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Archive pour le mot-clef ‘Amour et Paix’

« Laissez les enfants venir à moi ! »

samedi 26 février 2022

Le Christ aime l’enfance qu’il a d’abord assumée dans son âme comme dans son corps. Le Christ aime l’enfance, qui enseigne l’humilité, qui est la norme de l’innocence, le modèle de la douceur. Le Christ aime l’enfance : vers elle il oriente la conduite des adultes, vers elle il ramène les vieillards, il attire à son propre exemple ceux qu’il élève au royaume éternel.

Mais pour comprendre comment il est possible de parvenir à une conversion si admirable, et par quelle transformation il nous faut revenir à une attitude d’enfants, laissons saint Paul nous instruire et nous dire : « Pour ce qui est du bons sens, ne soyez pas des enfants, mais soyez de petits enfants pour ce qui est de la malice » (1Co 14,20). Il ne s’agit donc pas pour nous de revenir aux jeux de l’enfance, ni aux maladresses des débuts, mais de lui prendre quelque chose qui convient aux années de la maturité, c’est-à-dire apaiser rapidement les agitations intérieures, retrouver vite le calme, oublier totalement les offenses, être complètement indifférent aux honneurs, aimer se retrouver ensemble, garder l’égalité d’humeur comme étant naturelle. En effet, c’est un grand bien que de ne pas savoir nuire et ne pas avoir de goût pour le mal…; ne rendre à personne le mal pour le mal (Rm 12,17), c’est la paix intérieure des enfants qui convient aux chrétiens… C’est cette forme d’humilité que nous enseigne le Sauveur enfant quand il a été adoré par les mages.

Saint Léon le Grand (?-v. 461)

 

 

« C’est du dedans, du cœur de l’homme » : le cœur de chaque homme, source de paix ou de guerre ?

dimanche 29 août 2021

Il est clair que nous devons tendre à préparer de toutes nos forces le moment où, de l’assentiment général des nations, toute guerre pourra être absolument interdite. (…) La construction courageuse de la paix exige très certainement que [les responsable politiques] ouvrent leur intelligence et leur cœur au-delà des frontières de leur propre pays, qu’ils renoncent à l’égoïsme national et au désir de dominer les autres nations, et qu’ils entretiennent un profond respect envers toute l’humanité, qui s’avance avec tant de difficultés vers une plus grande unité. Que tous prennent garde cependant de ne pas s’en remettre aux seuls efforts de quelques-uns, sans se soucier de notre état d’esprit personnel. Car les chefs d’État, qui sont les répondants du bien commun de leur propre nation et en même temps les promoteurs du bien universel, sont très dépendants des opinions et des sentiments de l’ensemble de la population.

Il est inutile de chercher à faire la paix tant que les sentiments d’hostilité, de mépris et de défiance, tant que les haines raciales et les partis pris idéologiques divisent les hommes et les opposent. D’où l’urgence et l’extrême nécessité d’un renouveau dans la formation des mentalités et d’un changement de ton dans l’opinion publique. Que ceux qui se consacrent à une œuvre d’éducation, en particulier auprès des jeunes, ou qui forment l’opinion publique, considèrent comme leur plus grave devoir celui d’inculquer à tous les esprits de nouveaux sentiments générateurs de paix. Nous avons tous assurément à changer notre cœur et à ouvrir les yeux sur le monde, comme sur les tâches que nous pouvons entreprendre tous ensemble pour le progrès du genre humain.

Concile Vatican II

 

 

« Que votre paix vienne sur elle. »

jeudi 8 juillet 2021

Cette journée à Assise nous a aidés à devenir plus conscients de nos engagements religieux. Mais elle a aussi donné au monde, qui nous regarde par les médias, une plus grande conscience de la responsabilité de chaque religion en ce qui concerne les problèmes de la guerre et de la paix. Plus peut-être que jamais auparavant dans l’histoire, le lien intrinsèque qui unit une attitude religieuse authentique et le grand bien de la paix est devenu évident pour tous. Quel poids terrible à porter pour des épaules humaines ! Mais, en même temps, quelle vocation merveilleuse et exaltante à suivre ! Bien que la prière soit en elle-même une action, cela ne nous dispense pas de travailler pour la paix. Ici, nous agissons comme les hérauts de la conscience morale de l’humanité en tant que telle, de l’humanité qui désire la paix, qui a besoin de la paix.

