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Archive pour le mot-clef ‘Ecritures’

« Si quelqu’un entre en passant par moi, il sera sauvé. »

lundi 27 avril 2015

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En vérité, je vous le déclare : Je suis la porte des brebis. » Jésus vient d’ouvrir la porte qu’il nous avait montrée fermée. Il est lui-même cette porte. Reconnaissons-le, entrons, et réjouissons-nous d’être entrés.

« Ceux qui sont venus avant sont des voleurs et des brigands »…; il faut comprendre : « Ceux qui sont venus en dehors de moi. » Les prophètes sont venus avant sa venue ; étaient-ils des voleurs et des brigands ? Pas du tout, car ils ne sont pas venus en dehors du Christ ; ils étaient avec lui. Il les avait envoyés devant lui comme des messagers, mais il tenait en ses mains le cœur de ses envoyés… « Je suis la voie, la vérité et la vie » dit-il (Jn 14,6). S’il est la vérité, ceux qui étaient dans la vérité étaient avec lui. Ceux qui sont venus en dehors de lui, au contraire, ce sont des voleurs et des brigands, car ils ne sont venus que pour piller et faire mourir. « Ceux-là, les brebis ne les ont pas entendus », dit Jésus…

Mais les justes ont cru qu’il allait venir, comme nous croyons qu’il est déjà venu. Les temps ont changé, la foi est la même… Une même foi réunit ceux qui croyaient qu’il devait venir et ceux qui croient qu’il est venu. Nous, nous les voyons tous entrer à des époques différentes, par l’unique porte de la foi, c’est-à-dire par le Christ… Oui, tous ceux qui ont cru dans le passé au temps d’Abraham, d’Isaac, de Jacob, ou de Moïse ou des autres patriarches ou prophètes qui tous annonçaient le Christ, ceux-là étaient déjà de ses brebis. Ils ont entendu par eux le Christ lui-même, non une voix étrangère, mais sa propre voix.

Saint Augustin (354-430), évêque d’Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l’Église
Sermons sur l’évangile de Jean, n°45

 

 

 

« Le vrai berger donne sa vie pour ses brebis. »

dimanche 26 avril 2015

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« Je suis le bon pasteur. » Le Christ peut dire à bon droit : « Je suis. » Pour lui, rien n’est passé ni futur ; tout lui est présent. C’est ce qu’il dit de lui-même dans l’Apocalypse : « Je suis l’alpha et l’oméga, le principe et la fin ; celui qui est, qui était et qui viendra, le Tout-Puissant » (Ap 1,8). Et dans l’Exode : « Je suis celui qui est. Tu diras aux fils d’Israël : ‘ Celui qui est m’a envoyé vers vous ‘ » (Ex 3,14).

« Je suis le bon pasteur. » Le mot « pasteur » vient du mot « paître ». Le Christ nous repaît de sa chair et de son sang, chaque jour, dans le sacrement de l’autel. Jessé, le père de David, a dit à Samuel : « Mon dernier fils est un enfant et il paît les brebis » (1S 16,11). Notre David à nous, petit et humble, comme un bon pasteur, paît aussi ses brebis…

On lit aussi dans Isaïe : « Comme un pasteur, il paîtra son troupeau ; dans ses bras il rassemblera les agneaux, il les portera dans son sein ; il portera lui-même les brebis mères (Is 40,11)… Le bon berger, en effet, quand il mène son troupeau au pâturage, ou qu’il l’en ramène, rassemble les tout petits agneaux qui ne peuvent pas encore marcher ; il les prend en ses bras, les porte en son sein ; il porte aussi les mères, celles qui doivent mettre bas ou celles qui viennent d’être délivrées. Ainsi fait Jésus Christ : chaque jour, il nous nourrit des enseignements de l’Évangile et des sacrements de l’Église. Il nous rassemble dans ses bras, qu’il a étendus sur la croix « pour réunir en un seul corps les enfants de Dieu qui étaient dispersés » (Jn 11,52). Il nous a recueillis dans le sein de sa miséricorde, comme une mère recueille son enfant.

