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Archive pour le mot-clef ‘Esprit Saint’

Enseigner par Marie

vendredi 25 mai 2012
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Le retour de Jésus en gloire
sera précédé d’un temps de Pentecôte,
d’un temps de l’Esprit-Saint et de Marie.
Comme Dieu s’est fait homme par Marie,
c’est aussi par elle
qu’Il achèvera son oeuvre.
Des apôtres se lèveront,
formés par Marie,
assidus à son enseignement.
Comme un feu brûlant
ils enflammeront le monde
de l’Amour Divin.
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Saint Louis-Marie de Montfort
1673-1716
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Duc in altum…

jeudi 24 mai 2012

« Allez dans le monde entier. Proclamez la Bonne Nouvelle à toute la création »

Duc in altum ! « Avance en eau profonde ! » (Lc 5,4) Allons de l’avant dans l’espérance ! Un nouveau millénaire s’ouvre devant l’Église comme un vaste océan dans lequel s’aventurer, comptant sur le soutien du Christ. Le Fils de Dieu, qui s’est incarné il y a deux mille ans par amour pour les hommes, accomplit son œuvre encore aujourd’hui : nous devons avoir un regard pénétrant pour la voir, et surtout nous devons avoir le cœur large pour en devenir nous-mêmes les artisans… « Allez donc, de toutes les nations faites des disciples, les baptisant au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit » (Mt 28,19). Ce commandement missionnaire nous introduit dans le troisième millénaire et en même temps nous appelle au même enthousiasme que celui qui a caractérisé les chrétiens de la première heure : nous pouvons compter sur la force de l’Esprit lui-même, qui a été répandu à la Pentecôte et qui nous pousse aujourd’hui à reprendre la route, soutenus par « l’espérance qui ne déçoit pas » (Rm 5,5).

Au début de ce nouveau siècle, notre marche doit être plus alerte en parcourant à nouveau les routes du monde. Les routes sur lesquelles marche chacun de nous, chacune de nos Églises, sont nombreuses, mais il n’y a pas de distance entre ceux qui sont étroitement unis dans l’unique communion, la communion qui chaque jour se nourrit à la table du Pain eucharistique et de la Parole de Vie. Chaque dimanche est un peu comme un rendez-vous au Cénacle que le Christ ressuscité nous redonne, là où, le soir du « premier jour de la semaine » (Jn 20,19), il se présenta devant les siens pour « souffler sur eux » le don vivifiant de l’Esprit et les lancer dans la grande aventure de l’évangélisation.

Jean-Paul II
Lettre apostolique « Novo millennio ineunte », § 58 ( trad. © Libreria Editrice Vaticana)

 

Cinquième jour de la neuvaine

jeudi 24 mai 2012

 

« Celui qui n’est pas avec moi est contre moi. »

Esprit-Saint, divin Consolateur ! Je vous adore comme mon vrai Dieu, ainsi que Dieu le Père et Dieu le Fils. Je vous offre mon cœur et vous rend de vives actions de grâces pour tous les bienfaits que vous avez répandus et que vous répandez sans cesse dans le monde. Vous qui êtes l’Auteur de tous les dons surnaturels et qui avez comblé d’immenses faveurs l’âme de la bienheureuse Mère de Dieu et de toute consolation, Marie, je vous prie de me visiter par votre grâce.

Accordez-moi le don de Tolérance, afin que je puisse bien diriger toutes mes actions, en les rapportant à Dieu comme à ma fin dernière, de sorte qu’en l’aimant et en le servant comme je le dois en cette vie, j’ai le bonheur de la posséder éternellement en l’autre. Que je sache pardonner et accepter autrui.

Ajouter à cette prière Un Pater, un Ave, et trois Gloria Patri.


L’Esprit de Dieu… comme une colombe

mercredi 23 mai 2012

L’image de la colombe pour figurer l’Esprit Saint nous est devenue tellement familière qu’elle nous semble aller de soi. L’iconographie occidentale l’a utilisée de manière à peu près exclusive et les images différentes nous surprennent: qu’on pense, par exemple, à la célèbre icône dite de la Trinité de Roublev (XIVe-XVe siècle), où les personnes divines sont représentées par trois personnages d’apparence humaine, munis d’ailes!

