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Archive pour le mot-clef ‘Jésus’

vendredi 19 août 2011

mercredi 17 août 2011

« Donnez-leur vous-mêmes à manger »

dimanche 31 juillet 2011

« Le pain que je donnerai, c’est ma chair, donnée pour que le monde ait la vie » (Jn 6,51). Par ces paroles, le Seigneur révèle la véritable signification du don de sa propre vie pour tous les hommes, nous montrant aussi la profonde compassion qu’il a pour toute personne. En effet, à de nombreuses reprises, les évangiles nous rapportent les sentiments de Jésus à l’égard des hommes, tout particulièrement des personnes qui souffrent et des pécheurs. À travers un sentiment profondément humain, il exprime l’intention salvifique de Dieu pour tout homme, afin qu’il atteigne la vraie vie.

Toute célébration eucharistique actualise sacramentellement le don que Jésus a fait de sa vie sur la croix pour nous et pour le monde entier. En même temps, dans l’eucharistie, Jésus fait de nous des témoins de la compassion de Dieu pour chacun de nos frères et sœurs. Autour du mystère eucharistique naît ainsi le service de la charité vis-à-vis du prochain, qui « consiste précisément dans le fait que j’aime aussi, en Dieu et avec Dieu, la personne que je n’apprécie pas ou que je ne connais même pas. Cela ne peut se réaliser qu’à partir de la rencontre intime avec Dieu, une rencontre qui est devenue communion de volonté pour aller jusqu’à toucher le sentiment. J’apprends alors à regarder cette autre personne non plus seulement avec mes yeux et mes sentiments, mais selon la perspective de Jésus Christ ». De cette façon, dans les personnes que j’approche, je reconnais des frères et des sœurs pour lesquels le Seigneur a donné sa vie en les aimant « jusqu’au bout » (Jn 13,1).

Par conséquent, nos communautés, quand elles célèbrent l’eucharistie, doivent prendre toujours plus conscience que le sacrifice du Christ est pour tous, et que l’eucharistie presse alors toute personne qui croit en lui à se faire « pain rompu » pour les autres et donc à s’engager pour un monde plus juste et plus fraternel. En pensant à la multiplication des pains et des poissons, nous devons reconnaître que le Christ, encore aujourd’hui, continue à exhorter ses disciples à s’engager personnellement : « Donnez-leur vous-mêmes à manger ». La vocation de chacun de nous consiste véritablement à être, avec Jésus, pain rompu pour la vie du monde.

Pape Benoît XVI
Exhortation apostolique « Sacramentum caritatis », 88 (trad. DC n° 2377, p. 339 © copyright Libreria Editrice Vaticana)

Mourir

jeudi 30 juin 2011

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Jésus se tourne vers Simon: “Vois-tu l’œuvre de la puissance des Ténèbres? Comme une araignée, elle tend son piège, englue et emprisonne celui qui ne sait pas mourir pour renaître papillon, assez fort pour déchirer la toile ténébreuse et passer outre, emportant en souvenir de sa victoire des lambeaux de la toile tout éclairés sur ses ailes d’or, comme des oriflammes et des étendards pris à l’ennemi. Mourir pour vivre. Mourir pour vous donner la force de mourir. Viens Simon te reposer, et que Dieu soit avec toi.” Tout prend fin.

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Extrait de la Traduction de “L’évangile tel qu’il m’a été révélé” de Maria Valtorta ©Centro

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Pentecôte

dimanche 12 juin 2011

Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 20,19-23.
C‘était après la mort de Jésus, le soir du premier jour de la semaine. Les disciples avaient verrouillé les portes du lieu où ils étaient, car ils avaient peur des Juifs. Jésus vint, et il était là au milieu d’eux. Il leur dit : « La paix soit avec vous ! »
Après cette parole, il leur montra ses mains et son côté. Les disciples furent remplis de joie en voyant le Seigneur.
Jésus leur dit de nouveau : « La paix soit avec vous ! De même que le Père m’a envoyé, moi aussi, je vous envoie. »
Ayant ainsi parlé, il répandit sur eux son souffle et il leur dit : « Recevez l’Esprit Saint.
Tout homme à qui vous remettrez ses péchés, ils lui seront remis ; tout homme à qui vous maintiendrez ses péchés, ils lui seront maintenus. »