Saint Antoine de Padoue (v. 1195-1231), franciscain, docteur de l’Église
Sermons pour le dimanche et les fêtes des saints (trad. Bayart, Eds. franciscaines 1944, p. 140)

 

 

 

 

Fête de saint Marc, évangéliste

samedi 25 avril 2015

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L’Église disséminée à travers le monde entier jusqu’aux extrémités de la terre a reçu des apôtres et de leurs disciples la foi en un seul Dieu, Père tout-puissant « qui a fait le ciel, la terre, les mers et tout ce qu’ils renferment » (Ex 20,11 ;Ac 4,24) ; en un seul Christ Jésus, le Fils de Dieu, qui s’est incarné pour notre salut ; et en l’Esprit Saint qui a annoncé par les prophètes les desseins de Dieu et la venue du bien-aimé Jésus Christ notre Seigneur, sa naissance de la Vierge, sa Passion, sa résurrection d’entre les morts, son ascension corporelle dans les cieux, ainsi que son avènement du haut des cieux dans la gloire du Père pour « rassembler et restaurer toute chose » (Ep 1,19) et ressusciter la chair du genre humain tout entier — afin que devant le Christ Jésus, notre Seigneur, notre Dieu, notre Sauveur et notre Roi, selon le bon plaisir du Père invisible, « tout genou fléchisse au ciel, sur terre et aux enfers, que toute langue le reconnaisse » (Ph 2,10-11) et qu’il rende un juste jugement sur toutes les créatures…

Cette prédication que l’Église a reçue, cette foi, elle la garde avec soin comme si elle habitait une seule maison ; bien qu’elle soit disséminée dans le monde entier, elle croit tout cela partout d’une manière identique, comme n’ayant « qu’une seule âme et qu’un même cœur » (Ac 4,32) ; elle la prêche, l’enseigne et la transmet d’une voix unanime, comme si elle n’avait qu’une seule bouche. Les langues que l’on parle dans le monde sont diverses, mais la force de la tradition est une et la même. Les Églises établies en Germanie ne croient pas ou n’enseignent pas autrement, ni celles des Ibères ou des Celtes, ni celles de l’Orient, d’Égypte ou de Lybie, ni celles qui sont fondées au centre du monde [la Terre Sainte]. De même que le soleil, cette créature de Dieu, est dans le monde entier unique et le même, ainsi la prédication de la vérité brille partout et illumine tous les hommes qui veulent « parvenir à la connaissance de la vérité » (1Tm 2,4).

Saint Irénée de Lyon (v. 130-v. 208), évêque, théologien et martyr
Contre les hérésies, I, 10,1-3 ; PG 7, 550-554 (trad. cf Orval et bréviaire)

 

 

 

« Si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement. »

jeudi 23 avril 2015

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Frères bien-aimés, si votre âme a soif de la source divine dont je vais vous parler, attisez cette soif et ne l’éteignez pas. Buvez, mais ne soyez pas rassasiés. Car la source vivante nous appelle et la fontaine de vie nous dit : « Que celui qui a soif vienne à moi et qu’il boive » (Jn 7,37)…

Voyez d’où jaillit cette source : elle vient du lieu d’où est descendu le Pain, car le Pain et la source sont un — le Fils unique, notre Dieu, Jésus Christ le Seigneur, dont nous devons toujours avoir soif. Même si nous le mangeons et le dévorons par notre amour, notre désir nous donne encore soif de lui. Comme l’eau d’une source, buvons-le sans cesse avec un immense amour, buvons-le avec toute notre avidité, et délectons-nous de sa douce saveur. Car le Seigneur est doux et il est bon. Que nous le mangions ou que nous le buvions, nous aurons toujours faim et soif de lui, car il est pour nous une nourriture et une boisson absolument inépuisables… En effet il est la fontaine des assoiffés et non celle des satisfaits. Les assoiffés, qu’ailleurs il déclare bienheureux (Mt 5,6), il les invite : ceux qui n’en ont jamais assez de boire, mais qui ont d’autant plus soif qu’ils ont bu.

Frères, « la source de la sagesse, la Parole de Dieu dans les hauteurs » (Si 1,5), désirons-la, cherchons-la, aimons-la ; en elle sont cachés, comme dit l’apôtre Paul, « tous les trésors de la sagesse et de la science » (Col 2,3)… Si tu as soif, bois à la source de vie ; si tu as faim, mange le Pain de vie. Heureux ceux qui ont faim de ce Pain et soif de cette source !… Que c’est bon, ce que l’on peut continuellement goûter sans cesser de le désirer ! Le roi prophète David le dit : « Goûtez et voyez comme est bon le Seigneur » (Ps 33,9).

