ACCUEIL

Archive pour le mot-clef ‘Parole’

« Proclamez la bonne nouvelle à toute la création. »

samedi 7 avril 2018

« Une fois pour toutes je dis à mes saints : allez dans le monde entier, et des nations et des royaumes faites des disciples. Car tout m’a été remis par Celui qui m’a engendré (Mt 28,18-19), le monde d’en haut comme celui d’en bas, dont j’étais le maître même avant d’avoir pris chair. Maintenant j’ai pris possession de ma royauté sur tout l’univers, et en vous j’ai un conseil des ministres sacré, moi qui seul connais le fond des cœurs.

« Allez vers toutes les nations. Ayant jeté en terre le grain du repentir, arrosez-le de vos enseignements. » En écoutant ces mots, les apôtres se regardaient les uns les autres en hochant la tête : « D’où nous viendront la voix et la langue pour parler à tous ? Qui nous donnera la force de lutter avec les peuples et les nations comme tu en as donné l’ordre, nous qui n’avons ni lettres ni culture, humbles pêcheurs que nous sommes, toi qui seul connais le fond des cœurs ? »

« Ne vous tourmentez plus dans vos cœurs, que l’Ennemi ne trouble pas votre esprit. Ne pensez plus comme de petits enfants… Je ne veux pas vaincre par la force, c’est par les faibles que moi je l’emporte. Je ne recherche pas ceux qui philosophent : j’ai choisi ‘ce qu’il y a de fou dans le monde’ (1Co 1,27), moi qui seul connais le fond des cœurs.

« Allez donc vers toute la création. Arrosez de vos enseignements le grain du repentir que vous avez semé. Veillez à ce que nulle âme repentante ne reste hors de votre filet. Je me complais en ceux qui reviennent à moi, comme vous le savez, vous aussi. Ah, si même celui qui m’a trahi était revenu à moi après m’avoir vendu ! Effaçant son péché, je l’aurais réuni avec vous, moi qui seul connais le fond des cœurs…

« Dites que je suis Dieu et que moi, l’Inexprimable, j’ai pris la condition d’esclave (Ph 2,7). Montrez comment j’ai fait miennes les blessures de la chair… Enterré parce que j’avais été condamné, j’ai pillé l’enfer parce que je suis Seigneur… » Affermis par ces paroles, les apôtres disaient au Créateur : « Tu es le Dieu qui étais avant les siècles, et tu n’auras pas de fin… Nous te proclamerons comme tu l’as ordonné. Sois avec nous, sois notre défenseur, toi qui seul connais le fond des cœurs ».

Saint Romanos le Mélode (?-v. 560), compositeur d’hymnes
Hymne « La Mission des apôtres » , 13s ; SC 283 (trad. SC p. 107s rev.)

 

 

 

 

 

 

Semer dans le monde entier

mercredi 24 janvier 2018

19805024_s-350x350

« Voici que le semeur est sorti pour semer. » La scène est d’actualité. Aujourd’hui le semeur divin sème encore sa semence à la volée. L’œuvre de salut continue de se réaliser, et le Seigneur veut se servir de nous ; il désire que nous, les chrétiens, nous ouvrions à son amour tous les chemins de la terre ; il nous invite à propager son message divin, par la doctrine et par l’exemple, jusqu’aux confins du monde. Il nous demande, à nous, citoyens de la société qu’est l’Église, et citoyens de la société civile, d’être chacun un autre Christ dans l’accomplissement fidèle de ses devoirs, en sanctifiant son travail professionnel et les obligations de son état.

Si nous considérons ce monde qui nous entoure, et que nous aimons parce qu’il est l’œuvre de Dieu, nous y verrons se réaliser la parabole : la parole de Jésus est féconde, elle suscite en de nombreuses âmes la soif de se donner et d’être fidèles. La vie et le comportement de ceux qui servent Dieu ont modifié l’histoire, et même beaucoup de ceux qui ne connaissent pas le Seigneur sont mus, peut-être sans le savoir, par des idéaux dont l’origine se trouve dans le christianisme.

