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Archive pour le mot-clef ‘David’

St David fils de Jessé le Bethléémite, IIe roi d’Israël

lundi 29 décembre 2014

San_Davide_AHDans le livre du Prophète Samuel, on peut lire  le commencement, pas ordinaire, de cette histoire: le choix inattendu d’un jeune berger appelé à succéder à Saül, lequel fut  premier roi régnant en Israël. Il s’agit de David, le  personnage biblique de  l’Ancienne Alliance sur qui  le Livre sacré nous fournit le plus de détails –  sur  son histoire édifiante et quelques fois fort  tumultueuse. À preuve…

Le prophète Samuel était parti en quête d’un successeur pour le roi Saül tombé en disgrâce devant le Très-Haut.  Évidemment, le roi n’en  savait rien, sinon la démarche  du  vieux prophète n’aurait pas fait long feu. On ne change pas de roi comme on change de chemise… si ce n’est par un  coup d’état, ce dont Samuel  n’avait nullement envie. Samuel agissait toujours avec la patience et la discrétion de l’Esprit. Or l’Esprit, ce jour-là, le conduisit au patelin de Bethléem oùhabitait un propriétaire terrien du nom de Ishaï. Samuel confia son dessein au seigneur du lieu qui appela ses fils. Il en avait huit, dont sept en âge de prendre des responsabilités;  le septième n’était qu’un gamin qu’il laissa au champ pour garder le troupeau.  Le prophète se mit en prière et exerça son discernement sur les sept grands gars d’Ishaï;  mais il n’en trouva aucun marqué de  l’Esprit. On appela donc le petit dernier et Samuel le sacra roi dans le plus grand secret.

David était un bel adolescent roux d’une quinzaine d’années. On le mit au courant de sa mission: aller vivre, plutôt incognito,  à la cour du roi. Comme il était artiste, chantait bien, touchait la lyre et composait des mélodies, il serait facile de trouver un poste auprès de Saül. Cependant, déjà sacré  par le prophète,  il ne devait  rien  laisser transpirer  du projet de son Élohim (Dieu). Le secret ainsi gardé, le Seigneur lui révélerait à quel moment  se faire connaître comme nouveau roi en Juda.
Selon le livre sacré, l’esprit de Dieu s’était retiré de Saül, et un esprit mauvais le tenaillait, lui causait des terreurs inexplicables. Un serviteur convia David en présence du roi pour  jouer de la lyre et calmer  son esprit tourmenté. En entendant la musique de David, Saül éprouvait  un grand soulagement. Aussi, dit le Livre, « Saül se prit d’une grande affection pour lui et David devint son   écuyer ».  Un jour, comme écuyer du roi, David se lança, seul,  à l’attaque du géant Goliath qui terrorisait Israël. Au nom de Yahvé Sabaot,  il le tua d’une pierre de sa fronde et lui trancha la tête. Cet événement enchanta le peuple qui acclama le jeune David. Dès lors, le roi  Saül commença de jalouser son écuyer. Et, très rapidement,  la vie se compliqua pour David qui devait fuir continuellement la présence du roi.  Celui-ci  forma même le projet de le faire périr. Jonathan et Milka aidèrent David  à  échapper au piège.

David devint un homme de guerre, toujours doublé du poète qui chantait par des psaumes la gloire du Très-Haut. Il avait  gardé son cœur d’enfant, de petit berger qui tendrement protégeait et conduisait  son troupeau. Il se tenait en présence du  Dieu qui l’assistait en toutes ses entreprises.
Quand il succéda à Saül, décédé aux mains des Pelishtîm, il régna sept ans sur Iehouda, siégeant à Hèbrôn,  tandis qu’un fils de Saül, Ishbaal,  fut sacré  roi en Israël. Puis, une guerre se déclara entre les deux royaumes, où David vainquit Abner,  chef d’armée du roi d’Israël. Après cette victoire, qui fut suivie des meurtres d’Abner et d’Ishbaal, les chefs des tribus d’Israël joignirent David à Hèbrôn et le reconnurent comme leur roi. La Bible nous dit: « David avait trente ans à son avènement et il régna quarante ans. À Hèbrôn, il régna sept ans et six mois sur Juda; à Jerusalem, il régna trente-trois ans sur tout Israël et Juda ».  De fait, après sa victoire sur Israël, David partit en guerre contre les Iebussîm, s’empara de Ieroushalaîm dont il fit la capitale du royaume uni. Le prophète Natân le bénit au nom de Yahvé et lui assura une descendance à jamais: “Ta maison et ta royauté subsisteront à jamais devant moi, ton trône sera affermi à jamais”. David n’avait que trente ans et louait Dieu de tout ce qu’il lui avait permis de vivre en si peu d’années. Parfois, il se demandait s’il rêvait ou si c’était bien vrai! Il faisait à Dieu cette prière, conservée au Livre sacré: “Qui suis-je, Seigneur Adonaï, et quelle est ma maison pour que tu m’aies mené jusque-là? Mais cela est encore trop peu à tes yeux, Seigneur Adonaï, et tu étends aussi tes promesses à la maison de ton serviteur pour un lointain avenir…

