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Archive pour le mot-clef ‘St Padre Pio’

« C’est ma paix que je vous donne. »

mardi 12 mai 2020

L’Esprit de Dieu est esprit de paix ; même lors de nos manquements les plus graves, il nous fait ressentir une douleur tranquille, humble et confiante, due précisément à sa miséricorde. Au contraire, l’esprit du mal excite, exaspère, et nous fait éprouver, lors de nos manquements, une sorte de colère contre nous ; et pourtant c’est bien envers nous-mêmes que nous devrions exercer la première des charités. Donc, quand tu es tourmentée par certaines pensées, cette agitation ne provient jamais de Dieu, mais du démon ; car Dieu étant esprit de paix, c’est la sérénité qu’il te donne

Saint [Padre] Pio de Pietrelcina

 

 

 

 

« Prends pitié du pécheur que je suis. »

samedi 21 mars 2020

Il est capital que tu insistes sur ce qui est la base de la sainteté et le fondement de la bonté, je veux parler de la vertu par laquelle Jésus se présente explicitement comme modèle : l’humilité (Mt 11,29). L’humilité intérieure ; plus intérieure qu’extérieure. Reconnais qui tu es véritablement : un rien, bien misérable, faible, pétri de défauts, capable de changer le bien en mal, d’abandonner le bien pour le mal, de t’attribuer le bien et de te justifier dans le mal, et par amour de ce mal, de mépriser Celui qui est le bien suprême.

Ne te mets jamais au lit sans avoir au préalable examiné en conscience comment tu as passé ta journée. Tourne toutes tes pensées vers le Seigneur, et consacre-lui ta personne ainsi que tous les chrétiens. Puis offre à sa gloire le repos que tu vas prendre, sans jamais oublier ton ange gardien, qui se tient en permanence à tes côtés.

Saint [Padre] Pio de Pietrelcina (1887-1968)

 

 

 

« Pourquoi cette génération demande-t-elle un signe ? » : Croire même dans l’obscurité

lundi 17 février 2020

L’Esprit Saint nous dit : Ne laissez pas votre esprit succomber à la tentation et à la tristesse car la joie du cœur est vie de l’âme. La tristesse ne sert à rien et cause notre mort spirituelle.

Il arrive parfois que les ténèbres de l’épreuve accablent le ciel de votre âme ; mais elles sont lumière ! C’est grâce à elles que vous croyez même dans l’obscurité ; l’esprit se sent perdu, il craint de ne plus voir, de ne plus rien comprendre. Mais c’est le moment où le Seigneur parle et se rend présent à l’âme ; et celle-ci écoute, comprend et aime dans la crainte de Dieu. Pour « voir » Dieu, n’attendez donc pas le Thabor (Mt 17,1) quand vous le contemplez déjà au Sinaï (Ex 24,18).

Progressez dans la joie d’un cœur sincère et grand ouvert. Et s’il vous est impossible de garder cette allégresse, au moins ne perdez pas courage et gardez toute votre confiance en Dieu.

Saint [Padre] Pio de Pietrelcina (1887-1968)

 

 

 

 

« Voyant les foules, il eut pitié d’elles parce qu’elles étaient fatiguées et abattues. »

samedi 7 décembre 2019

L’espérance en la miséricorde inépuisable de Dieu nous soutient dans le tumulte des émotions et le flot des contrariétés ; c’est avec confiance que nous accourons au sacrement de pénitence où le Seigneur nous attend à tout moment comme un Père de miséricorde. Certes, devant lui nous sommes bien conscients de ne pas mériter son pardon ; mais nous ne doutons pas de sa miséricorde infinie. Oublions donc nos péchés, comme Dieu l’a fait avant nous.

Il ne faut plus revenir, ni par la pensée ni en confession, sur les fautes déjà accusées lors de confessions précédentes. Grâce à notre repentir sincère, le Seigneur les a pardonnées une fois pour toutes. Vouloir revenir sur des fautes déjà pardonnées seulement pour en être encore une fois absous, ou seulement parce que nous doutons qu’elles aient été réellement et pleinement pardonnées, cela ne doit-il pas être vu comme un manque de confiance envers la bonté de Dieu ?