Nous voyons aussi qu’une partie de la semence tombe dans la terre stérile, ou parmi les épines et les broussailles ; qu’il y a des cœurs qui se ferment à la lumière de la foi. Si les idéaux de paix, de réconciliation, de fraternité sont acceptés et proclamés, ils sont trop souvent démentis par les faits. Quelques-uns s’acharnent en vain à bâillonner la voix de Dieu, en ayant recours, pour empêcher sa diffusion, soit à la force brutale, soit à une arme moins bruyante mais peut-être plus cruelle parce qu’elle insensibilise l’esprit : l’indifférence.

Saint Josémaria Escriva de Balaguer (1902-1975), prêtre, fondateur
Homélie du 28 mai 1964, jour de la Fête-Dieu (Es Cristo que pasa ; trad. Quand le Christ passe, Le Laurier 1989, p.269)

 

 

 

« Faites attention à la manière dont vous écoutez. »

lundi 25 septembre 2017

1401888668_91064_1000x667x0

« Que chacun soit toujours prêt à écouter, mais lent à parler » (Jc 1,19). Oui, frères, je vous le dis franchement…, moi qui vous parle fréquemment sur votre propre demande : ma joie est sans mélange quand je suis au rang des auditeurs ; ma joie est sans mélange quand j’écoute, et non quand je parle. C’est alors que je goûte la parole en toute sûreté ; ma satisfaction n’est pas menacée par la vaine gloire. Quand on est assis sur la pierre solide de la vérité, comment redouterait-on le précipice de l’orgueil ? « J’écouterai, dit le psalmiste, et tu me rempliras de joie et d’allégresse » (Ps 50,10). Je ne suis donc jamais plus joyeux que lorsque j’écoute ; c’est notre rôle d’auditeur qui nous maintient dans une attitude d’humilité.

Au contraire, si nous prenons la parole… nous avons besoin d’une certaine retenue ; même si je ne cède pas à l’orgueil, j’ai peur de le faire. Si j’écoute par contre, personne ne peut enlever ma joie (Jn 16,22), car personne n’en est témoin. C’est bien la joie de l’ami de l’époux dont saint Jean dit « qu’il se tient debout et qu’il écoute » (Jn 3,29). Il se tient debout parce qu’il écoute. Le premier homme, lui aussi, parce qu’il écoutait Dieu, se tenait debout ; dès qu’il a écouté le serpent, il est tombé. L’ami de l’époux est donc « ravi de joie à la voix de l’Époux » ; ce qui fait sa joie, ce n’est pas sa propre voix de prédicateur, de prophète, mais la voix de l’Époux lui-même.

Un sermon attribué à Saint Augustin (354-430), évêque d’Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l’Église
Cf. Discours sur le Ps 139,15 ; Sermons sur St Jean, n° 57 (trad. Humeau ; rev. Tournay)

 

 

 

« Cette parole de l’Écriture…, c’est aujourd’hui qu’elle s’accomplit. »

dimanche 24 janvier 2016

leandre7-400x273

Quand vous lisez : « Il enseignait dans leurs synagogues et tous célébraient ses louanges », prenez garde de n’estimer heureux que les auditeurs du Christ et de vous juger, vous, privés de son enseignement. Si l’Écriture est la vérité, Dieu n’a pas seulement parlé jadis dans les assemblées juives mais il parle aujourd’hui encore dans notre assemblée. Et non seulement ici, dans la nôtre, mais dans d’autres réunions et dans le monde entier Jésus enseigne et cherche des porte-parole pour transmettre son enseignement. Priez pour qu’il me trouve à la fois disposé et apte à le chanter.