L’unification du Royaume constitua un événement majeur dans l’histoire du  peuple élu; mais aussi un tournant, un peu tragique, dans la vie de David. Il commença à prospérer, à sentir qu’il était  “maître après Dieu”. Et il lui arrivait d’oublier le “après Dieu”!  Il organisa le royaume, avec l’aide des sages de ce temps qui étaient  plus “hommes politiques” que “hommes de l’Esprit”. Il se prit à leur jeu, et se référa de moins à moins à l’Esprit de son Elohîm pour prendre des décisions: constructions, armées, guerres, annexions, relations diplomatiques, mariages d’état en série, etc. Ce qui, peu à peu, l’emporta dans son esprit et guida sa politique royale, ce fut l’efficacité, la possession,  le pouvoir. Le royaume marcha si bien que David pensa de moins en moins à recourir à son Seigneur : il en vint  à négliger ses prières!  Mais Dieu l’attendait au détour…

Moins enclin à prier son Seigneur, David laissait  facilement errer son esprit où il ne devait pas. Il commit une imprudence glissante en examinant, de sa terrasse et avec convoitise, la très belle Bat-Shèba, épouse de son voisin Ouryah. Il succomba même au désir d’avoir une relation avec elle, et elle devint enceinte. Alors, comme allant de soi, David s’arrangea pour liquider l’époux gênant, l’envoyant au front d’un combat perdu d’avance. Puis, tout bonnement, il fit entrer Bat-Shèba dans son harem… Il pensait que l’histoire finirait là, qu’on n’en parlerait plus et que tout rentrerait dans l’ordre. Mais Dieu veillait sur son David d’autrefois, si croyant, fidèle et  pieux. Il lui fit la grâce d’un prophète pour le tirer de son errement qui risquait de l’encroûter à jamais. Natân, qu’il aimait bien, vint lui conter l’histoire d’un homme riche, aux troupeaux fabuleux, qui prit  à un indigent la seule petite brebis qu’il possédait et faisait reposer sur con cœur. Le Livre raconte que David entra en grande colère contre cet homme et dit à Natân: “Aussi vrai que Yahvé est vivant, l’homme qui a fait cela mérite la mort!…” Quand David eut fini de se vider le cœur et d’exprimer sa profonde indignation devant telle injustice, le Prophète lui dit: “Cet homme, c’est toi!”

Ce fut un réveil brutal pour David. Il pleura amèrement et pria la très  belle prière que l’on prie  au Livre des Psaumes; il la composa, dit le Livre, “quand Natân, l’inspiré, vint à lui parce qu’il était allé vers Bat-Shèba”. La prière de l’Église récite souvent ce qu’on a appelé le  >>> Miserere Mei, Deus, et que des poètes musiciens ont mis en musique.

Le roi David recouvrit son cœur d’enfant de Dieu. Il fut, par la suite de son long règne,  un roi modèle que l’on présenta toujours comme tel à la postérité: tous les rois qui suivirent furent jugés à  l’aune du roi David. Pareillement, on attendit toujours le Messie à venir comme “fils de David” qui devait naître à Béit-Lèhèm  de Iehouda, la ville du saint Roi David.

Pour un approfondissement, lire :
Premier Livre de Samuel (chapitres 16 à 31) ;
Deuxième livre de Samuel (chapitres 1 à 24);
Premier livre des Rois (chapitres 1 et 2);
Premier livre des Chroniques (chapitres 3, 11 à 29).