Si cela peut t’apporter quelque réconfort, tu peux repenser aux offenses que tu as faites à la justice de Dieu, à sa sagesse, à sa miséricorde, mais uniquement pour pleurer des larmes salutaires de repentir et d’amour.

Saint [Padre] Pio de Pietrelcina (1887-1968)

 

 

 

Porter du fruit, débarrassé des soucis du monde

vendredi 26 juillet 2019

Avance avec simplicité sur les voies du Seigneur, et ne te fais pas de souci. Déteste tes défauts, oui, mais tranquillement, sans agitation, ni inquiétude. Il faut user de patience à leur égard et en tirer profit grâce à une sainte humilité. Faute de patience, tes imperfections, au lieu de disparaître, ne feront que croître. Car il n’y a rien qui renforce tant nos défauts que l’inquiétude et l’obsession de s’en débarrasser.

Cultive ta vigne d’un commun accord avec Jésus. A toi revient la tâche d’enlever les pierres et d’arracher les ronces. A Jésus, celle de semer, planter, cultiver et arroser. Mais même dans ton travail, c’est encore lui qui agit. Car sans le Christ, tu ne pourrais rien faire.

Saint [Padre] Pio de Pietrelcina (1887-1968), capucin
Ep 3, 579 ; CE 54 (trad. Une Pensée, Mediaspaul 1991, p. 95)


Oraison

vendredi 19 octobre 2018

La véritable raison pour laquelle tu ne réussis pas toujours ta méditation, la voici –- et je ne me trompe pas ! Tu commences ta méditation dans l’agitation et l’anxiété. Cela suffit pour que tu n’obtiennes jamais ce que tu recherches, car ton esprit n’est pas concentré sur la vérité que tu médites et il n’y a pas d’amour dans ton cœur. Cette anxiété est vaine. Tu n’en retireras qu’une grande fatigue spirituelle et une certaine froideur de l’âme, surtout au niveau affectif. Je ne connais à cela nul autre remède que celui-ci : sortir de cette anxiété. C’est en effet un des obstacles majeurs à la pratique religieuse et à la vie de prière. Elle nous fait courir pour nous faire trébucher. Je ne veux vraiment pas te dispenser de la méditation simplement parce qu’il te semble que tu n’en retires aucun profit. Au fur et à mesure que tu feras le vide en toi-même, que tu te débarrasseras de cet attachement dans l’humilité, le Seigneur te fera le don de l’oraison qu’il garde dans sa main droite.

Saint [Padre] Pio de Pietrelcina (1887-1968), capucin

 

 

St Padre Pio de Pietrelcina

dimanche 23 septembre 2018

 

 

La majesté du Fils de Dieu n’avait pas dédaigné l’état d’enfance. Mais l’enfant a grandi avec l’âge jusqu’à la stature de l’homme parfait ; puis, lorsqu’il a pleinement accompli le triomphe de sa passion et de sa résurrection, toutes les actions de la condition humiliée qu’il avait adoptée pour l’amour de nous sont devenues du passé. Pourtant la fête de sa nativité renouvelle pour nous les premiers instants de Jésus, né de la Vierge Marie. Et lorsque nous adorons la naissance de notre Sauveur, il se trouve que nous célébrons notre propre origine. En effet, lorsque le Christ vient au monde, le peuple chrétien commence : l’anniversaire de la tête, c’est l’anniversaire du corps. Sans doute, chacun de ceux qui sont appelés le sont à leur tour, et les fils de l’Église apparaissent à des époques différentes. Pourtant, puisque les fidèles dans leur totalité, nés de la source du baptême, ont été crucifiés avec le Christ dans sa passion, ressuscités dans sa résurrection, établis à la droite du Père dans son ascension, ils sont nés avec lui en sa nativité. Tout croyant, de n’importe quelle partie du monde, qui renaît dans le Christ, après avoir abandonné le chemin de péché qu’il tenait de son origine, devient un homme nouveau par sa seconde naissance. Il n’appartient plus à la descendance de son père selon la chair, mais à la race du Sauveur, car celui-ci est devenu Fils de l’homme pour que nous puissions être fils de Dieu.