Il n’y a pas de paix sans un amour passionné de la paix. Il n’y a pas de paix sans une volonté farouche de réaliser la paix. La paix attend ses prophètes. Ensemble, nous avons rempli nos yeux de visions de paix : elles libèrent des énergies pour un nouveau langage de paix, pour de nouveaux gestes de paix, des gestes qui brisent l’enchaînement fatal des divisions héritées de l’histoire ou engendrées par les idéologies modernes. La paix attend ses bâtisseurs. Tendons la main à nos frères et à nos sœurs pour les encourager à bâtir la paix sur les quatre piliers que sont la vérité, la justice, l’amour et la liberté. La paix est un chantier ouvert à tous et pas seulement aux spécialistes, savants et stratèges. La paix est une responsabilité universelle : elle passe par mille petits actes de la vie quotidienne. Par leur manière journalière de vivre avec les autres, les hommes font leur choix pour ou contre la paix…

Ce que nous avons fait aujourd’hui à Assise, en priant et en témoignant de notre engagement pour la paix, nous devons continuer à le faire chaque jour de notre vie. Car ce que nous avons fait aujourd’hui est vital pour le monde. Si le monde doit continuer, et si les hommes et les femmes doivent y survivre, le monde ne peut pas se passer de la prière.

Saint Jean-Paul II (1920-2005)

 

 

« Que, dans vos cœurs, règne la paix du Christ à laquelle vous avez été appelés. » (Col 3,15)

mercredi 30 juin 2021

Le propre de Dieu et de ses anges est de donner, dans leurs incitations, une véritable allégresse et joie spirituelle, en écartant toute tristesse et trouble que suscite l’ennemi. Au contraire, le propre de ce dernier est de lutter contre cette joie et cette consolation spirituelle, en proposant des raisons apparentes, des subtilités et de continuels sophismes. Seul Dieu notre Seigneur donne à l’âme la consolation sans cause précédente. C’est en effet le propre du Créateur d’entrer, de sortir, de produire des motions dans l’âme, l’attirant tout entière à l’amour de sa divine Majesté. Je dis : sans cause, c’est-à-dire, sans aucun sentiment préalable ni de connaissance d’un objet grâce auquel viendrait cette consolation. (…)

C’est le propre de l’ange mauvais, qui se transforme en « ange de lumière » (2Co 11,14), d’aller d’abord dans le sens de l’âme fidèle et de l’amener ensuite dans le sien. C’est à dire qu’il propose des pensées bonnes et saintes, en accord avec l’âme juste, et ensuite, peu à peu, il tâche de l’amener à ses fins en entraînant l’âme dans ses tromperies secrètes et ses intentions perverses.

Nous devons être très attentifs au déroulement de nos pensées. Si le début, le milieu et la fin sont entièrement bons, orientés entièrement vers le bien, c’est le signe du bon ange. Mais si le déroulement de nos pensées nous amène finalement à quelque chose de mauvais ou de distrayant ou de moins bon que ce que l’âme projetait d’abord, ou qui affaiblit, qui inquiète ou qui trouble l’âme en lui enlevant la paix, la tranquillité et le repos qu’elle avait auparavant, c’est un signe clair que cela vient du mauvais esprit, ennemi de notre progrès et de notre salut éternel. (…) Chez ceux qui avancent de bien en mieux, le bon ange touche l’âme de façon douce, légère et suave, comme une goutte d’eau qui entre dans une éponge. Le mauvais la touche de façon aigüe, avec bruit et agitation.

