ce bonheur nous était réservé : mais que faisons-nous ? Quel profit en tirons-nous ? Sachons aimer cet aimable Rédempteur, maintenant qu’il est venu, qu’il nous a délivrés des mains de nos ennemis, qu’il nous a rachetés de la mort éternelle au prix de sa vie…, qu’il nous a ouvert le paradis, qu’il nous a munis de tant de sacrements et de tant de puissants secours pour que nous l’aimions et le servions en paix durant cette vie, que nous en jouissions à jamais dans l’autre… Mon âme, tu serais vraiment remplie d’ingratitude, si tu n’aimais pas ton Dieu, ce Dieu qui a voulu être emmailloté pour te délivrer des chaînes de l’enfer, pauvre pour te communiquer ses richesses, faible pour te rendre fort contre tes ennemis, accablé de souffrances et de tristesse pour laver tes péchés par ses pleurs.

Saint Alphonse-Marie de Liguori (1696-1787), évêque et docteur de l’Église
3ème Discours pour la neuvaine de Noël (trad. Éds Saint-Paul 1993, p. 59)

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Premier dimanche de l’Avent B

dimanche 27 novembre 2011

L’avenir transforme le présent

La «déchirure des cieux» que nous célébrerons à Noël avec la naissance de Jésus, c’est dans nos vies aussi qu’elle se manifeste. Notre façon de vivre peut faire signe aux autres, nos actions peuvent engendrer un monde nouveau.

Jésus parlait à ses disciples de sa venue :
« Prenez garde, veillez : car vous ne savez pas quand viendra le moment.
Il en est comme d’un homme parti en voyage : en quittant sa maison, il a donné tout pouvoir à ses serviteurs , fixé chacun à son travail, et recommandé au portier de veiller. Veillez donc car vous ne savez pas quand le maître de la maison reviendra, le soir ou à minuit, au chant du coq ou le matin.
Il peut arriver à l’improviste et vous trouver endormis.
Ce que je vous dis là, je le dis à tous : VEILLEZ ! »


Avent 2011

vendredi 25 novembre 2011

Les dimanches de l’avent 2011 (année B)

Ce dimanche 27 novembre débute le temps de l’Avent et une nouvelle année pour les chrétiens.

Pour présenter les lectures liturgiques des dimanches de l’avent, il est bon de se référer aux indications données dans l’introduction au lectionnaire (Lectionnaire des dimanches, p. XII : Le temps de l’avent). On y apprend que les évangiles des dimanches de l’avent ont été choisis en sorte de suivre, chaque année, un même schéma :

Le premier dimanche évoque la venue du Seigneur à la fin des temps.

Les deuxième et troisième dimanches : Jean-Baptiste, le précurseur, annonce et prépare la venue de Jésus.

Le quatrième dimanche raconte les événements importants qui précèdent la venue du Sauveur (annonces à Joseph, à Marie, et Visitation).

Ce choix est censé honorer le double aspect de l’avent comme :

– temps de préparation à Noël, célébration de la première venue du Fils de Dieu ;

– temps où, à travers le souvenir de la venue de Jésus-Christ, « les esprits s’ouvrent vers l’attente de la seconde venue du Seigneur à la fin des temps ».

Tout au long de l’année B, c’est la lecture de l’Évangile selon saint Marc qui est privilégiée. Mais, en raison de la brièveté de cette œuvre, la liturgie fera appel, bien plus que les autres années, à l’Évangile selon saint Jean, habituellement réservé au carême et au temps pascal. C’est ainsi que, cette année, l’évangile du troisième dimanche sera tiré de saint Jean, tandis que, en l’absence, chez Marc, de tout récit concernant la naissance de Jésus, c’est saint Luc qui fournira l’évangile du quatrième dimanche.

 

Bulletin n°41

vendredi 18 novembre 2011

Télécharger le bulletin au format PDF

 

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Message du 15 novembre 2011.

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Fils de Dieu

vendredi 24 décembre 2010

Mon enfant, écris ce que je te dicte pour tous mes fils au travers de ce monde. Le Pardon est arrivé à la naissance de mon Fils et Fils de Dieu. Mon fils, à Sa naissance, a offert à ce monde ce qu’il avait de plus cher, Sa Vie. Aujourd’hui vous allez réitérer Sa venue par une fête qui n’a plus le sens de son origine. Vous devez dans l’accueil de l’arrivée de mon Fils exhorter le monde à la conversion et à la prière. Une mère ne peut que protéger son fils de tous les dangers. Mon Fils est né pour vous préserver du danger de l’ignorance et de l’insouciance.

Marie Mère des hommes – décembre 1998