Le Nouveau Testament emploie plusieurs représentations différentes pour parler de l’Esprit de Dieu, de sa présence et de son action. À part l’image familière de la colombe, qui n’apparaît que dans l’épisode du baptême de Jésus (Mt 3,16Mc 1,10Lc 3,22Jn 1,32), nous trouvons également le vent: Jn 3,8Ac 2,2, et le souffle: Jn 20,22; le feu: Ac 2,3; l’eau vive: Jn 7,38-39; le paraclet (le conseiller l’avocat de la défense): Jn 14, 6-1716,7ss; le tremblement de terre: Ac 4,31. Par ailleurs les auteurs du Nouveau Testament ne disent pas – on a parfois tendance à l’oublier – que l’Esprit était dans la colombe ou dans le feu ou dans quelque autre élément; ce ne sont là que des termes de comparaison; les quatre évangélistes écrivent: comme une colombe, et, lorsqu’il parle de l’Esprit de la Pentecôte, Luc emploie l’expression: des langues comme du feu (Ac 2,3).

L’image de la colombe pour représenter l’Esprit de Dieu ne vient pas directement de l’Ancien Testament, mais on peut en retrouver les sources dans certaines expressions. Se réfugier à l’ombre des ailes de Dieu est devenu une expression littéraire courante de la confiance en Dieu. Mais, en même temps, elle évoque l’image d’un Dieu ailé, ce qui ne doit pas surprendre dans le contexte des représentations divines de l’ancien Orient. On trouve cette formule dans de nombreux psaumes: Ps 17,8; 36,8; 57,2; 61,5; 63,8; 91,4, ainsi qu’en Rt 2,12. On connaît également l’image de Dieu chevauchant les Kerubim et volant sur les ailes du vent: 2 S 22,11 = Ps 18,11; voir aussi Ps 104,3. Ce sont là des manières poétiques d’exprimer le fait que Dieu n’est pas soumis, comme les humains, aux lois de la pesanteur et qu’il peut intervenir, avec une absolue liberté, à travers toute sa création.

D’un autre côté, Gn 1, nous dit qu’au commencement du monde l’Esprit de Dieu planait sur les eaux. Cette expression suggéra aux penseurs juifs postérieurs que l’Esprit de Dieu pouvait être figuré par un oiseau (voir Dt 32,11). Dans cette même ligne de réflexion, certains auteurs de la période talmudique parleront des « ailes de la Shekina » pour désigner la Providence, et « se réfugier sous les ailes de la Shekina » signifiera: se convertir au judaïsme.

À ma connaissance, nous ne possédons aucun témoignage attestant l’idée de la colombe comme image de l’Esprit de Dieu, en dehors des évangiles et des textes qui en dépendent. Nous voyons cependant que cette idée s’inscrit dans un courant de pensée très vivant à l’intérieur du judaïsme, déjà au temps de Jésus et encore longtemps après lui. Il est possible que le choix de la colombe de préférence à un autre oiseau, dépende de Gn 8,8-12: à la fin du déluge, la colombe est le signe que la terre est prête à recevoir la nouvelle création; au baptême de Jésus, l’Esprit, comme une colombe, vient marquer le début des temps nouveaux .

Jérôme Longtin, ptre

Source: Feuillet biblique 1214 (1987).

 

Quatrième jour de la neuvaine

mercredi 23 mai 2012

Car la grâce (Charis) de Dieu source de salut pour tous les hommes nous a été manifestée. Le salut nous est donné par Jésus, donc la grâce de Dieu nous a été manifestée par Jésus.

Esprit-Saint, divin Consolateur ! Je vous adore comme mon vrai Dieu, ainsi que Dieu le Père et Dieu le Fils. Je vous offre mon cœur et vous rend de vives actions de grâces pour tous les bienfaits que vous avez répandus et que vous répandez sans cesse dans le monde. Vous qui êtes l’Auteur de tous les dons surnaturels et qui avez comblé d’immenses faveurs l’âme de la bienheureuse Mère de Dieu et de toute consolation, Marie, je vous prie de me visiter par votre grâce.

Accordez-moi la Grâce, afin qu’elle me serve de frein pour ne jamais retomber dans mes fautes passées, dont je demande mille fois pardon et que je puisse surmonter courageusement toutes les attaques du démon et tous les dangers du monde, qui s’opposent au salut de mon âme. Que ceux qui viennent à Ardouane trouvent repos et réconfort.