Saint Léon le Grand (?-v. 461), pape et docteur de l’Église

 

 

 

Le Christ nous appelle à la conversion

lundi 27 août 2018

Devant les tentations, comporte-toi en femme forte et combats avec l’aide du Seigneur. Si tu tombes dans le péché ne reste pas là, découragée et abattue. Humilie-toi, mais sans perdre courage ; abaisse-toi, mais sans te dégrader ; verse des larmes de contrition sincères pour laver tes imperfections et tes fautes, mais sans perdre confiance en la miséricorde de Dieu, qui sera toujours plus grande que ton ingratitude. Prends la résolution de te corriger, mais sans présumer de toi-même, car c’est en Dieu seul que tu dois mettre ta force ; enfin, reconnais sincèrement que si Dieu n’était pas ton armure et ton bouclier, ton imprudence t’aurait entraînée à commettre toutes sortes de péchés. Ne t’étonne pas de tes faiblesses. Accepte-toi plutôt comme tu es ; rougis de tes infidélités envers Dieu, mais fais-lui confiance, et abandonne-toi tranquillement à lui, comme un petit enfant dans les bras de sa mère.

Saint [Padre] Pio de Pietrelcina (1887-1968), capucin

 

 

 

 

« Tu as les paroles de la vie éternelle. »

dimanche 26 août 2018

Sois patient et persévère dans la pratique de la méditation. Au début, contente-toi de n’avancer qu’à tout petits pas. Plus tard, tu auras des jambes qui ne demanderont qu’à courir, ou mieux, des ailes pour voler. Contente-toi d’obéir. Ce n’est jamais facile, mais c’est Dieu que nous avons choisi comme notre part. Accepte de n’être encore qu’une petite abeille dans le nid ; bien vite elle deviendra une de ces grandes ouvrières habiles à la fabrication du miel. Reste toujours humble devant Dieu et devant les hommes, dans l’amour. Alors le Seigneur te parlera en vérité et t’enrichira de ses dons. Il arrive que les abeilles traversent de grandes distances dans les prés avant de parvenir aux fleurs qu’elles ont choisies ; ensuite, fatiguées mais satisfaites et chargées de pollen, elles rentrent à la ruche pour y accomplir la transformation silencieuse, mais féconde, du nectar des fleurs en nectar de vie. Fais de même : après avoir écouté la Parole, médite-la attentivement, examine ses divers éléments, cherche sa signification profonde. Alors elle te deviendra claire et lumineuse ; elle aura le pouvoir de transformer tes inclinations naturelles en une pure élévation de l’esprit ; et ton cœur sera toujours plus étroitement uni au cœur du Christ.

Saint [Padre] Pio de Pietrelcina (1887-1968), capucin

 

 

 

« Va aujourd’hui travailler à ma vigne ! » (Mt 21,28)

lundi 4 juin 2018

De tout mon cœur, je bénis Dieu de m’avoir fait connaître des âmes vraiment bonnes. J’ai pu leur annoncer qu’elles sont elles aussi la vigne du Seigneur : la citerne, c’est leur foi ; la tour, c’est leur espérance ; le pressoir, leur charité ; la haie, c’est la loi de Dieu, qui les démarque des enfants des ténèbres.

Je m’arrête là, parce que la cloche m’appelle ; je vais au pressoir de l’église, à l’autel. C’est là que ruisselle continuellement le vin sacré du sang de ce raisin délicieux et unique dont bien peu ont la chance de pouvoir s’enivrer. Là, vous le savez, car je ne puis agir autrement, je vous présenterai au Père des Cieux, uni à son Fils ; c’est en lui et avec lui que je suis tout entier vôtre dans le Seigneur.

Seigneur Jésus, sauve-les tous. Je m’offre en victime pour eux tous. Rends-moi plus fort ; prends ce cœur, emplis-le de ton amour, puis demande-moi tout ce que tu veux.

Saint [Padre] Pio de Pietrelcina (1887-1968), capucin
Ep 3 ; 586,588,62 (trad. Une pensée, Médiaspaul 1991, p. 67)