Saint Colomban (563-615), moine, fondateur de monastères
Instruction 13, 1-2 ; PL 80, 254 (trad. Orval ; cf bréviaire 21e merc.)

 

 

« C’est mon Père qui vous donne le vrai pain descendu du ciel. »

mardi 21 avril 2015

the-holy-eucharist-body-and-blood-soul-and-divinity-of-our-lord-jesus-christDieu, dont la nature est bonté, dont la substance est amour, dont toute la vie est bienveillance, voulant nous montrer la douceur de sa nature et la tendresse qu’il a pour ses enfants, a envoyé dans le monde son Fils, le pain des anges (Ps 77,25), « à cause de l’amour extrême dont il nous a aimés » (Ép 2,4). « Car Dieu a aimé le monde au point de donner son Fils unique » (Jn 3,16).

Telle est la manne véritable que le Seigneur a fait pleuvoir pour qu’on la mange… ; c’est ce que Dieu, dans sa bonté, a préparé pour ses pauvres (Ps 67,9s). Car le Christ, descendu pour tous les hommes et jusqu’au niveau de chacun, attire tout à lui par sa bonté indicible ; il ne rejette personne et admet tous les hommes à la pénitence. Il a pour tous ceux qui le reçoivent le goût le plus délicieux. Lui seul suffit à combler tous les désirs…, et il s’adapte de manière différente aux uns et aux autres, selon les tendances, les désirs et les appétits de chacun…

Chacun goûte en lui une saveur différente… Car il n’a pas la même saveur pour le pénitent et le commençant, pour celui qui avance et celui qui touche au but. Il n’a pas le même goût dans la vie active et dans la vie contemplative, ni pour celui qui use de ce monde et pour celui qui n’en use pas, pour le célibataire et l’homme marié, pour celui qui jeûne et fait une distinction entre les jours et pour celui qui les estime tous semblables (Rm 14,5)… Cette manne a une douce saveur parce qu’elle délivre des soucis, guérit les maladies, adoucit les épreuves, seconde les efforts et affermit l’espérance… Ceux qui l’ont goûté « ont encore faim » (Eccl 24,29) ; ceux qui ont faim seront rassasiés.

Baudouin de Ford (?-v. 1190), abbé cistercien, puis évêque
Le Sacrement de l’autel III, 2 ; PL 204, 768-769 (trad. Orval ; cf SC 94, p.565)

 

 

« L’œuvre de Dieu c’est que vous croyiez. »

lundi 20 avril 2015

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Le Christ a refusé de rendre témoignage à lui-même, de dire qui il était et d’où il venait ; il a été parmi ses contemporains « comme celui qui sert » (Lc 22,27). Apparemment, ce n’était qu’après sa résurrection, et surtout après son ascension, quand l’Esprit Saint est descendu, que les apôtres ont compris qui avait été avec eux. Quand tout était fini ils l’ont su, mais non sur le moment. Or nous voyons ici, je crois, la manifestation d’un principe général qui se présente à nous souvent, à la fois dans l’Écriture et dans le monde : c’est que nous ne discernons pas la présence de Dieu au moment où elle est avec nous, mais seulement après, quand nous reportons nos regards vers ce qui s’est passé et qui n’est plus…

Des événements nous arrivent, agréables ou pénibles ; nous n’en connaissons pas sur le moment la signification ; nous ne voyons pas en eux la main de Dieu. Si nous avons bien la foi, nous confessons ce que nous ne voyons pas, et nous prenons tout ce qui nous arrive comme venant de lui. Mais, que nous l’acceptions ou non dans un esprit de foi, il n’y a certainement pas d’autre moyen de l’accepter. Nous ne voyons rien. Nous ne voyons pas pourquoi telle chose arrive, ou à quoi elle tend. Un jour, Jacob s’est écrié : « Tout est contre moi ! » (Gn 42,36) ; certainement il semblait bien que ce soit ainsi… Et pourtant tous ses malheurs devaient tourner à bien. Considérez son fils Joseph, vendu par ses frères, emmené en Égypte, emprisonné, les fers entrant même dans son âme, et qui attendait que le Seigneur jette sur lui un regard de bienveillance. Plusieurs fois le texte sacré dit : « Le Seigneur était avec Joseph »… Après coup, il a compris ce qui sur le moment était si mystérieux, et il dit à ses frères : « Dieu m’a envoyé en avant de vous pour sauver vos vies. Ce n’est pas vous qui m’avez envoyé ici, c’est Dieu » (Gn 45,7).