Source principale : bible.catholique.org/ ; jesuites.org/content (« Rév. x gpm »).

 

 

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 2,23-28.

mardi 22 janvier 2013

Un jour de sabbat, Jésus marchait à travers les champs de blé ; et ses disciples, chemin faisant, se mirent à arracher des épis.
Les pharisiens lui disaient : « Regarde ce qu’ils font le jour du sabbat ! Cela n’est pas permis. »
Jésus leur répond : « N’avez-vous jamais lu ce que fit David, lorsqu’il fut dans le besoin et qu’il eut faim, lui et ses compagnons ?
Au temps du grand prêtre Abiathar, il entra dans la maison de Dieu et mangea les pains de l’offrande que seuls les prêtres peuvent manger, et il en donna aussi à ses compagnons. »
Il leur disait encore : « Le sabbat a été fait pour l’homme, et non pas l’homme pour le sabbat.
Voilà pourquoi le Fils de l’homme est maître, même du sabbat. »

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« Pour la première fois il leur enseigna qu’il fallait que le Fils de l’homme souffre beaucoup…, qu’il soit tué…, et qu’il ressuscite. »

jeudi 16 février 2012

Voici que les étendards de notre Roi s’avancent ;
Sur nous la croix resplendit dans son mystère,
Où, dans sa chair, le Créateur du monde
Fut pendu comme un brigand au gibet des esclaves.

Les mains percés de clous, les pieds et les entrailles,
C’est là qu’il vient s’immoler pour tous les hommes ;
Blessé aussi par le pointe d’une lance,
Il répand l’eau et le sang pour laver nos offenses.

Alors les chants de David pour lui se révélèrent ;
Alors les psaumes vraiment s’accomplirent,
Quand le prophète annonçait à tous les peuples :
« Il a régné par le bois, le Sauveur notre Maître ».

Bel arbre resplendissant, éclatant de lumière,
Tu es paré de la pourpre royale ;
Tu fus élu comme l’arbre le plus digne
De porter ce corps très saint, de toucher à ses membres.

Heureuse croix où pèse la rançon du monde,
Par qui l’enfer a tremblé en son empire ;
Heureuse es-tu de porter ce fruit de vie,
Et les peuples rassemblés applaudissent ton triomphe.

Salut, Sainte Croix, salut, notre unique espérance !
Salut, autel qui portas l’Agneau sans tache.
De par la grâce de sa Passion très sainte
La vie a enduré la mort et la mort rendu la Vie.

Liturgie latine des heures
Hymne de la Passion : Vexilla regis, par Venance Fortunat  (530 ?-600 ?)  (trad. et adapt. Liturgie Chorale du Peuple de Dieu)

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INCARNATION : LE VERBE S’EST FAIT CHAIR

mercredi 4 janvier 2012

Dans le Credo, nous chantons ces mots qu’il convient de méditer : « incarnatus de Spiritu Sancto ». Le Christ a pris chair par l’opération du Saint-Esprit. La chair et l’esprit sont souvent présentés comme formant la plus grande de toutes les oppositions. L’esprit lutte contre la chair, entend-on toujours dire. Et pourtant nous professons dans le Credo que, par l’Esprit, le Verbe éternel est devenu chair. Le mouvement se fait de l’Esprit vers la chair. Ce n’est pas là seulement le mystère de la naissance de Jésus-Christ, c’est aussi celui de notre propre incarnation. L’Esprit doit entrer dans notre propre chair, il doit devenir chair. C’est seulement ainsi que nous pouvons en faire l’expérience. Sans la chair, Dieu demeurerait sans visage en ce monde. Pour se faire homme, Dieu a besoin de la chair, afin que sur notre visage puisse rayonner le visage de Dieu. Tertullien a exprimé cela dans une formule célèbre : « Caro cardo salutis » : la chair est le point cardinal, l’articulation du salut ; il n’est pas de salut, pas de santé recouvrée, pas de rédemption qui ne passe par la chair.