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Message de Jésus

lundi 6 juin 2011

« Mes Frères, je viens en deux ou trois paroles vous exprimer que Mon Sacrifice sans regret pour ce monde est la sauvegarde de ceux qui M’aiment, et de ceux qui aiment la Trinité et Ma Mère. Je vous accorde aussi tout Mon Amour de Frère. Je ne vous apporte pas la peur ni l’angoisse, bien au contraire. Je veux qu’au travers de vos prières vous pensiez fortement que Ma Mère aimante comme toutes les mères qui sont autour de vous savent ce qu’est préserver, sauvegarder son enfant. Alors, elle vous sauvegardera au travers des péripéties de la terre. Des visions vous seront données, et déjà ont été données. Elles vous seront données au fur et à mesure. Mes Frères, je vous demande la prière, mais surtout priez Ma Mère. (Vision : A l’heure actuelle, Marie écarte son manteau. Elle est située au dessus de sa Maison, le manteau bleu grand écarté. Elle enveloppe toute la Maison. C’est son lieu, rien ni personne ne lui enlèvera.) Mes Frères Je vous bénis : « Au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit. Amen. » Retenez de tout ceci qu’il n’y a qu’Amour et Paix et que vous êtes liés à votre Père, à votre Frère, à votre Mère par l’Amour et la Paix. Mes enfants, Je vous accompagne, mes Frères Je vous quitte. »

Jésus de Nazareth – mai 2011

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Dessin de la vierge de Jude Potvin.

http://michaeljournal.org/juvdm/caricatures-cs/page-06.html


Humble servante

lundi 16 mai 2011

Aujourd’hui vous avez le choix ; vous pouvez changer le monde, car vous avez la foi, l’amour et en tout cela Dieu le Père vous apportera la paix. Il faut qu’en chaque instant de votre vie, vous ayez souvenir en votre âme, en votre for intérieur que Dieu est Dieu, que Jésus est votre frère, que je suis votre humble servante et comme telle, je suis là pour vous guider, pour permettre à votre démarche d’être beaucoup plus sûre.

Vous êtes sur le chemin de l’enfance, le chemin qui mène au Père. Je suis là pour vous soutenir et vous guider, et en ce point je vous soutiens et je vous guide ; mais m’avez-vous reconnue, m’avez-vous vue ?

Marie Mère des hommes – février 1998

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Ma chair est la vraie nourriture

vendredi 13 mai 2011

Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 6,52-59.
Les Juifs discutaient entre eux : « Comment cet homme-là peut-il nous donner sa chair à manger ? »
Jésus leur dit alors : « Amen, amen, je vous le dis : si vous ne mangez pas la chair du Fils de l’homme, et si vous ne buvez pas son sang, vous n’aurez pas la vie en vous.
Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour.
En effet, ma chair est la vraie nourriture, et mon sang est la vraie boisson.
Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi, et moi je demeure en lui.
De même que le Père, qui est vivant, m’a envoyé, et que moi je vis par le Père, de même aussi celui qui me mangera vivra par moi.
Tel est le pain qui descend du ciel : il n’est pas comme celui que vos pères ont mangé. Eux, ils sont morts ; celui qui mange ce pain vivra éternellement. »
Voilà ce que Jésus a dit, dans son enseignement à la synagogue de Capharnaüm.

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Saint Louis-Marie Grignion de Montfort et Jean-Paul 2

jeudi 28 avril 2011

« J’ai trouvé la réponse à mes doutes »

« Il y a cent soixante ans, était rendue publique une oeuvre destinée à devenir un classique de la spiritualité mariale. Saint Louis-Marie Grignion de Montfort composa le Traité de la vraie dévotion à la Sainte Vierge au début du XVIII siècle, mais le manuscrit demeura pratiquement inconnu pendant plus d’un siècle. Lorsque finalement, presque par hasard, il fut découvert en 1842 et publié en 1843, il connut un succès immédiat, se révélant une oeuvre d’une efficacité extraordinaire dans la diffusion de la vraie dévotion à la Très Sainte Vierge.