Merveilleuse providence, si silencieuse et pourtant si efficace, si constante et infaillible ! C’est ce qui déjoue le pouvoir de Satan ; il ne peut pas discerner la main de Dieu à l’œuvre dans le cours des événements.

Bienheureux John Henry Newman (1801-1890), Cardinal, théologien, fondateur de l’Oratoire en Angleterre
PPS IV,17 « Christ Manifested in Remembrance »

 

 

« A la vue du signe que Jésus avait accompli, les gens disaient : ‘ C’est vraiment lui le grand Prophète, celui qui vient dans le monde ‘ »

vendredi 17 avril 2015

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Gouverner l’univers est en vérité un miracle plus grand que de rassasier cinq mille hommes avec cinq pains. Personne toutefois ne s’en étonne, alors que l’on s’extasie devant un miracle de moindre importance parce qu’il sort de l’ordinaire. Qui, en effet, nourrit aujourd’hui encore l’univers sinon celui qui, avec quelques grains, crée les moissons ? Le Christ a donc fait ce que Dieu fait. Usant de son pouvoir de multiplier les moissons a partir de quelques grains, il a multiplié cinq pains dans ses mains. Car la puissance se trouvait entre les mains du Christ, et ces cinq pains étaient comme des semences que le Créateur de la terre multipliait sans même les confier à la terre.

Cette œuvre a donc été placée sous nos sens pour élever notre esprit… Il nous est ainsi devenu possible d’admirer « le Dieu invisible en considérant ses œuvres visibles » (Rm 1,20). Après avoir été éveillés à la foi et purifiés par elle, nous pouvons même désirer voir sans les yeux du corps l’Etre invisible que nous connaissons à partir du visible… En effet, Jésus a fait ce miracle pour qu’il soit vu de ceux qui se trouvaient là, et ils l’ont mis par écrit pour que nous en ayons connaissance. Ce que les yeux ont fait pour eux, la foi le fait pour nous. Aussi bien, nous reconnaissons en notre âme ce que nos yeux n’ont pas pu voir et nous avons reçu un plus bel éloge, puisque c’est de nous qu’il a été dit : « Heureux ceux qui croient sans avoir vu » (Jn 20,29).

Saint Augustin (354-430), évêque d’Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l’Église
Sermons sur l’évangile de Jean, n°24, 1.6.7 ; CCL 36, 244 (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p. 272)

 

 

 

Jeudi de Pâques

jeudi 9 avril 2015

Les évangiles

Ils sont tirés des quatre évangiles et présentent une vue globale des principales apparitions. Il serait aventureux de parler ici de chronologie, tant ce terme paraît sujet à caution, cependant l’ordre des péricopes de Luc et Jean a été suivi.
L’évangile du dimanche de la Résurrection avait mis en relief l’initiative de Marie-Madeleine, la première à se rendre au tombeau, « le premier jour de la semaine, de grand matin, alors qu’il fait encore sombre » (Jean 20, 1-9).
Dans cette continuité, le lundi de l’octave fera tout naturellement place à l’apparition de Jésus aux saintes femmes, qui sont, comme Marie-Madeleine, « apôtres des apôtres » et, comme celle-ci, s’approchent de Jésus et « lui saisissent les pieds », et portent la nouvelle aux disciples. Cependant il fallait souligner l’apparition toute particulière à Marie-Madeleine, celle qui montra tellement d’amour, dans un dialogue très personnel avec le maître, son « Rabbouni ». Alors l’appellation par Jésus de « Femme » ne sera pas pour nous surprendre : elle en fait une figure emblématique de tout disciple qui aime : nous en écoutons le récit le mardi en Jean 20, 11-19.
Le récit des apparitions se poursuit en Luc 24, 13-35 (mercredi) et 24, 35-48 (jeudi) par la longue marche « accompagnée », d’abord désabusée, puis illuminée soudain, au terme, des pèlerins d’Emmaüs. Comme il serait bon, pour nous aussi, de nous laisser ouvrir l’intelligence aux Écritures et s’embraser le cœur pour enfin le reconnaître encore et encore, en chaque eucharistie, à la fraction du pain!
Vendredi, avec Jean 21, 1-14, sur les bords du lac de Tibériade, « le filet plein de gros poissons » et le repas tout préparé par Jésus, nous répondrons à l’invitation : « Venez déjeuner ». Aurons-nous encore besoin de poser la question : « Qui es-tu ? », nous savons que c’est le Seigneur.
L’évangile de Marc 16, 9-15 (samedi) clôt cette semaine en présentant une synthèse des apparitions.