Ajouter à cette prière Un Pater, un Ave, et trois Gloria Patri.

 

Premier jour de la neuvaine

dimanche 20 mai 2012

 

«Je suis l’Alpha et l’Oméga, dit votre Fils, Je suis le chemin, la Vérité et la Vie.»

Esprit-Saint, divin Consolateur ! Je vous adore comme mon vrai Dieu, ainsi que Dieu le Père et Dieu le Fils. Je vous offre mon cœur et vous rend de vives actions de grâces pour tous les bienfaits que vous avez répandus et que vous répandez sans cesse dans le monde. Vous qui êtes l’Auteur de tous les dons surnaturels et qui avez comblé d’immenses faveurs l’âme de la bienheureuse Mère de Dieu et de toute consolation, Marie, je vous prie de me visiter par votre grâce.

Accordez-moi le don de Science, afin que je puisse bien connaître les choses de Dieu, et qu’éclairé par vos saintes instructions, je marche, sans jamais dévier, dans la voie de mon salut éternel, le chemin tracé par Jésus entraînant avec moi les brebis égarées.

Ajouter à cette prière Un Pater, un Ave, et trois Gloria Patri.

 

« L’Esprit Saint vous enseignera tout ; il vous fera souvenir de tout ce que je vous ai dit. »

lundi 7 mai 2012

Le Seigneur promet à juste titre que l’Esprit « vous enseignera tout ». Car si cet Esprit ne touche pas le cœur de ceux qui écoutent, vaine est la parole de ceux qui enseignent. Que personne n’attribue donc à celui qui enseigne ce que la bouche de cet enseignant lui fait comprendre : s’il n’y a pas quelqu’un pour nous enseigner au-dedans, la langue de l’enseignant travaille dans le vide.

Tous ici, vous entendez ma voix de la même manière ; et cependant vous ne saisissez pas de la même façon ce que vous entendez… C’est-à-dire que la voix n’instruit pas si l’âme ne reçoit pas l’onction de l’Esprit. La parole du prédicateur est vaine si elle n’est pas capable d’allumer le feu de l’amour dans les cœurs. Les disciples qui disaient : « Notre cœur n’était-il pas brûlant en nous tandis qu’il nous parlait en chemin, et qu’il nous expliquait les Écritures ? » (Lc 24,32), avaient reçu ce feu de la bouche même de la Vérité. Lorsqu’on entend une telle parole, le cœur s’échauffe, sa torpeur froide le quitte, l’esprit ne connaît plus de repos et se prend à désirer les biens du Royaume des cieux. L’amour véritable qui le remplit lui arrache des larmes… Comme il est heureux d’entendre cet enseignement qui vient d’en-haut et ces commandements qui deviennent en nous comme une torche qui nous enflamme…de l’amour intérieur. La parole parvient à notre oreille, et notre esprit transformé se consume d’une douce flamme intérieure.

Saint Grégoire le Grand (v. 540-604), pape et docteur de l’Église
Homélies sur les évangiles, n°30, 3.5 (trad. cf Le Barroux)

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Mois de Marie

dimanche 6 mai 2012

 

La solennité de Pentecôte (fête mobile) advient  très souvent au mois de mai.

C’est alors l’occasion de prier avec Marie une neuvaine pour l’effusion du Saint Esprit, comme le firent les disciples au cénacle.

L’Esprit Saint est plein de saveur, et les pratiques de dévotion l’ont bien compris !

Au XIII° siècle déjà, le roi de Castille, Alphonse X le Sage, avait déjà associé dans un de ses chants la beauté de Marie et celle du mois de mai ; au siècle suivant, le bienheureux dominicain Henri Suso avait, durant l’époque des fleurs, l’habitude de tresser des couronnes pour les offrir, au premier jour de mai, à la Vierge.

En 1549, un bénédictin, Seidl, avait publié un livre intitulé « Le mois de mai spirituel », alors que saint Philippe Néri exhortait déjà les jeunes gens à manifester un culte particulier à Marie pendant le moi de mai où il réunissait les enfants autour de l’autel de la Sainte Vierge pour lui offrir, avec les fleurs du printemps.

Un peu plus tard, les jésuites recommandaient que, la veille du premier mai, dans chaque appartement, on dressât un autel à Marie, orné de fleurs et de lumières, devant quoi, chaque jour du mois, la famille se réunirait pour réciter quelques prières en l’honneur de la Sainte-Vierge avant de tirer au sort un billet qui indiquerait la vertu à pratiquer le lendemain.