Moi-même, au cours des années de ma jeunesse, j’ai tiré un grand bénéfice de la lecture de ce livre, dans lequel j’ai trouvé la réponse à mes doutes, liés à la crainte que le culte pour Marie, en se développant excessivement, finisse par compromettre la suprématie du culte dû au Christ. Sous la sage direction de saint Louis-Marie, je compris que si l’on vit le mystère de Marie dans le Christ, ce risque n’existe pas. En effet, la pensée mariologique du saint est enracinée dans le Mystère trinitaire, et dans la vérité de l’Incarnation du Verbe de Dieu. »

« Ma devise Totus Tuus » et mes armoiries épiscopales

« L’Eglise, dès ses origines, et en particulier dans les moments les plus difficiles, a contemplé avec une intensité particulière l’un des événements de la Passion de Jésus Christ rapporté par saint Jean:  « Or près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la sœur de sa mère, Marie, femme de Clopas, et Marie de Magdala. Jésus donc voyant sa mère et, se tenant près d’elle, le disciple qu’il aimait, dit à sa mère:  « Femme, voici ton fils. » Puis il dit au disciple:  « Voici ta mère ». Dès cette heure-là, le disciple l’accueillit chez lui » (Jn 19, 25-27). Au cours de son histoire, le Peuple de Dieu a fait l’expérience de ce don fait par Jésus crucifié:  le don de sa Mère. La Très Sainte Vierge est véritablement notre Mère, qui nous accompagne dans notre pèlerinage de foi, d’espérance et de charité vers l’union toujours plus intense avec le Christ, l’unique sauveur et médiateur du salut[1].

Comme on le sait, dans mes armoiries épiscopales, qui sont l’illustration symbolique du texte qui vient d’être cité, la devise Totus tuus s’inspire de la doctrine de saint Louis-Marie Grignion de Montfort. Ces deux paroles expriment l’appartenance totale à Jésus par Marie: « Tuus totus ego sum, et omnia mea tua sunt », écrit saint Louis-Marie; et il traduit:  « Je suis tout à vous, et tout ce que j’ai vous appartient, ô mon aimable Jésus, par Marie, votre sainte Mère »[2]. »

 


[1] cf. Vatican II, LG 60 et 62

[2] VD : Saint Louis-Marie Grignion de Montfort, Traité de la Vraie Dévotion § 233


Jean-Paul 2, Lettre aux Familles Monfortaines §1

Emmaüs

mercredi 27 avril 2011

Emmaus - Arcabas

« Il prit le pain, le bénit, le rompit et le leur donna. Alors leurs yeux s’ouvrirent »

L’icône des disciples d’Emmaüs aide bien…l’Église [à être] particulièrement attentive à vivre le mystère de la Sainte Eucharistie. Sur la route de nos interrogations et de nos inquiétudes, parfois de nos cuisantes déceptions, le divin Voyageur continue à se faire notre compagnon pour nous introduire, en interprétant les Écritures, à la compréhension des mystères de Dieu. Quand la rencontre devient totale, à la lumière de la parole succède la lumière qui jaillit du « Pain de vie » (Jn 6,35), par lequel le Christ réalise de la manière le plus haute sa promesse d’être avec nous « tous les jours jusqu’à la fin du monde » (Mt 28,20)…

Le récit de l’apparition de Jésus ressuscité aux deux disciples d’Emmaüs nous aide à relever un premier aspect du mystère eucharistique qui doit toujours être présent dans la dévotion du Peuple de Dieu : l’eucharistie mystère lumineux !… Jésus s’est qualifié lui-même de « lumière du monde » (Jn 8,12), et cette caractéristique est bien mise en évidence par des moments de sa vie tels que la Transfiguration et la Résurrection, où sa gloire divine resplendit clairement. Dans l’eucharistie, au contraire, la gloire du Christ est voilée. Le sacrement de l’eucharistie est le « mysterium fidei » par excellence. C’est donc précisément à travers le mystère de son enfouissement total que le Christ se fait mystère lumineux, grâce auquel le croyant est introduit dans la profondeur de la vie divine…

L’eucharistie est lumière avant tout parce que, à chaque messe, la liturgie de la Parole de Dieu précède la liturgie eucharistique, dans l’unité des deux « tables », celle de la Parole et celle du Pain… Dans le récit des disciples d’Emmaüs, le Christ lui-même intervient pour montrer, « partant de Moïse et de tous les prophètes », que « toute l’Écriture » conduit au mystère de sa personne. Ses paroles font brûler le cœur des disciples, les soustraient à l’obscurité de la tristesse et du désespoir, et suscitent en eux le désir de demeurer avec lui : « Reste avec nous, Seigneur ».

Jean-Paul II
Lettre apostolique « Mane nobiscum Domine » §2,11-12 (trad. DC 2323 7/11/04 © copyright Libreria Editrice Vaticana)

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