De même que le Dieu tout-puissant, cherchant des prophètes au temps où la prophétie faisait défaut aux hommes, trouve par exemple Isaïe, Jérémie, Ézéchiel, Daniel, ainsi Jésus cherche des porte-parole pour transmettre sa parole, pour « enseigner les peuples dans leurs synagogues et être glorifié par tous ». Aujourd’hui Jésus est davantage « glorifié par tous » qu’au temps où il n’était connu que dans une seule province.

Origène (v. 185-253), prêtre et théologien
Homélies sur l’évangile de Luc, n°32, 2 ; SC 87 (trad. SC p. 387)

 

 

Reconnaître la voix ; reconnaître la Parole

lundi 14 décembre 2015

Jean le Baptiste

Il est difficile de distinguer la parole de la voix, et c’est pourquoi on a pris Jean pour le Christ. On a pris la voix pour la parole ; mais la voix s’est fait connaître afin de ne pas faire obstacle à la parole. « Je ne suis pas le Messie, ni Élie, ni le grand Prophète. » On lui réplique : « Qui es-tu donc ? » Il répond : « Je suis la voix qui crie à travers le désert » (Jn 1,23)…

Il est la voix qui rompt le silence : « Préparez la route pour le Seigneur ». Cela revient à dire : « Moi, je retentis pour faire entrer le Seigneur dans le cœur ; mais il ne daignera pas y venir, si vous ne préparez pas la route ». Que signifie : « Préparez la route », sinon : « Priez comme il faut » ? Que signifie : « Préparez la route », sinon : « Ayez des pensées humbles » ?

Jean le précurseur vous donne lui-même un exemple d’humilité. On le prend pour le Messie, il affirme qu’il n’est pas ce qu’on pense, et il ne profite pas de l’erreur d’autrui pour se faire valoir. S’il avait dit : « Je suis le Messie », on l’aurait cru très facilement puisqu’on le croyait avant même qu’il ne parle. Il l’a nié : il s’est fait connaître, il s’est distingué du Christ, il s’est abaissé. Il a vu où se trouvait le salut. Il a compris qu’il n’était que la lampe (Jn 5,35), et il a craint qu’elle ne soit éteinte par le vent de l’orgueil.

Saint Augustin (354-430), évêque d’Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l’Église
Sermon 293,3, pour la nativité de saint Jean Baptiste ; PL 38, 1327 (trad. bréviaire 3e dim. Avent rev.)

 

 

 

« Mon Père…est toujours à l’œuvre, et moi aussi je suis à l’œuvre. »

mercredi 18 mars 2015

Le-meilleur-moyen-de-realiser-l-impossible-est-de-croire-qu

Si nous observons la conduite du Sauveur pendant sa vie mortelle, nous voyons qu’il faisait exprès de voiler la connaissance de son identité de Fils de Dieu qu’il révélait pourtant en même temps. Il semble qu’il ait voulu qu’on puisse en jouir, mais non pas sur le moment — comme si ses paroles devaient demeurer valables déjà mais aussi devaient attendre un certain temps pour recevoir leur éclaircissement, comme si elles devaient attendre sa venue, qui doit mettre en pleine lumière à la fois le Christ et ses paroles… Il était parmi ses disciples « comme celui qui sert » (Lc 22,27). Apparemment ce n’était qu’après sa résurrection et surtout après son ascension, lorsque l’Esprit Saint est descendu, que les apôtres ont compris qui avait été avec eux…

À maintes reprises dans l’Écriture comme dans le monde, nous ne discernons pas la présence de Dieu au moment même où elle est avec nous, mais seulement après, quand nous regardons en arrière, constatant alors ce qui s’est passé autrefois… Quelle providence merveilleuse, qui se fait si silencieuse tout en étant si efficace, si constante, et surtout si infaillible ! Voilà ce qui est complètement déroutant pour le pouvoir de Satan ; il est incapable de discerner la main de Dieu à l’œuvre dans le déroulement des événements…; ses moyens multiples ne servent à rien devant le silence majestueux et serein, le calme imperturbable et saint qui règne dans la providence de Dieu…

La main de Dieu veille toujours sur les siens et il les conduit par un chemin qu’ils ignorent. Tout ce qu’ils peuvent faire, c’est de croire ; ce qu’ils ne voient pas maintenant ils le verront plus tard. Et par cette foi, ils collaborent aux intentions de Dieu.