Peux-tu, toi qui me lis, adhérer à cette assertion théologique, ou bien est-elle en contradiction avec ton expérience ? Peux-tu dire oui à ta chair, ou souffres-tu d’être incarné ? La chair, cela veut dire : ta beauté, mais aussi ta fragilité, ta maladie, ton corps qui vieillit ; ta force et ta faiblesse, ta pesanteur, ta susceptibilité et ta vulnérabilité ; les joies que procure le corps, mais aussi les souffrances qu’il apporte quand il n’est pas comme nous le voudrions. Rien ne peut nous blesser plus profondément que la moquerie qui s’adresse à notre corps. La sexualité est le siège du plus fort de tous les plaisirs, mais aussi le domaine où nous pouvons être le plus cruellement blessés. Dieu s’est fait chair : cela signifie qu’il entre dans notre chair, qu’il nous rencontre là où nous sommes fatigués au travail, où nous sommes pleins de force, pleins de tendresse, où nous avons faim et soif. Notre chair a le désir de Dieu. « Dieu, c’est toi mon Dieu, je te cherche, mon âme a soif de toi, après toi languit ma chair, terre sèche, altérée, sans eau », dit David (Psaumes, 63 [62], 2). Si Dieu exauce ce désir de ton corps, celui-ci s’épanouira. La lumière que tu irradies rayonne à travers ton corps. Si Dieu transforme ta chair, elle se changera en une perle où se reflétera en ce monde la lumière de Dieu. Alors, tu porteras dans ton corps, comme le dit un Père de l’Église, « la pierre précieuse, cette image de l’ineffable lumière qu’est le Seigneur ».

Anselm GRÜN, Petite méditation sur les fêtes de Noël, Albin Michel, Paris, 1999, p. 95-98.

 

Quatrième jour de la neuvaine pour le Christ Roi

lundi 14 novembre 2011

De David. Psaume 110.

arole de l’Éternel à mon Seigneur: Assieds-toi à ma droite, Jusqu’à ce que je fasse de tes ennemis ton marchepied. L’Éternel étendra de Sion le sceptre de ta puissance : Domine au milieu de tes ennemis ! Ton peuple est plein d’ardeur, quand tu rassembles ton armée ; Avec des ornements sacrés, du sein de l’aurore Ta jeunesse vient à toi comme une rosée. L’Éternel l’a juré, et il ne s’en repentira point : Tu es sacrificateur pour toujours, A la manière de Melchisédek. Le Seigneur, à ta droite, Brise des rois au jour de sa colère. Il exerce la justice parmi les nations: tout est plein de cadavres; Il brise des têtes sur toute l’étendue du pays. Il boit au torrent pendant la marche : C’est pourquoi il relève la tête.

Psaume 6

dimanche 9 octobre 2011

Au maitre de chant. Sur les instruments à cordes. A l’octave. Psaume de David.
Yahweh, ne me punis pas dans ta colère, et ne me châtie pas dans ta fureur.
Aie pitié de moi, Yahweh, car je suis sans force; guéris-moi, Yahweh, car mes os sont tremblants.
Mon âme est dans un trouble extrême; et toi, Yahweh, jusques à quand?
Reviens, Yahweh, délivre mon âme; sauve-moi à cause de ta miséricorde.
Car celui qui meurt n’a plus souvenir de toi; qui te louera dans le schéol?
Je suis épuisé à force de gémir; chaque nuit ma couche est baignée de mes larmes, mon lit est arrosé de mes pleurs.
mon œil est consumé par le chagrin; il a vieilli à cause de tous ceux qui me persécutent.
Eloignez-vous de moi, vous tous qui faites le mal! Car Yahweh a entendu la voix de mes larmes.
Yahweh a entendu ma supplication, Yahweh accueille ma prière.
Tous mes ennemis seront confondus et saisis d’épouvante; ils reculeront, soudain couverts de honte.

Nativité de Notre-Dame

jeudi 8 septembre 2011
Les évangélistes ne nous disent pas où est née Marie. On sait seulement qu’elle était parente d’Elisabeth qui habitait en Judée. Il n’est donc pas impossible qu’elle soit elle-même originaire de Jérusalem comme le veut une antique tradition dont on trouve trace dans l’évangile apocryphe de Jacques, qui nous parle des parents de la Vierge, Joachim et Anne. Il existait également et très anciennement, à Jérusalem, une maison appellée « la Maison d’Anne. » Près de cette maison fut érigée une église dont la dédicace eut lieu un 8 septembre.