Saint Ignace de Loyola (1491-1556)

 

 

« C’est ma paix que je vous donne. »

mardi 4 mai 2021

À tout croyant, il revient d’être, dans le monde d’aujourd’hui, une étincelle lumineuse, un foyer d’amour et un ferment pour toute la masse (Mt 5,14; 13,33). Chacun le sera dans la mesure de son union à Dieu. De fait, la paix ne saurait régner entre les hommes si elle ne règne d’abord en chacun d’eux, c’est-à-dire si chacun n’observe en lui-même l’ordre voulu par Dieu. (…) Il s’agit là, en fait, d’une entreprise trop sublime et trop élevée pour que sa réalisation soit au pouvoir de l’homme laissé à ses seules forces, fût-il par ailleurs animé de la plus louable bonne volonté. Pour que la société humaine présente avec la plus parfaite fidélité l’image du Royaume de Dieu, le secours d’en haut est absolument nécessaire. (…)

Par sa Passion et par sa mort, le Christ a vaincu le péché, source première de toutes les discordes, détresses et inégalités (…). « C’est lui qui est notre paix (…). – Il est venu proclamer la paix, paix pour vous qui étiez loin, et paix pour ceux qui étaient proches » (Ep 2,14s). Et c’est ce même message que nous fait entendre la liturgie de ces saints jours de Pâques : « Jésus, notre Seigneur ressuscité, se tint au milieu de ses disciples et leur dit : La paix soit avec vous, alléluia. Et les disciples, ayant vu le Seigneur, furent remplis de joie » (cf Jn 20,19s). Le Christ nous a apporté la paix, nous a laissé la paix : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. Je ne vous la donne pas comme le monde la donne. »

C’est cette paix apportée par le Rédempteur que nous lui demandons avec insistance dans nos prières. Qu’il bannisse des âmes ce qui peut mettre la paix en danger, et qu’il transforme tous les hommes en témoins de vérité, de justice et d’amour fraternel. Qu’il éclaire ceux qui président aux destinées des peuples (…). Que le Christ enflamme le cœur de tous les hommes et leur fasse renverser les barrières qui divisent, resserrer les liens de l’amour mutuel, montrer de la compréhension à l’égard des autres et pardonner à ceux qui leur ont fait du tort. Et qu’ainsi, grâce à lui, tous les peuples de la terre forment entre eux une véritable communauté fraternelle, et que parmi eux ne cesse de fleurir et de régner la paix tant désirée.

Saint Jean XXIII (1881-1963)

 

 

Union de prières

vendredi 23 avril 2021

 

En union de prière, tous les soirs à 18h35 pour les Stes âmes du Purgatoire, tous les jours pour les neuvaines d’Ardouane, le chapelet et tous les vendredis soir, de 21h30 à 22h00, à la demande de Marie Mère des hommes, aux intentions de ce monde, du Pape, à l’ouverture de la Maison de Marie, aux victimes du fanatisme et pour tous ceux partis trop tôt du covid-19 ou malades.

 

 

mardi 20 avril 2021

Message urgent de notre Mère (avril 2021)

mercredi 14 avril 2021
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Mes enfants,
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Pourquoi restez-vous sourds à nos appels ? Pourquoi restez-vous insensibles aux mots d’une mère qui vous aime, d’un Fils dont le Sacrifice a perdu à vos yeux sa signification profonde ?
Votre avenir est inscrit dans l’Amour et la Paix, non la discorde, l’incompréhension, la haine et l’ignorance. Vote avenir est lié à votre frère en humanité, même famille du Père Eternel.
Mes enfants, ces mots, ces messages, ces enseignements doivent s’inscrire en votre coeur et conservent malgré le temps toute leur actualité. Priez, priez, priez pour que le Saint-Esprit vous éclaire, pour autrui, pour vous permettre de vous sauvegarder du matérialisme et des illusions de ce monde.
Mes enfants, je vous aime et soyez assurés du soutien de tous les saints, de tous ceux qui nous ont rejoints.
Ouvrez les portes de ma maison, de mes maisons. Faites connaître l’Amour et la Paix au travers de mes Paroles, qui ne sont que des mots d’affection d’une mère à ses enfants.
Je suis Marie, Mère des hommes, pour que le peuple de Dieu s’unisse et reconnaisse son Père Eternel dans un avenir que nul ne peut imaginer.
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Marie Mère des hommes – avril 2021

lundi 12 avril 2021

 

Bon lundi, bonne semaine !
Merci de votre fidélité.
Soyons toujours plus nombreux à partager les paroles d’Amour et de Paix.

Bulletin n°128

mardi 6 avril 2021

bulletin 128

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