Bienheureux John Henry Newman (1801-1890), théologien, fondateur de l’Oratoire en Angleterre
Sermon « Christ Manifested in Remembrance », PPS t. 4, n°17

 

 

L’été vient caresser nos vies

dimanche 27 juillet 2014
.
28021406
.
(…)
« Venez à l’écart dans un endroit désert, et reposez-vous un peu ! »  La parole de Jésus à ses disciples à leur retour de mission vaut aussi pour nous en ce plein été. Pour beaucoup, l’année n’a pas été facile. La météo, au sens propre et au sens figuré, a été souvent mouvementée.
Et les vacances arrivent comme une embellie bienvenue. Besoin de lumière, de soleil, de repos !
L’été est un temps heureux pour retraiter l’année, pour la relire. Et l’accueillir comme ce qu’a été de fait notre vie, le lieu, que nous le voulions ou non, de la présence de Dieu pour nous. Il faut parfois du recul pour le reconnaître. Comme pour Jacob, à Bethel. Il s’était arrêté pour la nuit et fit un songe. Lorsqu’il sortit de son sommeil, il s’écria : « En vérité, le Seigneur est en ce lieu ! Et moi, je ne le savais pas. »
Nous allons au pas de Jacob ! Les disciples d’Emmaüs, eux aussi, n’ont saisi qu’après la bénédiction et le partage du pain, la présence du Christ avec eux sur le chemin. Ils marchaient alors les yeux rivés à terre, fixés sur le sol usé de leurs désillusions, et ils découvrent que leur cœur était alors tout brûlant en eux, tandis que Jésus leur parlait au cœur et leur expliquait les Ecritures.
L’été vient caresser nos vies. Une certaine exubérance de la nature, une météo plus tendre, le rythme des jours qui change, pour nous et autour de nous, nous invitent à nous rendre disponibles pour la rencontre : celle des autres, et celle de la parole de Dieu. Car c’est à sa lumière que se tamisera en nous ce que fut cette année. C’est ainsi que se révèle la présence de Dieu.
Les moines aiment dire que la parole de Dieu se rumine. La Parole est en attente de trouver en chacun un espace plus favorable, dans un temps plus long.
Que vivrons-nous ces prochaines semaines ? Que désirons-nous au plus profond ? Ne pourrions-nous le demander à Dieu ? Et veiller aux moyens simples de le mettre en œuvre.
P. Jacques Nieuviarts, conseiller éditorial de « Prions en Église »

Frères

dimanche 16 février 2014

3.108

On dit que Tu nous parles, Seigneur, mais je n’ai jamais entendu ta voix de mes propres oreilles.

Les seules voix que j’entende, ce sont des voix fraternelles qui me disent les paroles essentielles.
 .
On dit que Tu te manifestes.
Mais je n’ai jamais vu Ton visage de mes propres yeux.
Les seuls visages que je vois, ce sont des visages fraternels qui rient, qui pleurent et qui chantent.
 .
On dit que Tu t’assois à notre table.
Mais je n’ai jamais rompu avec Toi le pain de mes propres mains.
Les seules tables que je fréquente, ce sont des tables fraternelles où il fait bon se restaurer de joie et d’amitié.
 .
On dit que Tu fais route avec nous.
Mais je n’ai jamais senti Ta main se poser sur mes propres épaules.
Les seules mains que j’éprouve, se sont les mains fraternelles qui étreignent, consolent et accompagnent.
 .
On dit que Tu nous sauves.
Mais je ne t’ai jamais vu intervenir dans mes propres malheurs.
Les seuls sauveurs que je rencontre, ce sont des cœurs fraternels, qui écoutent, encouragent, stimulent.
Mais si c’est Toi, ô mon Dieu, qui m’offres ces voix, ces visages, ces tables, ces compagnons, ces mains et ces cœurs fraternels, alors du cœur du silence et de l’absence, Tu deviens, par tous ces frères et sœurs, paroles et présence.
 .
Jacques MUSSET  – extrait de « Mes plus belles prières » Guy Gilbert