L’anniversaire de cette dédicace fut commémoré chaque année. La fête s’étendit à Constantinople au 5ème siècle puis en Occident. Plus tard, on lui adjoignit la fête de sa conception, neuf mois auparavant d’où le 8 décembre. La Nativité de Marie est une des grandes fêtes de l’année liturgique byzantine car elle inaugure l’économie du salut et l’inscription du Verbe de Dieu dans l’histoire des hommes.

Aie pitié de moi, pécheur et viens à mon aide, ô ma Dame. Ta glorieuse naissance de la race d’Abraham, de la tribu de Juda, de la souche de David, n’a-t-elle pas apporté la joie au monde entier ? Qu’elle me remplisse aussi de joie et me purifie de tout péché.

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Quatrième dimanche de l’Avent

dimanche 19 décembre 2010

Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 1,18-24.
Voici quelle fut l’origine de Jésus Christ. Marie, la mère de Jésus, avait été accordée en mariage à Joseph ; or, avant qu’ils aient habité ensemble, elle fut enceinte par l’action de l’Esprit Saint.
Joseph, son époux, qui était un homme juste, ne voulait pas la dénoncer publiquement ; il décida de la répudier en secret.
Il avait formé ce projet, lorsque l’ange du Seigneur lui apparut en songe et lui dit : « Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse : l’enfant qui est engendré en elle vient de l’Esprit Saint ;
elle mettra au monde un fils, auquel tu donneras le nom de Jésus (c’est-à-dire : Le-Seigneur-sauve), car c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. »
Tout cela arriva pour que s’accomplît la parole du Seigneur prononcée par le prophète :
Voici que la Vierge concevra et elle mettra au monde un fils, auquel on donnera le nom d’Emmanuel, qui se traduit : « Dieu-avec-nous ».
Quand Joseph se réveilla, il fit ce que l’ange du Seigneur lui avait prescrit : il prit chez lui son épouse.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible – © AELF, Paris

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Solennité de l’Immaculée Conception de la Vierge Marie

mercredi 8 décembre 2010

Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 1,26-38.
L‘ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth,
à une jeune fille, une vierge, accordée en mariage à un homme de la maison de David, appelé Joseph ; et le nom de la jeune fille était Marie.
L’ange entra chez elle et dit : « Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi. »
À cette parole, elle fut toute bouleversée, et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation.
L’ange lui dit alors : « Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu.
Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus.
Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut ; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ;
il régnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son règne n’aura pas de fin. »
Marie dit à l’ange : « Comment cela va-t-il se faire, puisque je suis vierge ? »
L’ange lui répondit : « L’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; c’est pourquoi celui qui va naître sera saint, et il sera appelé Fils de Dieu.
Et voici qu’Élisabeth, ta cousine, a conçu, elle aussi, un fils dans sa vieillesse et elle en est à son sixième mois, alors qu’on l’appelait : ‘la femme stérile’.
Car rien n’est impossible à Dieu. »
Marie dit alors : « Voici la servante du Seigneur ; que tout se passe pour moi selon ta parole. » Alors l’ange la quitta.

Temps de l’Avent

samedi 27 novembre 2010

Le mot Avent vient du latin « adventus » qui signifie arrivée , venue . « Adventus » est synonyme du grec « parousia » qui a donné parousie, mot qui désigne le retour de Jésus-Christ parmi les hommes à la fin des temps. C’est un temps liturgique de préparation à la venue du seigneur qui commence le quatrième dimanche avant Noël. Une tradition veut qu’on prépare quatre bougies qu’on allume au long des quatre dimanches de l’Avent.

Le premier dimanche, Veiller, la bougie symbolise le pardon à Adam et Eve:
« Veillez, parce que vous ne savez pas le jour où le Seigneur viendra », Évangile selon saint Matthieu 24, 42.

Le deuxième dimanche, Préparer, la bougie symbolise la foi des Patriarches, en la Terre Promise :
« Convertissez-vous , car le Royaume de Dieu est tout proche », Évangile selon saint Matthieu 3, 2.

Le troisième dimanche, Espérer, la bougie symbolise la joie de David, célébrant l’Alliance avec Dieu :
« Es-tu Celui qui doit venir ? », Évangile selon saint Matthieu 11, 3.

Le quatrième dimanche, Ecouter, symbolise l’enseignement des Prophètes, annonçant un règne de paix et de justice :
« Quand Joseph se réveilla, il fit ce que l’ange du Seigneur lui avait prescrit », Évangile selon saint Matthieu , 24.