Le pape Pie V (pape en 1566-1572) institua la fête de la Visitation de Marie le 31 mai. Cette fête commémore la visite de Marie enceinte de Jésus chez sa parente Elisabeth enceinte de Jean Baptiste. Cette visite fut l’occasion d’une effusion de l’Esprit Saint et du Magnificat. La liturgie rend présente cette « visite », et les gestes de dévotion aident à en prendre conscience !

http://www.mariedenazareth.com

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Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 20,19-31.

vendredi 20 avril 2012
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Jésus se lève avec la plus grande majesté. “Mes fils, je vous parlerai encore pendant le temps que je resterai parmi vous. Mais pour l’instant je vous absous et vous pardonne. Après l’épreuve qui, si elle a été humiliante et cruelle, a été aussi salutaire et nécessaire, que vienne en vous la paix du pardon. Et avec elle dans vos cœurs redevenez mes amis fidèles et courageux. Le Père m’a envoyé dans le monde. Je vous envoie dans le monde pour continuer mon évangélisation. Des misères de toutes sortes viendront à vous pour vous demander du soulagement. Soyez bons en pensant à votre misère quand vous êtes restés sans votre Jésus. Soyez éclairés. Dans les ténèbres, il n’est pas permis de voir. Soyez purs pour donner la pureté. Soyez amour pour aimer. Puis viendra Celui qui est Lumière, Purification et Amour. Mais, en attendant, pour vous préparer à ce ministère, je vous communique l’Esprit Saint. Ceux à qui vous remettrez leurs péchés, ils leur seront remis. Ceux à qui vous les retiendrez, ils leur seront retenus. Que votre expérience vous rende justes pour juger. Que l’Esprit Saint vous rende saints pour sanctifier. Que la volonté sincère de surmonter votre manque vous rende héroïques pour la vie qui vous attend. Ce que j’ai encore à dire, je vous le dirai quand l’absent sera revenu. Priez pour lui. Restez dans ma paix et sans agitation de doute sur mon amour.” Et Jésus disparaît comme il était entré, laissant une place vide entre Jean et Pierre. Il disparaît dans une lueur qui fait fermer les yeux tant elle est forte. Et quand les yeux éblouis se rouvrent, ils trouvent seulement que la paix de Jésus est restée, flamme qui brûle et qui soigne et consume les amertumes du passé dans un désir unique: servir.
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Extrait de la Traduction de “L’évangile tel qu’il m’a été révélé” de Maria Valtorta ©Centro Editoriale Valtortiano, Italie http://www.mariavaltorta.com/
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« Celui que Dieu a envoyé dit les paroles de Dieu, car Dieu lui donne l’Esprit sans compter. »

jeudi 19 avril 2012

Dieu nous donne ses grâces suivant les besoins que nous en avons. Dieu est une fontaine dans laquelle chacun puise de l’eau suivant les besoins qu’il en a. Comme une personne qui a besoin de six seaux d’eau en puise six ; de trois, trois ; un oiseau qui n’en a besoin que d’une becquetée ne fait que becqueter ; un pèlerin, avec le creux de sa main pour se désaltérer : il en est de même de nous à l’égard de Dieu.

Nous devons avoir grande émotion à nous rendre fidèles à la lecture d’un chapitre du Nouveau Testament et à en produire, au commencement, les actes : d’adoration, adorant la parole de Dieu et sa vérité ; entrer dans les sentiments avec lesquels notre Seigneur les a prononcées et consentir à ces vérités ; se résoudre à la pratique de ces mêmes vérités… Surtout il faut se donner garde de lire par étude, disant : « Ce passage me servira pour telle prédication », mais seulement lire pour notre avancement.

Il ne faut pas se décourager, si, l’ayant lu plusieurs fois, un mois, deux mois, six mois, on n’en est pas touché. Il arrivera qu’une fois nous aurons une petite lumière, un autre jour une plus grande, et encore plus grande lorsque nous en aurons besoin. Une seule parole est capable de nous convertir ; il n’en faut qu’une.

Saint Vincent de Paul (1581-1660), prêtre, fondateur de communautés religieuses
Entretien spirituel du 19/01/1642 (Seuil 1960, p. 50)

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