 

Livre de la première lettre de saint Pierre Apôtre 2,4-9

dimanche 27 octobre 2013

chapelle ArdouaneFrères, approchez-vous du Seigneur Jésus : il est la pierre vivante que les hommes ont éliminée,
mais que Dieu a choisie parce qu’il en connaît la valeur.
Vous aussi, soyez les pierres vivantes qui servent à construire le Temple spirituel,
et vous serez le sacerdoce saint, présentant des offrandes spirituelles que Dieu pourra accepter à cause du Christ Jésus.
On lit en effet dans l’Écriture : Voici que je pose en Sion une pierre angulaire,
une pierre choisie et de grande valeur ; celui qui lui donne sa foi ne connaîtra pas la honte.
Ainsi donc, honneur à vous qui avez la foi, mais, pour ceux qui refusent de croire, l’Écriture dit :
La pierre éliminée par les bâtisseurs est devenue la pierre d’angle,
une pierre sur laquelle on bute, un rocher qui fait tomber.
Ces gens-là butent en refusant d’obéir à la Parole, et c’est bien ce qui devait leur arriver.
Mais vous, vous êtes la race choisie, le sacerdoce royal, la nation sainte, le peuple qui appartient à Dieu ;
vous êtes donc chargés d’annoncer les merveilles de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière.

 

 

 

« Tu as les paroles de la vie éternelle. »

samedi 20 avril 2013

Les Saintes Écritures contiennent la Parole de Dieu et, parce qu’elles sont inspirées, elles sont réellement la parole de Dieu ; c’est pourquoi l’étude des Saintes Lettres doit être comme l’âme de la sainte théologie. C’est aussi de la même parole de l’Écriture que le ministère de la parole, autrement dit la prédication pastorale, la catéchèse et toute l’instruction chrétienne…est nourri de façon salutaire et trouve sa vigueur…

Le saint Concile exhorte avec force et de façon spéciale tous les chrétiens…à acquérir par la lecture fréquente des divines Écritures « une science éminente de Jésus Christ » (Ph 3,8), car « ignorer les Écritures, c’est ignorer le Christ » (S. Jérôme). Qu’ils abordent donc de tout leur cœur le texte sacré lui-même, soit par la sainte liturgie, qui est remplie des paroles divines, soit par une lecture priante, soit par des cours faits pour cela ou par d’autres méthodes qui, avec l’approbation et le soin qu’en prennent les Pasteurs de l’Église, se répandent de manière louable partout de notre temps. Mais qu’ils se rappellent que la prière doit accompagner la lecture de la Sainte Écriture pour que s’établisse un dialogue entre Dieu et l’homme, car « c’est à lui que nous nous adressons quand nous prions ; c’est lui que nous écoutons, quand nous lisons les révélations divines » (S. Ambroise)…

Ainsi donc, par la lecture et l’étude des Livres saints, « que la Parole de Dieu accomplisse sa course et soit glorifiée » (2Th 3,1), et que le trésor de la révélation, confié à l’Église, remplisse de plus en plus les cœurs des hommes. La vie de l’Église reçoit son développement de la fréquentation assidue du mystère eucharistique ; de même il est permis d’espérer un nouvel élan de la vie spirituelle à partir d’un respect accru pour la Parole de Dieu, qui « demeure à jamais » (Is 40,8; 1P 1,23).

Concile Vatican II
Constitution dogmatique sur la Révélation divine « Dei Verbum », § 24-26