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Aujourd’hui : Jeudi de Pâques

Dans le Livre des Actes des Apôtres : discours de Pierre ; conversion

Psaume 8 : Jésus couronné de gloire

Évangile de Luc : apparition aux apôtres

 

Sources Vives n° 91

 

 

 

Mercredi de Pâques

mercredi 8 avril 2015

La méditation des psaumes

Le psaume responsorial devient une orchestration puissante des thèmes sous-jacents à cette histoire du salut que résumait à grands traits l’apôtre en ses discours inspirés. Nous les chantons et prions comme des prophéties de la résurrection : on mesure alors la fidélité du Seigneur au long des âges (Ps 32/33, mardi), le souvenir de son alliance (Ps 104/105, mercredi), l’exaltation du Christ après son humiliation, car « la pierre rejetée des bâtisseurs est devenue pierre d’angle » (Ps 117/118, vendredi) et le bras du Seigneur est fort (Ps 117/118, samedi), l’élévation de l’homme uni au Christ ressuscité (Ps 8, jeudi) ; nous sommes aussi invités à intérioriser et à partager le bonheur immense de notre Sauveur : il est notre héritage à jamais (Ps 15/16, lundi).

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Aujourd’hui : Mercredi de Pâques

Dans le Livre des Actes des Apôtres : guérison du boiteux de la Belle Porte

Psaume 105 (104) : souvenir de l’alliance

Évangile de Luc : apparition aux disciples d’Emmaüs

 

Sources Vives n° 91

 

 

Lundi de Pâques

lundi 6 avril 2015

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Cette semaine est comme un long dimanche se prolongeant sur huit jours, où chaque jour, férie solennelle, est Jour de Pâques. Il n’est pas d’autre cas dans l’année liturgique où tous les jours d’une semaine ont le titre de « solennité ».
Le même verset de l’alléluia chanté chaque jour en donne la tonalité festive : « Voici le jour que fit le Seigneur, qu’il soit pour nous jour de fête et de joie », et en chaque prière eucharistique, tout au long de cette première semaine, nous célébrerons « le jour très saint où ressuscita selon la chair notre Seigneur Jésus Christ ».
Ainsi prenons-nous conscience en ce temps trop vite écoulé, d’un moment d’éternité, d’une fête continue, prélude à une jubilation céleste ininterrompue, un au-delà du voile, les cieux et la terre nouvelle, la Jérusalem céleste. Toutes les lectures bibliques sont tirées uniquement du Nouveau Testament, les références à la première Alliance parlant éloquemment par la catéchèse de l’apôtre Pierre et la résonance des psaumes.

Aujourd’hui : Lundi de Pâques

Dans le Livre des Actes des Apôtres, nous entendons le discours de Pierre à la foule : message pascal de la mort et de la résurrection du Christ

Psaume 16 (15) : ma part d’héritage

Évangile de Matthieu : Jésus apparaît aux saintes femmes

À la victime pascale, chrétiens, offrez le sacrifice de louange.
L’Agneau a racheté les brebis ;
le Christ innocent a réconcilié l’homme pécheur avec le Père.
La mort et la vie s’affrontèrent en un duel prodigieux.
Le maître de la vie mourut ; vivant, il règne.
« Dis-nous, Marie-Madeleine, qu’as-tu vu en chemin ? »
« J’ai vu le sépulcre du Christ vivant, j’ai vu la gloire du Ressuscité.
J’ai vu les anges ses témoins, le suaire et les vêtements.
Le Christ, mon espérance, est ressuscité !
Il vous précédera en Galilée. »
Nous le savons : le Christ est vraiment ressuscité des morts.
Roi victorieux, prends-nous tous en pitié !
(Séquence de Pâques)